Chapitre 23 :: Car il fallait bien que ça arrive !!

Publiée: 09-12-09 - Mise à jour: 09-12-09

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Tous ceux qui étaient dans le café sursautèrent quand la porte s'ouvrit. Un séducteur blond vola en direction du comptoir.  

- Miki ! Viens dire bonjour à ton Mick adoré !  

Mais il fut stoppé dans sa course par un plateau, qui fut suivi de près par une massue envoyée par sa douce et tendre Kazue que personne n'avait remarqué avant que Mick ne finisse encastré dans le mur.  

- Mick Angel ! Quand vas-tu te comporter correctement ?!, hurla la jeune femme.  

Mick se précipita vers Kazue, bien décidé à se faire pardonner, et d'un ton suppliant lui dit :  

- Mais mon amour ! Tu sais bien que c'est dans ma nature, je...  

Soudain il se tut et se détourna de sa moitié. Il avait senti les auras de Ryo et de Kaori, mais elles ne semblaient pas être comme d'habitude. Il réfléchit un instant et rapidement il réalisa ce qui s'était passé. Alors il prit un visage larmoyant et il se précipita aux pieds de Kaori, les entourant de ses bras, ce qui faisait que la jeune femme ne pouvait pas bouger. Il se mit à pleurer tout en sanglotant :  

- Non ! Pourquoi tu m'as fait ça ma Kaori ?! Pourquoi tu es avec lui ?  

Ne sachant quoi dire, Kaori lui souffla à la fois peinée et gênée:  

-Mick, je...  

Kazue l'attrapa par le col de sa chemise pour le faire lâcher prise, mais il restait accroché aux chevilles de Kaori, risquant à tout moment de la faire tomber. Kazue ne voulait pas faire de mal à son amie, alors elle se mit à taper sur la tête de Mick afin qu'il lâche la nettoyeuse, et se mit à hurler :  

- Mais c'est pas bientôt fini ce cirque !  

Malheureusement pour l'infirmière, Mick ne semblait pas décidé à lâcher Kaori. Au contraire, il continua à geindre :  

- Kaori pourquoi tu l'as choisi lui et pas moi ??!! Tu sais pourtant que je t'aime !!!!.....  

Mais brusquement Mick redevint sérieux. Il y avait quelque chose qui clochait, il sentait plusieurs auras négatives qui s'approchaient du café. D'ailleurs tous, sauf Kazue, ressentirent ces auras. Et ils se retrouvèrent tous la main posée sur leur pistolet prêt à dégainer.  

La porte s'ouvrit et avant qu'il eurent le temps de réagir des bombes fumigènes furent lancées dans le café. Les trois hommes ne pensèrent qu'à une chose : protéger leur femme respective et ils les intimèrent de se réfugier à l'arrière du café. Mais elles pouvaient difficilement voir dans cette fumée. De plus Miki et Kaori ne l'entendait pas comme cela. Elles étaient capables de se défendre et comptaient bien donner un coup de main à Ryo, Falcon et Mick. Alors elles leur désobéirent et attendirent l'arme au poing que leurs adversaires attaquent.  

Des hommes firent leur entrée, ils avaient tous des masques et n'étaient pas gênés par la fumée. Ils commencèrent à tirer, sachant exactement où se trouvaient leurs adversaires. Bizarrement, aucune balle n'atteignit sa cible.  

Mick, Falcon, Ryo, Miki et Kaori essayaient de riposter. Eux, ne manquaient pas leurs cibles et des cris de douleurs raisonnaient dans le café. Il ne s'était pas écoulé une minute quand soudain, tous entendirent un cri : c'était Kazue. Des mercenaires, car il ne faisait aucun doute qu'il s'agissait de mercenaires, venaient d'attraper la jeune femme. Tous comprirent alors que les tirs n'avaient été qu'une diversion, pour effectuer un enlèvement. Ils voulurent rattraper la jeune femme, mais des tireurs restés en retrait les en empêchaient.  

Finalement, couvert par ses amis, qui en professionnels arrivaient à se débrouiller en ne voyant rien, Mick réussit à sortir du café. Il voulut se précipiter pour sauver sa femme qui venait d'être jetée dans une voiture, mais des hommes l'en empêchèrent en tirant une nouvelle fois. Et, impuissant, il vit disparaître la jeune femme emportée par des bandits.  

Peu à peu les coups de feu cessèrent, et la fumée commença à disparaître. Il y avait plusieurs corps dans le café, des mercenaires pour qui le gilet pare balles n'avait été d'aucune utilité.  

Inquiet Ryo se mit à crier :  

- Kaori, Miki !!!!  

- On est là Ryo ! répondit la nettoyeuse.  

Ryo et Falcon se précipitèrent vers leurs femmes et Ryo prit Kaori dans ses bras, tandis que Miki se blottit dans ceux de son mari. Alors que chacun était heureux de voir que sa moitié était saine et sauve, ils virent Mick qui venait de rentrer dans le café. A son regard, ils comprirent que Kazue venait d'être enlevée, et qu'il n'avait rien plus faire pour l'en empêcher. A voir le visage ravagé de son ami, Ryo resserra son étreinte et colla Kaori à lui, pensant qu'il aurait pu se trouver à la place de Mick.  

Kaori se mit à gémir et Ryo comprit qu'il faisait mal à sa partenaire, alors il desserra son étreinte. La jeune femme vit le regard de dévasté de Mick et se défit de la douce étreinte de Ryo, puis elle s'approcha de son ami, posant une main réconfortante sur son épaule, elle lui affirma :  

- Ne t'en fait pas Mick, on va la sauver !  

Mick dans un mouvement l'attrapa et la serra contre lui. Kaori l'enlaça et tenta par sa présence de le rassurer.  

Quand soudain, un gémissement se fit entendre dans le Cat's. Ils n'avaient aucun doute sur l'origine : un des mercenaire avait survécu !  

Mick lâcha brusquement Kaori et le regard empli de haine, se dirigea vers la provenance des bruits.  

Au même moment, une voiture s'éloignait rapidement du Cat's Eye, à son bord se trouvait Kazue. Au départ, la jeune femme s'était débattue, espérant échapper à ses ravisseurs, mais bien vite elle comprit que c'était inutile. Alors, résignée, elle ne fit plus un geste. Elle pensa alors très fortement à Mick, sachant pertinemment que ce dernier allait tout faire pour la sauver.  

Kazue regarda la route. Elle se demandait pourquoi ils l'avaient enlevée elle. Qui lui en voulait à ce point ? Où l'emmenaient-ils ? Qu'allaient-ils faire d'elle ? Elle était vraiment inquiète et ne savait pas quoi faire. Contrairement à Kaori, elle n'avait pas l'habitude de se faire enlever,mais elle savait qu'il fallait qu'elle se la joue fine, et ne provoque pas ses ravisseurs si elle voulait que ses amis viennent à temps pour la sauver.  

Le trajet fut assez court et la jeune femme se retrouva hors du véhicule. Bien encadrée, afin qu'elle ne cherche pas à s'échapper, elle fut conduite dans un grand hangar. L'un des ravisseurs qui la tenait par le bras, la poussa vers une porte. A peine cette dernière ouverte, il jeta la jeune femme qui, surprise, s'écrasa lourdement au sol. Elle n'eut le temps de reprendre ses esprits que la porte se referma la plongeant dans la pénombre.  

Elle se redressa et s'adossa à l'un des murs qui constituaient sa prison. La pièce était vraiment sombre et ne disposait d'aucune ouverture, Kazue ne pouvait même pas tenter de s'échapper. Seul un minuscule soupirail qui laissait passer un fin filet de lumière faisait que la pièce n'était pas entièrement dans le noir. La jeune femme avait remarqué que l'endroit était isolé et qu'il était donc inutile de crier car personne n'entendrait ses appels et elle risquait juste de mettre en colère ses ravisseurs.  

Alors sachant qu'elle ne pouvait rien faire d'autre que d'attendre, elle releva ses jambes et posa sa tête sur ses genoux. Étant à bout de nerf, elle laissa les larmes couler sur ses joues, priant pour que Mick vienne la sauver.  

Mick se jeta sur l'homme qui ne put retenir un gémissement de douleur. L'américain était hors de lui, et ses amis sentait bien qu'il se retenait pour ne pas l'achever. Ne pouvant garder son sang froid, il se mit à secouer l'homme en hurlant :  

- Où est-elle ? Où l'ont-ils emmené ?  

Mais l'homme plutôt que de répondre, se mit à rire. Un rire glacial qui pétrifia Kaori et enragea Mick. Il se mit alors à frapper l'homme qui cessa de rire. Mais rapidement se mit à ricaner :  

- Jamais je ne te le dirais !  

Mick pointa son arme sur la tête de l'homme, sa fureur se lisait sur son visage. Ils sentirent tous que Mick était capable de tirer. Leur prisonnier s'en rendit compte aussi et fit tout pour l'énerver encore plus.  

- Vas-y ! Qu'est-ce que tu attends ? Tire ! A moins que tu ne sois trop lâche pour le faire !?  

Mick, à bout, s'apprêtait à « faire plaisir » à l'homme et tirer, quand une main se posa sur son arme et la détourna de sa cible. Surpris, il regarda en direction du gêneur qui n'était autre que Falcon.  

- Laisse-moi faire ! L'enlèvement de Kazue te perturbe ! Tu n'es pas dans ton état normal !  

Le prisonnier semblait vraiment décidé à les provoquer. Nullement impressionné par la taille et la corpulence importante de Falcon et du regard glacial de Mick, il continua à les apostropher :  

- Attends, tu crois que tu vas réussir à me faire parler gros balourd ? Vous n'êtes tous que des poules mouillées !  

Falcon ne répondit pas et enfonça son doigt dans une des blessures de l'homme qui blêmit. Ils furent tous surpris de constater que l'homme ne poussa pas un seul cri. Ils n'eurent aucun doute : cet homme n'était pas un inconscient ou un fou, il était simplement un professionnel comme eux.  

Tous savaient que le faire parler, afin de connaître l'endroit où était retenue Kazue, serait une chose très difficile voire impossible. Mais l'homme les surprit tous quand soudain il se mit à rire une nouvelle fois.  

Brusquement ce rire glacial stoppa. Kaori, n'étant pas aussi professionnelle que ses amis, pensa qu'il s'était évanoui. Mais Miki, Ryo, Falcon et Mick avaient tout de suite ressenti que ce n'était pas le cas. L'odorat fort aiguisé de Falcon reconnut tout de suite de quoi il s'agissait : l'homme venait de se tuer en avalant du cyanure.  

Il n'y avait plus aucun doute: cet homme était un mercenaire, et une capsule de cyanure était cachée dans une dent creuse. Pour éviter de leur répondre, il avait trouvé la solution : se tuer !  

Maintenant, ils avaient perdu leur chance de pouvoir prendre leurs adversaires par surprise et ils étaient tous dans le café debout impuissants, ne sachant pas quoi faire pour sauver Kazue.  

De longues minutes plus tard, la porte de la geôle de Kazue s'ouvrit. La jeune femme sentait que son avenir allait se jouer dans les prochaines minutes. Elle allait peut-être enfin savoir pourquoi on l'avait enlevé ! Elle essuya alors les larmes sur ses joues et se reconstitua un visage neutre, afin de se montrer la plus forte possible.  

Un homme pénétra dans la pièce. Malgré la faible luminosité, l'expression qu'elle voyait s'afficher sur son visage ne plaisait pas du tout à Kazue. Il avait un regard bestial, et la jeune femme qui, jusque là, avait réussi à garder son calme commença à paniquer, n'ayant aucun doute sur les intentions peu honnêtes de l'homme.  

- Salut ma belle ! Comme le patron est un peu en retard, j'ai décidé de m'accorder une petite avance sur salaire ! Alors tu vas bien être gentille avec moi, et je ne te ferais aucun mal !  

L'homme s'approcha encore plus de Kazue qui fut dégoûtée quand elle sentit son haleine proche de sa bouche. Il tenta de l'embrasser mais la jeune femme réussit à détourner la tête et les lèvres de l'homme touchèrent la joue de Kazue. Il ragea mais ne s'avoua pas vaincu pour autant.  

Kazue, à la limite des nausées, sentit le souffle de l'homme dans son cou. Il remonta jusqu'à son oreille où il souffla :  

- Allez ma mignonne ! Laisse-toi faire ! On va bien s'amuser tous les deux ! Un petit lot comme toi, j'aurai tort de me priver !  

Kazue essayait de trouver un moyen pour s'enfuir ou même pour assommer son assaillant. Mais elle avait peur qu'en criant, elle n'attire d'autres pervers, et elle n'avait rien à portée de main pour se défendre.  

Elle prit peur quand un bruit de pas raisonna non loin d'eux. Kazue était sûre que d'autres hommes allaient faire leur apparition dans la pièce. Son impression fut la bonne car peu de temps après, une voix d'homme raisonna.  

- Qu'est-ce que tu fais ?, demanda l'individu à l'agresseur de Kazue.  

- Ça ne se voit pas ?, répondit l'autre, visiblement peu content d'avoir été dérangé. Je m'occupe de cette charmante demoiselle !  

Le « sauveur » de Kazue ne l'entendait pas comme cela, et il le fit savoir à son « partenaire » :  

- Si tu tiens à la vie, je ne ferais pas ça si j'étais toi !  

Mais décidément l'homme qui se trouvait avec Kazue n'appréciait pas l'intervention du nouveau venu et le lui fit comprendre :  

- Fiche-moi la paix ! Et mêle-toi de ce qui te regarde !  

L'arrivée d'un troisième homme mit fin à la discussion entre les deux autres, car il annonça :  

- Le chef est là ! Il faut lui amener la fille !  

C'est à regrets que l'individu se leva en n'ayant pas pu faire ce qu'il aurait aimé faire. Pour se « venger », il attrapa fermement Kazue par le bras, et la força la jeune femme à se relever. L'autre attrapa également Kazue et tous trois quittèrent la pièce.  

Deux de ses geôliers la tenaient et la faisaient avancer. Sachant qu'elle n'avait aucune chance de s'enfuir, Kazue se fit docile, et marcha sans opposer aucune résistance, soulagée d'avoir évité de subir quelque chose d'horrible.  

Les deux hommes, deux grosses brutes épaisses la menèrent jusqu'à un homme. Ce dernier était âgé d'une soixantaine d'années. Il avait les cheveux grisonnants et un regard perçant. Kazue frissonna; cet homme inspirait la crainte. Mais bientôt les frissons laissèrent la place à une peur panique. Pourquoi l'avait-il enlevé ? Elle ne le connaissait pas, et le regard meurtrier qu'il jetait dans sa direction ne la rassurait pas du tout !  

Les hommes qui la maintenaient, souriaient comme satisfaits du travail accompli. Ils jubilaient littéralement, et Kazue le sentait bien, car sans s'en rendre compte ils avaient relâché la pression qu'ils exerçaient sur les bras de la jeune femme. Kazue en aurait bien profité pour essayer de s'enfuir, mais, un rapide coup d'œil dans la pièce l'en dissuada.  

En effet l'endroit était rempli d'hommes lourdement armés, et elle n'aurait pas fait un pas qu'ils l'auraient rattrapée ou pire encore, qu'ils l'auraient tuée. Elle n'avait plus qu'à attendre le sort que l'homme lui réservait.  

Elle n'eut pas longtemps à attendre, car l'un de ses ravisseurs s'adressa à l'homme aux cheveux gris :  

- Voilà ! Nous avons réussi !Nous avons capturé la partenaire de City Hunter ! Nous avons accompli notre mission ! Alors maintenant c'est à vous de respecter votre part du contrat ! Aboulez le fric !  

Le regard du type grisonnant fit le tour de « l'assemblée », un rictus se dessinant sur ses lèvres, il demanda :  

- Lesquels d'entre vous ont capturé la fille ?  

A cet instant, Kazue sentit la pression des mains qui maintenaient ses bras se resserrer, comme si ses geôliers avaient subitement peur qu'elle s'enfuit.  

- Nous !, répliquèrent fièrement en choeur les deux hommes qui maintenaient Kazue tout en resserrant encore la pression sur les bras de la jeune femme.  

Souffrant vraiment, Kazue poussa un cri de douleur. Au même moment, l'homme à la chevelure grise se mit en colère, et Kazue trembla encore plus croyant que cette colère lui était destinée. L'homme s'approcha d'eux et se mit à hurler :  

- Bande d'incapables ! Vous n'êtes que des imbéciles ! Ce n'est pas la partenaire de City Hunter ! Cette fille c'est la fiancée de Mick Angel : Kazue Natomi !  

Kazue fut surprise que l'homme savait qui elle était, mais ce n'était rien en comparaison de la stupeur qui se lisait sur le visage de ses deux ravisseurs. Ils connaissaient la réputation de l'homme qui se trouvait face à eux, et ils savaient de quoi il était capable. C'est pourquoi, l'un d'entre eux, qui se trouvait être celui qui avait voulu l'agresser, tenta de se justifier sur l'erreur qu'ils avaient fait :  

- Ben quoi ! Vous nous aviez dit que la partenaire de City Hunter ne savait pas se battre ! C'est le cas de cette fille ! Quand nous sommes rentrés dans le café, c'est la seule qui n'avait pas d'arme à la main ! Et puis c'est de votre faute aussi si nous nous sommes trompés ! Vous n'aviez qu'à nous prévenir qu'il y avait plusieurs femmes qui ne savaient pas se battre !  

Visiblement, les explications du ravisseur ne plurent pas à l'homme à la chevelure grisonnante. Kazue déglutit en réalisant la raison de son kidnapping : il y avait eu tout simplement erreur sur la personne. Alors elle comprit qui se trouvait face à elle, il n'y avait aucun doute possible ! Elle était face à M. Chang !  

La colère de l'homme grimpa d'un cran, ses yeux perçants se posèrent sur les deux ravisseurs de Kazue, et il vociféra :  

- Idiots ! Vous trouvez qu'elle ressemble à la fille de la photo que je vous ai donné !?  

L'intonation de la voix de Chang fit perdre leur superbe aux deux hommes, et ne sachant pas quoi répondre, ils se turent. Mais l'homme ne lâcha pas le morceau, il se mit à hurler :  

- Répondez-moi ! Es-ce que vous trouvez que cette fille ressemble à la partenaire de City Hunter ?  

L'un des deux hommes finit par bredouiller :  

- Désolé ! Mais avec les gaz, on ne l'a pas bien distinguée ! Alors on en fait quoi ? Vous voulez qu'on la tue et qu'on se charge de capturer la partenaire de City Hunter ?  

M. Chang sortit une arme et la pointa dans la direction de Kazue. D'une voix froide et glaciale il déclara :  

- C'est moi qui vais m'occuper d'elle !  

Kazue frissonna. Elle voyait déjà sa dernière heure arriver. Elle ferma les yeux et attendit, car elle savait qu'elle n'avait aucune chance de s'échapper. Elle n'aurait jamais imaginer mourir comme cela. C'était trop tôt ! Elle avait encore tant de choses à faire avant de mourir !  

Rapidement, elle pensa à Mick ! A tous ces moments qu'elle avait passé à ses côtés. Ses instants heureux où il avait été tendre avec elle. Les fois aussi où pour calmer ses ardeurs, elle avait du l'assommer. Mick, l'homme qu'elle aimait malgré ses mauvais côtés. Et même si elle ne pouvait pas lui dire adieu, elle partait en paix car elle savait qu'il ferait tout pour la venger.  

Soudain, Kazue entendit le chien d'une arme s'enclancher et un coup de feu raisonna dans le hangar.  

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