Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Auteur: Sophie

Beta-reader(s): Cat

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 13 chapitres

Publiée: 14-12-05

Mise à jour: 31-08-06

 

Commentaires: 112 reviews

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GeneralHumour

 

Résumé: Une étrange journée dans un lieu…très commun… mais avec nos personnages si spéciaux, la moindre balade devient une investigation de tous les dangers. Un ton diamétralement plus léger que mes autres fics. Des chapitres plus visuels, une enquête basique. (petite fic)

 

Disclaimer: Les personnages de "Une enquête ordinaire - La guerre des courses." sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Une enquête ordinaire - La guerre des courses.

 

Chapitre 10 :: Une diversion… dangereuse

Publiée: 28-06-06 - Mise à jour: 28-06-06

Commentaires: On est un peu dans le manque complet d’imagination... Je n’ai pas trouvé de super idée.. alors je me suis lancée dans une forme de parodie... (dans une forme... étrange aussi). Grifter a raison," Kaori s'est fait choppée" (on est dans CH, non ? ^^). Apparition du "chef", qui, pour moi est un "personnage" à lui tout seul et explication de la prise d'otages. Merci pour vos reviews, ça booste, vous pouvez continuer à en laisser...^^. Voilà pour une fois, je n'ai rien d'autres à dire. ^^ Bonne journée à tous.

 


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« - Mais quelle furie ! Dix comme ça et notre plan tombait à l’eau ! »  

Deux des preneurs d’otages s’avançaient et passèrent devant Ryô sans l’apercevoir, trop occupés à maîtriser tant bien que mal une Kaori furieuse qui se débattait énergiquement.  

La sentinelle arrêta sa ronde et s’approcha de ses collègues.  

« - Qu’est ce que c’est que ça ? »  

« - C’est une fille qui a du mal à comprendre les ordres ! » Celui qui avait parlé resserra plus fortement son étreinte autour de la jeune femme qui essayait toujours de lui échapper.  

« - Tout doux ma belle, sinon je risque de devoir te faire mal. »  

Devant le regard d’incompréhension que l’autre lui jetait, il donna quelques explications.  

« - Au départ il semblait que cette donzelle nous facilitait le travail. Elle a presque réuni tout le monde autour d’elle. Une vraie petite fée. » Il passa son doigts sur la joue de Kaori qui, d’un coup de tête, se dégagea vigoureusement. L’homme lui sourit sardoniquement et continua.  

« - Et puis une grand mère a commencé à vouloir faire des siennes. A nous invectiver copieusement et à nous menacer de sa canne. Malgré nos intimidations, elle continuait de plus belle et risquait même de donner des idées de courage aux autres imbéciles. Alors, évidemment, on a voulu lui faire comprendre qui commandait. On commençait seulement à la titiller la vieille quand cette demoiselle est intervenue. Sportive et pleine de réflexes, la petite ! Elle a presque mis trois de nos gars à terre avant qu’on arrive à la maîtriser ! Le chef a demandé qu’on la sépare du reste du groupe pour éviter la contagion. Cette fille n’est pas banale. Il en a même délaissé le contrôle des caméras. D’ailleurs le voici qui arrive avec la "fouine". »  

 

En effet, deux nouveaux hommes s’avançaient vers eux. Le premier, incontestablement le chef, grand et bien habillé, s’avançait nonchalamment en arborant un sourire cruel et un peu fou. A coté de lui, un petit homme l’accompagnait. Le terme de "fouine" lui correspondait totalement (NDA et pardon pour l'animal). Son visage reflétait malheureusement une malveillance stupide. Il sautait presque pour rester à la hauteur de son patron qui, semble-t-il, allongeait exprès le pas pour le contraindre à se presser.  

De vraies caricatures de méchants.  

 

Eux aussi passèrent devant Ryô sans le voir, trop concentrés sur Kaori.  

Ils s’arrêtèrent face à elle.  

«- Alors voici la femme qui nous pose tellement de problèmes ! »  

Calme, mais toujours entravée dans ces mouvements, leur prisonnière le regarda bien en face.  

« - Alors voici le chef ! C’est vous le responsable de ça ? »  

L’interpellé plissa les yeux à l’énoncé du mot "ça", et répliqua comme piqué au vif.  

« - Excusez-moi Mademoiselle mais vous n’avez pas conscience de travail que cela a demandé pour organiser cette petite... animation. »  

« - Oh si j’imagine. C’est vous l’auteur des lettres de menaces et de tout le reste ! »  

« - Vous me semblez bien au courant ! » Kaori se mordit les lèvres d’avoir trop parler. « Et oui, j’en reconnais la paternité… et aujourd’hui.. aujourd’hui… Le final, L’apothéose ! »  

La jeune femme ne put s’empêcher de demander :  

« - Vous pensez vraiment que c’est une bonne idée ? Un supermarché comme lieu de prise d’otages ! »  

L'autre continua sur le ton d'une conversation de salon entre personne de bonne compagnie.  

« - N’utilisez pas de grands mots comme "prise d’otages" .. ça hérisse ma sensibilité... »  

Kaori interloquée, regarda autour d’elle.  

« - Et ces hommes armés jusqu’aux dents, avec des uzis, ça ne vous "hérisse" pas ? »  

« - Ces Messieurs me donnent un coup de mains... et évitent ainsi que les gens se prennent pour des héros, qu’ils fassent des gestes inconsidérés et soient blessés. Du sang dans un magasin... quelle horreur ! »  

« - Vous espérez quoi ? Des rançons ? »  

« - Que c’est trivial ! Tout ça simplement pour de vulgaires sommes d’argent ? Vous regardez trop la télévision jeune fille ! Non, ma motivation ne se trouve pas là !... C’est minable ! Je vogue sur d’autres horizons... »  

Son interlocutrice l’observa quelques instants, indécise quand à l’opinion qu’elle devait avoir sur cet homme : Stupide ? Fou à lier ? Excellent comédien ? En tout cas, sa personnalité représentait bien son action. Même s’il n’était guère réaliste de s’attaquer à un centre commercial, l’opération avait été bien préparée et les armes nombreuses ! Sans compter que même la psychologie basique des otages (qui restaient tranquilles, presque tétanisés par l’ampleur de la chose) avait été bien anticipée.  

Il parlait comme si tout cela était commun, une petite plaisanterie sans conséquence, calmement réalisée pour être sûre de réussir.  

Ravi d’avoir un nouvel auditoire, autre que ses propres hommes, le chef continua :  

« - Permettez-moi d’abord de me présenter : Takuzo Yudai. Voyez-vous, je suis le propriétaire de la grande surface concurrente ! Jusqu’à quelques années, pas de problème... Mes employés, vermine infâme, m’obéissaient au doigt et à l’œil. Je tenais les fournisseurs d’une main de fer. S’ils ne diminuaient pas leur prix, je les pressais comme des citrons jusqu’à ce qu’ils cèdent ! et moi j’augmentais mes marges !!!! Les clients.. Ah les clients !!!! Ils achetaient ce qu’on leur disait d’acheter ! Un peu de couleur, de musique et hop ! L’orgie étaient extraordinaire et on amassait on amassait. Tout était alors normal! Maintenant on nous parle de surconsommation, de commerce équitable, de respect de l’environnement. Les clients commencent à avoir une conscience ! Une conscience !!!! Mais dites moi où va-t-on si le consommateur commence à avoir une conscience ? ! »  

 

Kaori en était persuadée maintenant : cet homme était dérangé.  

Il continua, ignorant maintenant la jeune femme, heureux de pouvoir s’écouter lui-même, d’entendre ses propres justifications.  

« - Bon, évidemment, je perdais un peu de clients... mais j’avais le monopole dans la zone ! C’était moi ou rien !!!! Le pouvoir ! Le bon temps ! Et voilà qu’un nouveau centre est apparu, comme ça.. Psuiit sorti de terre... Une espèce de SCOOP améliorée... Où les employés avaient leurs mots à dire ! Où les produits étaient contrôlés ! Où il y avait des principes ! Où la direction s’engageait dans la vie du quartier ! Où on écoutait le client ! »  

L’indignation retenue et l’incompréhension totale pointaient dans le timbre de sa voix.  

« - Je perdais des consommateurs et de l’argent ! Ça ne pouvait plus continuer comme ça ! Alors j’ai décidé de monter cette opération coup de poing ! De petits accidents… Qui auraient normalement dû suffire.. mais non ! Alors j’ai du aller un peu plus loin…Faire un peu peur à ses clients ! Qu’ils ne reviennent plus chez lui ! Qu’ils reviennent chez moi ! Qu’ils lui envoient des pierres ! D’où ce petit stratagème ! »  

Kaori n’en pouvait plus d’entendre une raison aussi triviale.  

« - Mais vous êtes fou ! Les armes de vos hommes sont réelles ! Comment allez-vous vous enfuir ? Jamais un plan aussi stupide ne réussira ! »  

« - Seulement un peu dérangé, s’il vous plaît... Bien sûr que les armes sont réelles... Il faut du vrai, du vécu... Nous voulons seulement leur faire peur... Pour Partir ? Dés que la police sera là, nous tirerons un peu n’importe où sur les produits... et nous disparaîtrons par le relais d’eau du stand de la poissonnerie. »  

« - Mais que se passerait-il si un des clients se dresse contre vous et entraîne les autres ? »  

Son visage se ferma immédiatement.  

« - Ce ne serait plus des clients ! Mais des hommes... Alors, je leur montrerais qu’ils n’ont pas le droit de réfléchir par eux-mêmes ! Et enfin, je pourrais appliquer réellement tout ce que j’ai appris pendant mes cours de tirs. Mes différentes récompenses dans les concours n’auront pas été vaines ! De la chasse à cours grandeur nature ! »  

« - Cinglé, dangereux et narcissique. » Kaori secoua la tête devant cette constatation qui la faisait craindre pour le dénouement de cette histoire.  

Un rictus de fureur mal contenue mit à mal l’air affable et courtois que Takuzo affichait jusqu’alors.  

« - Je...ne .... suis...pas....narcissique... »  

 

Un des ses hommes sauta sur l’occasion.  

« - Je lui montre combien la soumission aux plus forts est une vertu, chef ? »  

L’homme sortit un couteau qu’il avait à sa ceinture et fit luire la lame devant ses yeux. Kaori la regarda sans ciller, intérieurement amusée du coté spectacle mais également effrayée du visage vicieux qu’arborait son futur tortionnaire.  

 

La lame s’approchait de plus en plus de son cou.  

 

L’endroit où se tenait, quelques minutes auparavant, Ryô restait maintenant désespérément vide.  

 

 


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