Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG-13 - Prose

 

Auteur: TOKRA

Beta-reader(s): Paty

Status: Complète

Série: City Hunter

 

Total: 27 chapitres

Publiée: 04-06-09

Mise à jour: 29-01-10

 

Commentaires: 220 reviews

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GeneralRomance

 

Résumé: Les souvenirs sont comme les fantômes. Ils sont là, tout près de nous mais quand on croit les saisir, ils s'évanouissent... (Ryô Saeba... Goodbye my sweetheart)

 

Disclaimer: Les personnages de "L'amour au delà du souvenir" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Astuces & Conseils

Comment faire un jeu dont vous êtes le héros?

 

Il y a un lien tutorial qui peut vous aider. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: L'amour au delà du souvenir

 

Chapitre 24 :: M.Chang.......

Publiée: 08-01-10 - Mise à jour: 08-01-10

Commentaires: Coucou !!! Merci à Tenshi, Thalia et Kaori62 d'avoir laissé une review pour le chapitre précédent. Désolée si vous trouvez des fautes mais ma béta est surbookée en ce moment, je maje donc avec son accord le chapitre sans qu'il ne soit passé entre ses mains expertes ! lol ! Bonne lecture à tous !

 


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Kazue fut surprise d'entendre un deuxième coup de feu, et bizarrement, malgré les deux tirs, elle ne ressentit aucune douleur et la pression des mains des hommes sur ses bras avaient même diminué pour brusquement disparaître. Kazue attendit un instant, et doucement ouvrit les yeux.  

 

Elle poussa un cri d'horreur quand elle vit ses deux ravisseurs morts à ses pieds, chacun une balle figée entre leurs deux yeux ouverts et vidés de toute vie. Ce n'était pas la première fois qu'elle avait affaire à la mort, mais cette fois-ci était tellement horrible qu'elle se retint avec difficulté de vomir.  

 

La jeune femme était tellement terrifiée qu'elle ne chercha pas à s'enfuir. L'homme à la chevelure grisonnante s'approcha d'elle et l'attrapa délicatement par le bras. Kazue tremblait de tout son corps se demandant ce qu'il allait bien pouvoir lui faire. Le regard de l'homme se fit doux et d'une voix étonnamment calme et posée, il lui dit d'un ton rassurant :  

 

- Ne t'inquiète pas ! Je ne te veux aucun mal ! Ce n'est pas ta faute si tu es ici, c'est celle de ces deux incapables ! Ils n'ont eu que ce qu'ils méritaient !  

 

Kazue lui lança un regard apeuré, s'attendant à tout moment à un geste de son ravisseur. Il avait dit qu'il allait s'occuper d'elle, et n'étant pas celle qu'il attendait, Kazue doutait de son sort. L'homme comprit la raison de sa frayeur, et d'une voix toujours aussi calme, tenta de la rassurer :  

 

- Calme-toi ! Je ne vais pas te tuer ! Tu vas plutôt me servir d'appât ! Quand City Hunter sera là, je te rendrais ta liberté ! Je n'ai rien contre toi ! Et sans ces imbéciles tu ne serais pas là, c'est la moindre des choses que je puisse faire !  

 

Kazue se demandait si elle devait croire ses paroles, il venait d'abattre de sang froid deux de ses hommes, et il affirmait qu'il ne lui ferait rien.  

 

Kazue osa jeter un coup d'oeil dans la pièce et constata que les mercenaires n'avaient pas fait un geste. Ils restaient là tous immobiles, leurs armes à la main. La scène horrible qu'ils venaient de vivre ne semblait pas les avoir retournés. Ils étaient stoïques et aucune expression ne se lisait sur leurs visages.  

 

L'homme la sortit de son immobilisme en la forçant à avancer, mais il n'y avait aucune brutalité dans ses gestes.  

 

- Allez viens ! J'ai un coup de fil à passer !, lui ordonna t-il  

 

Docilement, pour ne pas risquer de le mettre en colère, Kazue le suivit, mais rapidement il stoppa et se tournant vers ses hommes, il leur dit :  

 

- Débarrassez-moi de ces déchets, que je n'en entende plus parler c'est compris !  

 

- Oui patron !, répondirent en choeur tous les hommes présents.  

 

Ils s'exécutèrent rapidement, mais Kazue n'eut pas le loisir de le constater car accompagnée de son geôlier, elle avait déjà quitté la pièce.  

 

 

 

Dans le café, Mick était toujours sonné. L'homme était mort et il n'avait toujours aucune idée de qui était le ravisseur de Kazue. Il pensait bien à quelqu'un mais se refusait de l'admettre, car cela signerait l'arrêt de mort de la jeune femme, et il ne voulait pas y penser. M. Chang, un frisson le parcourut quand il pensa à ce nom. Mais pourquoi, si c'était lui qui avait commandité l'enlèvement, avait-il pris pour cible Kazue ?  

 

Les autres personnes présentes dans le café étaient dans la même situation que lui, elles ne comprenaient pas pourquoi Kazue avait été enlevée. Ça n'avait aucun sens !  

 

Miki, réagit la première et téléphona à Saeko, pour l'informer des évènements. L'inspectrice garda comme toujours son calme, et après avoir promis de se renseigner, elle raccrocha.  

 

L'ambiance était toujours aussi lugubre dans le café et les cadavres qui jonchaient le sol n'arrangeaient pas les choses. Falcon demanda l'aide de Mick et de Ryo pour s'en débarrasser. Ils les mirent tous dans un réduit du Cat's, ne voulant pas trop s'éloigner tant qu'ils n'en sauraient pas plus pour Kazue.  

 

Pendant ce temps, Miki et Kaori remirent le café en état, essayant de faire disparaître toutes les traces de la bagarre. Quand tous se retrouvèrent dans la salle principale, elle avait repris un aspect normal et il fallait être un observateur aiguisé pour se rendre compte de ce qui s'était passé quelques minutes plus tôt.  

 

Les minutes passaient, et ils étaient là impuissants dans le café. Falcon comme à son habitude, se mit à essuyer une assiette. Ce passe-temps semblait lui permettre de rester calme. Miki fit du café pour tous, tandis que Kaori, Mick et Ryo restaient en silence assis dans la pièce. Aucun n'arrivait à parler.  

 

Plus d'une heure s'était écoulé depuis l'enlèvement de Kazue quand le téléphone sonna. Miki alla répondre et au bout de quelques instants en ayant pas prononcé un seul mot, elle tendit le combiné à Ryo en lui disant :  

 

- Tiens ! C'est pour toi !  

 

Ryo prit le téléphone et dit :  

 

- Saeba, j'écoute !  

 

Une voix grave résonna au bout du fil :  

 

- Saeba ! J'ai une de tes amies avec moi !  

 

- Et à qui ai-je l'honneur ?  

 

- Ton pire cauchemar Saeba ! Je suis sûr que tu as entendu parler de moi ! Je suis M. Chang !  

 

Quand il sut qui il avait en ligne, Ryo fit signe à Miki de brancher le haut parleur afin que tout le monde puisse entendre la conversation, puis quand ce fut chose faite, il répondit :  

 

- C'est donc vous qui avez demandé que l'on enlève Kazue. On peut savoir pourquoi ?  

 

- En réalité j'avais demandé que l'on capture ta partenaire, mais il y a eu erreur sur la personne, et c'est pour cela que la pauvre Mademoiselle Natomi est avec moi.  

 

- Qu'est-ce que vous voulez Chang ?  

 

- Ta réputation n'est pas démérité Saeba ! Tu es bien la seule personne du milieu qui s'inquiète pour les autres. Si tu veux que ton amie reste en vie, je veux que toi et ta partenaire veniez me rejoindre immédiatement à l'entrepôt 15 sur les docks.  

 

- Bien, mais avant je voudrais parler à Kazue ! Je connais votre réputation moi aussi Chang et vous êtes tout à fait capable de l'avoir déjà tuée.  

 

En entendant Ryo prononcer ces mots, Mick se mit à blêmir. Et si ce que Ryo venait de dire Ryo était la vérité ? Et si ce salaud de Chang avait tué Kazue ? Jamais il ne se le pardonnerait ! Il aurait du être capable de la protéger ! C'était son rôle ! C'est lui en se mettant en couple avec elle qui l'avait entraînée dans ce monde de noirceur. Pourquoi ? Pourquoi la vie était aussi difficile ? Pourquoi n'avait-il pas le droit au bonheur ? Il imaginait le corps sans vie de sa moitié, dans le même état que les frères Hyjukari, et cette image le rendait malade.  

 

Sans qu'il ne s'en rende compte, un gémissement de douleur franchit ses lèvres. Kaori qui était à côté de lui, posa une main réconfortante sur son bras. Il la regarda, une lueur de tristesse au fond des yeux. Ce regard déchirant bouleversa la jeune femme et elle comprit qu'il imaginait déjà le pire.  

 

M. Chang lui de son côté, comme s'il se doutait de l'ambiance qu'il y avait dans le café, ne répondit pas à la phrase de Ryo. Le silence était pesant, et le ravisseur de Kazue ne semblait pas disposer à le rompre. Ryo comprit que l'homme voulait le tester, et il resta stoïque attendant qu'il se manifeste. Le regard qu'il posa sur les autres présents dans la salle, les dissuadèrent de parler.  

 

Comprenant sûrement que Ryo ne parlerait pas, son interlocuteur après un long moment de silence répondit :  

 

- Mais bien sûr Saeba ! Je te la passe tout de suite !  

 

L'homme posa le combiné, et le nettoyeur fut certain qu'il faisait exprès de prendre son temps pour lui passer Kazue. Au bout de longues minutes qui parurent interminables, un bruit indiquant qu'une personne se saisissait de l'appareil téléphonique se fit entendre, et tous espéraient qu'ils n'allaient pas tarder à entendre leur amie. Un souffle et soudain un murmure retentit.  

 

- Ryo ? demanda la douce voix de Kazue.  

 

- Oui, c'est moi ! Tout va bien Kazue ?  

 

- Oui Ryo ! Mais il.....  

 

L'homme ne laissa pas à Kazue le loisir de finir sa phrase, il lui ôta le combiné des mains et sa voix raisonna à nouveau :  

 

- Saeba ! Tu l'as entendue ! Tu as constaté qu'elle va bien ! Alors si tu veux que je ne lui fasse rien, toi et ta partenaire vous avez intérêt à venir nous rejoindre rapidement !... Au fait je ne veux voir que vous deux uniquement ! Si quelqu'un d'autre vient avec vous ou vous suis, je la tue ! C'est compris ?  

 

- J'ai compris ! On arrive ! Si vous touchez à un seul de ses cheveux vous êtes un homme mort ! J'espère que vous aussi vous avez compris.  

 

Quand il eut terminé sa tirade, Ryo raccrocha avant d'avoir eu une réponse de M. Chang.  

 

Le silence raisonna dans le café. Puis Ryo se tourna vers ses amis. Le fait que Kazue était en compagnie de M. Chang semblait tous les perturber. En particulier, les trois hommes qui savaient de quoi était capable l'homme.  

 

Kaori était perturbée par les propos que le ravisseur de son amie avait tenus : il y avait eu erreur sur la personne et si les kidnappeurs de Kazue ne s'étaient pas trompés, c'est elle qui aurait été à la place de la jeune femme.  

 

C'est elle qui aurait du être enlevée ! Pas Kazue ! S'il arriverait quelque chose à son amie, jamais elle ne se le pardonnerait !  

 

Miki comprit les angoisses de son amie et s'approcha d'elle. Elle tenta de la rassurer :  

 

- Ne t'en fait pas ! Il n'arrivera rien à Kazue. Elle est forte tu sais !  

 

- Ce n'est pas ça Miki ! Elle ne devrait pas être là-bas ! C'est moi qu'ils auraient du kidnapper ! Pas Kazue !, s'écria la nettoyeuse.  

 

- Ne te culpabilise pas ! Ce n'est pas ta faute !, répondit la barmaid.  

 

- Miki a raison ! Kaori, il ne faut pas te sentir responsable ! Kazue ne le voudrait pas !, intervint Mick.  

 

Ryo à son tour s'approcha de la jeune femme. Il l'enlaça, et lui dit :  

 

- Tu l'as entendu, Kazue va bien ! Alors il ne reste plus qu'une chose à faire : aller la délivrer !  

 

- Tu as raison ! Ne perdons pas de temps ! Allons y ! s'exclama Kaori en se détachant des bras de son partenaire.  

 

- Je viens avec vous ! affirma Mick.  

 

- Non toi tu restes là ! répondit posément Ryo. Tu as bien entendu ce que Chang a dit ! Il la tuera si tu viens ! C'est ce que tu veux ?  

 

- Non, mais....  

 

- D'ailleurs je vais y aller seul seul ! Kaori, il vaut mieux que tu restes là ! affirma le nettoyeur en regardant tendrement la jeune femme.  

 

- Il n'en est pas question Ryo ! Il a dit qu'il voulait que l'on soit tous les deux, alors je t'accompagne ! s'écria la nettoyeuse.  

 

- Non Kaori ! Je ne veux pas que tu viennes ! C'est trop dangereux ! Je ne veux pas prendre le risque que tu te fasses tuer !  

 

Comprenant le tournant plus intime que prenait la discussion, Mick, Miki et Falcon quittèrent la pièce et se rendirent au sous-sol préparer les munitions pour le futur affrontement.  

 

Seuls dans le café, ne s'étant même pas rendu compte du départ de leurs amis, Ryo et Kaori poursuivaient leur « dispute ».  

 

- Et moi ? Tu crois que je veux que tu meurs ? demanda la jeune femme.  

 

- Kaori, je ne veux pas te perdre ! Tu es la chose la plus précieuse que j'ai ! Mon ange, tu ne sais pas de quoi ce monstre est capable ! Et je...  

 

Le reste de sa phrase se perdit sur les lèvres de Kaori qui soudain l'avait embrassé. Leur baiser fut long et doux. Leurs sentiments respectifs passèrent à travers ce baiser, les mots étaient inutiles entre eux, ils ressentaient la même chose : la peur de perdre l'être aimé.  

 

Leur baiser prit fin mais ils restèrent blottis dans les bras l'un de l'autre. Kaori, la tête posée sur le torse de son partenaire semblait plus calme, mais sa détermination à accompagner son partenaire était toujours la même.  

 

- Ryo ! Je viens avec toi ! City Hunter c'est nous deux ! Et que crois-tu que je ferais s'il t'arriverait quelque chose ? Je te vengerai ! Quitte à y laisser la vie !  

 

Comprenant qu'il ne pouvait pas faire autrement que d'accepter la demande à l'accompagner de Kaori, il acquiesça. Et relevant sa tête, il la regarda droit dans les yeux et il lui répondit :  

 

- Soit ! Tu viendras avec moi ! Mais je veux que tu sois prudente !  

 

- Merci Ryo ! répondit-elle avant de coller son visage sur le torse de son partenaire.  

 

C'est enlacés et silencieux que leurs amis les trouvèrent en remontant du sous-sol. C'est seulement à cet instant que le couple de nettoyeurs pris conscience de la présence de leurs amis, qui eux avaient compris que Ryo avait cédé à la demande de Kaori.  

 

Se détachant à regret de Kaori, Ryo se tourna vers Falcon et lui dit :  

 

- Ça va être trop long si l'on doit retourner à l'appartement, il va falloir que l'on t'emprunte quelques armes.  

 

L'imposant barmaid, acquiesça et répondit :  

 

- Fais comme chez toi Ryo !  

 

Le nettoyeur, suivit de près par ex-mercenaire se dirigèrent vers l'armurerie. Kaori comprit au regard de Ryo qu'il souhaitait rester seul avec Falcon, c'est pourquoi, elle resta dans le café avec Mick et Miki.  

 

Elle vit rapidement la mine abattue de Mick, elle s'approcha de lui, et tenta de le rassurer :  

 

- Ne t'en fait pas Mick ! On va te ramener Kazue vivante !  

 

- Kaori ! Je sais que toi tu m’écouteras ! Il faut que je vienne avec vous ! Cette mission est trop dangereuse ! Ryo n'est pas au top de sa forme ! Il ne va pas faire le poids face à un type tel que Chang !  

 

- Tu oublies que je suis avec lui Mick ! Et j'ai eu un bon professeur !  

 

Mick eut un petit sourire, comprenant que son amie voulait le rassurer et surtout alléger l'ambiance lourde qui régnait dans la pièce. Et il se prêta à son « jeu ».  

 

- Le meilleur, tu veux dire !  

 

- Oui le meilleur ! Alors tu avoir confiance ! On va te ramener Kazue !  

 

Mick comprit alors que Kaori était aussi déterminée que Ryo et qu'il ne parviendrait pas à la faire changer d'avis.  

 

Quand Ryo refit son apparition dans la pièce, et qu'il annonça qu'il était temps pour eux de partir, Mick serra la jeune femme dans ses bras, et lui dit :  

 

- Fais attention à toi !  

 

Puis il se tourna en direction de Ryo, et il lui tendit la main.  

 

- Toi aussi vieux frère, fais attention ! Et prends soin d'elle surtout !  

 

Après que Miki ait également serré dans ses bras Kaori, les deux nettoyeurs quittèrent le Cat's dans la jeep de Falcon, que Ryo lui avait emprunté, leurs amis sur le trottoir, les regardaient s'éloigner.  

 

Miki, regarda Mick, un peu surprise qu'il ne bouge pas et qu'il n'ait pas cherché à les suivre.  

 

- Tu vas rester là sans rien faire ? Et toi aussi Falcon ? Mais qu'est-ce qui vous prend tous les deux ?, s'exclama la barmaid.  

 

- Non Miki, je leur laisse juste quelques minutes d'avance. Ryo et Kaori ont fait d'énormes progrès, et si je les suis ils vont tout de suite me repérer ! Après tout, je sais où ils vont !  

 

La voix de Falcon raisonna dans le café :  

 

- Dans ce cas, je viens avec toi Mick ! Ils vont nous le payer de s'en être pris à l'un d'entre nous !  

 

- Moi aussi je viens !,  

 

- Non, Miki toi tu restes là ! répondit son mari.  

 

- Hors de question nounours ! Même si ça ne te plaît pas, je vais avec vous ! Ce sont mes amis aussi !  

 

Falcon connaissait le caractère de sa femme et il savait que si elle décidait quelque chose ça serait difficile de la faire changer d'avis. A contre coeur, il n'eut pas d'autre choix que d'accepter son aide.  

 

En attendant de rejoindre leurs amis, ils chargèrent les corps des mercenaires dans leurs voitures pour s'en débarrasser. Ils les jetèrent d'une falaise et une fois leur travail accomplit, ils prirent la même destination que City Hunter.  

 

 

 

Ryo et Kaori étaient arrivés à l'endroit convenu, et rien ne semblait indiquer à première vue qu'il y avait du monde présent. Mais les deux nettoyeurs sentaient qu'ils n'étaient pas seuls.  

 

Ryo gara le véhicule, et Kaori attendait le feu vert de Ryo pour en descendre. Ils n'avaient pas desserré les dents de tout le trajet, comme s'ils avaient peur de parler. Chacun respectait le silence de l'autre alors qu'ils brûlaient tous les deux, sans le savoir, de dire à l'autre ce qu'il ressentait.  

 

Kaori tourna la tête en direction de Ryo qui d'un regard lui fit comprendre qu'il était temps pour eux d'y aller. Ils descendirent alors de la jeep et marchaient tranquillement vers l'entrepôt.  

 

Soudain Ryo attrapa Kaori par la main et la fit courir jusqu'à un endroit où ils étaient invisibles au reste du monde. Il la plaqua brusquement contre un mur, et avant qu'elle n'ait pu prononcer un seul mot, il s'empara de sa bouche et l'embrassa comme si c'était la dernière fois qu'il avait l'occasion de le faire. Leurs deux corps enlacés, les deux amants n'avaient plus conscience de ce qui se passait autour d'eux, à cet instant, seul l'autre comptait.  

 

Quand leurs lèvres se séparèrent, ils se regardèrent amoureusement. Nul besoin de mots entre eux, par un simple échange de regard ils arrivaient à se dire ce qu'ils ressentaient l'un pour l'autre. Puis Ryo caressera délicatement la joue de Kaori et déposa un léger baiser sur les lèvres de sa partenaire, avant de lui dire :  

 

- Allons sauver Kazue.  

 

Après avoir échangé un dernier regard, ils quittèrent leur abri pour se rendre au lieu exact du rendez vous.  

 

 

 

 

 

 

 


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