Chapitre 25 :: Le véritable visage de M. Chang

Publiée: 15-01-10 - Mise à jour: 15-01-10

Commentaires: Coucou ! Merci à Kaori62, Fankaori, Tenshi et Hcity d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à Paty pour ses corrections. Je vais sortir mon casque de chantier pour m'abriter des massues que vous allez sûrement m'envoyer ! Bonne lecture ! A bientôt pour le prochain chapitre !

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Quand ils entrèrent dans le hangar, Ryo et Kaori aperçurent tout de suite Kazue. Cette dernière était attachée à un poteau. Il n'y avait personne dans la grande pièce emplie de caisses en tout genre. Les deux nettoyeurs ne savaient pas quoi faire, ils se doutaient que c'était un piège, mais ils ne pouvaient pas laisser leur amie ici.  

Alors Ryo approcha de la jeune femme, Kaori sur ses talons. Il lui fit un signe de l'index posé sur sa bouche pour qu'elle se taise et à l'aide d'un couteau qu'il avait attaché à sa cheville, il coupa les liens de l'infirmière. Cette dernière alla se réfugier dans les bras de Ryo avant que celui-ci n'ai eu le temps de lui ôter son bâillon, tant elle était heureuse de le voir. Doucement il repoussa la jeune femme, et la confia à Kaori car il avait senti qu'un grand danger approchait.  

Son pressentiment se confirma quand quelques minutes plus tard un homme âgé fit son apparition dans la pièce. Sa démarche était encore souple pour un homme de son âge, et sans dire un mot, il s'avança en direction de Ryo. A quelques mètres du nettoyeur, il s'arrêta. Le regard froid et la voix calme, il s'exclama :  

- City Hunter ! Je vois que tu n'as qu'une seule parole ! Bien, maintenant que tu es là, ton amie peut partir, à condition bien sûr que toi et ta partenaire vous restiez là !  

Ryo trouva le comportement de l'homme suspect. Comment un homme qui avait abattu des hommes après les avoir torturés pouvait-il laisser un témoin partir ? Il intima donc aux deux jeunes femmes de rester en retrait tandis que lui, faisait face à M. Chang. L'homme patienta quelques minutes en silence et ces instants parurent une éternité pour Kaori.  

Puis brusquement l'homme claqua des doigts, comme dans les mauvais polars, et soudain ils se retrouvèrent encerclés par des dizaines d'hommes lourdement armés.  

Kaori maintenait Kazue et lui avait ôté son bâillon. La jeune femme ne disait rien, aucune larme ne coulait sur ses joues et Kaori admirait son courage. La jeune infirmière avait du mal à rester seule debout en équilibre, alors, pour ne pas qu'elle se fatigue inutilement, mais également car son poids, bien que léger pesait sur le corps de la jeune femme, la nettoyeuse fit asseoir son amie au sol, et l'adossa à des caisses de bois, puis elle resta debout non loin d'elle.  

Kaori avait peur pour Ryo, elle aurait bien voulu être aux cotés de lui, mais ce dernier semblait savoir ce qu'il faisait, et surtout il lui avait fait comprendre d'un regard qu'il valait mieux qu'elle reste auprès de Kazue, alors elle resta en retrait attendant un geste de son partenaire.  

Ryo regarda M. Chang, d'un air froid et lui dit d'une voix glaciale :  

- Alors ? Qu'est-ce que vous me voulez ?  

- City Hunter ! Enfin je suis face à toi ! A vrai dire je suis un peu déçu ! Je ne comprends pas pourquoi tu es aussi craint dans le milieu. Tu n'as vraiment rien du tueur sanguinaire dont tout le monde parle dans le milieu ! J'ai pu le vérifier l'autre soir quand je t'ai vu avec ta partenaire dans la boite de nuit !  

- Alors c'était vous qui nous observiez !  

- Ah tu me parais plus intelligent que je ne l'aurais cru ! Oui, c'était bien moi ! Je voulais voir de mes propres yeux, l'homme qui avait réussi à mettre en échec autant d'hommes. Et je peux dire que j'ai été très déçu par ce que j'ai vu. Je m'attendais à voir un tueur de sang froid, et je me suis retrouvé non loin d'un amoureux transi dans les bras de la femme qu'il aime ! Je croyais pourtant, qu'il ne fallait pas s'encombrer de sentiments dans le milieu ! Je me demande comment un homme comme toi ait pu...  

- Assez parlé qu'est-ce que vous voulez ?, le coupa Ryo qui en avait plus qu'assez du monologue du vieil homme. Me défier en duel ?  

- Non, je veux juste te tuer toi et aussi liquider ta partenaire !  

- Et pourquoi ne l'avez vous pas fait l'autre soir quand nous étions dans la boite de nuit ?, demanda Ryo tout en restant sur ses gardes.  

- Pour la simple raison qu'il y avait beaucoup trop de monde ! Je ne voulais pas faire de victimes innocentes ! Il n'y en a qu'à toi et ta partenaire que j'en veux !  

Même si elle brûlait d'intervenir, Kaori restait sagement auprès de Kazue. Elle avait toute confiance en son partenaire et sentait que pour l'instant, il maîtrisait la situation. En effet, gardant son calme, le nettoyeur demanda à Chang :  

- Et pourquoi en voulez-vous à Kaori et à moi ? J'ignore totalement qui vous êtes ! Tout ce que je sais c'est que Chang n'est pas votre véritable nom, et qu'avec votre réputation dans le milieu on ne va pas tarder à vous appeler le boucher !  

A la surprise générale, l'homme se mit à rire. Toutes les personnes dans la pièce n'y comprenaient plus rien. Quand l'homme se calma, il répondit à Ryo :  

- Merci pour ce surnom City Hunter ! Je trouve qu'il me va assez bien : Chang le boucher ! Bon pour te remercier avant de te tuer je vais te donner mon véritable nom ! Je m'appelle Takashi Ukazima ! Je suis sûr que le nom d'Ukazima ne t'est pas inconnu, et que maintenant tu as deviné pourquoi je veux ta mort !  

Kaori se mit à réfléchir, Ukazima, ce nom lui disait quelque chose. Il s'agissait certainement d'une personne à qui City Hunter avait eu affaire ces dernier mois. Mais le visage de l'homme ne lui disait rien. Takashi Ukazima ! Mais qui pouvait donc être cet homme ?  

Ryo, lui, n'avait pas besoin de réfléchir, ce nom lui était totalement inconnu, et il le fit savoir à l'individu :  

- Ukazima ? Non désolé je ne vois toujours pas qui vous êtes !  

La bonne humeur du vieil homme disparut rapidement à la suite de la phrase prononcée par Ryo. Menaçant, il hurla :  

- Tu as tué un homme, mais tu ne te rappelles même pas son nom ! Mais quel genre de monstre es-tu pour ne pas t'en souvenir.  

Ryo décida de jouer franc jeu avec l'homme et lui dit :  

- A vrai dire,.... j'ai comme un trou de mémoire, et…  

- Tu te moques de moi !, le coupa Chang de plus en plus énervé. Tu veux que je te la rafraîchisse !?  

En même temps qu'il parlait, l'homme brandit son arme en direction de Ryo, et arma le chien de cette dernière.  

- Arrêtez ! hurla Kaori.  

Sans avoir peur un seul instant du danger qu'elle encourrait, la nettoyeuse s'était précipitée entre son partenaire, et Takashi. Se plaçant devant Ryo elle regarda l'homme droit dans les yeux, et hurla :  

- Ryo ne se moque pas de vous ! Il a réellement perdu la mémoire ! Il ne se rappelle plus de rien !  

A la réponse de Kaori, l'homme se fit méprisant :  

- Et toi sa partenaire, ne me dis pas que tu as perdu toi aussi la mémoire ?!  

Kaori tenta d'occulter le fait que l'homme braquait un pistolet sur elle et elle ne quitta pas un seul instant des yeux son regard. Mais elle avait beau se triturer l'esprit, impossible pour elle de se souvenir qui pouvait être cet homme que Ryo avait soit-disant tué. Ce n'est pas que son partenaire était un être sanguinaire, tuant les hommes par dizaines, c'est juste qu'avant sa perte de mémoire, Ryo était un être secret et qu'il ne lui disait pas tout. Pourtant malgré tout ce nom d'Ukazima ne lui était pas inconnu, il fallait qu'elle s'en rappelle. C'est pourquoi, elle essaya de gagner du temps en s'adressant au vieil homme :  

- Non je n'ai pas perdu la mémoire et le nom de Ukazima me dit bien quelque chose. Vous dites que Ryo a tué un homme portant le nom d'Ukazima ? C'était il y a combien de temps exactement ?  

L'homme était totalement ulcéré par les propos de la jeune femme. C'est avec une certaine angoisse qu'elle n'essaya pas de montrer, que Kaori vit l'homme gesticuler, faisant faire des mouvements avec sa main armée. Chang s'emporta :  

- Ne me fais pas croire que tu es une idiote ! Je suis sûr que tu sais de qui je veux parler, l'homme que ton partenaire a abattu se prénommait Yuki Ukazima.  

Yuki Ukazima ! Kaori réalisa alors de qui l'homme voulait parler, elle savait très bien qui était ce Yuki et elle ne put retenir ces mots :  

- Cette ordure !  

L'homme blanchit aux mots de Kaori. Même si elle ne voulait pas le montrer, la jeune femme n'était pas rassurée. Mais elle prit sur elle et ne quitta pas l'homme des yeux. Ce dernier se mit à hurler :  

- Ce n'était pas une ordure ! C'était mon fils !  

- Et bien votre fils était une ordure !, répondit Kaori qui peu à peu reprenait de l'assurance, voyant que ses propos avaient perturbé Ukazima père.  

Ryo était aux aguets. Il ne prononçait pas un mot, mais ne perdait pas une miette de la conversation, essayant par la même occasion de retrouver la mémoire. Il voyait que l'homme était prêt à tirer, et il espérait avoir des réflexes assez rapides pour pouvoir protéger Kaori.  

L'homme semblait de plus en plus énervé :  

- Comment pouvez dire des choses pareilles ? Mon fils n'a rien fait, et ce monstre l'a assassiné sauvagement !  

- Rien fait ?! Mais votre fils était la pire des crapules, un trafiquant qui n'avait aucun scrupule !  

- Mon fils n'était pas un trafiquant ! Il n'a jamais touché à la drogue !  

- La drogue ?! Mais je n'ai jamais parlé de drogue ! Votre fils faisait un trafic d'enfants ! Cette ordure kidnappait des enfants et les vendait au plus offrant !  

L'homme était visiblement choqué par les propos de Kaori. Il avait perdu de sa superbe, et il laissa sa main tenant le pistolet glisser le long de son corps. Il avait une voix presque étranglée quand il s'écria :  

- Ce n'est pas vrai ! Vous mentez !  

Kaori avait remarqué le geste de l'homme mais ne tenta rien contre lui. Les mercenaires qui les entouraient étaient trop nombreux et Ryo, Kazue et elle ne pouvaient rien faire face à tous ces hommes. Alors elle voulut faire preuve de diplomatie en tentant de convaincre le truand de sa bonne foi.  

- Non je dis la vérité ! Allez voir la police si vous ne me croyez pas ! Elle vous dira qui était réellement votre fils !  

Ukazima, reprit du poil de la bête et brandit son arme une nouvelle fois en direction de Kaori.  

- Et même si c'était la vérité ! Ça n'excuse pas le fait que Saeba ait tué mon fils !  

- Vous n'étiez pas là ! Vous ne pouvez pas savoir ce qui s'est passé ! Mais je vais vous dire une chose car moi j'y étais ! En plus d'être une ordure, votre fils était un misérable lâche !  

- Non ! Mon fils n'était pas un lâche !  

- Il a voulu abattre une personne dans le dos ! Si ça ce n'est pas de la lâcheté ! C'est pour cela que Ryo n'a pas eu d'autre solution que de le tuer !  

- Je ne vous crois pas ! Vous ne racontez que des mensonges !  

- Non c'est la vérité ! Je vous l'ai déjà dit, j'y étais ! Je sais exactement ce qui s'est passé ! Laissez-moi-vous le raconter !  

- Allez-y !, répondit l'homme qui ne semblait plus si sûr de lui. Mais cela ne m'empêchera pas de vous tuer ensuite !  

Kaori se dit que si elle racontait ce qui s'était passé réellement au père du trafiquant, il les laisserait peut-être partir, même si elle doutait que cela se réalise. En tout cas ces précieuses minutes qu'elle allait gagner lui permettraient sûrement de trouver un plan pour les sortir de ce guêpier. Elle se lança alors dans la description de ce qui s'était passé.  

- Bien, vous allez connaître la vérité sur ce qui s'est passé ! Comme vous le savez cette histoire remonte à plus de six mois maintenant. Ryo et moi avons eu un client qui nous demandait de stopper un trafic d'enfants. Après de nombreuses recherches, nous avons appris que c'était votre fils qui était derrière tout cela. Il avait enlevé de jeunes orphelins et s'apprêtait à les faire embarquer sur un cargo car il les avait revendu à de riches américains. Nous sommes arrivés à temps, et nous avons délivré les enfants. Mais votre fils a pris en otage un gamin. Le petit s'est débattu. Il a voulu s'enfuir et il a réussi en mordant son kidnappeur au bras. Votre fils a dirigé une arme sur l'enfant qui courrait et s'apprêtait à le tuer. Ryo n'a pas eu d'autre choix que de tuer votre fils car il allait tuer un innocent !  

Bizarrement l'homme semblait croire ce que Kaori disait. Il avait pâli au fur et à mesure du discours de Kaori. Alors que la jeune femme finissait de raconter ce qui s'était passé, il lâcha brusquement son arme, qui s'écrasa dans un vacarme assourdissant au sol. Takashi Ukazima semblait totalement abattu par les propos de Kaori. Puis il déclara d'une voix éteinte :  

- Ainsi ce n'était pas des rumeurs, mais c'était bien la vérité ! Comment a-t-il pu faire une chose pareille ? Un trafic d'enfants ! Et tenter d'en tuer un ! Mon fils, mon pauvre petit ! Je n'arrive pas à y croire !  

Kaori se sentit soulagée, l'homme semblait avoir compris qui était en réalité son fils; le danger semblait être écarté ! Ils allaient pouvoir rentrer chez eux !  

Takashi passa à coté de Kaori, Ryo et Kazue, sans même jeter un regard dans leur direction. Puis, il se dirigea vers la porte du hangar, et avant de quitter le bâtiment de dos, sans regarder en direction des nettoyeurs, il dit :  

- Dommage Mademoiselle Natori ! Vous auriez du partir quand je vous en avais donné l'occasion !  

Puis s'adressant à ses hommes, il déclara d'un ton glacial :  

- Liquidez-les tous ! Ils n'avaient pas à tuer mon fils !  

Il ouvrit la porte du hangar et sans se retourner quitta le bâtiment.  

Ryo jeta un coup d'œil rapide autour de lui. Ils n'avaient aucune chance de s'en sortir, leurs adversaires étaient vraiment beaucoup trop nombreux. Il savait qu'il n'avait plus qu'une seule chose à faire.  

Il s'approcha et Kaori et la regarda amoureusement, et il lui attrapa sa main. La jeune femme jeta un coup d'œil surpris à son partenaire qui lui dit à voix basse :  

- Va rejoindre Kazue et essayez de vous enfuir, je vais vous couvrir !  

- Ryo ! Tu n'as aucune chance face à tous ces hommes ! Je ne peux pas te laisser tout seul ! Je reste avec toi !  

- Kaori ! Va-t'en ! Je ne supporterais pas de te perdre ! Alors sauve-toi !  

- Jamais je ne te laisserais Ryo ! Tu crois que moi je supporterais de te perdre ?  

Ryo sentit la détermination de sa partenaire et abattit sa dernière carte.  

- Il faut que tu t'en aille Kaori ! Rappelle-toi, on avait dit à Mick qu'on lui ramènerait Kazue ! Alors il faut qu'au moins l'un de nous deux tienne cette promesse !  

Voyant que les hommes se rapprochaient de plus en plus et sachant que Ryo avait raison, après avoir soudé son regard à celui de Ryo, afin de lui montrer ses sentiments, Kaori se dirigea rapidement vers Kazue.  

Mais des hommes l'avait vu et se doutaient de ce qu'elle allait faire, alors ils pointèrent leurs armes en direction des deux jeunes femmes.  

Kaori voyait déjà sa dernière heure arrivée, quand..... un bruit sourd raisonna. Elle eut un petit sourire, car elle savait quelle en était la cause, et elle n'avait aucun doute là dessus.  

Effectivement, un pan du hangar avait disparu et quand la fumée se dissipa, une grande ombre apparut : c'était Falcon, muni d'un bazooka. Derrière lui se tenaient Mick et Miki, eux aussi lourdement armés.  

Mick s'avança le sourire aux lèvres, et s'exclama :  

- Salut la compagnie ! Moi aussi je veux jouer ! Vous permettez ?  

Il lança une grenade qui ne tarda pas à exploser. Les mercenaires se dirigèrent alors vers le trio, qui était pour eux une plus grande menace que les trois autres personnes qu'ils devaient tuer. Ryo en profita pour se rapprocher de Kaori et de Kazue. Kaori réagit rapidement et dit à son partenaire :  

- Ukazima ! Il ne faut pas le laisser s'échapper !  

- J'y vais ! Reste avec Kazue !  

Et avant que Kaori n'ai eu le temps de faire un geste, il avait quitté le hangar. Miki s'approcha d'elles.  

- Ça va les filles ?  

- Miki reste avec Kazue !, s'écria la nettoyeuse sans répondre à la question de son amie.  

- Mais qu'est- ce que tu veux faire Kaori ?  

- Rejoindre Ryo !  

Et sans attendre l'accord de son amie, la jeune femme se précipita dans la même direction que Ryo. Mais elle n'alla pas bien loin. En effet, des voitures de police étaient stationnées sur le port d'un côté du hangar, et Takashi Ukazima, se tenait droit devant elles. Il ne pouvait pas s'enfuir car derrière lui, à distance respectable, se trouvait Ryo, Kaori s'approcha de son partenaire, mais Ryo qui avait senti sa présence se mit à hurler :  

- Reste où tu es Kaori !  

Mais la jeune femme n'en fit qu'à sa tête et se mit à côté de Ryo. Takashi ne savait pas quoi faire, il ne pouvait pas fuir, il était encerclé, il n'avait aucune issue de secours. Il se tourna en direction de Ryo et de Kaori, qui pour lui étaient la source de ses problèmes.  

Le pire pour lui, c'était que Yuki son fils n'avait pas été vengé, vu que les deux moitiés de City Hunter étaient en vie devant lui. Il pointa son arme en direction de Ryo et de Kaori, et il tira, en espérant toucher l'un des deux. Ryo n'eut pas d'autre solution que d'en faire autant, alors il tira une balle dans la jambe de Takashi pour le déséquilibrer, avant de protéger sa partenaire. Le truand se retrouva au sol, mais il était toujours armé. Kaori était allongée sous Ryo qui la protégeait de son corps. Il ne voulait pas bouger tant qu'il était sûr qu'ils n'étaient pas hors de danger.  

Saeko qui était là avec les policiers, s'approcha pour essayer de désarmer Takashi. Mais l'homme leva les yeux au ciel et eut un petit sourire mesquin. Il tira une nouvelle fois. Ryo entendit un craquement sinistre, et vit trop tard qu'une caisse en bois tombait droit sur eux. En effet, Takashi avait repéré que City Hunter se tenait juste en dessous d'une grue qui soulevait la dite caisse en bois.  

Saeko réussit à désarmer l'homme, et jeta un regard impuissant vers le tas de bois qui était au sol, elle priait pour que ces amis s'en soient sortis indemnes.  

Quand il avait vu la caisse, Ryo avait quand même réussi par une roulade sur le côté, à éviter qu'elle ne tombe directement sur eux. Il avait fait un rempart de son corps pour que Kaori ne soit pas blessée par les débris qui volaient.  

Quand le vacarme cessa, Kaori remua un peu, demandant à son partenaire s'il allait bien mais Ryo ne lui répondait pas et ne bougeait pas également… Elle avait beau essayer, elle n'arrivait pas à se dégager. Il était comme un poids mort sur elle. Kaori était de plus en plus inquiète du manque de réactivité de son partenaire.  

Elle fut soulagée quand elle sentit le poids sur elle diminuer, mais sa joie fut de courte durée quand elle vit que c'était Falcon qui avait soulevé Ryo et que maintenant son partenaire était allongé au sol, toujours inanimé.  

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