Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 27 chapitres

Publiée: 04-06-09

Mise à jour: 29-01-10

 

Commentaires: 220 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Les souvenirs sont comme les fantômes. Ils sont là, tout près de nous mais quand on croit les saisir, ils s'évanouissent... (Ryô Saeba... Goodbye my sweetheart)

 

Disclaimer: Les personnages de "L'amour au delà du souvenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: L'amour au delà du souvenir

 

Chapitre 3 :: Un moment difficile

Publiée: 18-06-09 - Mise à jour: 18-06-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Saoria, Didinebis, Fankaori, Thalia, 1grisou, Kaoori62, Cristina, Nanou, Tennad et Paty d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent ! Merci à ma béta pour son travail. Bonne lecture à tous !

 


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Kaori était dans la salle d'attente de la clinique du Doc, ses amis étaient à côté d'elle, ils étaient tous silencieux. Ce silence était pesant, car personne n'osait le rompre. Malgré toute la tristesse qui l'habitait, Kaori n'arrivait pas à verser une seule larme. C'était comme si elle ne réalisait pas la gravité de la situation. Elle était là dans la salle, le regard perdu et l'air hagard, les yeux totalement secs, elle repensait à ce qu'il s'était passé après leur chute vertigineuse dans le hangar.  

 

Peu de temps après que Ryo et elle furent tombés, Mick et Falcon avaient fait leur apparition. Ils se précipitèrent sur les deux nettoyeurs qui gisaient encore au sol dans un enchevêtrement de bois et de métal. Mick prit Kaori délicatement dans ses bras. Sous le choc, la jeune femme ne faisait que prononcer le nom de son partenaire. Falcon lui se chargea de Ryo, le transportant jusqu'à la voiture. Et tous les quatre se rendirent à la clinique du Doc. La blessure au crâne n'était pas la seule blessure que Ryo avait; il souffrait également d'une hémorragie interne. Mick s'en était tout de suite rendu compte, mais il n'avait rien voulu dire, Kaori n'était pas en état d'apprendre une telle nouvelle.  

 

Quand ils arrivèrent chez le Doc, le vieil homme se précipita aussi rapidement que ses jambes pouvaient lui permettre, et il comprit très rapidement que l'état de son protégé était assez grave. Il prononça les mots hémorragie interne et pronostic vital incertain, mais bizarrement Kaori n'eut aucune réaction à ces mots. Elle était dans un état second, encore en état de choc. Tandis que Doc s'était enfermé avec Ryo et Kazue, Kaori elle, semblait reprendre peu à peu ses esprits.  

 

Entre temps, Miki avait fait son apparition. Prévenue par Mick de ce qui s'était passé, la barmaid avait foncé à la clinique afin de soutenir son amie. Quand elle était arrivée, elle avait voulu prendre Kaori dans ses bras pour lui montrer son inquiétude, mais l'attitude de la jeune femme la coupa dans son élan et la barmaid resta debout à côté de son amie. Miki mourrait d'envie de lui demander ce qui s'était passé, mais un geste de son mari lui fit comprendre qu'elle devait attendre que ce soit Kaori qui parle en premier. Mais les minutes passèrent et la nettoyeuse resta muette, immobile, assise sur une chaise.  

 

Quand soudain Miki réalisa une chose car si Kaori avait fait la même chute que Ryo, il était possible qu'elle aussi souffre de blessures internes. Alors sachant que Doc et Kazue en avait sûrement pour des heures, Miki voulu examiner son amie afin d'écarter tout risque de blessures. Docilement Kaori suivit Miki quand celle-ci lui fit part de ses craintes. Le passé de mercenaire de la jeune femme lui permit de vérifier que son amie n'avait aucune blessure aussi bien externes qu'internes. Une fois l'examen de Kaori terminé, Miki et cette dernière retournèrent dans la salle d'attente de la clinique. A ce moment la nettoyeuse expliqua brièvement ce qui s'était passé.  

 

Au bout de quelques heures, Doc sortit exténué de la salle d'opération. Kaori se précipita sur lui.  

 

- Comment va-t-il ?, lui demanda-t-elle avec une lueur d'inquiétude dans sa voix.  

 

Doc savait qu'il était inutile de mentir à Kaori, alors il lui répondit franchement :  

 

- Vous arriviez quelques minutes plus tard, nous le perdions. Il va s'en sortir, mais il va falloir attendre qu'il se réveille pour savoir s'il n'a pas subi de séquelles.  

 

- Je peux le voir ?!, demanda la nettoyeuse.  

 

Le vieil homme comprit la question n'en était pas vraiment une et que même s'il ne donnait pas son accord, Kaori irait quand même dans la chambre de son partenaire. Aussi, il lui répondit :  

 

- Oui, mais pas longtemps.  

 

Kaori se précipita au chevet de Ryo. Dans la pièce se trouvait Kazue, mais la nettoyeuse ne se rendit même pas compte de la présence de son amie. Non elle n'avait d'yeux que pour son partenaire. Il paraissait si serein, dans ce lit d'hôpital. Un bandage enserrait son crâne et un tuyau sortait de sa bouche pour l'aider à respirer.  

 

Le cœur de Kaori se mit à battre plus vite, espérant secrètement de voir les yeux sombres de son partenaire s'ouvrir. Mais ils restaient désespérément clos. Tellement concentrée sur Ryo, elle n'entendit pas Kazue quittant discrètement la pièce, afin de laisser un peu d'intimité aux deux nettoyeurs.  

 

Kaori s'assit sur le bord du lit, prenant la main de Ryo dans la sienne, l'enserrant, la caressant afin de montrer sa présence à son partenaire. D'une voix douce, elle chuchota :  

 

- Ryo, il faut que tu vives !........... Tu ne dois pas mourir !............. Tu ne peux pas mourir !............. On a besoin de toi !............ J'ai besoin de toi !  

 

Mais Ryo ne bougeait pas, sûrement encore sous l'effet de l'anesthésie. Il n'avait aucune réaction. Kaori entendait le bip régulier, de la machine qui lui martelait les oreilles. Elle regardait son partenaire avec tristesse.  

 

C'était de sa faute si Ryo était dans cet état. Elle n'aurait jamais du sortir avec Miki, Kazue et Eriko. Si elle ne l'avait pas fait, rien de tout cela ne serait arrivé ! Et Ryo ne serait pas dans ce lit en train de se battre pour revenir parmi eux. Il serait dans la rue en train de courir après les jolies filles qui s'y trouvaient.  

 

Doc avait parlé de séquelles possibles. Et elle savait que Ryo ne supporterait pas de devenir un être diminué. Il ne supporterait pas d'être atteint d'un quelconque handicap, ne supportant pas la pitié des autres. Si cela devait arriver, elle pressentait qu'il serait capable de mettre fin à ses jours et cela elle ne le supporterait pas. Elle ne voulait perdre un nouvel être cher, elle ne se sentait pas la force de surmonter une telle perte.  

 

 

 

Après quelques minutes Kazue apparut de nouveau dans la pièce, doucement elle s'approcha de son amie :  

 

- Kaori, il faut le laisser maintenant..., chuchota-t-elle en posant une main réconfortante sur son épaule.  

 

- Accorde-moi, juste deux minutes Kazue..., la supplia la nettoyeuse.  

 

- Bien, je te laisse, mais deux minutes, pas plus.  

 

Kazue sortit et referma la porte derrière elle. Kaori lâcha la main de son partenaire à regrets, elle serait bien resté auprès de lui toute la nuit. Elle le regarda, de la tendresse au fond des yeux, et caressa sa joue.  

 

- Il faut que j'y aille. Je reviendrais te revoir tout à l'heure.  

 

Et elle se pencha sur lui et déposa un doux baiser sur son front, puis elle se rapprocha de son oreille et lui murmura les mots qu'elle aurait voulu cent fois lui dire.  

 

- Je t'aime Ryo. Ne me laisse pas !  

 

Puis elle quitta la pièce, et s'assit sur une chaise dans le couloir. Kazue et Mick arrivèrent sur elle. Kazue posa une main sur l'épaule de son amie. Doucement la nettoyeuse leva un visage dénué de toutes larmes.  

 

- Kaori, tu ne peux rien faire ici ! Rentre chez toi pour te reposer !, dit l'infirmière d'une voix calme.  

 

- Je ne bouge pas d'ici ! Je ne veux pas le quitter Kazue !  

 

- Kaori, rester là ne sert à rien ! Tu ne peux rien faire ! Mick va te raccompagner chez toi ! Tu y seras mieux ! Il te raccompagnera ici demain ! Ne t'inquiètes pas ! Ryo est entre de bonnes mains et ses jours ne sont plus en danger !  

 

Kaori était trop lasse pour résister, alors elle se leva et Mick la raccompagna jusqu'à l'appartement. Durant tout le trajet en voiture, la jeune femme ne desserra pas les dents, Mick ne lui en tint pas rigueur car il savait ce que Kaori ressentait. Arrivés à destination, sans un regard ni un mot envers son ami, Kaori grimpa jusqu'à son domicile, Mick docilement la suivit. Mais il était hors de question pour lui de la laisser seule et il lui fit comprendre :  

 

- Va te reposer, Kaori, je reste là si jamais tu as besoin de moi.  

 

Kaori n'eut aucun mouvement de résistance, sachant que rien ne ferait changer d'avis l'américain, et elle monta à l'étage jusqu'à sa chambre. Mick la suivit des yeux. S'il restait là, ce n'était pas pour la surveiller, mais pour la protéger, car si les hommes qui les avaient agressé apprenaient que City Hunter et sa partenaire étaient encore en vie, nul doute, qu'ils essayeraient de les tuer. Falcon, lui, était resté auprès de Ryo, et Miki était restée avec lui. Demain il retournerait à la clinique avec Kaori, et remplacerait les deux ex-mercenaires.  

 

 

 

Kaori arrivée en haut, prit une douche et vêtue de son pyjama, se rendit dans sa chambre, mais arrivée devant la porte, elle changea d'avis et se dirigea vers la chambre de son partenaire. Elle vit un de ses tee shirt qui trainait au sol, elle le ramassa maudissant Ryo, de ne pas ranger ses affaires. Qu'il allait voir ce qu'elle allait lui dire quand il rentrerait. Mais quand elle se rappela qu'il n'était pas prêt de rentrer, elle porta le tee-shirt à son visage, et le huma afin de sentir l'odeur de son partenaire. Puis elle se dirigea vers le lit et se glissa sous les couvertures, gardant le tee shirt de Ryo contre son corps. Puis les premières larmes firent leur apparition. Kaori sanglota doucement, étouffant ses pleurs dans l'oreiller afin que Mick ne l'entende pas, et finalement elle trouva le sommeil.  

 

 

 

Tard dans la nuit, Kazue arriva à l'appartement des nettoyeurs. Mick lui ouvrit et demanda tout de suite des nouvelles de son ami.  

 

- L'anesthésie ne fait plus effet, mais malheureusement il est dans le coma. Doc n'a aucune idée de quand il va en sortir...., lui répondit sa compagne.  

 

- Pauvre Kaori ! Quand elle va savoir ça, je crois qu'elle va mal le prendre !, soupira l'américain.  

 

- Et Kaori, comment va-t-elle ?, le questionna Kazue.  

 

- Elle est partie se coucher dans la chambre de Ryo. Quand je suis monté pour voir si elle allait bien, j'ai entendu qu'elle pleurait !  

 

- C'est une bonne chose ! Il faut qu'elle extériorise sa peine !  

 

Kazue fatiguée par cette journée, alla se blottir dans les bras de son amant, pour y trouver un peu de réconfort. Doucement Mick étreignit la jeune femme, heureux de sentir sa chaleur sous ses doigts. Tout en caressant délicatement le dos de Kazue, il lui demanda :  

 

- Qu'est-ce que tu fais ? Tu rentres à l'appartement ?  

 

- Non, je reste avec toi!, répondit la jeune femme en se blottissant encore plus contre l'américain.  

 

Avec tendresse, Mick repoussa sa moitié, et posa un délicat baiser sur le front de la jeune femme.  

 

- Bien alors dans ce cas, va dans la chambre de Kaori ou celle d'amis ! Demain une grosse journée nous attend et tu dois te reposer !  

 

Kazue monta docilement dans la chambre de Kaori et lui emprunta un pyjama, puis elle se dirigea vers la salle de bain, où elle prit une douche rapide. Sortant de la pièce, elle vit que Mick s'était allongé sur le canapé, alors elle descendit les escaliers. Mick l'aperçut et lui dit :  

 

- Tu viens me dire bonsoir ?  

 

La jeune femme s'approcha de Mick, et posa un regard empli de douceur sur lui, et d'une voix décisive murmura :  

 

- Non, je t'ai dis que je voulais rester avec toi ! Donc je veux être là, pas seule dans une chambre !  

 

Et elle se coucha à son tour sur le canapé, se collant à son amant, et attrapa ses lèvres pour lui donner un langoureux baiser, puis le regarda amoureusement et lui dit :  

 

- Je t'aime Mick.  

 

L'homme resserra son étreinte autour de la jeune femme, et lui répondit :  

 

- Je t'aime Kazue.  

 

Et c'est blottis amoureusement dans le canapé qu'ils s'endormirent.  

 

 

 

Kaori s'éveilla la première le lendemain, elle fut surprise de l'endroit où elle se trouvait, pourquoi était-elle dans la chambre de son partenaire et où ce dernier se trouvait-il ?  

 

Très vite, elle se rappela les évènements de la veille : elle qui se faisait enlever et Ryo une fois de plus qui avait risqué sa vie pour la sauver. sauf que cette fois-ci, il n'avait pas eu autant de chance qu'à chaque fois car il était cloué sur un lit d'hôpital, et n'était pas passé loin de la mort.  

 

Quand elle descendit au salon, la première vision qu'elle eut, c'était celle du couple endormi, enlacé dans le canapé. Et très vite elle envia Kazue. L'homme qu'elle aimait n'avait pas peur de dévoiler ses sentiments. Alors qu'elle, elle n'avait jamais pu dire à Ryo à quel point elle l'aimait. Ce n'est pas les occasions qui avaient manqué, mais elle avait eu à chaque fois peur de la réaction de son partenaire, peur qu'il ne la repousse ou pire encore qu'il se moque d'elle. Alors elle n'avait pas eu le courage de se déclarer. Pourtant, elle était sûre qu'il savait ce qu'il représentait pour elle, mais il n'en n'avait jamais fait allusion.  

 

Essayant de faire le moins de bruit possible, elle se dirigea dans la cuisine afin de préparer le petit déjeuné. Elle n'avait pas faim, mais elle voulait préparer le repas pour ses amis qui avaient été présents pour elle. Et quand ils auraient mangé, ils iraient à la clinique de Doc, il fallait qu'elle soit auprès de Ryo car là était sa place et nulle part ailleurs. Mick avait eu raison, cette nuit de sommeil lui avait fait le plus grand bien, et elle se sentait capable de veiller des heures entières sur son partenaire.  

 

Quand elle eut fini de préparer le repas, elle retourna dans le salon et elle vit le couple toujours endormi. Alors, ne voulant pas les déranger, elle écrivit un mot qu'elle mit en évidence sur la table. Elle prit sa veste, referma doucement la porte de l'appartement derrière elle et se rendit au sous-sol pour prendre une voiture.  

 

 

 

Quelques instants après le départ de la jeune femme, Mick se réveilla, Kazue dormait encore blottie tout contre lui. Il s'aperçut que le jour était levé et qu'il y avait une bonne odeur de café dans l'appartement. Kaori devait être debout, alors il secoua doucement sa tendre moitié, afin de la réveiller. Kazue ouvrit les yeux encore embués de sommeil et planta son regard dans celui de son amant.  

 

- Bonjour toi !, murmura-t-elle.  

 

- Bonjour toi !  

 

Et ils s'embrassèrent tendrement. Puis ils se levèrent, Mick se rendit dans la cuisine et ne vit aucune trace de Kaori. A vrai dire, il ne sentait pas son aura. Il commença déjà à paniquer intérieurement, imaginant la jeune femme voulant rejoindre les truands pour se venger de ce qu'ils avaient fait à Ryo. Mais il n'eut pas longtemps à se poser des questions, car Kazue était à son tour entrée dans la cuisine, une feuille de papier à la main.  

 

- Mick.....  

 

- Kaori ?, la coupa l'américain.  

 

- Oui, elle est partie à la la clinique !, affirma l'infirmière en tendant la feuille de papier à Mick.  

 

Mas au lieu de l'attraper pour la lire, ce dernier se saisit du téléphone et composa un numéro. Kazue se doutait qu'il appelait Doc. Quand il eut raccroché après une discussion rapide, elle lui demanda :  

 

- Alors ?  

 

- Tout va bien ! Elle est bien arrivée ! Mangeons, ça serait dommage de ne pas profiter des bonnes choses que Kaori nous a préparé, et après j'irais remplacer Miki et Falcon.  

 

Ils mangèrent rapidement et se rendirent à la clinique, Kazue pour travailler et Mick afin d'assurer la sécurité de Kaori et de Ryo. Arrivé à destination, Mick ne vit que Falcon, assit sur une chaise dans le couloir. Il s'installa à côté de lui et lui demanda :  

 

- Où est Miki ?  

 

- Je l'ai renvoyé au Cat's; c'était inutile que nous restions là tous les deux. Il valait mieux qu'elle rentre se reposer.  

 

- Comment va Ryo ?  

 

- Il n'y a aucun changement depuis le départ de Kazue cette nuit, il est toujours inconscient ..., répondit l'ex-mercenaire.  

 

- Et Kaori, elle est auprès de lui ?  

 

- Oui, dès qu'elle est arrivée, elle s'est précipitée dans la chambre .  

 

- Rentre chez toi auprès de ta femme, Falcon ! Je me charge de leur surveillance !  

 

Le cafetier se leva et se dirigea vers la sortie de la clinique, tandis que Mick, ne voulant pas déranger Kaori, resta tranquillement sur la chaise dans le couloir devant la porte de la chambre de Ryo.  

 

 

 

Kaori passa sa journée au chevet de son partenaire. Il avait fallu toute la persuasion de Mick et de Kazue pour qu'elle daigne manger un morceau, mais elle ne quitta pas pour autant la pièce. Elle ne daigna quitter la chambre, uniquement pour permettre à Kazue d'effectuer les soins nécessaires à Ryo.  

 

L'état du nettoyeur restait stable. Quand elle avait appris qu'il était dans le coma, Kaori avait encaissé la nouvelle sans une larme, sans un mot. Elle était restée stoïque durant toute la journée. Tous ses amis vinrent à la clinique, ils restaient peu de temps dans la chambre, voyant que Kaori préférait rester seule avec Ryo.  

 

Le soir venu, Falcon fit à nouveau son apparition à la clinique. Kaori qui s'apprêtait à se rendre dans le couloir, se tenait debout derrière la porte de la chambre et elle entendit la conversation entre Falcon et Mick. Immobile, elle n'en perdit pas une miette.  

 

Mick se tenait debout. Il regardait par la fenêtre sans voir réellement ce qui se passait dehors.  

 

- Dis-moi Falcon, tu as appris quelque chose ?  

 

- Oui, dans le milieu, le bruit court que City Hunter est gravement blessé.  

 

- Ils savent où il est ?, le questionna l'américain.  

 

- Non pour le moment, ils sont tous à sa recherche, car ils pensent tous que c'est le moment idéal pour pouvoir enfin se débarrasser de lui !  

 

- Il faudra être encore plus prudent. Ils ne vont certainement pas tarder à découvrir qu'il est ici..., affirma Mick.  

 

- Il va falloir également prévenir Kaori. Certains truands savent qu'elle est sa partenaire, et ils vont certainement en profiter pour la kidnapper ou même peut-être vouloir la tuer.  

 

- Je ne pense pas que ce soit une bonne chose, Falcon ! Kaori a déjà assez de soucis comme cela. Il faut la laisser tranquille ! Ne t'inquiète pas, je ne vais pas la quitter d'une semelle.  

 

Kaori fut attristée, une fois de plus ses amis voulaient la mettre à l'écart. Elle en avait plus qu'assez d'être le boulet de leur bande, celle qu'il fallait protéger. Elle ignorait combien de temps Ryo allait rester dans le coma, mais ce qu'elle savait qu'il fallait qu'elle assure sa protection et pour cela il n'y avait qu'une seule solution. Elle savait que ça ne plairait pas à leurs amis, mais elle avait pris sa décision et personne ne pourrait la faire changer d'avis. Pour éviter que Mick ne s'aperçoive qu'elle avait entendu la conversation, elle retourna auprès de Ryo, s'installa sur le lit et glissa sa main dans la sienne.  

 

C'est dans cette position que Mick la trouva quand il vint la chercher quelques instants plus tard pour retourner à l'appartement. Kaori se pencha sur Ryo et posa ses lèvres sur sa joue,chuchota quelques mots à son oreille, puis se releva pour suivre Mick.  

 

 

 

Ils arrivèrent à l'appartement. Comme la veille, la jeune femme ne prononça pas un mot durant le trajet. Mais ce silence ne disait rien qui vaille à l'homme. Loin d'être abattue Kaori semblait être très déterminée, mais Mick ne savait pas ce qu'elle comptait faire et cela ne lui plaisait pas vraiment.  

 

Une fois qu'elle eut franchit le pas de porte de son appartement, Kaori se tourna en direction de son ami.  

 

- Merci Mick, tu peux rentrer chez toi maintenant.  

 

- Non Kaori, je reste ici !, répondit l'américain.  

 

- Pourquoi veux-tu rester ici ? Je ne crains rien !  

 

Mick comprit vite que Kaori avait entendu sa conversation avec Falcon. Il tenta de se justifier des raisons qui l'avait poussé à la tenir à l'écart.  

 

- Tu comprends Kaori...  

 

- Inutile Mick !, le coupa la jeune femme. J'ai bien compris ce qui se passait ! Tu me déçois Mick ! Je croyais que j'étais votre égale ! Alors pourquoi me mettre de côté !  

 

- Pour ton bien Kaori! Tu as suffisamment de soucis pour te perturber de plus ! C'est pour cela que je ne voulais que tu sois au courant ! Je suis désolé Kaori ! Si je peux faire quoi que ce soit pour toi, dis-le moi !  

 

- Bien ! Je veux bien te croire ! Mais je voudrais que tu me rendes un service !  

 

- Te rendre un service ? Mais que veux-tu que je fasse Kaori ?  

 

- Je veux que tu...  

 

 

 

 

 


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