Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 2 :: Mick et Kaori ?

Pubblicato: 24-06-10 - Ultimo aggiornamento: 06-09-10

Commenti: Bon finalement, je maje ce chapitre plus tôt que prévu… J’espère qu’il vous plaira autant que le précédent. Attendez un peu avant de me massacrer s’il vous plait… Comme vous l’avez deviné, le comportement pervers de Kaori est dû au miroir brisé mais de tous petits détails vous ont échappés… En tous cas, Ryô n’a pas fini d’en baver. Un grand merci à Lauraw, Cma, Aya, Fankaori, Kaoridu86, Ten, Sugar, Phoenix et la mystérieuse Super-groupie… Bisous et je file me mettre à l’abri.

 


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Les Japonaises étaient décidément des femmes cruelles. S'il n'avait eu sa douce Kazue pour prendre soin de son corps meurtri, Mick Angel aurait quitté ce pays inhospitalier pour retrouver sa terre natale où les femmes étaient moins farouches. C'était en tout cas, ce qu'il pensait ce matin là, le visage encastré dans le trottoir après avoir été rudoyé par de bien sévères demoiselles. D'autant que sa chère et tendre était partie pour une semaine en séminaire à Okinawa et qu'il se sentait affreusement seul... Douleur et frustration s'évanouirent comme par enchantement quand ses yeux aperçurent une des plus splendides paires de jambes qui lui aient été données de contempler.  

 

Il n'était pas le seul à s'extasier sur cette beauté. Les hommes se retournaient tous sur cette créature enchanteresse. Il ne la voyait que de dos mais bon sang, si l'avant valait l'arrière, elle serait la plus divine des femmes. Le galbe de ses jambes interminables était sublimé par ses escarpins à hauts talons et sa mini-jupe moulait le plus adorable des fessiers. Si seulement le vent la relevait, il était sûr de découvrir un string... Son regard remonta le long de son dos, jusqu'à sa nuque. Elle avait une chevelure courte aux reflets acajou exactement comme Kaori… Kaori ?... Non, c'était impossible ! Toute sublime que fût Kaori, elle ne possédait pas ce déhanché incendiaire ni cette allure féline. La jolie nettoyeuse était une pure colombe pas une prédatrice… Pourtant… Qu'elle fût Kaori ou pas, il devait la rattraper. Elle était trop désirable pour qu'il la laissât s'échapper.  

 

Se relevant vivement, il fonça dans une ruelle. Une minute plus tard, il émergeait face à sa belle inconnue… qui n’avait rien d’une inconnue… Il se figea de surprise. Il connaissait chaque détail de ce visage et cependant il peinait la reconnaître… Kaori… ou tout du moins sa copie conforme, pensa-t-il absurdement tant elle lui parut étrangère. Elle n’avait jamais eu ce maintien de vamp, la poitrine en avant et le déhanché provoquant, ni ce sourire enjôleur qui promettait les délices les plus indécents. Et que dire de sa tenue ? Si elle n'avait rien d'obscène, tout en elle était un appel à la débauche. La jupe était juste assez longue pour ne pas dévoiler ses dessous quant à ce bustier au décolleté pigeonnant... My god, sa si pudique Kaori n'avait pas mis de soutien-gorge ! Cette idée court-circuita toute pensée cohérente. Un geyser de sang jaillit de ses narines et il tomba aux pieds de la jeune femme.  

 

- Mick ? Mick ?  

 

Il était aux anges. Kaori était penchée sur lui et il avait une vue des plus exquises.  

 

- Mon pauvre Mick, murmura-t-elle en s'approchant.  

 

Quand des lèvres chaudes se posèrent sur les siennes, l'Américain eut la certitude d'avoir atteint le paradis. Kaori l'embrassait. Elle ne lui faisait pas du bouche-à-bouche pour le réanimer, alors qu'il n'en avait pas besoin, c'était un baiser brûlant qu'elle faisait subir à sa bouche ébahie... Sa langue coquine venait même chercher la sienne. Il devait rêver. Il embrassait Kaori... Bouleversé par cette enivrante caresse, il ne remarqua pas l’aura sombre à quelques mètres d’eux.  

 

 

 

Il ne ressentait plus rien… ni colère, ni douleur… Juste un grand vide… Mick et Kaori… Kaori et Mick… Son meilleur ami et sa partenaire… Il s’était enfui aussitôt après les avoir aperçus étroitement enlacés et s’embrassant à en perdre haleine. Il était incapable de songer que Kaori était peut-être sous l’emprise d’une drogue ni même d’imaginer ce qui pourrait se dérouler entre ces deux là après. L’image de ce baiser dansait dans son esprit occultant tout le reste. Si un ennemi l’avait attaqué à cet instant, le grand City Hunter n’aurait su se défendre.  

 

Il marchait tel un automate dans les rues de Tokyo. Où était-il ? Où allait-il ? Il s’en moquait bien. Il n’aurait même pas pu dire, s’il errait ainsi depuis deux minutes ou deux heures.  

 

Dans cet état d’effarement total, ses pas le menèrent au cimetière de Shinjuku. Il avançait entre les allées jusqu’à s’arrêter sur une tombe fleurie. Ses yeux fixèrent le nom gravé dans la pierre. MAKIMURA… Son poing serré s’écrasa sur les lettres noires et la douleur qui le saisit en éveilla une autre, plus profonde… Une rage brûlante déferla dans son âme. Pendant des années, il avait réprimé le feu qui meurtrissait son cœur et son corps. Il avait édifié d’illusoires barrières entre cette femme et son désir, réfrénant même les plus simples marques de tendresse. Il s’était interdit de la toucher… Elle était la précieuse petite sœur de son ami défunt… elle était surtout la pureté incarnée… Tout du moins, jusqu’à ce jour… Après la parade obscène qu’elle lui avait infligée ce matin, elle s’était jetée dans les bras de cet Américain lubrique ! Même la drogue la plus puissance ne pouvait expliquer un tel comportement !  

 

Bon sang, comme il aurait voulu la haïr ! Si un de leurs ennemis étaient responsables de cette déconfiture, il le massacrerait… et sinon, il mettrait ce traître de Mick Angel en pièce.  

 

 

 

- Il est presque midi, déclara Miki en préparant un sandwich. Tu devrais peut-être rentrer, Ryô va s'inquiéter.  

 

- Tu parles ! grogna Kaori en remuant nerveusement sa cuillère dans son café. Il doit encore dormir, ce gros paresseux ! Et de toute façon, je lui ai préparé son petit-déjeuner, je ne commencerai à lui manquer que quand son estomac criera famine.  

 

- Allons, Kaori ! Tu sais que même s'il se comporte comme le pire des goujats, Saeba tient à toi.  

 

- Il a besoin d'avoir une femme de ménage et d'une cuisinière à demeure surtout ! grommela la jeune femme.  

 

Il était inutile d'insister. Kaori était d'une humeur exécrable. Depuis la veille, elle ne décolérait pas contre son « imbécile de partenaire ». Miki avait eu droit au récit détaillé et répété de sa désastreuse journée de shopping avec lui. La jeune femme semblait vraiment lasse ses éternelles pitreries. En amie fidèle, Miki se jura de lui en toucher deux mots.  

 

La porte s'ouvrit brutalement faisant vibrer la sonnette. Miki tressaillit en percevant la noirceur qui émanait de l'homme et il lui fallut quelques instants pour reconnaître Ryô. Jamais elle n'avait ressenti autant de colère chez cet homme d'ordinaire impassible.  

 

- Ça va Ryô ? s'inquiéta son assistante, oubliant son exaspération.  

 

Il la toisa avec un mépris mêlé d'amertume.  

 

- Tu en as déjà fini avec Mick ? railla-t-il. Je me doutais bien que c'était un mauvais coup ! Tous pareils ces Américains, ils s'enflamment vite mais ne tiennent pas la distance…  

 

Face à ces paroles sibyllines, deux prunelles noisette s'écarquillèrent d'incompréhension. Elle n'avait pas vu Mick depuis au moins trois jours et elle n’entendait rien à cette hargne. S'ils se disputaient sans cesse, il n'avait jamais montré de l’agressivité à son égard. Elle n’avait rien fait pour mériter cette animosité.  

 

- Tu as eu raison de te changer, continua-t-il. Franchement, tu n'as pas le corps pour jouer les femmes fatales ! Personne n’a envie de voir tes vilaines jambes ou tes seins minuscules !  

 

L’étonnement de Kaori s’effaça aussitôt et une énorme massue se matérialisa dans ses mains. Pour la première fois depuis bien longtemps, Ryô évita le coup et considéra la furie brune avec un sourire goguenard.  

 

- Quand tu auras fini de détruire le café de Miki, tu pourras rentrer préparer le déjeuner. Je préfèrerais manger ici plutôt que d’ingérer ta bouffe dégueulasse mais tu vas encore me reprocher mes dépenses inutiles.  

 

Sans lui laisser le temps de répondre, il ressortit du Cat’s Eye, sitôt suivi d’une Kaori hébétée.  

 

- Que me reproches-tu, Ryô ?  

 

Elle courait presque derrière lui tant il marchait vite, muré dans un silence inquiétant… En réalité, il préférait se taire plutôt que de lui asséner d’autres paroles insultantes. Elle n’avait manifestement gardé aucun souvenir de sa folie matinale. Elle n’était pas responsable de ce qu’elle avait fait. Sous l’effet de la drogue, il avait accompli des choses bien plus abominables qu’un baiser… Cependant la jalousie qui meurtrissait son cœur l’empêchait d’oublier ces images de cauchemar.  

 

Un autre homme apparut alors… un qui était parfaitement conscient de ses actes. Ses poings du nettoyeur se crispèrent sur le tissu de son jean. Dieu qu’il avait envie d’écraser cet infâme Américain !  

 

- Kaori, comme je suis soulagé de t’avoir retrouvée ! s’écria-t-il. Je me suis fait un sang d’encre quand tu es partie !... Mais pourquoi t’es-tu changée ? Tu avais une tenue ravissante.  

 

- Qu’est-ce que vous racontez, tous les deux ? Je me suis habillée comme ça ce matin…  

 

- Elle a tout oublié, crétin ! fulmina Ryô. Tout à l’heure, elle n’était pas dans son état normal, seulement tu étais trop occupé à fouiller ses amygdales pour le remarquer !  

 

- QUOI ?  

 

- J’ai bien vu qu’elle était un peu trop enthousiaste ! répliqua le nettoyeur blond sans tenir compte de l’exclamation de la Japonaise. J’ai voulu te la ramener mais elle m’a échappée.  

 

- De quoi parlez-vous ? s’indigna-t-elle. J’ai passé la matinée avec Miki ! Personne n’a « fouillé mes amygdales » !  

 

- Ma douce, je n’aurais jamais pu imaginer un tel baiser ! Je sens encore le goût de tes lèvres…  

 

Mick n’eut que le temps de croiser les pupilles d’un noir d’encre de Ryô, avant d’être aplati par Kaori.  

 

- Tu es malade d’inventer de telles horreurs ! hurla-t-elle rouge de honte. Ce n’est pas vrai, Ryô, poursuivit-elle gênée. Je n’ai jamais…  

 

Le tueur à gages s’appuya nonchalamment sur la massue, écrasant davantage le malheureux Américain.  

 

- Pourtant il dit la vérité, je vous ai vus... Heureusement, tu as tout refoulé ! Le baiser de cet espèce de séducteur à la manque aurait pu te traumatiser… D'un autre côté, c'est dommage que tu ne te souviennes pas de ton premier baiser. Il n'y a pas beaucoup d'hommes prêts à t'embrasser…  

 

Cette fois, il n'évita pas la massue qu'elle lui asséna et rejoignit Mick dans le trottoir.  

 

- Je ne sais pas à quoi vous jouez, mais cette plaisanterie est de très mauvais goût !  

 

Vociférante, elle prit le chemin du retour, suivie de deux pervers couverts d'ecchymoses… Tous deux se figèrent en arrivant en bas de l’immeuble. Des sons étranges provenaient de l’appartement et si Kaori ne les entendait pas, les oreilles aiguisées des deux hommes les percevaient.  

 

- Il y a deux personnes chez nous, déclara Ryô en saisissant son magnum.  

 

Ils pénétrèrent dans le salon l’arme au poing pour y découvrir un spectacle des plus stupéfiants. Un couple se livrait à un corps-à-corps torride sur le canapé. L’homme était allongé et assise à califourchon sur ses hanches, Kaori, ou tout du moins sa copie-conforme, ondulait totalement nue à un rythme effréné.  

 

Deux cris retentirent simultanément dans les bouches des Kaori, un d’horreur et l’autre de jouissance.  

 

 


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