Chapitre 11 :: En danger !

Publiée: 14-08-09 - Mise à jour: 14-08-09

Commentaires: Coucou !! Merci à Kaori62, Kithawke, Didinebis et Paty d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent ! Merci à ma béta Paty pour son travail ! Bonne lecture à tous !

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Kaori ne pouvait pas rester inactive plus longtemps. Ryo était en danger ! Il fallait qu'elle le retrouve avant qu'il ne soit trop tard ! Elle ne savait pas comment elle allait faire pour le retrouver, mais elle s'en fichait. Savoir qu'elle restait là, tranquillement, alors que l'homme qu'elle aimait, allait peut être mourir, l'attristait et la frustrait. Elle attrapa un manteau et s'apprêtait à sortir. Kazue voulut la retenir, et lui dit :  

- Kaori attends ! Je...  

Mais cette fois-ci la nettoyeuse ne se laissa pas amadouer par son amie, elle s'exclama :  

- Non, j'ai trop attendu ! Il faut que je le retrouve ! Ryo est en danger ! Je le sens !  

Sans laisser à son Kazue le temps de réagir, la nettoyeuse ouvrit la porte, mais elle ne put avancer beaucoup car rapidement elle se cogna contre un obstacle qui se mit à lui parler :  

- Où vas-tu comme ça, Kaori ?  

- Laisse-moi passer Falcon ! Il faut que je retrouve Ryo !  

Kaori voulut passer, mais Falcon la bloqua facilement, en la retenant uniquement d'une main, de sa voix grave, il lui dit :  

- Tu n'iras nul part !  

Mais la nettoyeuse ne l'entendait pas comme cela. N'étant pas intimidée un seul instant par son ami, elle lui répondit froidement :  

- Je n'ai pas d'ordre à recevoir venant de toi Falcon ! Ryo est en danger ! Il n'est pas armé ! Il faut que j'aille le sauver ! Lâche-moi tout de suite et laisse-moi passer !  

Mais l'ex-mercenaire n'obéit pas à Kaori. Au contraire, il tenta de la raisonner :  

- Et comment penses-tu le retrouver ? Nous avons passé la ville au peigne fin, et nous n'avons eu aucune trace de lui ! La meilleure solution pour le moment, c'est d'attendre qu'il revienne ici ! Ne t'inquiète pas, il est tout à fait capable de se défendre ! Crois-moi, il a peut-être perdu la mémoire, mais il n'a pas perdu son instinct de tueur. Alors même s'il n'a pas d'arme avec lui, il pourra quand même battre ses éventuels adversaires !  

Mais qu'importe les arguments de son ami, à vrai dire Kaori ne les avaient même pas écoutés. Non, à cet instant, une seule chose comptait pour elle : elle devait retrouver son partenaire !  

- Je ne peux plus attendre !, dit-elle d'une voix forte et déterminée.  

Puis elle continua pour elle-même, comme si elle pensait mais sans s'en rendre compte, elle murmura ses propos à voix haute :  

- Pourquoi ? Pourquoi je suis restée là au lieu de partir à sa recherche ? Jamais je ne me le pardonnerai s'il lui arrive quelque chose !  

Miki, qui se trouvait à côté de Falcon, prit son amie dans ses bras, et tenta à son tour de lui faire changer d'avis :  

- Kaori, Falcon a raison ! Il vaut mieux que tu restes ici ! Ryo est capable de se battre, tu le sais bien !  

Mais la jeune femme se débattit. Il fallait qu'elle aille sauver Ryo, et si personne ne voulait bouger le petit doigt, elle, elle le retrouverait !  

Miki vit qu'elle n'arriverait pas à la raisonner. Alors, pour éviter qu'elle ne fasse une bêtise, d'un coup de la tranche de la main sur la nuque, elle l'assomma pour qu'elle ne bouge plus. Elle accompagna son geste d'une phrase :  

- Pardonne-moi ! Mais c'est pour ton bien !  

Kaori reprit peu à peu conscience, mais fut surprise de l'endroit où elle se trouvait. Pourquoi était-elle allongée sur le canapé ? Soudain, elle se rappela.....  

La dispute avec Ryo, le fait qu'il s'était enfui. Ces heures à l'attendre et l''instant où elle allait partir à sa recherche, Falcon l'en empêchant, et puis le trou noir ! Elle était sûre que l'un de ses amis l'avait assommé afin qu'elle reste à l'appartement et ne se mette pas à courir dans les rues de Shinjuku.  

Combien de temps était-elle restée inconsciente ? Elle n'en n'avait aucune idée ! Tout ce qu'elle savait, c'est qu'elle avait encore perdu beaucoup de temps, beaucoup trop même ! Elle savait qu'elle n'avait qu'une chose à faire... Alors brusquement, elle s'assit sur le canapé.  

Ses amis étaient tous autour d'elle. En plus de Miki, Kazue et Falcon, il y avait Saeko et Reika. mais il n'y avait aucune trace de Ryo et de Mick dans leur salon. Et à leurs mines soucieuses, il n'y avait aucun doute, aucun d'entre eux n'avait de nouvelles de Ryo.  

Soudain, elle se leva rapidement et se précipita vers la porte d'entrée, ne laissant pas à ses amis le temps de la stopper. Mais avant qu'elle ne fut parvenue à l'atteindre, celle-ci s'ouvrit brusquement sur Mick.  

Mais dans quel état était l'américain ! Il avait un œil tuméfié et sa lèvre inférieure saignait. Kazue poussa un cri horrifié, qu'elle étouffa de sa main. Mais les autres avaient tout de suite remarqué ses yeux pétillants, signe que rien de grave ne s'était produit. Même Mick ne semblait pas se soucier de ses blessures. D'un ton enjoué, il cria à la cantonade :  

- Salut la compagnie ! Regardez un peu qui je vous amène !  

La personne n'avait pas encore fait un pas dans l'appartement que Kaori avait deviné de qui il s'agissait. Son cœur se mit à battre plus rapidement. Enfin il était là, et à voir l'expression de Mick, elle savait qu'il devait être en bonne santé. Sans bouger d'un centimètre, elle murmura :  

- Ryo.....  

Effectivement c'est ce dernier qui, l'instant d'après, franchit la porte. C'est un Ryo un peu intimidé qui fit son apparition. Il ne savait pas bien comment ses amis allaient réagir à sa fugue. En particulier, Kaori avec laquelle il avait été plus que vindicatif.  

Aussi lorsque Kaori se précipita sur lui, Ryo voulut s'excuser immédiatement pour les méchancetés qu'il avait eu à son encontre. D'un ton peu rassuré, il se lança :  

- Kaori, je...  

Mais il n'eut pas le temps de finir sa phrase, quelque chose ou plutôt quelqu'un l'en empêcha.  

Kaori était heureuse et soulagée du retour de Ryo; il lui avait fait si peur ! Aussi quand elle le vit franchir le seuil de l'appartement, elle se précipita sur lui. Et avant qu'il eut finit de prononcer sa phrase, elle lui asséna une gifle monumentale, en hurlant :  

- Ne me refais plus jamais ça !  

Et elle quitta précipitamment la pièce, ne laissant à personne le temps de réagir. Ryo fut le premier à réaliser la disparition de Kaori et il se lança à sa poursuite en criant :  

- Kaori, attends !  

Alors que Ryo avait quitté la pièce rapidement, personne ne fit mine de les suivre. Ils savaient tous que les deux nettoyeurs, avaient besoin d'être seuls pour s'expliquer.  

Kazue s'approcha doucement de Mick, qui n'avait toujours pas bougé de l'entrée de la pièce. L'infirmière se mit à caresser tendrement la lèvre blessée de son amant, puis elle se glissa dans ses bras. Mick l'enlaça, heureux d'être dans les bras de sa douce moitié. La jeune femme était décidément inquiète pour Mick, et lui demanda :  

- Mon pauvre chéri ! Qui a bien pu te mettre dans cet état ?  

- Ce n'est rien ! Ce sont juste quelques égratignures ! Il n'y a pas mort d'homme !  

Mais Kazue était inquiète pour son homme, et les propos rassurants de Mick sur son état n'avaient pas calmés son inquiétude. Elle se demandait qui avait bien pu l'amocher à ce point ! Mais rapidement, l'infirmière prit le dessus sur la compagne, et elle le força à s'assoir sur le canapé pour le soigner. Miki alla chercher la trousse de secours, et Kazue commença à soigner Mick.  

L'infirmière était pleine de tendresse envers son amant. Délicatement, elle passait une compresse sur sa lèvre à la fois couverte de sang et gonflée. Pleine de compassion pour sa moitié, elle lui dit :  

- Mon pauvre chéri ! Celui qui t'a fait cela t'a joliment défiguré !  

- Je sais ! Ce n'est vraiment pas de chance ! Comment je vais faire moi, pour draguer ? Les jolies filles vont fuir quand je vais m'approcher d'elles ! Je... Aie ! Kazue tu pourrais être plus douce ! Aie ! Doucement Kazue ! Tu vois bien que je suis blessé !  

Mais la jeune femme semblait insensible aux arguments de Mick. D'une voix qui fit déglutir l'américain, elle lui répondit :  

- Justement, c'est pour cela que j'ai laissé la massue au placard ! Je suis trop bonne car franchement tu en mériterais bien une !  

Et la jeune femme continua à soigner Mick de façon beaucoup moins douce, faisant pousser des cris de douleurs à ce dernier qui regrettait déjà sa dernière phrase. Car sa douce Kazue était vraiment en colère après lui. Il lui demanda une nouvelle fois de ne plus être aussi brusque dans ses gestes :  

- Kazue... Aie...! Tu ne pourrais pas y aller plus.... Aie ! En douceur !  

Kazue qui, un peu pour se venger, continuait à tamponner fortement la lèvre abîmée de Mick, prit quand même une voix douce pour lui répondre :  

- Désolée, mais je ne peux pas faire autrement ! Alors si tu me disais qui t'a mis dans cet état.  

Mais Mick ne semblait pas vraiment décidé à dire, pourquoi il avait été amoché à ce point, aussi il répondit :  

- Personne !  

Mais sa moitié ne l'entendait pas comme cela. Elle voulait savoir pourquoi son homme était dans cet état, et elle savait qu'elle continuerait à lui poser la question jusqu'à ce qu'elle ait enfin une réponse. Alors d'un ton plutôt ironique, elle lui répondit :  

- A d'autres, Mick Angel ! Ne me dit pas que tu t'es pris une porte, je ne te croirais pas !Je veux que tu me dises la vérité, tu m'entends ?  

Mick fit comme s'il n'avait rien entendu, et ne répondit pas à la question de la jeune femme. Mais, malheureusement pour lui, Kazue n'était pas la seule à vouloir savoir comment il avait pu se retrouver dans cet état. Voyant que Kazue n'arrivait pas à tirer les vers du nez à l'américain, Miki demanda à son tour :  

- Dis-nous ce qui s'est passé Mick ! Mais d'abord, comment as-tu fait pour retrouver Ryo ?  

Mick comprit qu'il n'avait aucune échappatoire, alors il se lança.  

- Et bien voilà comment ça s'est passé....  

Flash back  

Les hommes s'approchaient dangereusement de Ryo. Leur leader venait de sortir un couteau à cran d'arrêt qu'il se mit à ouvrir devant les yeux du nettoyeur. Pour une fois qu'un imprudent venait sur son territoire à cette heure-ci, il n'allait pas se gêner pour le plumer ! D'un ton à la fois assuré et amusé, le truand s'exclama :  

- Ce n'est pas raisonnable de sortir tout seul, mec ! Tu es ici chez nous ! Alors donne-nous ton fric si tu ne veux pas que je t'abime ta belle gueule d'ange ! Et n'oublie rien dans tes poches car je le saurais !  

Ryo ne se sentit pas du tout impressionné par tous ces hommes. Quelque chose lui disait qu'il en avait affronté de bien plus dangereux par le passé. Si seulement la mémoire lui était revenue ! Il ne serait pas plein de suppositions, mais pour lui ce serait des certitudes ! Mais il était sûr d'une chose en tout cas et il en fit part aux hommes qui lui faisaient face :  

- Je voudrais bien, mais je n'ai rien sur moi ! Pas même un yen !  

Mais malheureusement pour Ryo, le chef de la bande ne semblait pas croire un seul instant ce que le nettoyeur venait de lui dire et qui pourtant était la stricte vérité. L'homme prit alors un regard encore plus menaçant, mais Ryo ne paniqua pas pour autant. Le truand regarda Ryo droit dans les yeux et lui dit :  

- A d'autres ! A qui veux-tu faire croire des sornettes pareilles ?! Pas à moi en tout cas ! Car je sais qu'un beau gosse comme toi ne se promène pas sans argent ! Surtout s'il veut séduire une fille ou alors se payer les services d'une professionnelle !  

Décidément, Ryo n'avait vraiment pas de chance, car le bandit en face de lui était plutôt du genre têtu. Ryo lui répondit :  

- Si je vous dis que je suis à sec ! Je n'ai pas un yen sur moi ! Pourquoi vous ne me croyez pas ? Vous ne trouvez pas que vu le nombre que vous êtes face à moi j'aurai plutôt intérêt à dire la vérité ?  

- Et bien moi, je te dis que je ne te crois pas, gueule d'ange ! Je suis sûr que tu me mens !  

- Pourtant vous devriez le croire !, dit une voix au loin.  

L'intervention d'un tiers ne plut pas au leader de la bande. Qui pouvait bien pouvoir vouloir se mêler de ses affaires. Il était sûr que sa bande n'allait faire qu'une bouchée de l'intrus. Il cria:  

- Montre-toi si tu es un homme !  

- Mais avec plaisir !, répondit l'individu en apparaissant.  

Ryo reconnut sans difficulté l'homme qui se venait d'arriver, et fut soulager de le voir car il avait maintenant un allier. Il savait, s'étant entraîné avec lui, à quel point il était fort, et qu'il ne serait pas impressionné par ces hommes.  

Mais malheureusement pour lui, le truand n'avait pas cette chance de connaître l'homme qui venait d'apparaitre. Et toute la bande ne sentit nullement menacée par ce dernier. Au contraire, elle se réjouissait car ils allaient pouvoir facilement plumer un autre pigeon. Le leader s'adressa alors au nouveau venu :  

- Il n'y a qu'un fou ou un idiot, qui peut se mettre en travers de ma route ! Alors lequel des deux es-tu ?  

- Ni l'un ni l'autre., répondit simplement l'homme.  

Un instant, la phrase de l'intrus déconcerta le truand, mais il se reprit rapidement et lui demanda :  

- Alors qu'est-ce que tu es dans ce cas ? Un inconscient ou quelqu'un qui veut à tout prix mourir ?  

- Non, rien de tout cela ! Je suis juste un tueur !  

Jamais le leader de la bande ne s'était attendu à avoir une telle réponse. Il fut un peu décontenancé par ces propos, et commençait de plus en plus à douter de l'identité de l'individu qu'il avait face à lui. Aussi de façon théâtrale, pour cacher une inquiétude qu'il commençait à ressentir et surtout pour ne pas perdre la face, face à sa bande, il se mit à rire avant de déclarer :  

- Bouuuuuhhhhh !!! Tu me fais peur ! Et comment t'appelles-tu, stupide inconscient ? Il faut bien que je sache qui je vais tuer !  

- Mick Angel pour vous servir., déclara l'intrus.  

- Mick Angel ! Bien ! Et toi c'est quoi ton nom ?, demanda le truand en pointant Ryo.  

Mick Angel... Ce nom disait vaguement quelque chose au leader, mais il ne savait plus où il l'avait entendu. Il se dit alors qu'en demandant le nom à l'autre gars, vu qu'ils avaient l'air de se connaître,qu' il se souviendrait peut-être où il avait entendu ce nom.  

- Ryo Saeba., répondit le brun.  

Quand le chef de la bande entendit le nom de Ryo Saeba, il pâlit et lâcha son couteau. Ryo fut étonné comment le simple fait qu'il dise son nom suffise à faire peur à l'homme qui se trouvait en face de lui ?  

Mick, lui, en connaissait les raisons. M. Chang, seul lui pouvait provoquer autant de panique chez ces individus. Non pas que le nom de Saeba n'inspirait pas la crainte dans le milieu, mais vu le carnage que M. Chang avait fait avec les frères Hykajuri , il comprenait la peur de ce voyou : il devait tenir à la vie !  

Le chef de la bande avait perdu tout ses moyens, il recula de plusieurs pas et se mit à bégayer à ses compagnons :  

- Allez ! On y va !  

Mais certains membres de la bande ne semblaient pas comprendre les raisons du changement d'avis de leur supérieur, et ils lui firent comprendre en s'exclamant à l'unisson :  

- Mais chef ?! Qu'est-ce qui vous prend ?  

Mais pour une fois, le leader n'en avait rien à faire de passer pour une poule mouillée. Il tenait trop à la vie ! Et la photo des frères Hykajuri, enfin de ce qu'il en restait, qui avait circulé dans le milieu, faisait qu'il ne tenait pas à indisposer M. Chang. Il essaya donc de cacher les tremblements qu'il avait dans la voix, et d'un ton le plus autoritaire possible, il s'adressa à ses subordonnés :  

- Ne discutez pas mes ordres ! J'ai dit qu'on y allait, alors on y va ! C'est moi qui commande ici ! Alors en route !  

Toute la bande partit rapidement, laissant seuls Ryo et Mick. Le nettoyeur s'approcha de son ami, et lui dit :  

- Merci Mick d'être venu à mon secours !  

- De rien vieux frère ! C'est tout naturel ! Dis, tu m'en veux encore de t'avoir menti ? Tu sais...  

Mais Ryo ne laissa pas à l'américain, le temps de finir sa phrase. Il le stoppa d'un geste de la main.  

- C'est plutôt à moi de te demander pardon ! Je suis sûr que tu avais une bonne raison de le faire !  

- Oui, tu sais Ryo....  

Mais le nettoyeur ne laissa pas à son ami le temps de finir sa phrase. D'un geste de la main, il lui intima de se taire. Puis il lui dit :  

- Tu auras tout le temps pour les explications, je voudrais faire quelque chose rapidement !  

- Bien ! Et qu'est-ce que tu veux faire ?  

- Rentrer chez moi ! Il faut que je demande pardon à Kaori pour mon comportement !  

- Alors, en route !, répondit Mick  

Fin du Flash back.  

- Voilà, vous savez toute l'histoire., conclut l'américain.  

Mais pour Kazue, et pas seulement pour elle, il y avait quelque chose qui n'était pas clair.  

- Une minute Mick !, dit sa compagne. Si vous ne vous êtes pas battus, comment se fait-il que tu sois dans cet état ?  

Mick aurait préféré éviter les explications. Il faut dire que les raisons qui avaient fait qu'il soit amoché, n'étaient pas vraiment glorieuses. Il fit comme s'il n'avait rien entendu et préféra noyer le poisson, en répondant :  

- Je crois que ce Chang veut tout faire pour tuer Ryo, une chance que ces loubards n'avaient accepté le contrat qu'il a mis sur Ryo et Kaori...  

Mais ses amis ne furent pas dupe. Falcon vit qu'il fallait sévir s'ils voulaient connaître la vérité sur la façon dont il avait été amoché. Alors il lui dit d'un ton menaçant :  

- Tu vas nous dire qui t'a arrangé le portrait , ou je me charge de l'œil qui n'est pas encore touché ! Et tu as intérêt de dire la vérité ! Si tu mens, je le saurais et tu auras le même traitement de faveur !  

Mick comprenant qu'il ne parviendrait pas à échapper à leurs questions, leur répondit :  

- C'est bon je vais vous dire ce qui s'est passé et qui m'a mis dans cet état !....  

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