Chapitre 21 :: Une merveilleuse soirée

Publiée: 14-11-09 - Mise à jour: 14-11-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Tenshi, Rowane, Lyly Syracus, Ryochou, Kaori62, Hélénaick, Kithawke, Ch-girl, Nanou, Thalia, Grifter et Paty d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Merci à ma jumelle de béta pour ses corrections ! Bonne lecture à tous !

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Au grand soulagement de Kaori, ce n'était que Eriko qui venait d'ouvrir le rideau.  

- Dis Kaori tu en mets un temps pour passer une robe !!! ..... Attends ! Mais tu es superbe, sort de là que je vois s'il y a des retouches à faire ! s'émerveilla la styliste.  

- Mais enfin, je n'ai pas l'intention de m'acheter une telle robe ! Referme le rideau que je me change !  

- Non sort avant, pour que Ryo voit l'allure que tu as, habillée comme cela !  

- Kaori si tu ne viens pas, c'est moi qui viendrait t'arracher à cette cabine ! entendit Kaori.  

Cet « ordre » venait de son partenaire, et Kaori voyant qu'elle n'avait plus le choix, sortit de la cabine et se dressa face à Ryo.  

L'homme ne pouvait pas détacher son regard de la jeune femme. Elle était splendide dans cette tenue ! De couleur noire, elle moulait délicieusement ses formes. D'un décolleté raisonnable, la robe n'en était pas le moins sexy, par la fente disposée sur la droite de la jupe. A chaque pas que Kaori faisait, le tissu bougeait et laissait apparaître la peau nue et galbée de sa jambe.  

Kaori vit que Ryo ne la quittait pas des yeux. Il y avait dans son regard comme une lueur de désir. Cela fit frissonner la jeune femme et ses joues se tintèrent légèrement de rouge.  

Quand soudain, elle s'aperçut que tous les regards masculins de la boutique étaient tournés dans sa direction. Alors elle se précipita rapidement dans la cabine pour se changer . Elle revêtit ses habits de tous les jours et remit la robe sur son cintre. Elle sortit de la cabine et tendit la robe à Eriko.  

- Alors tu la prends ? lui demanda son amie.  

- Non ! Elle est très jolie, mais une telle merveille est certainement hors de mes moyens !  

- Je....  

- Non Eriko ! Je ne veux pas que tu me fasses une énorme réduction comme à chaque fois, en disant que le fait que je porte ta robe soit une publicité pour toi ! Si tu continues à me faire des rabais à chaque fois que j'achète quelque chose dans ta boutique, tu vas finir par mettre la clef sous la porte !  

- Bien, je n'insiste pas ! Mais c'est vraiment dommage cette robe était parfaite pour toi ! Et je n'étais pas la seule à penser cela ! conclut la styliste d'un air complice.  

- Si tu le dis ! Bon, il faut que Ryo et moi y allons, sinon on va être en retard ! On reste en contact Eriko ! répondit rapidement la nettoyeuse, pour ne pas que son amie trouve un moyen de lui changer d'avis.  

Kaori et Ryo quittèrent la boutique d'Eriko, et se dirigèrent vers l'appartement, quand soudain Kaori se rendit compte qu'ils avaient oublié le cadeau de Saeko dans le magasin.  

Avant que Kaori n'eut le temps de réagir, Ryo se mit à courir en direction de la boutique ne laissant pas la jeune femme le loisir de le suivre, alors tranquillement elle prit à son tour la direction de la boutique de son amie.  

Elle était arrivée devant le magasin, mais avant qu'elle n'ait pu y entrer, Ryo en ressortit précipitamment, le paquet pour Saeko dans les mains. Ils retournèrent alors tranquillement à l'appartement.  

Installés dans le salon, ils attendaient le moment où ils allaient se préparer pour aller à la soirée de Saeko en sirotant un verre et en discutant de choses et d'autres, quand on frappa à la porte de l'appartement.  

Kaori alla ouvrir : c'était un coursier, qui lui tendit un paquet et lui demandant de signer le reçu. Une fois qu'elle eut signé, Kaori se saisit de la boite et la regarda d'un air un peu suspect. Elle n'osait pas l'ouvrir ! Et si c'était un colis piégé en provenance de leurs ennemis !Il fallait qu'elle appelle Falcon ! Lui saurait comment faire pour savoir si ce colis était dangereux !  

Ryo vit que Kaori hésitait face à la boite qu'elle venait de poser sur la table du salon. Il s'approcha d'elle, et lui dit :  

- Qu'est-ce que tu attends pour ouvrir ? Tu n'es pas impatiente de savoir ce que ce paquet contient ?  

Kaori se rendit compte que Ryo n'avait pas conscience du danger potentiel de la boite. C'est pourquoi, elle lui répondit :  

- Et si c'était nos ennemis qui nous l'envoyaient ?  

- Pourquoi tu dis ça Kaori ? demanda Ryo qui ne comprenait pas l'inquiétude de sa partenaire.  

- Je n'attends aucun colis et je n'ai aucune idée de qui pourrait m'envoyer un tel paquet !  

Ryo tenta de rassurer la jeune femme en déclamant :  

- Et bien ouvre-le, tu seras fixée ! Et crois-moi, tu ne crains rien en ouvrant ce colis !  

Malgré le regard et les paroles encourageantes de son partenaire, c'est avec un peu d'appréhension que Kaori ouvrit la boite. Un papier de soie recouvrait le contenu du paquet, et les doigts tremblants, elle souleva le papier. A sa grande surprise, elle vit la robe qu'elle avait essayé un peu plus tôt chez Eriko.  

Il y avait un petit carton posé sur la robe que Kaori s'empressa de lire. Il n'y avait que quelques mots : « Pour la plus belle des femmes », mais aucune signature. Cependant Kaori reconnut tout de suite l'auteur du mot à son écriture. Elle se tourna en direction de son partenaire, un air interrogateur sur son visage. Ryo eut un petit sourire comprenant qu'elle savait qui lui avait fait ce cadeau. Constatant que la jeune femme ne disait rien, il lui demanda :  

- Et bien quoi ? Il ne te plaît pas mon cadeau ? Tu avais pourtant l'air de bien l'aimer cette robe tout à l'heure !?  

- Mais enfin Ryo ! Comment as-tu pu acheter cette robe ? Tu n'avais même pas d'argent sur toi ! Et financièrement nous sommes dans le rouge à la banque !  

Le sourire que fit son partenaire ne rassura pas Kaori, bien au contraire. Voyant que Ryo ne disait rien, elle réfléchit un peu quand rapidement, elle s'écria :  

- Non ! Ne dis pas qu'Eriko t'en a fait cadeau !?  

Ryo fut amusé de la réponse de sa partenaire, mais il la détrompa rapidement :  

- Non, je l'ai bien payé ! Enfin....., je vais la payer bientôt ! Eriko m'a fait une avance sur salaire.  

Mais loin de la calmer, les propos de Ryo paniquèrent la jeune femme qui s'écria :  

- Une avance sur salaire ?... Eriko a besoin d'un garde du corps ?... Elle est en danger ?... Mais qui peut bien lui...  

- Calme-toi Kaori ! Ce n'est pas en tant que garde du corps qu'Eriko m'a embauché, mais en tant que mannequin pour sa prochaine collection !  

- Toi ? Tu as accepté d'être mannequin pour Eriko ?, demanda surprise la nettoyeuse.  

- Oui ! Je me suis dis que c'était une bonne idée ! Et en plus Eriko paye bien, j'aurais encore de l'argent après avoir payé ta robe !  

- Attends ! Combien elle te paye ? Une robe comme ça coûte une véritable fortune !  

Connaissant la valeur des tenues d'Eriko, Kaori cita une somme approximative, et Ryo ouvrit des yeux ronds, avant de lui répondre :  

- Ne me dis pas que cette robe vaut autant ! Je crois que je me suis fait avoir par Eriko !  

- Et combien Eriko te l'a fait payer ? Je sais bien que c'est un cadeau de ta part, mais je voudrais bien savoir !  

Ryo lui dit une somme qui parut ridiculement basse aux yeux de la jeune femme, et au regard que Kaori lui lança, le nettoyeur comprit qu'Eriko s'était moqué de lui.  

- On va rendre la robe à Eriko! dit Kaori en refermant la boite.  

- Hors de question ! J'en aurai peut-être pour des années pour rembourser Eriko, mais tu ne peux pas refuser mon cadeau ! affirma le nettoyeur.  

Kaori comprit qu'elle ne pouvait pas refuser le présent de Ryo. Elle regarda son partenaire, et plutôt que de se lancer dans un grand discours, elle lui répondit ce simple mot :  

- Merci.  

Ryo comprit qu'elle acceptait son cadeau, et il en fut heureux. Il lui fit un sourire qui la fit fondre mais également rougir. S'emparant de la boite, elle se précipita vers sa chambre.  

Ryo n'avait toujours pas bougé, et ce n'est qu'une fois que la jeune femme eut refermé la porte de sa chambre derrière elle, qu'il se dirigea vers la salle de bain.  

Kaori, dans sa chambre, avait déballé la robe et l'avait déposé sur son lit. Elle n'arrêtait pas de la regarder avec tendresse car c'était un cadeau de Ryo. C'est le premier cadeau qu'il lui faisait et elle en était toute émue. Quand soudain, après de longues minutes, Kaori réalisa qu'elle devait se préparer rapidement si elle ne voulait pas être en retard, et délassant sa robe, elle se précipita vers la salle de bain.  

Elle était tellement pressée qu'elle entra directement dans la pièce. Elle se figea quand elle vit que Ryo s'y trouvait déjà. Il était debout devant la glace, et était en train de se raser. Mais plus que ce que faisait son partenaire, c'était la tenue dans laquelle se trouvait Ryo qui la troubla.  

En effet, il était uniquement vêtu d'une serviette qui cerclait ses reins. Il ressentit aussitôt la présence de la jeune femme et se tourna vers elle.  

Il avait presque fini sa tâche, et il ne subsistait sur ses joues que quelques traces de mousse à raser. Ses cheveux encore humides de la douche lui conféraient un charme fou. Kaori n'arrivait pas à détacher ses yeux de son torse musclé sur lequel glissaient quelques gouttes d'eau.  

Ryo sentait le regard de sa partenaire couler sur son corps, et il se retint de ne pas s'approcher d'elle. Il sentait que ce n'était pas le moment pour lui de faire avancer les choses entre eux. Comprenant que c'était à lui de dire quelque chose pour que la jeune femme réagisse, il prit une serviette et essuya les dernières traces de mousse avant de déclarer :  

- Voilà, j'ai fini ! La salle de bain est à toi !  

Avant que Kaori n'ait fait un seul geste, ni dit un seul mot, il avait déjà quitté la pièce. Quelques instants après le départ de son partenaire, Kaori reprit contenance, prit une douche rapide et retourna dans sa chambre où elle se prépara pour la soirée.  

Quand elle fut prête, elle rejoignit Ryo dans le salon. Le nettoyeur avait revêtu un costume qui lui allait à ravir. Ils se regardèrent mutuellement et c'est Ryo qui une nouvelle fois qui réagit le premier, et décréta qu'il était temps pour eux de partir. Kaori acquiesça et se rendirent au Cat's Eyes.  

Tout le monde trouva Kaori superbe, et les femmes présentes s'extasièrent devant la toilette de la jeune femme. Ryo toute la soirée fut prévenant et attentionné envers sa partenaire. Il posait sur elle un regard tendre et resta toute la soirée à ses côtés.  

Saeko fut enchantée de ses cadeaux, et tous passèrent une excellente soirée. Mick tenta bien de séduire toutes les femmes présentes à cette soirée, mais le fait d'être le seul à se prendre des massues, l'amusa beaucoup moins que d'habitude. Il se lassa rapidement de son jeu préféré et resta étonnement calme pour le reste de la soirée, au grand soulagement de sa compagne qui pour une fois put profiter pleinement de la fête sans avoir à le surveiller.  

La fête finie, tous se saluèrent et chacun rentra chez soi. Les deux nettoyeurs retournèrent à leur appartement.  

Ils furent à peine rentrés chez eux, que Ryo demanda à Kaori si elle voulait encore dormir avec lui cette nuit. Kaori accepta rapidement, espérant une nouvelle fois passer une bonne nuit.  

La jeune femme se rendit dans sa chambre pour y prendre ses affaires, tandis que Ryo, lui, se dirigeait vers la salle de bain pour prendre une douche. Il avait à peine terminé qu'il fit comme la veille et tapa à la porte de sa partenaire pour lui dire qu'elle pouvait y aller à son tour. La jeune femme n'ayant pas voulu revivre la scène du début de soirée, était restée sagement dans sa chambre.  

Kaori se rendit à son tour dans la salle de bain mais au moment de retirer sa robe, la fermeture se coinça. Ne voulant pas abîmer l'étoffe fragile, elle se dirigea dans la chambre de son partenaire. Elle frappa à la porte et attendit que Ryo lui demande d'entrer pour le faire. Quand elle ouvrit la porte, elle le trouva uniquement vêtu d'un caleçon. Elle s'approcha de lui :  

- Excuse-moi Ryo, mais la fermeture est coincée ! Tu peux m'aider ?  

- Aucun problème ! Retourne-toi !  

La jeune femme s'exécuta et les mains de Ryo s'attaquèrent à la fermeture de la robe. Le nettoyeur fut troublé par leur proximité. Une fois encore, il prit sur lui et ne céda pas à la tentation de la prendre dans ses bras. Calmement, il essaya de décoincer la fermeture sans abîmer la robe.  

Kaori, tremblante, sentait les mains de Ryo sur son dos. Elle ressentait ce contact comme une brûlure intense et ne savait pas si elle souhaitait sa continuation ou si au contraire, elle voulait qu'elle s'arrête. Les doigts de son partenaire glissaient sur son dos, et elle dut faire un effort immense pour ne pas soupirer de bien-être. Presque inconsciemment, elle ferma les yeux pour mieux ressentir cette proximité.  

A force de persévérance, Ryo réussit à accomplir sa mission, et l'ayant décoincée, il fit glisser la fermeture jusqu'au bout. Un de ses doigts fit le mouvement inverse et remonta doucement le long de dos de la jeune femme jusqu'à atteindre sa nuque. A cet instant, Ryo ne put résister et il embrassa Kaori à la base du cou. Ce simple baiser se transforma en dizaine d'autres. De ses lèvres, il faisait glisser le tissu, dénudant peu à peu une peau de nacre à laquelle il ne pouvait résister. Il apposa ses lèvres sur l'épaule qu'il venait de dénudé, se retenant pour ne pas la mordiller.  

Les mains de Ryo n'étaient pas en reste, alors que l'une d'entre elles était sagement posé sur le ventre de la jeune femme, la seconde elle avait profité de la large fente provoquée par l'ouverture de la fermeture éclair pour se glisser sous le tissu, et caressait allègrement la peau veloutée de Kaori.  

Kaori savourait les caresses et les baisers délicats de son partenaire. Jamais il n'avait été aussi tendre avec elle. A vrai dire, jamais il ne l'avait touché de cette façon. Soudain elle reprit ses esprits. Elle n'avait pas le droit de le laisser faire, il n'était pas lui-même. Il fallait que sa volonté soit la plus forte. Alors elle se retourna brusquement, s'éloignant un peu de lui. Mais son mouvement brusque fit bouger sa robe qui se retrouva au sol dans un léger bruissement.  

La jeune femme se retrouva en sous-vêtements devant le nettoyeur. Mais avant qu'elle n'ait eu le temps de réagir, Ryo l'attrapa, l'enlaça et posa hâtivement ses lèvres sur les siennes. A cet instant, Kaori ne sentit plus la force de le repousser, alors elle répondit à son baiser.  

Voyant que sa partenaire ne le repoussait pas, Ryo se mit à caresser doucement son dos. Kaori comprit ce qu'ils étaient sur le point de faire, mais la passion fut plus forte que la raison. Elle avait tant attendue ce moment que ces bonnes résolutions disparurent, et elle laissa éclater ses sentiments. Peu lui importait de quoi serait fait l'avenir, tout ce qu'elle voulait à cet instant, c'était d'être aimée par Ryo.  

Leurs bouches s'entrouvrirent et le baiser se fit plus profond, Kaori répondait à son partenaire avec passion et sans aucune retenue. Les caresses de Ryo se firent de plus en plus poussées. Quand il lui ôta son soutien-gorge et la poussa doucement en direction du lit, elle n'opposa aucune résistance, lui retirant même également quelques effets, et lui prodiguant de timides caresses. Ce ne fut que lorsque le nettoyeur voulut ôter à Kaori le dernier rempart empêchant leur union, que la jeune femme se raidit. Ne comprenant pas ce qu'elle avait, Ryo la regarda amoureusement, avec une lueur interrogative au fond des yeux.  

Kaori se mit à rougir et comprenant que son partenaire attendait une réponse, elle balbutia :  

- Ryo je n'ai...  

Le nettoyeur comprit très vite ce que Kaori voulait dire. Il l'embrassa tendrement, et lui murmura :  

- Moi aussi c'est ma première fois.  

Kaori interloquée lui répondit :  

- Mais Ryo, tu as déjà...  

Il posa un regard encore plus doux sur sa partenaire, et il lui susurra :  

- Oui, peut-être, mais je n'en ai aucun souvenir !  

Il fondit sur ses lèvres et l'embrassa avec passion. La dernière barrière vestimentaire empêchant leur union se retrouva rapidement sur le sol de la chambre, et caresses après caresses, baisers après baisers, ils découvrirent tous deux l'amour charnel.  

Kaori se réveilla le lendemain dans les bras de Ryo. Elle était si bien dans les bras de son amant. Jamais elle n'aurait imaginé de tels moments avec lui. Cette nuit avait été tout bonnement féerique. Voulant lui apporter un petit déjeuner au lit, elle se défit doucement des bras de l'homme qu'elle aimait. Il dormait encore profondément. Il faut dire qu'ils n'avaient pas beaucoup dormi la nuit précédente, occupant ces heures à se découvrir mutuellement. Son partenaire se mit à grommeler ce qui amusa la nettoyeuse. S'éloignant pour ne pas être tentée de se blottir à nouveau contre lui, elle se leva.  

Kaori délaissa ses vêtements et enfila la chemise de Ryo, puis elle descendit dans la cuisine pour préparer le petit déjeuné. Ryo avait besoin de prendre des forces avec toute l'énergie qu'il avait dépensé cette nuit.  

Elle était en pleins préparatifs et le petit déjeuner était bien avancé. Elle avait disposé sur un plateau deux bols et deux assiettes. Les oeufs étaient presque cuits, quand ce fut le cas, elle arrêta le gaz.  

Elle s'apprêtait à se saisir de la poêle pour en verser le contenu dans les assiettes, quand deux bras puissants enlacèrent sa taille, et un corps musclé se colla au sien. L'homme qui était collé à elle lui murmura à l'oreille :  

- Pourquoi tu n'es pas restée ? Tu sais que quand je me suis réveillé j'ai cru que j'avais fait un rêve, un merveilleux rêve, mais uniquement un rêve. Mais quand je me suis levé et que j'ai vu nos vêtements sur le sol de ma chambre, j'ai compris que c'était bien la réalité.  

Il conclut sa phrase par de langoureux baisers dans le cou de la jeune femme, tout en caressant son corps à travers la chemise. La jeune femme essaya de lui faire réaliser l'endroit où ils se trouvaient.  

- Ryo mangeons ! Ça va refroidir !  

Mais Ryo, plutôt que de répondre, la fit se retourner et la serra contre lui. C'est à ce moment qu'elle se rendit compte qu'il était vêtu uniquement d'un caleçon. Ryo continuait à faire courir ses mains le long du dos de sa belle, puis elles se firent plus aventureuses et glissèrent sous la chemise de la jeune femme. C'est à cet instant, ne sentant plus aucun tissu sous ses doigts, qu'il réalisa que sa chemise était son unique vêtement, il poussa un grognement satisfait et il l'embrassa, puis il lui murmura à l'oreille :  

- Et bien on le réchauffera !  

Puis il fondit à nouveau sur ces lèvres plus que tentatrices. Mais Kaori ne l'entendait pas comme cela, elle n'avait pas passé tout ce temps à cuisiner pour que son plat refroidisse, et soit bon à jeter à la poubelle. Alors elle se défit de l'étreinte de Ryo en riant et se dirigea vers la table. Et quand il la rattrapa, il l'assit sur la table, se collant à elle, et il l'embrassa à nouveau.  

Kaori se dit qu'elle n'avait aucune chance de lui échapper. D'ailleurs, avait-elle envie de le faire ? Pourquoi lutter, alors qu'elle le voulait autant que lui ! Tant pis pour le repas, elle en ferait un autre !  

Bientôt Ryo se mit à défaire un à un les boutons de la chemise de Kaori, et il embrassa la peau au fur et à mesure qu'il la découvrait. Quand tous les boutons furent ôtés, il écarta les pans de la chemise. Le regard fiévreux que Kaori vit se dessiner sur le visage de son partenaire, lui indiqua que le spectacle plaisait à Ryo. Elle se mit à rougir peu encore habitué à ce que Ryo se comporte comme cela avec elle.  

Voulant sentir la peau de sa belle contre la sienne, Ryo se colla d'elle. Aucun vêtement ne faisait rempart entre le haut de leurs deux corps. Le nettoyeur captura la bouche de Kaori dans un baiser passionné, auquel elle répondit rapidement.  

Ils étaient tous les eux enlacés, s'embrassant, leurs mains courants sur le dos de l'autre, quand soudain, la porte de la cuisine s'ouvrit à grande volée.  

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