Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: Beautiful Strangeran

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 04-02-04

Last update: 31-03-04

 

Comments: 63 reviews

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DrameRomance

 

Summary: La vie peut tout nous donner, mais elle peut aussi tout nous reprendre. Que se passerait-il si l'un de nos deux héros disparaissait? Peut-on continuer à vivre? City Hunter n'est plus vraiment City Hunter sans l'un de ses membres. Mais, pourtant ...

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.Retour à la vie

 

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   Fanfiction :: Retour à la vie…

 

Chapter 6 :: La divine marquise.

Published: 12-02-04 - Last update: 12-02-04

Comments: Bonjour tout le monde ! Encore un nouveau chapitre qui sera assez court. Ce chapitre est le dernier chapitre de transition qui débute la nouvelle phase de l'histoire. Tout ce que je peux vous dire c'est que c'est un chapitre surprenant. Mais je vous laisse découvrir. Bonne lecture et bien entendu laisser moins pleins de reviews!

 


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La porte qui donnait accès au toit s'ouvrit. Ryo plongé dans ses souvenirs n'entendit rien. La personne qui venait d'arriver s'approcha de lui. Ryo était plus que jamais beau, avec son air sérieux et mélancolique. La personne se rendit compte que l'homme était tourné vers d'autres cieux. Alors pour ne pas l'incommoder, celle-ci partie à l’opposé de l'esplanade. Elle observa Ryo quelques instants. Cela était étrange, cet homme l'intriguait mais pourquoi, ça elle ne le savais pas. Puis, la personne se souvint de la raison de sa présence sur le toit. Elle cessa donc son observation pour effectuer son appel et porta son attention sur le tumulte de Tokyo à cette heure avancée de la nuit.  

 

- Good evening, Larson's residence.  

 

- Shirley?  

 

- Miss`.  

 

- Yes, I Am. Shirley please, how do they do ?  

 

- They're fine, miss.  

 

- Ok, répondit-elle laissant échapper un soupir de contentement. I would like to speak with us, please.  

 

- Of course miss.  

 

La jeune femme attendit quelques instants avant que la communication de reprenne.  

 

- Maman !  

 

- Oui, mon coeur. ça va?  

 

- Oui, maman.  

 

- Et ta soeur?  

 

- Oui maman.  

 

Bon, alors je suis contente. Vous me manquez tous les deux. Tu sais quoi ?  

 

- Quoi ?  

- Je t’aime mon cœur.  

 

- T’aime, maman !  

 

- Je te fais un gros bisous, mon chéri. Tu veux bien me passer ta sœur ?  

 

- Oui, au voir maman.  

 

- Oui, au revoir mon ange et soit sage avec shirley.  

 

- Allo? Maman !  

 

- Ma puce. ça va ?  

 

- Oui !  

 

-Ton frère est gentil avec toi ?  

 

- Oui. Tu rente quand?  

 

- Demain, je suis à la maison.  

 

Oui oui, cria de joie la fillette.  

 

- Bon, comme je rentre demain, je te dis au revoir et je te fais pleins de gros bisous à toi et à ton frère. D'accord, mon poussin?  

 

- Oui, au voir maman.  

 

La conversation s'acheva là, la fillette avait raccroché. La jeune femme resta encore quelques minutes à observer la ville. Puis comme elle commençait à avoir froid, elle décida de rentrer. Elle se retourna donc afin de rebrousser chemin. Cependant, son regard se posa de nouveau sur l'homme à l'autre bout. Il n'avait pas bougé d'un pouce. Elle l’admira encore un peu, son regard ne pouvait se détacher de cette silhouette qui la troublait plus que de raison. (Et en voilà une autre qui a succombé au charme de Ryo. Ah, cet homme vraiment !)  

Elle se décida toutefois à rentrer. Elle s'apprêtait donc à partir lorsqu'elle le vit s'écrouler sur le sol. Craignant qu'il ne soit en train de faire un malaise, elle accourut à ses cotés. Quand elle fût assez proche, elle se rendit compte qu'il n'avait pas de malaise, mais qu'il pleurait. Elle stoppa nette sa course. Émue par cette vision elle s'approcha plus doucement. L’homme ne remarqua toujours pas sa présence.  

 

- Sa peine doit être bien grande pour qu’il pleure de la sorte, pensa-t-elle.  

 

Lorsqu’elle fût à sa hauteur elle s’accroupit pour se trouver face à lui. Rien ne trahissait sa présence à ses côtés, si ce n’est son délicat parfum et le bruissement de sa robe qui se déploya autour d’elle. Puis, dans un geste d’une grande douceur, elle l’attira ``a elle, le blottit dans ses bras et commença à le bercer.  

Ryo anéantit par sa peine ne s’était aperçu de rien et il eut un petit sursaut quand il sentit que quelqu’un le prenait dans ses bras. Son cœur manqua un battement.  

 

- Serait-ce possible ? Non, elle est morte, pensa-t-il. Pourtant, il demanda une pointe d’espoir dans la voix : Kaori ?  

 

 

- Donc, c’est ainsi que se nomme celle qui le fait tant pleurer, de dit-elle.  

 

Le cœur de la jeune femme se serra. Elle avait de la peine pour lui.  

 

- No sweet boy, je ne suis pas Kaori, lui répondit-elle d’une voix douce et apaisante, presque dans un murmure.  

 

Ryo releva la tête, afin de regarder cette femme qui le recueillait entre ces bras. Cette fois-ci, c’était sûr ce n’était pas sa Kaori. Ce furent ses grands yeux bleus qui le fixaient qui le ramenèrent à la réalité. Ces yeux étaient toutefois doux, il pouvait y lire de la peine, beaucoup de compassion, comme ceux de son ange. Mais ce n’était pas elle malheureusement et cela même s’il ne pouvait distinguer ses traits car son visage était recouvert d’un masque. Mais il le savait ce n’était pas elle, ce n’était que l’ivresse de sa peine qui le faisait délirer. Toutefois, il ne doutait pas qu’il s’agisse d’une très belle femme. Il la détailla d’avantage, son instinct de professionnel reprenant du service quelques instants. Il remarqua alors sa tenue. Elle était déguisée en marquise, comme dans ces films hollywoodiens. Elle devait être une invitée de la soirée qui se déroulait en dessous. Enfin, peu importe, elle ne dégageait aucune hostilité.  

 

- Je sais que vous n’êtes pas Kaori. Cela aurait été impossible de toute façon, à moins que vous ne soyez son fantôme, dit-il d’une voix brisée par le chagrin.  

 

Ryo tentait de reprendre le dessus et de se ressaisir. Il essuya ses yeux qui baignaient encore de larmes, celle-ci semblait ne plus vouloir s’arrêter.  

 

- Elle est morte, souffla-t-elle tristement, le cœur encore plus serré.  

 

Elle se rendit compte qu’il tentait de se ressaisir et de ravaler sa peine. Il ne fallait pas qu’il reste ainsi et qu’il ravale de la sorte son chagrin. Elle ne le connaissait pas, mais elle voyait bien qu’il ne devait pas être de ceux qui se laissaient aller de la sorte. Alors, elle entreprit d’accentuer son étreinte.  

 

- Pleurez, pleurez, N’ayez pas honte, Cela vous fera du bien. Libérez votre âme de toute cette peine, lui dit-elle d’une voix toujours aussi douce et presque mélodieuse.  

 

Touché, apaisé et sans vraiment savoir pourquoi, Ryo s’abandonna à sa tristesse. Il oublia toute notion de réalité et de prudence, comme lui dictait sa condition de nettoyeur. Ce n’était pas du tout raisonnable de se montrer si vulnérable et se réfugier ainsi entre les bras d’une inconnue. Mais, il se sentait en sécurité entre ces bras protecteurs qui le berçaient, comme on berce un enfant. De toute manière, son chagrin et son manque de Kaori était plus fort que tout, alors s’il s’agissait d’un ennemi (très belle et très douce, n’est-ce pas) peu lui importait.  

Deux bonnes heures s’étaient écoulées avant que ses larmes ne se tarissent. Depuis, ils étaient restés dans la même position, mais plongés dans le silence. La jeune femme ne pipait mot, ne souhaitant pas l’ennuyer par ses questions. Surtout maintenant qu’il s’était apaisé. Ryo, quant à lui, était trop fatigué mentalement et physiquement, pour qu’il ait la force de dire quoi que ce soit, même merci. Il semblait qu’avec ces larmes tout s’était relâché en lui, comme si le poids de sa souffrance et de toutes ces années s’étaient envolées.  

(Stop ! Je sais ce que vous pensez. Vous vous dites, ça y est Beautiful Strangeran a fait une over dose de sirop d’érable, elle nous transforme Ryo en de la guimauve gélatineuse, qui oublie Kaori, entre les bras d’une parfaite inconnue en plus. Je sais, c’est un nettoyeur, un nettoyeur cela ne s’abandonne pas entre les bras d’une femme comme ça. Bon, tout d’abord bonne nouvelle, je ne n’ai pas fait d’over dose de sirop d’érable ! Cachez votre joie de le savoir, cela m’éblouie et j’ai les yeux fragiles. Non, il n’a pas oublié Kaori, il l’aime toujours et il l’aimera toujours promis. Toutefois, je reconnaît que je me suis fait un délire, un tout petit délire et que je voulais introduire mon nouveau personnage tout en douceur. Bien, vous êtes rassurés ? Oui ? Bon alors, je reprend le récit et désolée pour cette petite apartée. Euh, en fait, personne n’a vu ma bouteille de sirop d’érable ?.....)  

Ryo se sentait mieux et ce trouvait bien ainsi, comme si la vie lui accordait une trève de quelques heures. Maintenant, il souhaitait juste profiter de cette présence bienfaitrice qui, il le savait, allait disparaître bientôt, pour que plus jamais il ne la revoie. Il n’en ressentait pas vraiment la nécessité non plus. Il avait l’impression qu’on l’avait juste envoyé pour le soulageait de sa souffrance.  

Quand le soleil commença à poindre à l’horizon, la jeune femme revint à la réalité et toujours avec beaucoup de délicatesse, délivra Ryo de son étreinte. Elle déposa un baiser sur le front de celui-ci, dans un ultime geste de réconfort. Puis, elle lui sourit et partit.  

 

- Au revoir, mon bel inconnu, dit-elle en franchissant la porte du toit.  

 

Puis, comme si Ryo avait entendu, il lui répondit :  

 

- Adieu, divine marquise.  

 

 

 

 

 

 


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