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Chapitre 13 :: Retour Publiée: 31-08-06 - Mise à jour: 01-09-06 Commentaires: Juste avant la date limite que je m'étais fixée ! Lol. Voici donc le dernier chapitre "des "courses". La fic est terminée. Je remercie toute personne qui a pris le temps de la lire et chacun des reviewers qui a pris le temps de me laisser un petit mot... Le plaisir de lire une review est, à chaque fois, renouvelé. Merci à ma béta Cat qui s'occupe des fautes, écoute mes discussions interminables sur les réactions des personnages et supporte tous mes étâts d'âmes et mes interrogations. Je tenais à m'excuser pour la "parution" sporadique et irrégulière de cette fic (je vous ai vraiment fait attendre. Je vous suis encore plus reconnaissante d'être arrivée à ce dernier chapitre). Bien que sans aucun grand suspens et dépourvu de grand drame (quoique on a évité le pire grâce à Ryô et Kaori... Imaginer le bain de sang qu'il y aurait pu avoir! ^^), j'espère que vous avez pris plaisir à la lecture et que vous attendiez les prochain chapitre (pas impatiemment tout de même !). Je vais faire un peu ma pub (j'en profite pour ce dernier chapitre...^^) : j'ai écrit d'autres fics, mais celle-ci est sans doute la plus "lègére". Si vous avez des idées sur ce que je pourrais écrire n'hésitez pas à m'envoyer un mail (bon, vous avez raison, garder vos idées pour vous-même!!!). C'est toujours difficile de terminer une histoire. Bonne lecture pour ce dernier chapitre et au plaisir de vous retrouver un jour.
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« … Nous vous rappelons donc l’information de cette fin de journée. Une tentative de prise d’otages dans un supermarché s’est soldée par un échec sans que personne ne puisse expliquer ce qui s’est réellement passé. Notre envoyé spécial Kureno Fadai est sur place. Kureno, vous m’entendez ? »
« - Parfaitement. Étrange affaire donc ! En fin d’après midi, le signal d’alarme du magasin s’est déclenché dans les locaux de la police. Arrivant sur les lieux, une heure après à cause des embouteillages dus aux travaux, ils ont trouvé une vingtaine d’hommes assommés et ligotés et une trentaine de personnes, effrayées, un peu désorientées qui ont raconté une drôle d’histoire : ils avaient été victimes d’une prise d’otages ! Voici un extrait du témoignage de Mademoiselle S, 22 ans, hôtesse de caisse. »
Suivi un fondu enchaîné, sur une jeune femme très coquette qui battait des paupières tous les trois mots.
« - Des hommes avec des armes énormes nous ont obligés à nous regrouper au centre du magasin. Ils ont molesté une vieille dame qui résistait et une jeune femme très courageuse qui s’était interposée et qui avait essayé de nous aider ! Et puis, tout d’un coup, un homme est apparu et s’en est débarrassé ! Nous l’avons suivi et nous nous sommes retrouvés dehors. Quinze minutes après la police est arrivée ! «
« - Mais qui était cet homme ? «
« - Je ne sais pas. Mais il nous a sauvés ! » conclut-elle gravement en regardant la caméra en face.
Le reporter reprit alors la parole, mais Ryô ne l’écoutait déjà plus.
« - Argggh ! C’est pas vrai. Je suis son héros ! Tu as entendu ! Que n’aurait-elle pas fait pour me montrer sa reconnaissance ? Je suis vraiment stupide d’être parti si vite ! »
Assis devant le téléviseur, Kaori et Ryô regardaient les dernières informations faisant état de leur aventure. Heureusement si tout le monde s’interrogeait sur l’identité de "la jeune femme courageuse" et de "l’homme – héros", personne ne savait qui ils étaient.
Les vidéos de la journée avaient mystérieusement disparus! Saeko avait d'ailleurs téléphoné à ce sujet, exigeant le retrait d'une partie de sa dette pour avoir ainsi protégé l'anonymat de City Hunter. Les négociations avaient été longues et ardues jusqu'à ce que Kaori menace Ryô. Celui-ci avait fini par capituler et avait accordé à Saeko l'effacement d'environ 5 coups (selon lui il en restait encore une trentaine...)
« - Moi, je trouve que l’on s’en sort plutôt bien ! On a réglé une affaire et personne ne sait qui tu es ! Pas de meurtre et une réputation toujours sans faille ! »
« - Ouais… Mais je n’oublie pas que tu ne m’avais rien dit au sujet de cette enquête ! »
« - Tu serais venu si tu avais su ?
« - Bien évidemment si on m’avait présenté mademoiselle S ! »
Préférant ne pas continuer sur ce terrain glissant, Kaori détourna la conversation.
« - Dis pourquoi avais-tu l’air étrange quand je t’ai dit que c’était évident que tu aurais besoin d’une diversion. »
Son partenaire détourna ses yeux de l’émission et la regarda.
« - Parce que tu changes. »
« -…. »
« - Je me dis que la décision a été déjà prise depuis longtemps…. Sans que je sois vraiment consulté. Et j’ignore si je dois m’en réjouir ou m’en vouloir »
Kaori continua à le dévisager stupidement.
« - Mais de quoi parles-tu ? »
Ryô se détourna d’elle et s’étira :
« - De rien. Laisse tomber ! C’est pas tout ça ! Mais j’ai la dalle moi ! Quand est-ce qu’on mange ? »
Kaori rougit.
« - C’est que….On est parti tellement précipitamment que nous avons laissé les courses dans le magasin… Toujours pas de nourriture ici. »
Dans l'esprit de chacun s'imposa l'image d'un chariot abandonné au beau milieu d'une allée, rempli de victuailles.
Le corbeau passa lentement entre eux, avec une petite pancarte : « Nourrissez au moins les animaux ! »
Sans se consulter, d’un commun accord le couple City Hunter prit leurs vestes et s’en alla manger au Cat’s Eye. Ryô fit promettre à Kaori de se limiter maintenant aux petits combini pour faire les courses. C’était moins risqué.
Ils partirent en oubliant d’éteindre la télévision.
Sur celle-ci, le fait divers était déjà oublié, le présentateur avait repris la parole.
« - Et maintenant nous passons à la nouvelle du jour : l’équipe de Base Ball de Tokyo 1 va rencontrer celle d’Hokkaido pour la grande finale ! Un magnifique match en perspective... en effet, depuis le retrait de.... »
Le reste se perdit dans le silence de l'appartement brisé par un énorme bruit d'une massue rencontrant le crâne en bois incassable d'un obsédé sexuel notoire.
Fin
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