Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sophie

Beta-reader(s): Cat

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 14-12-05

Mise à jour: 31-08-06

 

Commentaires: 112 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Une étrange journée dans un lieu…très commun… mais avec nos personnages si spéciaux, la moindre balade devient une investigation de tous les dangers. Un ton diamétralement plus léger que mes autres fics. Des chapitres plus visuels, une enquête basique. (petite fic)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une enquête ordinaire - La guerre des courses." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Une enquête ordinaire - La guerre des courses.

 

Chapitre 6 :: Nourriture du corps…

Publiée: 07-02-06 - Mise à jour: 07-02-06

Commentaires: Ben.. cette petite fic continue.... je voulais juste vous prévenir que, au chapitre suivant, on change légèrement de registre... j’ai essayé de faire une enquête... et pas seulement « Ryô et Kaori font les courses » ... je vous avertirai de tout prochainement.^^ merci de me laisser des reviews pour cette petite fic sans prétention... Faut bien les laisser souffler un peu ces énergumènes, avec tout ce qu’on leur fait subir par ailleurs ! Mais en attendant, place à une technique de drague de Ryô... (Merci à Ayumi pour l’idée..il y a...allez..un an.) Merci de continuer à lire... j’espère que ce chapitre vous fera sourire...

 


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Après quelques passages dans les rayons nourritures, le chariot commençait à se remplir peu à peu. Du côté de l’enquête, il n’y avait rien à signaler : pas le moindre petit accident bizarre. Kaori commençait à penser que leur client avait peut-être exagéré, que la lettre reçue n’était qu’une menace en l’air.  

 

Quant aux courses, étrangement, l’arrêt le plus long fut au désodorisant pour toilettes.  

 

En effet, aucun des deux ne voulait laisser à l’autre ce choix hautement stratégique. Certes au début, Ryô plaisanta et proposa même à Kaori d’en prendre certains pour se parfumer. Mais c’était une insulte à ne pas faire. Blessée, elle se vengea en lui aspergeant la fragrance « rose d’été avec une pointe de nostalgie », en pleine figure. Son partenaire hurla de douleur et cria à l’agression pendant dix bonnes minutes au minimum.  

Ils firent l’essai de presque tous les produits proposés et finirent par tousser de plus en plus fort et trouver que tous ces désodorisants, au final, sentaient un peu la même chose… et que ce n’était pas vraiment agréable.  

Par dépit, et parce qu’ils en avait vraiment besoin d’un, que ce soit aux dires de Ryô ou à ceux de Kaori, ils se mirent d’accord pour le plus léger en senteur et le plus puisant pour masquer (voire comme le stipulait l’étiquette pour détruire) les mauvaises odeurs.  

 

Certains rayons furent cependant les témoins de scènes plus ou moins cocasses.  

Arrivés devant celui des chocolats, la jeune femme fut surprise de voir Ryô revenir les bras chargés d’une quantité phénoménale de tablettes au chocolat : noir, au lait, au noisettes, blanc avec des éclats d’amandes, caramel…. Qu’il déversa dans le chariot comme une benne à ciment sur un chantier.  

Elle ne lui connaissait pas ce besoin presque maladif pour cette substance très occidentale. Rien qu’à voir l’accumulation dans le chariot, elle avait la nausée. Ce qui était étrange c’est qu’elle n’avait jamais vu Ryô avec du chocolat auparavant.  

« - Heu, sans être indiscrète depuis quand manges-tu autant de chocolat ? »  

« - Je suis en manque d’amour, alors je compense… »  

« - Mais c’est une méthode pour les femmes ça, pour les hommes ce n’est pas plutôt aller se saouler ? » l’interrogea-t-elle.  

« - Je te signale que tu m’interdis de me saouler tranquillement ! Faut bien que je trouve une autre échappatoire pour oublier mes longues nuits tout seul, dans le froid de mon grand lit ! »  

Pour souligner son propos, il frissonna de la tête au pied.  

La réponse aurait pu satisfaire Kaori… aurait pu. Ryô était un trop "chaud lapin" pour qu’il ait froid un seul instant. En outre, s’ils achetaient seulement 1/10ième de ce qu’il avait rapporté, ils mangeraient exclusivement du chocolat pendant au moins un mois. Plus question d’acheter du riz, du poisson ou d’autres plats… Perspective peu agréable pour la jeune femme.  

Aussi, perfidement, elle lui demanda :  

« - Et si j’en mange tu n’as pas peur qu’après ça je te saute dessus ? »  

« - Ne parle pas de malheur ! Je les garderais enfermés à double tour dans ma chambre ! Je fais ça pour ton bien, je n’aimerais pas que tu grossisses encore. »  

Elle tiqua sur le "encore", mais décida de ne pas relever. Elle voulait comprendre pourquoi il avait subitement besoin d’autant de chocolat.  

« - Et toi alors, tu ne crois pas qu’engloutir cette quantité risquerait d’avoir quelques conséquences sur ton "corps d’Apollon" ? Difficile de courir après les femmes quand la graisse vous ralentit ! »  

« - Ok, ok, c’est bon : j’avoue ce n’est pas pour moi ! Mon corps doit rester une machine de rêve pour les femmes ! Tout le monde sait que le chocolat est un aphrodisiaque féminin. La prochaine cliente que nous avons, je lui en propose… et hop, une nuit d’extase pour le petit Ryô »  

Kaori était sidérée par le fait qu’il ait autant confiance dans cette information. Son pull glissa d’une de ces épaules pendant qu’une libellule traversait la le rayon.  

« - Ah, ah, ah…, évidemment… » Puis reprenant contenance et évaluant la quantité qui émergeait de son chariot.  

« - Cependant, tu n’es pas très sûr de tes charmes si tu en prends tellement ! Tu as décidé de "bourrer" cette pauvre hypothétique future cliente, afin qu’elle soit complètement paf et qu’elle ne puisse pas s’échapper ? »  

Ce fut au tour de Ryô d’être abasourdi. Il n’avait pas pensé qu’on pourrait croire ça de lui.  

Dignement, il reprit tout son chocolat et repartit le reposer. En s’éloignant, il lança à sa partenaire qui riait de bon cœur.  

« - Je n’ai pas besoin de ça pour attirer les beautés près de moi ! Un bourreau des cœurs comme moi n’a besoin d’aucun artifice ! »  

 

Ils continuèrent à déambuler parmi les rayons et à remplir leur chariot de denrées. Kaori prit soudainement conscience que son partenaire lançait de fréquents coups d’oeil à gauche et à droite. Comme, d’un autre coté, il ne faisait plus le zouave, elle décida d’ignorer cette bizarrerie. Au bout d’une dizaine de minutes, cependant, il ajouta un trépignement qui tapa rapidement sur les nerfs de Kaori. Manifestement, il essayait d’attirer son attention.  

« - Quoi ? Qu’est ce que tu veux ? »  

Elle eut peur qu’il lui dise « pipi » et s’apprêtait à lui décrocher un coup de poing bien senti pour lui faire comprendre qu’elle n’était certainement pas sa mère ! Elle espérait que ce n’était que lui qui avait quelque fois un problème de régression infantile.  

Mais il la dévisagea étrangement.  

« - Sais-tu où ils rangent les paniers ? »  

Surprise, elle répondit sans réfléchir  

« - Prés de la caisse centrale ou prés des caisses pourquoi ? »  

Mais il ne prit pas la peine de répondre à la jeune femme. Il la laissa en plan et courut en direction de l’entrée. Cinq minutes plus tard, il passa devant elle avec un panier vide, l’ignorant superbement et se dirigea, d’un port altier vers le rayon des légumes frais.  

 

Kaori, perplexe, secoua la tête devant son incompréhension totale.  

« - Oh, et puis zut ! J’en ai trop marre. Je le retrouverai bien à la sortie. Sinon je l’abandonne là. »  

Sans plus s’inquiéter, elle reprit son trajet, souhaitant maintenant seulement en finir rapidement.  

 

En passant aux abords du rayon du jus d’orange frais, elle put apercevoir Ryô, l’air préoccupé. A ses pieds, son panier contenait des plats tout préparés. Dés qu’il l’a vit, il partit précipitamment dans l’autre sens avant qu’elle n’ait pu l’interpeller.  

Pourquoi avait-il prit un panier pour mettre la nourriture ? Pourquoi ne pas utiliser leur chariot ? Kaori se posait l’inévitable question si, oui ou non, un jour elle arriverait à le comprendre, quand elle fut tirée de ses réflexions par un cri à vous glacer le sang.  

 

« - Un satyre ! A l’aide ! »  

Ni une, ni deux elle accourut vers l’origine du cri – les boîtes de conserves-, sentant instinctivement que son partenaire était sans doute impliqué dans l’affaire.  

Un futon déroulé à même le sol, un Ryô en caleçon en train d’embrasser sauvagement une jeune femme qui se débattait suffirent à expliquer la situation à Kaori.  

Attrapant le premier objet qui pouvait lui servir de projectile, elle commença à bombarder l’infâme agresseur pour qu’il lâche sa victime.  

Le tir répété de boîtes de petits pois d’un kilo lui firent rapidement lâché sa proie. Stupidement, il se retourna et reçu en plein visage une conserve de macédoine de légumes. Kaori s’étant avancée pour tirer avec plus de précision, elle avait également changé de munitions. Le choc fut si violent qu’il tomba à terre.  

 

Sans s’en inquiéter, Kaori l’enjamba prestement et, préoccupée, prit les deux mains de l’autre jeune femme, encore tétanisée par son agression.  

« - Vous allez bien ! Il ne vous a rien fait ? ». Elle tourna la tête et lança un regard noir à la loque humaine qui pleurnichait en se tenant la tête.  

« - Non, non, je crois que ça ira. Je suis seulement surprise par la rapidité avec laquelle il a accompli son méfait. »  

« - Ah ça, pour ça il est rapide l’animal…. J’imagine que c’est pour tout la même chose ! »  

Indigné, Ryô réagit :  

« - Kaori, Tu n’as pas honte ? Sache que je… »  

Malheureusement pour lui, un léger coup dans le ventre lui coupa le souffle, l’empêcha de finir sa phrase et de défendre sa réputation.  

« - Vous êtes sûr que ça ira ? Mais comment avez-vous pu vous approcher si près de lui ? »  

« - Il regardait avec un air perplexe les différents sortes de sauces. Un homme tout seul, avec un panier et des plats tout préparés, j’ai cru que c’était un célibataire qui ne savait pas quel met choisir. Je n’avais même pas fini de lui proposer mon aide, que le futon était déroulé, lui en caleçon et sa bouche baveuse dangereusement proche de ma peau…. »  

Cette fois-ci sans se retourner, Kaori fit tomber une des sauces en conserve sur la tête de Ryô.  

 

 


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