Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sophie

Beta-reader(s): Cat

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 14-12-05

Mise à jour: 31-08-06

 

Commentaires: 112 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Une étrange journée dans un lieu…très commun… mais avec nos personnages si spéciaux, la moindre balade devient une investigation de tous les dangers. Un ton diamétralement plus léger que mes autres fics. Des chapitres plus visuels, une enquête basique. (petite fic)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une enquête ordinaire - La guerre des courses." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire pour mettre une image dans une fanfiction?

 

C’est simple. Pour illustrer votre texte, il suffit de m’envoyer les images en question et de me dire où elles devraient se situer dans le texte. Je m’occupe du reste. Il faut vous connecter et utilis ...

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   Fanfiction :: Une enquête ordinaire - La guerre des courses.

 

Chapitre 7 :: bonus.

Publiée: 13-04-06 - Mise à jour: 13-04-06

Commentaires: Ce petit chapitre a été écrit après la review de Mica… Je n’avais pas pensé à tout ça… mais j’ai voulu essayer d’en incorporer un petit peu… J’espère que le raccord ne sera pas trop voyant…. Sinon, excusez moi d’avance… merci également à ma béta, Cat... et à son insistance pour que je continue... Même si que toi lis Cat....Ça ne changera pas ton moral..mais si ça peut te faire sourire même que le temps de la lecture..toi ou d’autres...il aura atteint son objectif.

 


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Tout en continuant à tranquilliser la pauvre femme – une blonde platine aux mensurations vertigineuses- par des paroles rassurantes, Kaori s’assurait que son partenaire restait immobilisé. Vainement, il essaya de nombreuses fois de se jeter sur l’innocente cliente, mais à chaque fois qu’il prenait son envol, une conserve, poussée avec nonchalance, presque avec désinvolture lui tombait sur le crâne, toujours au même endroit. La bosse était devenue démesurée, mais cela ne l’empêchait pas de réitérer ses tentatives d’une façon quasi-automatique toutes les 3 secondes.  

Son acharnement commençait à payer : Kaori avait presque épuisé toutes les munitions à portée de main. Elle ne pourrait bientôt plus lui "couper les ailes".  

Il s'apprêtait à réaliser une ultime tentative, quand sa partenaire, qui, elle aussi, s'était rendue compte qu'elle n'avait plus de projectiles, fut plus prompte à la réaction.  

Elle plongea son regard dans celui de l’autre jeune femme et lui déclara avec gravité :  

« - Cette être est la quintessence de la dépravation ! Vous avez une chance inouïe que je sois arrivée juste à temps ! C'est lui le…. » Elle s’interrompit, détourna la tête, puis murmura :  

« - C’est trop affreux, je ne peux pas lui dire… »  

Son interlocutrice, complètement apeurée la pressa de questions.  

« - C’est lui qui ? Quoi ? Je veux en prie. Je veux savoir à qui j’ai échappé. »  

Malgré la peur que lui avait fait l'individu, un coup d'œil à sa musculature et à son allure l'avait tout de même intéressée. Pendant un moment, elle avait pensé " Pourquoi pas ?", mais devant les réticences de l'autre femme et le comportement de son agresseur, elle revenait sur l'option possible.  

Kaori rapporta son regard et la dévisagea avec compassion.  

« - Vous souhaitez vraiment le savoir ? » L’autre hocha la tête lentement. Elle se demandait quelle révélation allait lui être dévoilée. Du coin de l’œil, Kaori surveillait son zigoto de partenaire qui se préparait minutieusement pour être sûr de ne pas rater son coup. Le timing allait être serré. Mais sa réserve de massue commençait à baisser dangereusement et la jeune femme savait qu’elle devait faire preuve d’autant de duplicité que son coéquipier pour que l’autre jeune femme se décide à partir rapidement.  

« - Vous ne pourrez pas m’accuser d’avoir voulu vous protéger. Cet homme à qui vous venez d’échapper est l’"ogre corrompu". »  

La deuxième femme déglutit. Rien qu'au surnom qu'on lui avait donné ça devait être un monstre. Dans son état de fébrilité, la moindre étincelle pouvait déclencher sa terreur. Kaori continua, parlant très très lentement au début, puis élevant la voix progressivement, distillant parfaitement l'angoisse.  

« - Il repère ces proies dans les super marchés…. Les séduits par sa …hum.. prestance naturelle. Ces victimes, pauvres femmes naïves, voit son panier si désespérément rempli de plats congelés. Dans leur grandeur d’âme, elles l’invitent pour un repas. Le soir venu, il arrive. Charmant, …. jusqu’à ce que…. »  

L’autre avait déjà fait un pas en arrière… Elle ne voulait pas en entendre plus. Elle était tombée sur deux fous. Un malade et une folle furieuse qui connaissait un maniaque sexuel et qui ne le dénonçait pas à la police. Elle devait s’enfuir ! Vite !!  

Kaori continua :  

« - Jusqu’à ce qu’il se saisisse d’une énorme fourchette…. Qu’il s’approche par derrière de son hôte, occupée à préparé le repas et alors d’un geste d’une violence inouïe il… »  

L’autre ne voulut pas en attendre plus, elle se détourna et prit ses jambes à son coup dans le même mouvement. Elle était déjà bien loin quand Ryô, voulant la stopper, bondit et retomba platement à l’endroit où elle se tenait précédent. Pendant ce temps, Kaori avait fini sa petite histoire, soudainement prise d’un incontrôlable fou rire :  

« - Il… dévore toutes les denrées comestibles dans son appartement et l’abandonne ainsi dans un appartement dévasté culinairement… sans même avoir été capable d’honorer dignement la maîtresse de maison…. »  

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Ryô, ayant ainsi perdu la future femme de ses enfants se releva rapidement et décrocha un regard sombre à Kaori, qu’il adoucit pourtant par un sourire ironique.  

« - Je ne te savais pas si méchante ! Tu as traumatisée cette pauvre jeune femme. »  

Toujours hilarante, bien qu’un peu calmée maintenant, Kaori lui répondit  

« - Mais non, je l'ai sauvée des griffes de l’"ogre corrompu". C’est plutôt gentil non ? »  

Ryô était surpris. Il ne comprenait pas pourquoi Kaori s’était comportée ainsi. Elle n’était certes pas un ange, mais ça ne lui ressemblait pas de faire peur à des innocents.  

Kaori lui apporta la réponse sans le vouloir vraiment. Se dirigeant vers le panier de son coéquipier, elle conclut la conversation :  

« - Et puis, une femme qui a autant d'eau oxygéné dans son panier ne doit pas être vraiment nette, non ? »  

Le corbeau passa derrière un Ryô dont l’épaule s’était dénudée pour cause d’ ébahissement.  

« - Ah Ah Ah.. tout ça à cause d’une vulgaire histoire d'eau oxygéné »  

Mais Kaori ne l’entendait plus.  

Elle s’était saisi du panier de son coéquiper et faisait l’inventaire de son contenu.  

« - Voyons voir ce que Môssieur Saeba a mis dans son cabas… des plats surgelés pour faire malheureux… des DVD de films romantiques pour faire croire qu’il est sensible….Qu’est ce qu’il y a caché sous ce magazine ? »  

Ryô s’élança pour éviter qu’elle découvre des objets trop compromettants. Trop tard !  

Kori lâcha le tout et se retourna vers lui, rouge de gêne et de colère ! Il avait osé acheter ça !!! Dans ses yeux, la fureur divine s’enflammait. Dans un geste ample, elle appliqua une double massue intitulée "Tes vices n’ont pas de limite".  

« - Tu as osé acheter des préservatifs et de la vaseline. »  

Même si Ryô n’eut pas le temps d’échapper à la massue, il donna quand même, entre deux crachage de dents, une explication.  

« Ce n’est pas ce que tu crois Kaori ! La vaseline, c’est pour mon holster !!!!!!!! »  

« - Et ça ?!? » rétorqua-telle rageusement en lui collant sous le nez la boîte de condoms. « C’est pour protéger tes munitions de l’humidité peut-être ?!?! »  

« - Évidemment non. Ne me dis pas qu'en plus, à ton âge, je dois t'expliquer à quoi servent les préservatifs ? »  

Mais la jeune femme refusait de l’écouter. Encore choquée de ce qu’elle avait vu, elle grommela sur la perversité des hommes en général et de son partenaire en particulier.  

 

Elle poussa du pied le panier dans un rayonnage vide et le recouvrit promptement de denrées.  

Puis elle revint vers son chariot.  

« - Maintenant, tu me suis jusqu’à ce que nous en ayons terminé ! Plus question d’escapade pour courir après les femmes. »  

Ryô se releva péniblement (il l’aura vu en long et en large le sol de cette allée là !!!) et bougonna :  

« - En fait c’est toi qui est plutôt dérangée. » Mais le regard noir de Kaori le dissuada d’aller plus loin dans son analyse. Pourtant il voulait lui rendre la monnaie de sa pièce.  

Il commença donc à farfouiller dans le chariot :  

« - Et toi, ne me dis pas que tu n’as pas acheté des choses compromettantes ? ».  

Mais le début de son inventaire le déçut. Sa partenaire n’avait acheté que ce dont ils avaient besoin. Scrupuleuse, elle avait suivi sa liste.  

Il commençait à se dire que sa partenaire n’était pas vraiment une marrante, quand il se rendit compte qu’il n’avait pas fait attention à ce qui était, pourtant, parfaitement en évidence : un grand sac rempli de monceaux de bois. Soupçonneux, il s’approcha pour lire attentivement l’étiquette : « Manche à outils 100% chêne massif, résiste à tout, même à des chocs de plus de 500 tonnes . Modèle recommandé par les bûcherons canadiens. » Ryô n’osait comprendre.  

« - Quoi, tu viens t’approvisionner en bois pour tes massues ? »  

« - Ben oui ! Avec toi, j’en utilise tellement qu’il faut bien penser à récupérer de la matière première de temps à autre. Tu croyais que quoi ? Que je les sortais par magie ? »  

Ryô eut une petite moue. En effet, il pensait qu’il y avait du surnaturel dans la façon dont les massues de Kaori apparaissaient.  

« - Tu utilises mon argent pour ça ! Même pas pour des trucs sexy ! »  

« - C’est aussi mon argent ! Et c’est grâce à ces massues que l’on peut être payé en matières trébuchantes et non pas en coups ! »  

Préférant éviter le sujet épineux de ses rétributions et avisant un magazine dont il ne voyait pas la couverture, il s’en saisit précautionneusement entre le pouce et l’index. Il espérait que ce n’était pas un magazine typiquement féminin : ramassis de potins et de femmes toujours trop habillées à son goût.  

Il pu ainsi voir le titre et la couverture :  

« Survie Magazine » Les 100 meilleurs trucs pour poser des pièges. Les astuces de Monsieur U. , ancien mercenaire reconverti.  

 

Bouche bée, tenant toujours le magazine à bout de doigts il se tourna vers Kaori, de nouveau rouge de confusion.  

Pour éviter toute explication, elle lui prit le magazine des mains, le fourra au plus profond du chariot et s'en alla dignement, quoique précipitamment, en roulant sur les pieds de son partenaire.  

Ryô sourit. Il allait la faire tourner en bourrique. Il courut derrière elle et la rattrapa rapidement. Il entreprit alors de sautiller à sa droite puis à sa gauche, l'assommant sans discontinuer de remarques sarcastiques et déplaisantes sur son achat de magazine. Il n'avait absolument pas l'attention d'abandonner rapidement et la jeune femme le savait parfaitement.  

Lassée de ces chicaneries, Kaori s'arrêta si brusquement qu'il l'évita le véhicule de justesse.  

Elle se retourna vivement et essaya de l'écraser plusieurs fois avec une de ces armes de prédilection. Mais, sans s'arrêter de sautiller, Ryô évita toutes les attaques. Il s'amusait trop pour se laisser remettre à sa place.  

Alors Kaori feinta.  

« -Ryô ? »  

« - Oui ? » Suspicieux, il ne lâcha tout de même pas des yeux les mains de sa partenaire.  

« - Une belle femme ? »  

Toute réflexion sécuritaire disparut ! Toute intention de protection s’envola.  

« - Où ça ? Où ça ? »  

Tel un radar, son mokkori se mit instinctivement en action pendant que, en position du guetteur de vigie posté sur le caddie et les deux mains en visière sur son front, il essayait de voir le plus loin possible.  

Evidemment, Kaori en profita pour ajuster son lancé. Ryô devint une cible immobile et sa tête le centre de celle–ci. L’onde de choc ébranla tout le magasin et les clients levèrent le nez au plafond, pensant instinctivement qu’un avion de chasse invisible passait le mur du son.  

 

Complètement écrasé, Ryô regarda son entre jambe et se maudit d’être aussi sensible et romantique.  

Kaori l’attrapa par le col et planta ses yeux dans les siens.  

« - Ok ! Si tu fais encore une réflexion ! Une seule ! Sur mes achats, je t’envoie en orbite autour de Pluton ! Et la façon de t’y envoyer te déplaira fortement. Me suis-je bien fait comprendre ? »  

« - Oui, femme herculéenne ! Je resterais à vos côtés. Siou plait, ne me faites pas bobo. »  

Rassurée par le ton geignard, mais nullement dupe sur le fait qu’il l’avait encore insultée, Kaori le reposa à côté de lui et clôt la conversation.  

« - Maintenant, on finit ces satanés courses ! Si tu fais un seul geste de travers... » pas besoin de terminer la phrase. La menace n’avait ainsi que plus de poids.  

 

 


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