Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated PG - Prose

 

Author: Beautiful Strangeran

Status: Completed

Series: City Hunter

 

Total: 20 chapters

Published: 04-02-04

Last update: 31-03-04

 

Comments: 63 reviews

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DrameRomance

 

Summary: La vie peut tout nous donner, mais elle peut aussi tout nous reprendre. Que se passerait-il si l'un de nos deux héros disparaissait? Peut-on continuer à vivre? City Hunter n'est plus vraiment City Hunter sans l'un de ses membres. Mais, pourtant ...

 

Disclaimer: Les personnages de "City Hunter" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.Retour à la vie

 

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   Fanfiction :: Retour à la vie…

 

Chapter 13 :: Les enfants

Published: 01-03-04 - Last update: 01-03-04

 


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Il ne le croyait pas. Ryo était médusé. La femme qu’il accusait de tous les maux de la Terre, il y a encore à peine quelques secondes se trouvaient sur le sol sans connaissance. Étrangement un vent de panique le submergea. Sortant de sa stupeur, il pénétra totalement dans l’ascenseur. Les portes de ce dernier se refermèrent aussitôt, pour reprendre son ascension vers l’étage de l’appartement d’Angéla. Ryo, quant à lui, se baissa et vérifia le pouls de la jeune femme. Tout allait bien, elle n’était qu’évanouit. Il pouvait enfin souffler. Elle pouvait être le pire des démons, mais maintenant c’était sûr il n’était pas insensible à ce qui lui arrivait. Il lui tapota légèrement sur les joues, mais elle ne reprenait pas connaissance. Il n’insista pas car les portes s’ouvraient de nouveau. Il la prit alors dans ses bras et se dirigea vers son appartement. Heureusement pour lui, il y avait quelqu’un, car il entendait des petits cris d’enfants au travers de la porte. Cela l’arrangeait, il n’aurait pas à fouiller dans les affaires de la jeune femme, pour trouver ses clés. Il toqua alors à la porte du mieux qu’il pu. Une ravissante jeune femme vint lui ouvrir. Celle-ci resta interdite en voyant cet homme qui portait Angéla.  

 

- Miss Larson ! s’écria Natsumi surprise.  

 

- Où se trouve sa chambre ? demanda Ryo sans plus de formalité.  

 

- dernière porte à gauche, répondit la jeune femme tandis qu’elle entraînait les enfants vers la cuisine.  

 

Ryo se dirigea d’un pas décidé vers la direction indiquée. Les enfants avaient à peine entre aperçu leur maman portée par un monsieur très grand. Mais, maintenant ils se trouvaient dans la cuisine avec Natsumi et ils ne pouvaient pas voir leur maman. Des larmes commençaient à couler de leurs petits yeux. Ryo pour sa part avait atteint la chambre et finissait de déposer son fardeau précieux sur le lit. Il l’observa plus attentivement, elle était encore assez pâle, mais elle semblait encore plus angélique. Son visage reflétait une certaine sérénité et ses cheveux dorés l’auréolaient. Son visage si fin et si doux. Tout à coup son esprit divagua et le visage de Kaori vint se superposer à celui d’Angéla. Ryo secoua un peu la tête, pour effacer cette image. Il ne fallait pas qu’il fasse l’amalgame entre elles deux. Il entreprit ensuite de retirer la veste en cuire de la jeune femme et ses chaussure pour que cette dernière soit plus à l’aise. Naturellement, lorsqu’il découvrit son petit top rouge en soie, il ne pu empêcher sa face lubrique de faire son apparition un court instant, mais il se reprit bien vite. Puis, il décida de demander à la jeune femme qui gardait les enfants de lui apporter un verre d’eau, pour le réveil d’Angéla qui ne devrait plus tarder maintenant.  

 

 

- Mademoiselle, apportez-moi un verre d’eau fraîche pour Miss Larson, s’il vous plaît.  

 

- Oui, monsieur, j’arrive tout de suite, répondit Natsumi.  

 

Ryo était retourné au chevet d’Angéla, quand déboulèrent précipitamment les enfants de celle-ci. Ryo se trouva alors face à face avec ces derniers. Pourtant, ils ne faisaient pas vraiment cas de sa présence. Non, ils voulaient voir leur maman et ils se dirigèrent tout droit vers elle. Sans hésitation, ils grimpèrent à ses côtés pour la réveiller comme ils en avaient l’habitude. Mais, cela ne semblait pas avoir d’effet pour le moment. Ils regardèrent alors enfin le nettoyeur, les yeux baignés de larmes. On pouvait y lire une certaine détresse et surtout de l’incompréhension. Ils secouèrent un peu Angéla, mais cela ne servit à rien.  

 

- Qui t’es ? demanda Hideyuki à Ryo.  

 

Les yeux de l’enfant bien que remplis de larmes semblaient vouloir sonder Ryo, jusqu’au plus profond de son âme. Il voulait protéger sa maman et il ne connaissait pas ce grand monsieur. Ryo fût troubler et toucher par ce regard.  

 

- Je suis Ryo, un ami de ta maman, répondit-il le plus doucement possible, afin de rassurer l’enfant.  

 

Le garçonnet détourna le regard comme rassurer et reporta son attention sur sa mère. Natsumi arriva avec le verre d’eau et voulut repartir avec les enfants, mais Ryo refusa.  

 

- Non, laissez-les. Leur mère sera heureuse de les voir à son réveil. Si vous voulez vous pouvez y aller, je m’occuperais d’eux.  

 

- C’est-à-dire monsieur que je ne peux faire cela sans l’accord de Miss Larson, répondit la jeune femme un peu gênée.  

 

- Ne vous inquiétez pas mademoiselle. Je suis le garde du corps de Miss Larson et les enfants ne risquent rien avec moi.  

 

- Bien, je vous laisse alors. Je repasserais tout à l’heure, pour m’enquérir de la santé de Miss Larson, dit-elle avant de partir.  

 

- Ryo se retrouva alors seul en compagnie des enfants et d’Angéla. La jeune femme ne semblait pas vouloir reprendre conscience et les enfants pleuraient toujours inquiets de voir leur maman sans réaction.  

 

- Qu’est qu’elle a ? demanda timidement Ryoko.  

 

- Rien de grave ma puce. Ta maman est juste un peu fatiguée. Elle va bientôt se réveiller, rassura-t-il.  

 

Toutefois, les enfants pleuraient toujours. Ryo sans plus réfléchir ouvrit les bras pour accueillir les enfants et les consoler.  

 

- Aller Venez ici les enfants.  

 

Étrangement, ces dernier n’opposèrent aucune résistance et vinrent se blottir dans ses bras qui leur étaient offerts.  

 

- Il ne faut pas pleurer les enfants. Sinon maman sera triste de vous voir comme ça en se réveillant, dit Ryo tandis qu’il les berçaient.  

 

Cela eut l’effet escompté, car bientôt les enfants cessèrent de pleurer.  

 

- Pourquoi maman elle se réveille pas ? demanda Hideyuki qui trouvait le temps long.  

 

- Ta maman est juste très fatiguée, c’est rien, répondit Ryo qui commençait tout de même à trouver le temps long aussi.  

 

Si elle ne se décidait pas à se réveiller, il serait obliger de la secouer, pour la faire réagir. Mais, avant d’en arriver à ces extrêmes, il préféra attendre encore un peu. Il entreprit alors d’observer un peu plus attentivement les enfants. Il semblait que le nettoyeur et les enfants étaient sur la même longueur d’onde, car eux aussi se mirent à détailler celui-ci. Les enfants avaient tous les deux de très beaux yeux noirs. Leur regard était profond et malicieux. Toutefois, le regard du petit garçon était un peu plus dur que celui de sa sœur. On pouvait sentir au travers de celui-ci le fort caractère de l’enfant et son petit côté protecteur. Il était le petit homme de la maison et son regard le faisait sentir. Néanmoins, le regard de l’enfant ne trahissait aucune animosité envers Ryo. Le regard de la fillette était plus doux, mais il s’en dégageait une étincelle qui démontrait un caractère vif et volontaire. Cela le fit penser au regard plein de vie de sa partenaire. Décidément tout la ramenait à elle. Il n’y avait rien à faire. C’était encore pire à mesure que le temps ne passe. On dit que les souvenirs s’étiolent au fil du temps, mais pour Ryo c’était tout le contraire. De toute façon, il fallait qu’il fasse tout à l’inverse des autres, alors Kaori n’allait pas déroger à ses exceptions. La fillette prise sur le fait se mit à rougir de confusion. Cela fit sourire Ryo. Non, vraiment la gamine lui faisait penser à Kaori et cela était aussi accentué par la couleur de ses cheveux. En effet, Ryoko et Hideyuki avaient la même couleur de cheveux que ceux de Kaori. Ils devaient tenir leurs yeux et leurs cheveux de leur père, car pour le visage il était clair qu’ils avaient la douceur et la grâce de leur mère. Ces enfants étaient très beaux et il aurait aimé avoir des enfants aussi beaux, avec son ange. Mais, cela était impossible, car même si son ange n’était pas mort le monde où ils vivaient ne permettaient pas qu’ils aient des enfants. Il est vrai aussi que si jamais le destin avait voulu qu’ils aient des enfants, Ryo auraient tout fait pour les aimer et les protéger malgré tout. Il ne l’avait jamais dit à Kaori et il l’avait surtout réalisé à la naissance de Saori. Puis, pendant un court instant, le regard du nettoyeur se voila de tristesse. Hideyuki remarquant un changement dans le regard de l’homme l’étreignit pour le consoler, comme celui-ci lavait fait quelques instants auparavant. Naturellement, l’enfant n’avait pas analysé sa réaction et celle de Ryo de la sorte, de manière aussi rationnelle. Non, c’était son instinct qui avait réagit ainsi. Le petit garçon avait confiance en Ryo. Il savait que cette homme était là pour les protéger. La présence de Ryo rassurait les enfants au-delà des mots. Ryoko aussi remarqua ce voile de tristesse et se blottit un peu plus contre Ryo. Le regard de Ryo la fascinait, il l’hypnotisait presque. La force qu’il se dégageait de Ryo apaisait la fillette. Il était gentil en plus. Il était gentil comme un papa. Mais, comme elle ne connaissait pas son papa, elle ne pouvait qu’imaginer un homme comme Ryo. Ryo, quant à lui, resserra son étreinte autour des enfants, comme pour les remercier de leur tentative pour le consoler. Le silence était seul maître dans la pièce, personne n’osait parler. Toutefois, Ryo rompit le silence.  

 

- Dites-moi les enfants, comment vous appelez-vous ?  

 

- Ryoko, répondit la fillette.  

 

- Hideyuki, répondit le garçonnet.  

 

Ryo ouvrit de grands yeux de stupéfaction en entendant ces prénoms et ne pu retenir un petit rire, après avoir complimenté les enfants sur leur joli prénoms. Mais, le rire il n’avait pas pu le retenir. Le destin se moquait vraiment de lui, ce n’était pas possible autrement. Il fallait que les enfants portent ces prénoms là, bien entendu, sinon cela n’aurait pas été drôle. Il aurait même dû déjà le deviner, puisque tout le ramenait à Kaori. Il est vrai qu’avec tous les prénoms qui existe dans le monde, quelle était sa chance qu’il tombe sur ces deux prénoms-là. Des prénoms que Kaori aurait aimé donner à ses enfants. Il avait entendu Kaori le dire à Micky lors de l’une de leurs conversations, qu’il avait surpris par hasard. Cette dernière disait à Micky qu’elle savait qu’elle n’aurait jamais la joie d’être mère et surtout pas la mère des enfants de l’homme qu’elle aimait, mais que si elle avait à choisir des prénoms son choix était fait. Pour un garçon, cela serait Hideyuki en l’honneur de son frère et pour une fille cela serait Ryoko, tout simplement parce que c’était en l’honneur de l’homme de sa vie. Micky avait été émue par cette révélation et lui aussi d’ailleurs. Micky avait dit alors à Kaori, que peut-être un jour elle aurait la joie de porter les enfants de l’homme qu’elle aimait et qu’ils seraient enfin ensemble. Kaori lui avait alors répondu l’air résigné qu’il s’agissait-là d’un beau rêve, mais qui ne se réaliserait jamais. Toutefois, elle avait ajouté que si malgré tout le destin voulait bien lui accorder une grâce, elle serait déjà très heureuse d’être la compagne de Ryo. C’était l’une des choses qui avait décidé ce dernier à changer les choses entre eux. Soudain, les enfants s’agitèrent et Ryo se rendit compte qu’Angéla reprenait connaissance. Il relâcha alors son étreinte et les enfants se tournèrent immédiatement vers leur mère. Celle-ci fût bien surprise de se trouver dans son lit entourer de ses enfants et de Ryo. Un sourire vint éclairer son visage, tandis que de grands points d’interrogation prenaient place dans ses yeux.  

 

- Maman tu vas bien ? demandèrent les enfants.  

 

- Oui, mes chéris. Maman va bien. En tout cas ça va mieux, répondit-elle alors qu’elle étreignait ses enfants.  

 

Ryo s’approcha d’elle et lui tendit le verre d’eau. Angéla accepta le verre sans rien dire. Une fois qu’elle eut fini celui-ci, elle posa la question qui la titillait depuis son réveil.  

 

- Ryo que fais-tu ici et que s’est-il passé ?  

 

- Tu ne te souviens pas ?  

 

- Non. Je me souviens juste que l’on discutait et que l’on avait décidé de se tutoyer. Puis, je me souviens aussi qu’Eriko m’annonçait que tu étais mon garde du corps, mais après plus rien. Comment me suis-je retrouver chez moi ?  

 

Ryo sembla perplexe et fronça légèrement les sourcils.  

 

- Tu ne te souviens plus de rien du tout ?  

 

- Non, rien. Quelque chose de grave s’est passé ? demanda-t-elle inquiète. Eriko va bien ?  

 

- Non, ne t’inquiète pas. Tout va bien. Tu es juste partie ensuite et comme je dois te suivre, je suis venu te rejoindre ici. Mais, quand j’ai pris l’ascenseur pour me rendre ici, je t’ai trouvé évanouit dans l’ascenseur.  

 

- Vraiment ? Et je suis partie, sans t’attendre ?  

 

- Oui, tu étais si pressée de rentrer voir tes enfants que tu ne m’as pas attendu. En plus, je n’ai même pas pu te dire que je serais ton garde du corps pour le reste de ton séjour au Japon.  

 

- Pardon ? Oh ! mais c’est génial ça, pour une fois je vais avoir un garde du corps sympa, cela change. Toutefois, je ne comprend pas ce qui m’a pris de partir comme ça et pourquoi ce malaise.  

 

- Je ne sais pas non plus. Quelque chose que tu n’aurais pas supporter peut-être ?  

 

- Non, vraiment je vois pas ce qui a pu m’arriver, dit la jeune femme après avoir réfléchit encore quelques instants. Je ne comprends pas. En plus, c’est la première fois qu’une telle chose m’arrive. En tout cas de ce que je m’en souviens, mais comme ma tête est une passoire parfois, ajouta-t-elle en plaisantant.  

 

- Tu sais ce n’est pas grave. Il faut juste que tu te repose maintenant jusqu’au défilé. Puis, pour ta passoire, tant que ce n’est pas du gruyère, ajouta-t-il en plaisantant également.  

 

Angéla ne pu s’empêcher de rire, à la tentative d’humour pitoyable du nettoyeur. Franchement, quand on tombe amoureux, on rie pour rien du tout. Pff, c’est désespérant.  

 

- , Mais je me sens bien maintenant et j’ai promis à mes enfants d’aller au zoo, reprit-elle.  

 

- Je ne suis pas sûr que cela soit une bonne idée, tu sais.  

 

- Et bien, ce n’est peut-être pas une bonne idée, mais une promesse est une promesse. Alors….  

 

- Bien, alors repose-toi encore un peu et nous irons au zoo un peu plus tard, coupa-t-il avant qu’elle n’en finisse.  

 

- Merci, répondit-elle tout simplement.  

 

- Mais de rien. Je vais aller nous préparer un petit quelque chose à manger, pendant ce temps.  

 

- Oh ! laisse, je vais le faire, dit Angéla qui se levait.  

 

- Non, reste coucher avec les enfants. Moi, je me charge de cuisiner un petit quelque chose, tu verras je ne cuisine pas trop mal.  

 

- - Oh, mais je n’en doute pas, répondit-elle.  

 

- Alors nous sommes d’accord.  

 

Sur ce Ryo sortit et partit à la cuisine. Arrivé là, il passa deux petits coups de fil avant tout autre chose.  

 

 

 

 

 


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