Chapitre 27 :: Quand la mémoire revient.....

Publiée: 29-01-10 - Mise à jour: 29-01-10

Commentaires: Coucou ! Merci à Kaori62, Lauraw, Macema, Tenshi, Hcity, Eli, Fankaori, Yael, Saoria et Kithawke d’avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci toutes celles qui m’ont laissé des reviews durant cette fic. Un petit coucou à tous les lecteurs ! Merci à ma béta qui corrige plus vite que l’éclair. Bonne lecture à tous et à très bientôt pour une prochaine fic !

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Kaori se retourna vers la personne qui venait de lui adresser la parole, bien qu'elle savait avant de le voir qui était à ses côtés sur le toit. Mais comme pour se convaincre qu'elle ne rêvait pas, elle murmura :  

- Ryo....  

L'homme qu'elle avait devant elle était splendide, et les bandages qui encerclaient son crâne n'entachaient en rien son charisme et sa beauté. Kaori était sous le charme de cet homme qui avait depuis de nombreuses années, capturé son cœur. Mais en même temps elle était étonnée de le voir là. Elle s'attendait à ce que Doc ne le laisse sortir que quelques heures plus tard. C'est pour cela qu'elle avait pris son temps avant de quitter l'endroit qui avait été son chez-soi durant ces dernières années. Mais maintenant, il était face à elle et elle ne savait pas quoi faire.  

Voyant que sa partenaire ne semblait pas vouloir parler, il lui demanda :  

- Quoi Kaori ? Tu es surprise de me voir ? Tu voulais t'enfuir ? Comme ça ! Sans aucune explication !  

Il s'approcha d'elle, et soudain Kaori prit peur. Elle n'avait jamais eu peur de son partenaire, mais elle ne savait pas comment se comporter face à lui. Mais surtout, une question lui trottait dans la tête : Comment Ryo pouvait-il savoir qu'elle allait partir ? Elle n'en avait parlé à personne et n'avait pris sa décision que depuis peu. Regardant son partenaire d'un air surpris, elle murmura :  

- Mais comment sais-tu que je vais partir ??  

- Tes valises sont dans l'entrée de notre appartement, pas besoin d'être devin pour savoir pourquoi elles y sont !  

Kaori baissa ses yeux. Pourquoi n'avait-elle pas laissé ses valises dans sa chambre ? Maintenant que Ryo savait qu'elle voulait partir, elle savait qu'il allait lui demander des explications. Pour éviter qu'il ne le fasse, elle anticipa sa question en lui disant :  

- Il faut que je m'en aille ! C'est mieux comme cela !  

Il s'approcha d'elle, et d'une voix étonnamment douce, il lui demanda :  

- Et pourquoi veux-tu partir ?  

Kaori ne savait pas quoi dire, aussi elle répondit la première chose qui lui passa par la tête, et qui était également la vérité :  

- Une fois de plus tu as été blessé par ma faute Ryo ! Tu aurais pu y rester. Je ne suis pas une bonne partenaire pour toi. Je suis sûre que tu trouveras rapidement quelqu'un pour me remplacer, et tu n'auras aucun mal à trouver un nouveau partenaire qui soit plus doué que moi !  

Les mots qu'elle venait de prononcer transpercèrent le cœur de la jeune femme, car connaissant son partenaire, elle savait qu'il chercherait une partenaire. D'ailleurs il ne chercherait pas longtemps, car elle était sûre que les jeunes femmes qui voudraient travailler avec Ryo seraient nombreuses. Mais c'était mieux ainsi et elle le savait !  

L'idée de voir Ryo avec une autre qu'elle lui faisait mal aussi. Mais elle savait que si elle restait, c'est ce qui allait se produire, car Ryo était un séducteur dans l'âme, et ne savait pas résister à une jolie femme. Il fallait qu'elle parte car elle ne supporterait pas que Ryo s'extasie devant elle de beautés avec qui il aurait fait plus ample connaissance.  

Voyant le mutisme soudain et les traits ravagés de sa partenaire, Ryo s'énerva :  

- Ne me mens pas Kaori ! Je suis sûr que ce n'est pas pour cette raison que tu veux partir ! Alors dis-moi pourquoi ! Pourquoi comme ça d'un coup de tête tu veux stopper notre partenariat ?  

Kaori comprit qu'il était inutile de mentir à Ryo. Si bien, un jour ou l'autre un de leurs amis aurait bien fini par vendre la mèche. Cependant elle ne se sentait pas capable de donner les raisons exactes de son départ, c'est pourquoi, elle resta évasive dans sa réponse:  

- Si je pars c'est parce que j'ai fait quelque chose que je n'aurais jamais du faire !  

Ryo insista, il voulait connaître le fin mot de l'histoire :  

- Et qu'est-ce que tu n'aurais jamais du faire ?  

Kaori était de plus en plus gênée, elle ne savait pas comment réagir. Ce n'était pas dans l'habitude de Ryo de lui demander des explications. Alors, pour faire oublier à son partenaire les raisons de son départ, elle préféra changer de sujet de discussion, et lui demanda :  

- Mais dis moi Ryo, pourquoi as-tu quitté la clinique ? Doc t'a laissé partir ?  

- Il n'a pas eu le choix ! Je voulais rentrer chez moi ! J'avais le pressentiment que tu allais faire quelque chose qui n'allait pas me plaire ! Et j'ai eu raison ! Dis-moi ce que tu as fait pour vouloir prendre la fuite comme cela ! Dis-moi ce qui te pousse à partir !  

Kaori baissa la tête, ne sachant pas quoi répondre à son partenaire. Elle n'avait plus aucun doute sur le fait que son partenaire se souvienne de qui il était. Mais elle sentait que Ryo en apprenant ce qui s'était passé durant son amnésie n'allait pas du tout apprécier ce qu'elle avait fait ! Elle ne voulait pas subir sa colère ! Elle voulait garder le souvenir de l'homme doux et tendre qu'il avait été ces dernières semaines.  

Ryo se rapprocha encore plus de la jeune femme, et avec son index, il lui souleva le menton, afin que ses yeux rencontrent les siens, et d'une voix moqueuse il lui dit :  

- Ne me dis pas que tu as voulu profiter de mon corps d'apollon ! Hein Kaori !?  

Kaori eut un choc. Comment Ryo pouvait-il se douter de ce qui s'était passé ? Et ce que leurs amis lui avait raconté que lui et elle étaient sortis ensemble ? Est-ce que Miki et Falcon lui avait dit, qu'ils les avaient surpris dans la cuisine ?  

Bien malgré elle, elle se remémora leurs étreintes passionnées, elles avaient été si merveilleuses, si parfaites ! Ces mains qui étaient si douces courant sur son corps, les baisers chauds et enivrants de son partenaire. Mais elle n'aurait jamais du céder ! Maintenant, elle imaginait très bien la colère qu'elle allait subir de la part de Ryo, et cette colère, elle savait qu'elle la méritait, mais elle ne se sentait pas la force de l'affronter.  

Elle voulut détourner son regard de l'homme, mais le nettoyeur ne la laissa pas faire, il planta son regard dans le sien, mais la jeune femme n'arrivait pas à décrypter la lueur qui s'y trouvait. La voix de Ryo se fit plus pressante :  

- Alors Kaori ? Réponds-moi !  

Kaori se rendit compte qu'elle n'avait plus aucune alternative, Ryo ne lâcherait pas tant qu'il ne serait pas sûr de connaître la vérité. Elle s'attendait à une réaction violente de son partenaire, il fallait qu'elle soit forte, qu'elle ne lui montre pas sa peine. Alors d'une voix froide, qu'elle voulut détachée, elle lui dit :  

- On a couché ensemble ! Oui, je sais, j'ai profité de ton état, mais pour toi ça ne doit pas avoir beaucoup d'importance ! Je ne suis qu'un coup de plus ! Une parmi tant d'autres ! T'es content, tu sais la vérité maintenant ! Alors lâche-moi ! Il faut que je m'en aille ! Mon taxi va arriver !  

Kaori savait bien qu'elle mentait, aucun taxi n'allait venir, mais il fallait qu'elle quitte le toit et surtout s'éloigner de son partenaire. Elle sentait les larmes venir aux coins de ses yeux, et elle ne voulait pas que Ryo la voit pleurer. Il ne fallait pas qu'il comprenne que ce ton détaché n'était qu'une façade, et que son cœur était en mille morceaux rien qu'à l'idée de le quitter. Elle savait qu'elle aurait beaucoup de mal à s'en remettre, mais elle n'avait pas le choix : il fallait qu'elle parte !  

Mais avant qu'elle n'ait pu faire un seul geste pour s'éloigner de son partenaire, Ryo la colla à lui, et l'enlaça. Kaori surprise se laissa faire. Elle n'y comprenait plus rien à sa réaction. Au lieu de crier ou d'être en colère contre elle, il l'avait pris dans ses bras. Il caressa délicatement sa joue et d'une voix langoureuse il lui répondit :  

- Et bien, ton taxi attendra ! Car je vais te dire une chose Kaori. Non ! Nous n'avons pas couché ensemble ! Nous avons fait l'amour ! Et crois-moi il y a une grande, une très grande différence, ma caille en sucre !  

Ces derniers mots, Ryo les prononça une lueur amusée au fond des yeux. Kaori le regarda surprise que son partenaire se souvienne de ce surnom dont il l'avait affublé quelques jours auparavant, et elle bafouilla :  

- Tu.... tu.... t'en ... souviens.  

- J'ai retrouvé la mémoire ! Je ne l'ai pas perdu tu sais ! Et oui, je me souviens de tout ! De vraiment tout, et même de notre premier baiser....  

Tout en finissant sa phrase, il se pencha sur elle, dit les derniers mots contre sa bouche et lui captura ses lèvres. Au départ, surprise du geste de son partenaire, car elle s'attendait à une toute autre réaction de sa part, Kaori resta figée. Mais bien vite, elle se blottit contre lui et répondit à son baiser. Quand leurs lèvres se séparèrent, il la regarda amoureusement et se mit à lui caresser la joue.  

Kaori avait du mal à reprendre pied. Ryo venait de lui dire qu'il avait retrouvé la mémoire, et en même temps son comportement envers elle n'avait pas changé. Il était toujours l'homme doux et tendre, qu'il avait été ces dernières semaines. Elle devait rêver il n'y avait pas d'autres solutions. Alors prise d'une pulsion, elle retira ses bras du cou de son partenaire, recula de quelques pas, et se pinça violemment le dos de la main. La douleur la fit grimacer, mais elle n'avait aucun doute sur le fait qu'elle était bel et bien réveillée et que le Ryo qu'elle avait face à elle n'avait rien d'un mirage. Pourtant, comme pour vérifier que l'homme qui était devant elle était bien réel, elle tendit la main, et ses doigts se posèrent sur la joue de son partenaire.  

La joue légèrement rugueuse, à cause de la barbe naissante qu'elle sentait sous ses doigts, était on ne peut plus réelle. Alors elle n'eut plus aucun doute : elle était bien dans la réalité. Le nettoyeur se saisit de la main de la jeune femme, et en embrassa langoureusement la paume, à la limite du poignet. Puis constatant que sa partenaire semblait être devenue muette, il lui demanda :  

- Tu te souviens de notre premier baiser Kaori ?  

Kaori sembla reprendre contenance. Et repensa à cet instant qu'ils avaient partagé quelques jours plus tôt. Et répondit à Ryo :  

- Comment l'oublier ?!! Tu t'es jeté sur moi !  

Le nettoyeur eut un petit sourire qui le rendit encore plus craquant aux yeux de la jeune femme.  

- Non ça Kaori, c'était notre deuxième baiser ! Le premier que nous avons échangé, c'est quand tu t'es réveillée dans mes bras, et que tu m'as embrassé sur la joue. Ce jour c'était avant que je ne perde la mémoire ! Tu t'en souviens ?  

Kaori se rappelait avec exactitude cet instant où par surprise, son partenaire avait capturé ses lèvres, et ils avaient échangé un long et doux baiser. Mais quelque chose la surprenait dans ses propos, et elle posa la question à Ryo :  

- Tu ne dormais pas ?  

- Et non ! Ce baiser était bien voulu ! Ce matin là, je n'avais pas pu résister à goûter tes lèvres, et je peux te dire que je n'ai regretté qu'une seule chose !  

- Laquelle ?  

- C'est de ne pas l'avoir fait plus tôt !  

- Ryo...  

Il posa un doigt sur ses lèvres, lui faisant comprendre, qu'il n'avait pas fini.  

- Tu sais Kaori, je crois que si je n'avais pas eu ma perte de mémoire, jamais je n'aurais oser t'avouer mes sentiments. Je n'en avais pas le droit, je ne voulais pas t'entraîner à vie dans le monde de noirceur qu'est mon existence, un ange comme toi. Je me disais que tant que je ne te disais pas ce que je ressentais pour toi tu pouvais encore quitter ce monde et avoir une vie normale. Te marier, avoir des enfants et ne plus risquer ta vie à chaque instant. Et j'avais raison de ne pas le faire ! Regarde ces dernières semaines ! Elles ont été un calvaire pour toi ! Tu as subi tant de souffrances, tu as risqué je ne sais pas combien de fois ta vie. Et si je t'avais forcé à partir quand ton frère nous a quitté, tu n'aurais jamais vécu tout cela.  

Kaori se dit que c'était trop beau, Ryo n'avait pas pu changer comme cela du jour au lendemain. Elle avait compris que s'il avait été aussi gentil et aussi doux avec elle, c'était pour mieux lui faire comprendre qu'elle devait s'en aller. Que même s'il tenait à elle, il voulait plus d'elle à ses côtés. Elle baissa les yeux et d'une voix triste, elle murmura :  

- Tu veux que je parte ?  

Elle fut plus qu'étonnée quand son partenaire au lieu de lui répondre, l'enlaça une nouvelle fois. Après quelques instants, où ils restèrent enlacés sur le toit sans rien dire, Ryo répondit à la jeune femme :  

- Non, Kaori je ne veux pas que tu t'en ailles car je sais que je ne pourrais jamais vivre sans toi ! Tu n'as jamais été un coup de plus Kaori, et jamais tu n'as été une femme comme les autres pour moi. Les choses entre nous ont changé, et si je n'avais pas perdu la mémoire je n'aurai peut-être jamais eu le cran de t'avouer tout cela, car tu vois Kaori je suis un être faible.  

La jeune femme fut surprise de voir son partenaire dire qu'il était faible. Entendre ces mots dans la bouche du grand City Hunter semblait tout à fait incongru, et elle le fit savoir à son partenaire.  

- Mais Ryo, tu n'as jamais été un être faible ! Si ça avait été le cas, tu ne serais pas craint à ce point par les gars du milieu !  

Il resserra son étreinte, comme s'il avait peur qu'elle s'échappe, et lui répondit :  

- Je n'ai pas peur de ces hommes, et ma mort ne me fait pas peur. Mais toi Kaori je ne veux pas te perdre ! Tu es la raison même de mon existence ! Sans toi, ma vie n'aurait plus aucun sens. Mais tu es ma faiblesse et ma force à la fois. Tu es la meilleure chose qui me soit arrivée. Alors comment pourrais-je dire à la femme que j'aime de me quitter, de partir loin de moi ? Je n'y survivrais pas !  

Les larmes se mirent à ruisseler sur les joues de la jeune femme, et elle se blottit contre lui. Elle ne savait pas si Ryo s'était rendu compte de ce qu'il venait de dire, s'il avait conscience des mots qu'il venait de prononcer, mais pour elle, qui n'avait cru jamais les entendre cela avait beaucoup d'importance. Il lui avait dit et c'était tout ce qui comptait pour elle.  

Ryo resserra encore son étreinte et nicha sa tête dans le cou de la jeune femme où il murmura :  

- Je t'aime Kaori ! Je t'aime mon ange !  

Comment ce mot qui avait été si difficile à prononcer pour lui, glissait maintenant aussi facilement dans sa bouche? Il n'en savait rien. Mais il savait qu'aujourd'hui ça ne serait pas la dernière fois qu'il dirait « Je t'aime » à Kaori. Il défit sa tête du cou de la jeune femme et planta son regard dans le sien, avant de prononcer une nouvelle fois les trois mots qu'il ne semblait pas se lasser de dire.  

Kaori le regarda, à la fois émue et heureuse. Elle savait qu'elle n'avait plus aucune raison de partir, elle avait au contraire, une excellente raison de rester : la meilleure qui pouvait exister. Elle prononça alors ces mots, qu'elle brûlait de lui dire depuis toutes ces années :  

- Moi aussi je t'aime Ryo. Je....  

Le nettoyeur ne lui laissa pas finir sa phrase et s'empara de ses lèvres, et ils échangèrent un baiser salé du aux larmes qui coulaient sur les joue de Kaori.  

Puis quelques minutes plus tard, ils se séparèrent les yeux dans les yeux. Ryo caressa la joue de son aimée et se mit à balbutier :  

- Kaori.... je sais.... je n'ai pas d'existence légale... donc je ne pourrais jamais te proposer le mariage... et puis je sais aussi que tu veux des enfants et...  

La jeune femme comprenant le dilemme de son partenaire, posa son index sur sa bouche et lui dit :  

- Ne te torture pas inutilement Ryo. Je resterais avec toi, même si je ne peux pas me marier avec toi ! Même si jamais je ne pourrais avoir d'enfants ! Ce n'est pas un sacrifice que je fais, car à quoi bon avoir des enfants si ce n'est pas avec l'homme que j'aime !  

Un sourire se dessina sur les lèvres du nettoyeur, et il lui répondit :  

- Tu ne m'as même pas laissé finir ma phrase ! Je voulais te dire que même si officiellement tu ne seras jamais ma femme, tu seras pour moi : ma femme, mon épouse, mon amante, mon amie, ma partenaire de travail et de coeur..... et la mère de mes enfants.  

- Tes enfants ?  

- Oui Kaori ! S'il le faut je quitterais le milieu ! Nous partirons d'ici et nous recommencerons une nouvelle vie. Je ne peux et ne veux pas t'empêcher d'être mère !  

Kaori trop émue ne put parler et elle se blottit dans les bras de son homme qui lui chuchota à l'oreille :  

- Mais pour faire nos enfants, je pense qu'il va me falloir de l'entrainement ! Beaucoup d'entrainement !  

Puis il la prit dans ses bras comme une jeune mariée et ils se dirigèrent vers un endroit qu'ils n'allaient certainement pas quitter durant les prochaines heures.  

Dans le quartier de Shinjuku, au pied d'un immeuble de briques rouges, un homme blond jeta un dernier regard en direction du toit. Doc avait dit à Ryo beaucoup de repos, mais il se doutait que son ami n'allait pas obéir à ses recommandations, d'ailleurs à sa place il aurait fait la même chose.  

Il monta dans sa voiture, pour aller rassurer ses amis. Ryo n'avait plus besoin de lui, il pouvait partir tranquille. Ryo était entre de bonnes mains, et même de très bonnes mains et l'américain savait que son partenaire de beuveries ne serait pas très disponible les prochains jours.  

Mick pensa que cela ne déplairait pas à Kazue, qu'il soit plus disponible pour elle, et il allait tout faire pour que Doc donne quelques jours de congés à la jeune femme. Alors sachant à quoi allaient ressembler ses prochains jours, il appuya sur l'accélérateur, pour rejoindre Kazue plus vite, afin qu'ils rentrent rapidement chez eux, pour une occupation qui était à ses yeux des plus réjouissantes.  

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