Capitolo 1 :: Une connaissance réapparaît

Pubblicato: 10-01-09 - Ultimo aggiornamento: 14-05-20

Commenti: Coucou tout le monde !!! J’espère que vous allez bien. Voici le début d’une nouvelle fic. Je n’ai aucune idée de ce ça va donner, mais ça faisait un moment que je voulais faire apparaître ces deux personnages. Comme je n’arrive pas à réviser, j’ai écrit ce premier chapitre et je vous le poste. J’espère que ça va vous plaire. Je vous fais de gros bisous à tous et toutes, et vous dis à bientôt. Usakisa

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Une jeune adolescente marchait dans les rues de Shinjuku. Elle semblait chercher quelque chose en particulier et scrutait méticuleusement toutes les enseignes qu’elle croisait. Elle tenait serré dans sa main un ordinateur portable et ne cessait de rouspéter.  

- Mais c’est pas vrai, il est où ce café ? Elle ne pouvait pas me donner l’adresse exacte au lieu de juste me dire Shinjuku ? Je vous jure, tu parles d’une sœur.  

Elle marmonnait toujours quand soudain elle entendit crier un peu plus loin.  

- Kyahhhh ! Sale pervers, lâchez ma jupe !  

- Allez quoi, soyez sympa, venez boire un café avec moi, et après on ira tirer un petit coup dans cet hôtel là-bas !  

- Noooon !  

Baam ! Apparemment la femme venait d’envoyer valser l’importun contre un poteau. Quelques instants après cette femme passa d’un air furieux à côté de l’adolescente. Le pull de cette dernière lui tomba sur l’épaule, une libellule passant derrière elle quand elle entendit à nouveau l’homme faire des propositions plus qu’indécentes à d’autres passantes. Soudain, un cri déchira l’air :  

- RYOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOO !!!!!!!!!!!!!  

- Ahhhh.  

Et le pervers passa en coup de vent à côté de la jeune fille, poursuivit par ce qui semblait être une femme démon avec des flammes dans les yeux, qui brandissait une énorme massue. L’adolescente leva sa main libre comme pour les arrêter, mais rien à faire, ils avaient déjà disparut dans un nuage de poussière.  

Elle baissa la tête, une grosse goutte de sueur sur la tempe.  

- Bon, bin, j’ai plus qu’à trouver ce café.  

Elle reprit donc sa marche. Elle commençait à avoir mal aux pieds à force de parcourir le quartier.  

Soudain, elle aperçut une enseigne sur le trottoir d’en face : Cat’s Eye.  

Elle poussa un cri de victoire qui fit se retourner les passants qui la regardèrent étrangement.  

Elle rigola gênée, et se précipita vers le café. Elle stoppa devant la porte vitrée et jeta un rapide coup d’œil à l’intérieur. Le café était vide, il n’y avait même pas de serveurs. Elle se risqua quand même à entrer. Au tintement de cloche, un géant sortit de nulle part apparut devant elle et se mit à lui sourire. Mais son sourire était plutôt carnassier, et fit peur sur le coup à l’adolescente.  

- Bonjour mademoiselle ! Asseyez vous je vous en prie.  

- Ahaha, heu, merci.  

Elle s’assit donc à une table, le plus loin possible de ce géant. Elle comprenait maintenant pourquoi il n’y avait personne. Tous devaient fuir à peine entré.  

Une jeune femme apparut. Elle portait un tablier, et avait de longs cheveux bruns. Elle s’approcha de la table où la jeune fille se tenait et déposa un verre d’eau.  

- Vous désirez un café ? Un chocolat ?  

- Un chocolat s’il vous plait.  

La serveuse se tourna vers le géant et lui dit :  

- Nounours, tu veux bien faire un chocolat chaud s’il te plait ?  

- Humpf.  

Le « nounours » en question devint rouge écrevisse, et de la fumée commença à sortir de sa tête. L’adolescente s’étouffa à moitié avec son verre d’eau en entendant ce surnom assez inadéquat, et surtout en voyant la réaction de ce géant. La serveuse lui déposa son chocolat et retourna derrière son comptoir. Tout en dégustant son chocolat, qui était d’ailleurs délicieux, la fille se mit à observer cette étrange couple. En y regardant de plus près, elle put constater que la jeune femme lançait de temps en temps des regards emplis de tendresse envers son compagnon, qui lui ne cessait d’essuyer la vaisselle. Elle trouva étrange le fait qu’il n’enlève pas ses lunettes de soleil. Bah, c’était peut-être pour cacher son regard de tueur. Ca y’est, son imagination commençait à déborder. Une histoire commençait à faire son cheminement dans son esprit. Elle alluma son ordinateur portable et se fit à taper. Mais au bout de quelques minutes, elle eut un blocage. Elle se risqua à jeter un coup d’œil à ce couple particulier. Il fallait qu’elle leur pose des questions. Elle sentait qu’elle tenait quelque chose. A ce moment là, le regard de la barmaid croisa le sien. Elle baissa vivement la tête. Elle la releva en sentant la barmaid à ses côtés.  

- Dites-moi, vous attendez quelqu’un ?  

- Heu oui, comment le savez-vous ?  

- Oh, disons qu’en général les clients que nous avons attendent quelqu’un en particulier.  

- Vous voulez parler de City Hunter ? J’ai rendez-vous avec eux, mais bon, je savais qu’ils seraient en retard. Vous les connaissez bien ?  

- Assez.  

- Dites moi, Ryô a-t-il fait sa déclaration à Kaori ?  

- Pardon ?  

La jeune femme était surprise. Comment une adolescente pouvait connaître le nom des nettoyeurs, et surtout comment savait-elle la nature des relations qui les unit ?  

- Oh, et bien je me demandais s’il avait enfin fait le saut. Mais bon, il ne vous l’a peut être pas dit. Au fait mademoiselle, vous sortez avec ce monsieur ?  

- Heu oui, en fait c’est mon mari.  

- Nooon ! Vraiment ? Mais c’est génial ! Et vous êtes aussi nettoyeurs tous les deux ?  

- Heu, non pas exactement.  

- Ohh ! Ne me dites pas que vous êtes seulement des patrons de café. Je suis sure que vous faite partit du milieu, non ?  

- Oui, et d’ailleurs je suis le plus grand rivale de Ryô, déclara le géant.  

- Waouh, trop fort. Et vous vous appelez comment ?  

- Umibôzu.  

- Tiens c’est curieux, j’ai l’impression d’avoir déjà entendu ce nom quelque part.  

- Humph.  

- Et vous ?  

- Miki.  

- C’est jolie. En tout cas vous êtes parfait tous les deux. Dites vous voudriez bien me raconter comment vous vous êtes rencontrés ?  

- Pardon ?  

La barmaid n’en croyait pas ses oreilles.  

- Oui, je voudrais tout savoir.  

-Désolé, mais je ne raconte pas ma vie à tout va.  

-Oh, ne vous énervez pas. Au fait, je ne me suis pas présentée : je m’appelle Yuka Nogami, mais on me connaît mieux sous le nom de Yuka Kitano. Enchantée.  

-Noooon , Yuka Kitano ? La fameuse écrivain lycéenne?  

-Oui c’est moi.  

-Tu entends ça nounours ? On a une célébrité dans notre café.  

-Humph.  

-Alors, ça vous dit de d’être les héros de mon prochain roman ?, enchaîna Yuka.  

-Ah, pourquoi pas, ça serait bien ? qu’est-ce que tu en dis Falcon ?  

-Humph, répondit-il en haussant les épaules.  

-Et bien c’est d’accord.  

-Ahhh, merci , c’est génial, je vais enfin avoir une histoire d’amour dans le milieu à raconter.  

La lycéenne avait des étoiles dans les yeux.  

- Alors, quand vous êtes vous rencontrés ?  

- Et bien c’est à dire…  

Et Miki commença le récit de sa rencontre avec son mari.  

Elle fut interrompu par le son de la cloche. Une jeune femme à l’air énervé entra, tirant derrière elle un homme assis en tailleur qui marmonnait des choses inintelligibles.  

- Oh, tais toi un peu, par ta faute on est en retard, si ça se trouve le client ne nous a pas attendu.  

- J’espère bien. Je t’ai déjà dit mille fois que je n’acceptais que des demandes venant de très belles femmes. Que veux-tu que je fasse avec un homme ?  

- Grrr, ne m’énerve pas plus Ryô. On a besoin d’argent, alors on va accepter ce travail, tu m’as comprise ?  

- Nan. Et puis d’ailleurs il est où ton client ? Y’a personne ici, à part une morveuse et ma belle Mikiiiiiiiiiiiiiiiiii !  

Il se jeta en avant vers la jeune femme, la bouche en cœur. C’est ce moment que choisit la lycéenne pour relever le nez de son ordinateur. Kaori, qui avait la massue en main et était prête à frapper la lâcha. Ryô stoppa son élan et retomba lourdement sur le sol. Il poussa un cri sourd en la reconnaissant  

- Toi….. toi…..  

- Coucou tous les deux ça va ? Ca fait un moment que je vous attend, tu étais encore en train de draguer à tout va pas vrai Ryô ?  

- Yu…Yuka ??? Kaori était des plus étonnée.  

- Oui, c’est moi votre client. J’ai signé avec le nom d’un homme comme ça j’étais sure que Kaori t’amènerais ici.  

- Mais pourquoi n’as tu pas dis que c’étais toi ? demanda Kaori.  

- Je savais que Ryô ferais tout pour ne pas venir.  

- Et t’as raison, bon bin moi je rentre à l’appart. Tchao.  

- Ryô, tu bouges pas d’ici lui lança sa partenaire en le saisissant par la manche.  

Qu’est-ce qui se passe Yuka ? il y a un problème ?  

- Oh, ce n’est pas grand chose, mais avec mes sœurs on a pensé que vous étiez les mieux pour faire ça.  

- Pour faire quoi ? Et puis pourquoi c’est toi qui es venu ? D’habitude Saeko ne se fait pas prier pour venir, demanda Ryô.  

- Saeko ? Qu’est-ce que Saeko a avoir avec elle ? demanda Miki.  

- Et bien Saeko est ma grande sœur.  

- Hein ??  

Miki en tomba des nues. Il y avait trois sœurs Nogami ? Pauvre Ryô et Kaori, elle se mit à les plaindre.  

- Et bien en fait voilà, mes parents partent en vacances pour une nouvelle lune de miel, et Saeko doit partir avec Reika pour une conférence à l’autre bout du pays.  

- Qu’est-ce que ça peut me faire ? ma coupa Ryô, qui sentait mal ce qui allait suivre.  

- Et bien voilà, papa a peur pour notre sécurité, et Saeko lui a promis qu’on serait protégées, alors ma demande est que tu nous protèges toutes les trois.  

Les deux nettoyeurs étaient devenues livides. Les protéger toutes les trois ? ils échangèrent un regard, se souvenant de la dernière fois.  

- Mais ne vous inquiétez pas, moi je suis chez une amie, vous n’aurez qu’a protéger mes deux sœurs.  

- Tes deux sœurs ?  

- Oui, d’ailleurs Saeko est en retard, elle devrait arriver avec elles. Ah, quand on parle du loup.  

En effet l’inspectrice de charme venait d’entrer dans le café, suivit par deux jeunes filles qui devaient avoir dans les huit ans et qui devaient être les dernières filles Nogami.  

Ryô sentit les ennuis arriver. Elles avaient le même regard que leurs trois grandes sœurs, s’étaient des manipulatrices en herbe, il en mettrait sa main à couper.  

- Salut tout le monde lança joyeusement Saeko.  

Seules sa sœur, Miki et Kaori lui répondirent. Falcon fit un signe de tête comme à son habitude , et Ryô resta silencieux.  

- Je vois que Yuka vous a parlé, alors vous acceptez cette demande ?  

- Non, il en est hors de question, s’écria Ryô.  

- Allons, il va s’en dire qu’étant une requête officielle, vous serez payez, comme pour la dernière fois. Mais comme elles sont deux, on double le salaire.  

- Quoi ??  

Des Yens s’allumèrent dans les yeux de Kaori, ça faisait pas mal d’argent, et comme toujours ils étaient dans le rouge à la banque. La nettoyeuse s’approcha et serra la main de l’inspectrice.  

- Marché conlu.  

- Parfait.  

- Noon, Kaori, tu dois d’abord me demander mon avis.  

- Je m’en fiche, tu acceptes, un point c’est tout.  

- Hors de question, je vais faire comment pour draguer si j’ai deux morveuses accrochées à mes basques ? Où alors tu me rembourses toutes tes dettes maintenant Saeko, ajouta-t-il en se tournant vers elle.  

- Ne dis pas des choses pareilles devant des enfants !  

Baam  

Ryô disparut sous une massue. Les deux jumelles se mirent à rigoler. Ils étaient drôles ces deux là.  

- Je vois que vous leur plaisez déjà, bon alors voici Mitsuko et Hitomi. Dites bonjour les filles.  

- Bonjour !!  

Kaori ne put s’empêcher de sourire. Elles avaient vraiment l’air adorable.  

- Bon, puisque tout est arrangé, je vous laisse, je dois passer prendre Reika. Soyez sages les filles. Bye.  

Et Saeko partit.  

Ryô s’extirpa de dessous la massue et lui courut après, mais elle démarra en trombe et disparut dans la circulation.  

- Grr, je te préviens Saeko, tu me paieras tout ça, hurla –t-il dans la rue, poing levé vers le ciel.  

Un corbeau passa dans le Cat’s.  

- Et si nous allions déposer vos affaires ?  

- D’accord, répondirent en chœur les deux sœurs.  

Bon Miki, on y va, à plus.  

- Ok. Au revoir.  

Et toi Yuka, tu ne viens pas ?  

- Non, je reste, j’ai un roman à écrire.  

Une libellule passa derrière Kaori. Elle regarda ses amis qui ne savaient pas dans quel pétrin ils s’étaient fourrés. Elle leur fit un dernier signe et sortit rejoindre son partenaire qui continuait à hurler après Saeko. Un bon coup de massue le calma, et ils prirent le chemin de bâtiment en briques rouges.  

A suivre………..  

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