Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prose

 

Author: Mercury80

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 14 chapters

Published: 15-04-19

Last update: 28-04-19

 

Comments: 31 reviews

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Romance

 

Summary: Parfois les cadeaux du Père Noël changent notre vie... nos deux nettoyeurs vont en faire l'expérience.

 

Disclaimer: Les personnages de "Sous le sapin" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Sous le sapin

 

Chapter 9 :: chapitre 9

Published: 23-04-19 - Last update: 23-04-19

Comments: Bonjour, la suite de l'histoire. L'absence de Ryo dans le chapitre précédent peut surprendre mais c'était volontaire puisqu'on était dans l'univers de Kaori amnésique. Mais il est toujours présent… Bonne lecture et Merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 9  

 

Six semaines s’étaient écoulées depuis la disparition de Kaori et d’Emi, six semaines horriblement vides et dénuées de sens pour Ryo qui se raccrochait à tout ce qu’il pouvait. Les missions s’enchaînaient et Mick avait proposé son aide au nettoyeur pour continuer de faire tourner City Hunter en attendant… Chaque jour, Ryo prenait deux heures pour refaire le chemin que la jeune femme avait emprunté pour revenir de la clinique. Il avait trouvé le lieu de la collision initiale, avait tout examiné de fond en comble sans avoir rien trouvé mais inlassablement chaque jour, il revenait pour poursuivre ses recherches. Il ne pouvait pas abandonner. Il savait que si Kaori avait été là, elle aurait été horrifiée de son état. Il avait le visage complètement défait, des cernes sous les yeux à force de ne pas dormir. Il n’était plus que l’ombre de lui-même. Sa joie de vivre avait disparu et peu de choses, à vrai dire une seule, l’empêchait de sombrer : il ne voulait pas la trahir. Parce que laisser le côté obscur reprendre le dessus serait comme nier son existence à elle.  

 

Mick avait proposé de remettre les affaires de Kaori dans sa chambre et d’enlever le lit de bébé mais il avait refusé. Il n’était pas prêt à les laisser partir. Il espérait encore les voir revenir. Perdu dans ses pensées, il poussa ses recherches un peu plus loin laissant errer son regard sans conviction quand il tomba dessus… Il ramassa l’objet, le contempla un long moment sans oser y croire et regagna sa voiture en courant. Quand il rentra chez lui, il passa comme un sauvage devant Mick, grimpant quatre à quatre les escaliers qui menaient à leur chambre et s’arrêta devant le lit. Il savait, il n’avait pas besoin de regarder pour savoir, juste pour admettre, pour réaliser que tout espoir n’était pas vain…  

 

- Ryo ?, l’interpella son ami, inquiet de le voir le regard fixé sur le lit du bébé.  

- Emi est vivante, Mick. J’en suis sûr., lui dit-il, d’une voix pleine d’émotions contenues.  

- J’ai retrouvé son doudou sur la route, plus loin que je ne l’aurai imaginé.  

- Ryo, il peut avoir été éjecté pendant la collision…, avança Mick, prudemment.  

- Non, pas si loin. Elle est vivante et je vais la retrouver. Peut-être que Kaori est avec elle ou peut-être qu’elle est vraiment morte, mais quoiqu’il arrive je dois retrouver sa fille… je dois retrouver notre fille., affirma-t-il, ses yeux montrant toute sa détermination.  

 

Mick le fixa un moment. Lui aussi voulait croire que l’une ou l’autre avait survécu mais c’était dur de garder espoir alors qu’ils n’avaient aucune piste, aucune certitude. A l’air déterminé de son ami, il reprit confiance.  

 

- Dis-moi ce que tu veux faire. Je veux t’aider.  

- Rien ne t’y oblige, Mick.  

- J’ai une dette envers Kaori. C’est une façon d’en honorer une partie. Par où on commence ?  

- Le plus logique : le dragon d’or., proposa Ryo.  

- L’oyabun Tanaka a tenté de reprendre Emi et nous n’avons pas cédé… Il l’aura kidnappée.  

- Tu veux faire une descente chez lui ?, demanda Mick, perplexe.  

 

Ryo réfléchit un moment. C’était sa façon habituelle d’agir mais la situation n’était pas habituelle. Il ne pouvait entrer et ressortir en force avec Emi. Il ne pouvait risquer sa vie alors qu’il voulait la sauver. Il allait devoir faire preuve de patience et trouver une opportunité.  

 

- Non, ce serait trop risqué. Je vais déjà planquer devant chez lui pour savoir si elle est là et connaître ses déplacements, les lieux… Après on avisera.  

- Ryo, et pour lui que vas-tu faire ?  

 

Il vit la mâchoire du nettoyeur se crisper et son regard flamber de colère. L’ange de la mort n’était pas loin, il le savait, mais quel serait le déclencheur qui le ferait réapparaître ?  

 

- Je n’ai rien prévu pour le moment. Je dois d’abord retrouver notre fille. S’il y a un dieu en ce monde, ma femme sera avec elle…  

- Très bien Ryo. Je m’occupe de notre client. Fais ce que tu as à faire. Si tu as besoin d’aide, tu m’appelles.  

- Merci, mon ami. Je vais aller voir Falcon pour qu’il puisse t’épauler si besoin.  

 

Ryo quitta à nouveau l’immeuble après être passé par l’armurerie pour se munir de jumelles et autres instruments qui l’aideraient dans sa surveillance. En début d’après-midi, il arriva non loin de la propriété de Tanaka. L’endroit était bien gardé par des hommes postés à la fois à l’extérieur de l’enceinte et à l’intérieur. Le nettoyeur examina les alentours pour trouver l’endroit le plus propice à son observation et s’y rendit discrètement. La première chose qu’il fit fut d’examiner consciencieusement les lieux puis d’en dresser un plan détaillé avec les entrées normales, les autres ouvertures, les obstacles, les postes de garde… Il nota au fur et à mesure les mouvements de chacun avec les heures. Il savait que cela lui prendrait plusieurs jours avant de pouvoir déterminer un plan mais c’était un mal nécessaire.  

 

Après plusieurs heures de patience, vers la fin d’après-midi, Tanaka rentra. Ryo vit sa voiture passer le portail, l’homme en sortir puis pénétrer dans la maison. Il fut surpris de le voir ressortir quelques minutes plus tard par une baie vitrée. Il le regarda déambuler, deux hommes postés non loin de lui, tranquillement dans le jardin puis se retourner pour prendre le chemin du retour. Son coeur se figea à ce moment-là et il porta ses jumelles à ses yeux. Tanaka portait un bébé dans ses bras. Une petite fille habillée d’une jolie robe rose, une masse de cheveux roux qui avait bien poussé.  

 

- Emi…, murmura-t-il, une vague de soulagement déferlant sur lui.  

 

Il resta encore en planque pendant trois heures puis rentra, le coeur plus léger. Mick l’attendait patiemment, Kazue l’ayant rejoint et préparé le dîner qu’ils avaient déjà partagé avec le client.  

 

- Emi est vivante., leur annonça Ryo, un énorme sourire aux lèvres.  

 

Ses amis le regardèrent, n’osant y croire, puis Kazue se précipita dans ses bras, soulagée.  

 

- Il faut la sortir de là, Ryo., lui dit-elle, la voix tremblante.  

- Pour Kaori, il le faut.  

- Je te promets, ma belle., lui répondit-il en prenant son visage en coupe pour la rassurer sur ses intentions.  

- J’y retourne demain matin très tôt pour continuer mon observation. Tu peux assurer avec le client ?  

- T’inquiète. Demain son contrat sera signé, la mission finie. Ryo, tu te souviens que c’est après-demain que tous les chefs de clan sont conviés chez Tanaka ?  

- Oui. Mais je n’ai pas prévu de faire de vagues. J’ai une autre mission bien plus importante. Rentrez chez vous. Je ne bouge pas d’ici ce soir., répondit-il, en montant prendre une douche.  

 

Il se coucha peu après dans leur lit et attrapa la photo de Kaori et Hide. Il caressa amoureusement le cadre.  

 

- Mon ange, où que tu sois, je te promets de tout faire pour sauver notre fille. Peut-être qu’elle me mènera à toi…, dit-il, réprimant la peine qui montait en lui face à l’absence de l’être aimé.  

 

Non loin de là, dans le district de Chiyoda, Naori était étendue sur son lit et observait Akemi dormir. C’était depuis des semaines sa seule source d’apaisement. Son amnésie était encore bel et bien présente. Quelques bribes de souvenirs lui étaient revenus mais rien de bien concret. De toutes les personnes qu’elle avait connues, un seul nom était remonté à la surface, Hideyuki, et encore elle ne savait ce qu’il était pour elle, sauf qu’il lui était cher. Le reste résidait dans des sensations : de ne pas être à sa place, de ne pas être celle qu’on prétendait qu’elle était, d’attendre quelqu’un d’autre, d’aimer quelqu’un d’autre… Mais tout cela ne lui ramenait pas la mémoire.  

 

En revanche, elle avait eu droit à de l’action. Par trois reprises, Akemi avait été la cible d’un tueur, ce qui portait à quatre les tentatives de meurtres sur un si petit bébé… On avait tenté de l’empoisonner au cyanure, qui avait été mélangé à la poudre de son lait. Naori avait trouvé l’odeur inhabituelle d’amande suspecte et avait remercié bébé deux d’avoir développé son sens de l’odorat. Après analyse, le médecin avait confirmé la présence du poison.  

 

Un dispositif explosif avait ensuite été placé dans son landau, devant se déclencher sous son poids. C’était sans compter sur le fait que la petite avait constamment envie de regarder ce qui l’entourait et que Naori avait choisi de passer du mode landau au mode poussette. L’explosif avait été découvert en rangeant le matériel…  

 

La dernière attaque avait eu lieu deux jours auparavant. Un tueur s’était introduit dans la chambre et avait tenté de poignarder le bébé au petit matin. Naori, revenue de la salle de bains, l’avait surpris avant qu’il ne passa à l’acte et s’était jetée sur lui. Il l’avait blessée à la hanche et frappée au ventre, ce qui avait provoqué des saignements et lui valait de rester maintenant couchée, par mesure de prudence, pour éviter de perdre l’enfant qu’elle attendait. Elle posa une main sur le léger arrondi de son ventre.  

 

Après qu’elle eut sauvé la petite, le comportement de Nabuto avait évolué. Il s’était montré moins dur avec elle, moins pressant aussi. Il venait la voir deux fois par jour, un peu plus les week-ends. Depuis qu’elle était alitée, il avait même proposé d’emmener Akemi dehors en rentrant le soir alors qu’il n’avait passé que peu de temps avec la petite en six semaines… C’était étrange.  

 

Elle entendit des voix dans le couloir et éteignit la lumière simulant le sommeil. C’étaient deux yakuzas qui patrouillaient dans la maison, pas très discrètement. Elle les écouta parler.  

 

- Si City Hunter connaissait la vérité, je peux te jurer qu’il débarquerait et je ne veux pas être là ce jour-là., dit le premier.  

- T’as peur de ce mec. Mais que pourrait-il faire tout seul contre nous tous ?  

- C’est la meilleure gâchette. T’as aucune chance face à lui. Pourquoi crois-tu qu’on l’appelle en dernier recours ? Le défenseur des causes perdues ? Je te le dis, je ne veux jamais qu’il apprenne qui on retient ici.  

 

Ils s’éloignèrent. Naori reposa la tête sur l’oreiller et bien vite s’endormit. Elle fit des rêves bizarres, emplis de messages, de visions étranges…  

 

La journée suivante n’apporta rien de concret au nettoyeur japonais. Les habitudes de la maisonnée se précisaient, Tanaka sortit à nouveau avec Emi vers dix-huit heures mais rien de neuf. Ryo repartit de là en ayant hâte de se retrouver au même endroit deux jours plus tard. Saeko l’avait en effet prévenu que des policiers seraient planqués un peu partout dans les environs lors de la réunion des chefs de clans et qu’il ne serait pas prudent pour lui de s’y trouver.  

 

La journée tant attendue par l’oyabun Tanaka arriva enfin. Il souhaitait asseoir sa domination sur les autres clans et rien de tel que le trophée inconscient qu’il allait leur présenter. Le médecin examina Naori une dernière fois avant de l’autoriser à se lever quelques heures. Il aurait préféré la savoir au lit par prudence mais l’oyabun avait besoin de la montrer. Les saignements s’étaient arrêtés depuis la veille, il n’avait pas vraiment d’arguments pour le contrer. La jeune femme se prépara donc et attendit qu’il vint la chercher, jouant avec Akemi.  

 

Elle entendit les voitures arriver au compte-goutte et les hommes pénétrer dans la maison et être dirigés vers le salon. Le brouhaha s’éleva progressivement puis se calma soudain. Peu après, un des hommes de Nabuto vint la chercher et l’emmena dans le salon. Elle pénétra lentement dans la pièce, intimidée par tous ces hommes, importants d’après ce qu’avait dit son mari. Elle sentit leur regard sur elle et rougit. Un silence pesant régnait sur la pièce. Nabuto s’approcha d’elle et passa une main derrière son dos.  

 

- Messieurs, je vous présente ma femme, Naori., dit-il, fièrement comme s’il leur présentait un trophée.  

- Tu es fou, Tanaka.  

- Tu te rends compte de ce que tu as fait.  

 

Naori releva la tête et les regarda. Certains étaient horrifiées, d’autres terrifiés, d’autres avaient un regard terrifiant posé sur elle… Elle se sentit mal à l’aise.  

 

- Regagne ta chambre, Naori., lui dit-il fermement.  

 

Elle sortit et, tout de suite, entendit le brouhaha reprendre. Elle distingua des phrases comme « nous ne voulons pas être complices », « il te tuera et nous avec », « tu es fou », « donne-la nous, on va en finir avec eux deux »… Soudain, elle entendit un coup de feu. Elle courut vers sa chambre rejoindre Akemi par peur qu’il ne lui fut arrivé quelque chose. Surprise, la petite pleurait. Elle la prit à bras au moment où d’autres coups de feu résonnèrent. Elle entendit les pas précipités des hommes de main dans le couloir. Une véritable fusillade avait lieu dans la maison et elle y vit une chance. Elle reposa Akemi dans son berceau qu’elle approcha de la fenêtre. Elle passa par la fenêtre tant bien que mal et, une fois dehors, attrapa le bébé. Elle se faufila le long du bâtiment, oubliant sa peur. Arrivée devant l’entrée de la maison, elle risqua un œil. Il n’y avait personne. Elle en profita et courut à l’extérieur. Dans la rue, elle pressa le pas sans courir pour ne pas attirer l’attention et s’éloigna le plus vite possible de cet enfer.  

 

Elle marcha pendant une bonne heure avant de se retrouver dans un parc où elle s’assit pour reprendre son souffle et se reposer un peu. Elle avait des douleurs dans le bas du ventre et craignait pour son enfant mais elle était libre et Akemi aussi. Elle regarda autour d’elle et eut une impression familière. Elle connaissait ces lieux. Elle le savait. Elle tourna la tête et distingua au loin un immense bâtiment. Sans savoir pourquoi, elle reprit Akemi et l’emmena vers ce bâtiment.  

 

Sans en avoir conscience, son arrivée dans le parc n’était pas passée inaperçue de tous et surtout des plus invisibles. Dès qu’elle fut aperçue, tout un réseau s’était mis en branle et la nouvelle arriva bien vite à l’immeuble de briques rouges. Ryo décrocha le téléphone et, dans les dix secondes, descendait les escaliers pour retrouver son indic qui l’attendait dans la ruelle.  

 

- Je t’écoute, Kenny., intima Ryo d’une voix pressante.  

- C’est ta partenaire, Ryo. Elle est réapparue. Le vieux Sam a failli faire une attaque.  

- Tu es sûr ?  

- Ouais, tu connais Sam : il a un faible pour elle.  

- Où est-elle ?  

- Sam l’a vu au parc mais elle en partait comme pour aller vers le centre-ville. Tous les gars sont vigilants. On s’est organisés pour la suivre discrètement.  

- Merci Kenny., dit le nettoyeur en partant en courant chercher sa voiture.  

 

Il se hâta de faire la route entre l’immeuble et la gare où il laissa la voiture. De là, il remonta vers le parc jusqu’à ce qu’il fut intercepté par un de ses indics.  

 

- Elle est partie vers la gare, Ryo. Tu ne peux pas la rater, elle est en kimono.  

 

Il reprit la route en sens inverse courant à perdre haleine avec la crainte de la manquer.  

 

Naori marcha d’un pas décidé jusqu’à l’apparition du bâtiment devant elle. Elle leva les yeux et vit l’inscription : gare de Shinjuku, entrée est. Elle entra mue par de simples réflexes. Elle progressa dans le hall, indifférente aux regards hallucinés qui se posaient sur elle et son kimono, vision d’un autre temps. Akemi s’était endormie sur son épaule. Elle sentait son souffle chaud dans son cou et ça l’aidait à ne pas abandonner. Elle s’immobilisa soudain devant une vision d’un de ces rêves : un tableau, un simple tableau de message mais qui avait l’air si important pour elle. Elle s’approcha lentement comme hypnotisée et prit la craie. D’une main hésitante, elle traça les lettres qu’elle avait vues dans ses rêves : X Y Z. Elle reposa la craie et recula de quelques pas comme effrayée de son geste.  

 

Ce fut ainsi qu’il la trouva, plantée devant le tableau, comme si elle venait relever les messages du jour, sauf qu’elle était en kimono… Il se pinça, n’arrivant pas à y croire, puis, sentant la douleur, il se réveilla et approcha d’elle.  

 

- Tu n’avais pas à laisser un message, mon ange. Il te suffisait de rentrer à la maison., lui murmura-t-il à l’oreille d’une voix chaude.  

 

Au son de sa voix, Naori sentit tout son être se figer. Cette voix lui était si familière et pourtant étrangère. Mais cette voix lui procurait une indéniable sensation de sécurité et de sérénité. Elle faisait naître une douce chaleur au plus profond de son être. Elle se retourna lentement vers son interlocuteur et le regarda avec de grands yeux. C’était la silhouette qu’elle avait vue dans ses rêves, celle qui la protégeait…  

 

Ryo regarda Kaori, se noyant dans ses beaux yeux noisette, ne se lassant pas d’admirer son beau visage qui lui avait tant manqué… Il vit Emi endormie sur l’épaule de sa mère et fut ému du spectacle. Il leva une main vers le visage de la jeune femme et la posa sur sa joue. Elle avait l’air exténuée.  

 

Naori le laissa la toucher. Elle avait besoin de ce contact pour renouer avec la réalité, sortir de la prison dans laquelle elle avait été enfermée pendant des semaines et dont elle se sentait encore entourée. Elle posa sa main sur celle de l’homme et ferma les yeux un instant.  

 

- Tu m’as manqué, mon ange. On rentre ?  

- C’est toi, Hideyuki ?, demanda-t-elle d’une voix hésitante.  

 

Ryo se sentit défaillir. Elle ne pouvait pas… Mais il fut coupée dans ses pensées par la vue de Kaori perdant connaissance, Emi dans ses bras. Il la rattrapa de justesse et la prit dans ses bras. Ce fut alors qu’il sentit l’humidité sous ses jambes. Avec horreur, il vit sa paume de main ensanglantée et son coeur se brisa. Sans plus attendre, il partit vers la voiture et emmena ses deux femmes à la clinique, priant pour qu’il ne fut pas trop tard pour le quatrième membre de leur famille... 

 


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