Chapitre 12 :: … à la City Hunter

Publiée: 07-08-06 - Mise à jour: 07-08-06

Commentaires: Hop, avant dernier chapitre de cette petite fic… Je vois que Mica me connaît très bien… et que je ne suis pas très douée pour me renouveler… Damned… Comment fais-je faire pour mes autres fics, si je suis si prévisible ? ^^ Fort Knox n’est pas la réserve fédéral monétaire américaine ? (ou alors les références de Lucky Luke ne sont pas fiables à 100%???) Un Uzi est une arme, un pistolet mitrailleur pour être précise. (merci à Tomb Raider !).Je remercie du fond du cœur celles qui arrivent à s’accrocher à cette fic (promis juré, ça se termine….) malgré les majes un peu désordonnées et le sujet pas tellement passionnant (les courses ! lol). Le prochain chapitre arrivera avant Août, foi d’animal, intérêt et principal (c’était ça dans « La cigale et le Fourmi », non ?) Petit chapitre pour conclure le cas Takuzo…Ok, je le reconnais chapitre est..court… Je n’utiliserais pas d’autres adjectifs, même ceux qui me viennent à l’esprit. Bonnes vacances pour ceux qui y sont et courage pour les autres.

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Kaori, bizarrement nullement hystérique en observant cette scène, en profita pour décrocher à Takuzo un brutal coup de coude dans le ventre. Sous cette douleur imprévue, il lâcha son arme que la jeune femme rattrapa prestement et retourna contre lui.  

Le mettant en joue, elle lui ordonna de ne plus bouger, puis, toujours en le tenant en respect, cria :  

« - Ryô, lève toi ! »  

Silence complet de l’endroit où était étendu Ryô.  

« - Ryô, lève toi ! »  

De nouveau, seul un long silence lui répondit. Elle commençait à s'inquiéter. Pourquoi ne répondait-il pas ? Se pouvait-il qu'elle se soit trompée?  

Elle allait répéter son ordre quand :  

« - Arghhhhh…. Quelle douleur ! »  

Toujours l’œil sur son prisonnier qu’elle considérait comme largement assez dérangé pour tenter un acte de désespoir, elle prit quand même le temps de vérifier que son partenaire se relevait à demi. Elle recentra son attention sur Takuzo mais entendit toujours Ryô se plaindre.  

« - Je vois que tu n’as pas beaucoup de considération pour moi. Je viens de prendre une balle pour toi ! Tu pourrais au minimum t’enquérir de ma santé. «  

« - Ton rembourrage a tenu ? »  

« - Un instant, je vérifie…. Oh mon Dieu ! Quel malheur ! A l’assassin ! Les Dieux m’en veulent ! »  

Inquiétée par les cris de désespoir de Ryô, elle se permit de tourner la tête.  

Son partenaire avait ouvert sa veste, et de l’intérieur sortait, explosait des milliers de sous vêtements féminins de toutes formes et de toutes couleurs. Il y en avait tellement, si serrés les uns sur les autres dans la veste de Ryô, si compactés qu’ils avait réussi à faire office de gilet par balle. Kaori lui lança un regard interrogatif.  

« - Le modèle le plus beau ! Je voulais l’offrir à Kazue ! Détruit ! » Puis, après un moment de réflexion, il continua plus calme « - Bah, tant pis, j’aurais fini par lui enlever… ça évite ces préliminaires toujours un peu trop longs. »  

Une massue, avec l’inscription « Pervers perpétuel » sortit de nulle part et l’écrasa. Quand il s’en extraya, il s’étonna de voir Kaori toujours dans la même position comme si elle n’était pas la responsable de la punition.  

Tout en essayant de récupérer le maximum de sous vétements qui avait volé dans tous les sens sous l’impact de la massue, il questionna sa partenaire :  

« - Comment savais-tu que j’aurais ça pour me protéger ? »  

« - J’ai remarqué les cartons quand il m’ont emmenés. Je savais que tu n’y résisterais pas et que tu en prendrais le maximum… »  

Ryô s’approcha de Kaori.  

« - Tu me connais bien » lui sourit-il.  

« - Je connais surtout tes perversions. » Elle lui rendit son regard rempli de compréhension.  

Souhaitant particulièrement éviter que leurs échanges de regards s'éternisent, Ryô emboîta sur un autre sujet.  

« - Je t’avais dit de ne pas jouer les héroïnes ! »  

Elle haussa les épaules.  

« - Je n’allais pas les laisser maltraiter une vieille dame ! Et puis, tu avais besoin d’une diversion, non ? »  

« - Je ne te l’avais pas dit. »  

« - Pas besoin, c’était évident, non ? » lui demanda-t-elle sans comprendre.  

Il la regarda longuement avant de répondre d’un ton où se mélangeait fierté et tristesse.  

« - Oui… évident… »  

Elle le dévisagea quelques secondes, s’interrogeant sur sa réponse et son regard assombri. Ne trouvant aucune raison, elle revint sur Takuzo :  

« - Que fait-on de lui ? »  

« - On l’endort ! » Il attrapa son magnum par le canon et, de la crosse, assena un violent coup sur le crâne du bandit.  

« - J’entends la sirène de la police. Je ne suis pas sûr qu’on considérerait notre présence ici comme une pure coïncidence. Je ne veux pas devoir quelque chose à Saeko ! On ferait mieux de filer ! »  

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