Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sophie

Beta-reader(s): Cat

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 14-12-05

Mise à jour: 31-08-06

 

Commentaires: 112 reviews

» Ecrire une review

 

GeneralHumour

 

Résumé: Une étrange journée dans un lieu…très commun… mais avec nos personnages si spéciaux, la moindre balade devient une investigation de tous les dangers. Un ton diamétralement plus léger que mes autres fics. Des chapitres plus visuels, une enquête basique. (petite fic)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une enquête ordinaire - La guerre des courses." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Pourquoi dois-je utiliser le lien à partir de mon compte pour envoyer ma demande?

 

Je fais les validations à la main et comme il y en a beaucoup, je préfère que cela ne me prenne pas trop de temps. Pour cela, je concentre les demandes sur la même boîte email et je ne vais pas cherch ...

Pour en lire plus ...

 

 

   Fanfiction :: Une enquête ordinaire - La guerre des courses.

 

Chapitre 3 :: Premiers rayons : médias et culture

Publiée: 30-12-05 - Mise à jour: 30-12-05

Commentaires: Bonjour à tous ! Un chapitre par semaine, j’essaye de m’y tenir… Même si c’est vendredi, veille du 31 décembre et que je ne m’attends pas à beaucoup de monde…. Merci à Cat pour être béta en plus de son travail. Je suis ravie que cette petite fic vous plaise un peu et surtout qu’elle vous fasse sourire…. C’est son but, du moins dans ces chapitres… Nous continuons donc à suivre Ryô et Kaori…. Ce ne sont peut-être pas les mêmes rayons que vous avez en entrant dans vos supermarchés mais…. Merci d’avance pour tous vos commentaires et j’espère que ce chapitre vous amusera également.

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

 

 

 

Passant triomphalement les portiques de sécurité au bras de son coéquipier, la jeune femme s’étonna :  

« - Tiens, ça n’a pas sonné ? Avec ton arme ? »  

Bougon, mais ayant enfin accepté qu’il ne couperait pas à ce pensum des courses, Ryô répondit :  

« - Nous venons de passer des protections contre le vol. Pas un détecteur de métal, ni même un appareil à infra rouge. Nous ne sommes pas dans un aéroport ! Je ne crois pas que ce soit les mêmes systèmes de sécurité. »  

« Ne vas pas aux jouets alors ! On serait capable de croire que tu as volé un pistolet en plastique ».  

La libellule vint voltiger autour de la tête de Ryô.  

« - Tu oses prétendre que mon python pourrait passer pour un simple jouet ? »  

« - Non, je prétends que les jouets de maintenant sont de plus en plus réalistes. Pas que les jouets d'ailleurs », ajouta-t-elle perfidement. « Ce n’est pas toi qui a voulu manger une banane en plastique au café, l’autre fois ? » lui rappela-t-elle.  

Ryô aurait préféré que cette anecdote de leur vie soit oubliée le plus vite possible, mais il maugréa tout de même pour se justifier.  

« - Je n’y peux rien s’ils avaient l’air si vrai ces fruits ! Et puis quelle idée de mettre de la fausse nourriture dans un café, tu peux me dire ? En plus, si tu me nourrissais correctement, je ne serais pas obligé d’aller manger ailleurs ! »  

Prête à en découdre avec son partenaire, la jeune femme releva ses manches et répliqua énergiquement :  

« - Nous sommes justement ici pour ça ! Au travail partenaire ! Nous allons commencer par… »  

 

Mais Ryô venait déjà de s’élancer en courant dans une allée perpendiculaire à l’allée centrale abandonnant sans aucun état d’âme une Kaori qui parlait toute seule.  

« Incroyable ! Des écrans plats 16/9ième ! La classe des téléviseurs ! Un contraste qui permet de voir les moindres détails de la texture d’une peau ! »  

« - Je vois que monsieur est fin connaisseur. Puis-je vous renseigner ? »  

Ryô apparaissait, à cet instant là, comme un client –presque- solvable.  

« - Oui, je m’interroge sur la définition de vos appareils ! Seulement, je suis un client difficile. Serait-il possible de changer de chaînes ? Avez-vous le câble ? »  

Pensant - à tort - que sa potentielle victime voulait mettre la chaîne nature pour voir comment de grands espaces rendaient sur les différents écrans, le vendeur attrapa une échelle et l’amena devant une série de postes, tout en expliquant à Ryô.  

« - Nous avons un nouveau système de sécurité ! Un poste en hauteur commande l’ensemble des autres téléviseurs. Vous savez comment sont les enfants ! Ils seraient capables de s’amuser avec les boutons ! »  

« - Je peux donc aller changer d’émission ? »  

Sans attendre la réponse, Ryô se trouvait déjà en train de triturer les réglages du téléviseur de commande. Et, en effet, il trouva un canal ouvertement plus "nature ".  

Des dizaines de postes affichèrent simultanément le même film provoquant la réaction sidérée du vendeur.  

« Mais que faites-vous ? Nous ne pouvons pas laisser une chaîne comme ça !!! Pensez aux familles qui pourraient passer !!!! Changez de chaîne immédiatement ! »  

Le nez collé sur la poitrine opulente qui se balançait de l’autre coté de l’écran, Ryô ne pouvait pas entendre les suppliques du vendeur.  

« - Que la définition est parfaite. Je vois même le grain de beauté qui se trouve à la naissance des seins ! »  

Mais il fut sorti de son moment de béatitude par l’approche d’une aura furieuse qui entra violemment en collision avec l’échelle, la déstabilisant ainsi que son occupant. Tous deux tombèrent lourdement à terre et l’échelle se cassa.  

« - Tu n’as pas honte Ryô ?! Mettre de telles images sur autant d’écrans ! Faut vraiment être un pervers ! Et puis imagine si des enfants voient ça !!! Mais vraiment tu ne sais pas réfléchir avec ta tête ! »  

Kaori l’invectivait de toute son indignation, mais elle fut arrêtée par les pleurs catastrophés du vendeur :  

« - Ouin !!! Vous avez cassé l’échelle ! Nous ne pouvons plus changer de chaînes ! C’est impossible ! Nous allons devoir arrêter toutes les télés et c’est mon chef qui a les clés du local d’alimentation ! Et il est parti déjeuuuuuunéééééééé !!!! »  

Ryô, qui en avait profité pour se relever, lui glissa à l’oreille :  

« - Enfin, ne faites pas l’enfant ! Ne me dites pas que ces superbes images ne vous fouettent pas le sang ! Ça c’est de l’art ! »  

« - Ryô !!!!! »  

« - Ok, ok Kaori ! On va régler ce problème immédiatement ! Monte sur moi ! »  

« - Hein, quoi, qu’est ce que tu demandes ???? Pourquoi je monterais sur toi ? Ce n’est pas le moment de penser à des trucs pareils ! » Elle avait violemment rougi.  

Ryô se releva difficilement, après être tombé en comprenant ce qu’imaginait Kaori.  

« - C’est toi qui as des pensées bizarres ! Je te demande de monter sur mes épaules, afin que tu puisses atteindre la télé directrice et changer de canal. »  

« - Ah oui, vu comme ça, d’accord… »  

 

Aussitôt dit, aussitôt fait. Kaori escalada prestement son partenaire, réussit à atteindre le téléviseur et changea pour une chaîne plus…acceptable.  

Mais avant de pouvoir la faire redescendre, Ryô commença à valser dangereusement. Kaori, en hauteur fut déséquilibrée et tomba… pour se retrouver dans les bras protecteurs de City Hunter.  

Évidemment, cette position la fit rougir, et son sauveur en profita pour la taquiner :  

« - Heureusement que je suis encore là Kaori ! Arrête d’essayer de tomber toujours dans mes bras. C’est une mauvaise habitude qui, de plus, n’aura aucun résultat. »  

La jeune femme sauta prestement à terre et en profita pour donner, consciemment, un coup de tête dans le nez de Ryô. S’apercevant que le vendeur était encore en train de se remettre du choc qu’il venait de subir ; après tout ils venaient de frôler une catastrophe, Kaori attrapa Ryô et le ramena rapidement vers leur chariot, ignorant les plaintes de ce dernier sur son manque de gentillesse et d’humour.  

Ces apitoiements qui ne s’arrêtèrent que quand ils passèrent aux rayons DVD.  

 

Ryô retrouva tout son allant et les appels de la pauvre Kaori ne réussirent pas à le retenir. En deux temps trois mouvements, il était en train de fouiller les devantoires remplis de DVD. Mais, avant que sa partenaire n’ait fini de secouer la tête, déjà découragée avant même qu’un seul produit n’ait atterri dans leur chariot, Ryô était revenu vers elle, l’air désemparé.  

« - Pas même un petit film porno de rien du tout ! Les soap à l’eau de roses, ça il y en a… les films d’actions aussi… Mais rien pour les vrais hommes ! » Il se frappa virilement le torse.  

Kaori soupira très lentement. L’après midi allait être long, très long.  

« J’ai regardé partout. Crois-moi, les Bio-mans, ça, ça ne manque pas. Mais pour des vrais adultes, nada ! Je crois qu’il est nécessaire que je fasse une réclamation. Faudra que j’utilise ton nom… Au cas où ils chercheraient à me contacter pour me remercier d’avoir fait remarquer cette lacune.»  

« - Quoi ?! Tu crois pouvoir me mettre dans tes histoires de détraqués ? Je me moque bien qu’il n’y ait pas de films pornos sur les étagères ! » Elle le regarda avec des gros yeux. « Tu dis ça parce que je ne suis pas assez féminine pour toi ! Que ça n’étonnera personne qu’une femme comme moi demande des vidéos pornos ! Surtout qu’avec toi, ça risque de ne pas être les titres les plus softs ! »  

Son ton avait monté, Ryô s’était fait tout petit devant l’ire de sa partenaire, et l’expression répétée de « vidéo pornos » avait fait se retourner presque tous les clients présents.  

Rouge de honte, Kaori essaya de se justifier en entraînant rapidement son partenaire loin du regard désapprobateur des autres consommateurs.  

« - Non, mais ce n’est pas moi.. c’est lui qui…. Je ne regarde pas ce genre de vidéos… Le pervers c’est lui… Je ne suis qu’une jeune femme…. »  

Arrivés hors d’atteinte de l’attention courroucée des autres clients, Kaori et Ryô reprirent leur souffle.  

 

« - Merde Ryô tu auras beau tout faire, je t’assure que tu feras ses satanés courses avec moi ! Tu devrais plutôt laisser couler… ça serait moins douloureux pour tous les deux ! »  

Mais Ryô ne la regardait déjà plus. Il avait les yeux braqués sur un homme qui, au rayon " presse ", semblait lire avec passion un exemplaire du "chasseur japonais".  

Suivant le regard de son partenaire, la jeune femme s'interrogeait sur ce qui semblait à ce point l'intéresser.  

« - Ryô, qu'est ce que tu… »"  

« - Chut, j'observe… »  

Abasourdie, Kaori répliqua :  

« - Tu observes quoi? Ne me dis pas que tu es en train de mater cet homme? Tu es vraiment pire que ce que je croyais. » finit-elle en secouant la tête devant cette fatalité.  

« - Mais non, stupide. Ce mec a un comportement bizarre. »  

« - J’admets que lire le "chasseur japonais" n’en fait pas un de mes amis potentiels…mais de là à le rendre suspect et de quoi ? De lecture un peu trop basique ? »  

« - Ah, ah, ah…. Très fin. Non, cet homme lit son magasine insipide, juste devant l’étalage de magazines les plus chauds de l’année ! Et il n’y jette même pas un coup d’œil. Chaque fois qu’il lève les yeux c’est en direction de la porte de secours ! Ça n’a aucun sens ! S’il lisait des revus pornos, il jetterait des coups d’œil pour voir si personne ne l’observe. S’il était vraiment intéressé par le "chasseur", il se serait placé ailleurs… Il y a un truc de louche, je t’assure ! »  

« - N’importe quoi ! Il lit peut-être réellement le chasseur et, contrairement à toi, n’a pas d’idées perverties ! Ou alors, comme tu le fais régulièrement, il a planqué le magazine sous le chasseur et est en train de se rincer l’œil ! »  

« - Peut-être… en tout cas, il est de mon devoir d’aller espionner. »  

 

Il avait fait un pas en direction de son potentiel lieu d’investigation, quand Kaori l’attrapa par l’oreille, et le ramena dans le droit chemin.  

« - Pas question que tu me lâches Ryô Saeba. Comme je te l’ai déjà dit, nous les ferons à deux ses maudites courses ! Nous passerons dans toutes les allées ! Laisse ce pauvre homme et n’essaye pas encore de t’échapper avec de si mauvais prétextes ! »  

« - Mais Kaori, il s’agit du Hors Série de femmes fatales !!!!!! Comment survivre sans vérifier si j’ai trouvé le bon tiercé ? » pleunicha Ryô, sortant déjà de sa poche son bulletin et en essayant vainement de ramper dans le direction opposée pour s’approcher du présentoir et se saisir d’un des exemplaire.  

Luttant de toutes ses forces, Kaori s’élança hors de la zone d’influence du rayon presse, tirant toujours par l’oreille (maintenant rouge) un Ryô pathétique et desespéré qui voyait son ultime moyen d’éviter la corvée disparaître au loin.  

 

 

 


Chapitre: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de