Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 3 :: Deux Kaori

Pubblicato: 01-07-10 - Ultimo aggiornamento: 02-07-10

Commenti: Tout d'abord, un grand merci à Phoenix, Cma, Tennad, Fankaori, Super-groupie et Kaoridu86 pour vos reviews sur le chapitre précédent. J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira. N'étant pas chez moi, je n'ai pu apporter le même soin que d'habitude à ma relecture. J'espère ne pas avoir laissé trop de coquilles... Bisous

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Kaori se pinçait la main jusqu’à la faire rougir sans parvenir à s’éveiller de ce cauchemar. « La chose » était toujours là, assise à l’autre extrémité du canapé. Elle avait toujours cru que d’avoir été possédée par un fantôme était l’expérience la plus épouvantable de sa vie, or ce n’était rien à côté de l’horreur qu’elle vivait à cet instant. Une autre femme avait volé son apparence ! La ressemblance était si parfaite qu’il lui semblait se voir dans un miroir… un miroir déformant ! Elle n’avait pas cette allure de garce dévorant les deux nettoyeurs d’un regard de prédatrice. Sans parler de cette façon de croiser et décroiser les jambes ! Après que Ryô ait jeté dehors son malheureux compagnon, la copie libidineuse avait daigné se vêtir, ou tout du moins se couvrir un minimum, et avait passé une chemise légère de Ryô… et vu le filet de bave qui s'échappait des lèvres de Mick, elle ne portait rien en dessous. Cet obsédé était déjà dans un état second depuis qu'il avait découverte nue, et cette vipère en rajoutait !  

 

N'y tenant plus, elle bondit sur l'usurpatrice.  

 

- Qui es-tu ? Qui t'as envoyée ? Tu voulais prendre ma place pour piéger Ryô ! Avoue !  

 

- Kaori, calme-toi ! déclara Mick d'une voix posée. Ou alors, si tu veux te battre avec elle, fais le dans les règles de l'art ! Je vais vous ramener un baquet de boue et vous vous roulerez dedans !  

 

- Tu ne peux pas être un peu sérieux ! vociféra-t-elle. Cette nymphomane a essayé de se faire passer pour moi et…  

 

- Pour toi ? fit le double avec une moue de dégoût. Tu rêves, ma petite ! Je suis bien plus sexy et je tiens à le rester !  

 

- Effectivement, dans le genre putain, tu ne souffres pas la comparaison !  

 

- Calme-toi, reprit Ryô. Qui aurait intérêt à envoyer un sosie uniquement pour copuler dans l'appartement ? Ça n'aurait aucun sens !  

 

- Et puis, même le meilleur chirurgien n'aurait pas pu obtenir un résultat si parfait, renchérit Mick en déshabillant les deux femmes des yeux. As-tu aussi un petit grain de beauté sur le sein gauche, Kaori ?  

 

Si la nettoyeuse s’empourpra, l’autre Kaori ne fut pas gênée par la remarque de l’Américain. Elle se lova contre lui et lui susurra doucement :  

 

- Voudrais-tu le voir de plus près ?  

 

Dans un mouvement indépendant de sa volonté, les mains du beau blond glissèrent sur la poitrine de cette envoûtante créature.  

 

- Mick, tu crois que c’est le moment ! gronda Ryô.  

 

Il serrait les poings avec tant de vigueur que ses phalanges en blanchissaient. Bien qu’il fût évident que cette vicieuse n’avait rien de commun avec sa chaste partenaire, leurs apparences étaient trop semblables pour qu’il supportât un tel spectacle. Il brûlait de vider son chargeur sur ce couple indécent. Lestés de plomb, les bijoux de famille de ce pervers seraient sûrement plus sages. Quant à elle… Il n’avait jamais tiré sur une femme mais là, il doutait même de l’humanité de cette chose. Elle avait tout d’un succube ayant pris le visage de Kaori.  

 

Comment avait-il pu les confondre ce matin ? s’étonnait-il. Elles étaient aussi différentes qu’un ange pouvait l’être d’un démon. Cette créature exhalait une odeur de soufre et stupre tandis que le parfum de Kaori avait la fraîcheur des fleurs de cerisiers s’épanouissant aux premiers jours du printemps. Sa partenaire avait une démarche fière et droite, rude et sans-chichi, l’autre ondulait comme un serpent et était tout aussi venimeuse. Cette femme, si on pouvait la qualifier ainsi, était aussi dépravée que Kaori était pure. Toute perturbante que fût cette situation, Ryô était soulagé par la découverte de ce double diabolique. La vraie Kaori n'avait pas embrassé Mick… Sa Kaori était toujours aussi innocente, aucun homme n'avait touché à ses lèvres virginales… Sa Kaori ? Bon sang mais il perdait la tête ! Il n'allait pas réagir comme un mari jaloux et possessif avec cette furie androgyne !... Quoique, si son double était à son image, son corps n’était pas aussi asexué qu’il ne l’avait escompté. Il était même féminin à souhait. Il aurait volontiers exterminé les deux malotrus qui avaient pu se repaître de cette image… Il secoua vivement la tête. Cette copie n’était pas Kaori ! Et d’ailleurs, il se moquait de la nudité de Kaori ! Tout Shinjuku pouvait la voir dans le plus simple appareil, cela ne lui ferait ni chaud ni froid ! se tança-t-il avec une mauvaise foi monstrueuse.  

 

- Alors, Kaori ? répéta Mick. Ce grain de beauté ? Si tu ne l’as pas remarqué, je peux vérifier…  

 

Des doigts indiscrets avançaient résolument vers le chemisier de la jeune femme. Malheureusement, au grand désarroi de leur propriétaire, une massue arrêta net ce mouvement somme toute purement investigateur.  

 

La nettoyeuse, confuse et rougissante, jeta un rapide coup d’œil dans l’échancrure de la chemise avant de murmurer :  

 

- Non, je n’ai rien sur le gauche… Il est sur le droit.  

 

A cet instant, une idée folle jaillit dans l’esprit de Ryô. C’était impossible ! Cependant cette aventure était si invraisemblable qu’il lui fallait envisager les hypothèses les plus absurdes. Il saisit un papier et un crayon puis les tendit au double.  

 

- Ecrivez votre nom, ordonna-t-il.  

 

- Si ça peut te faire plaisir, répondit-elle en soupirant d’ennui.  

 

Sa main gauche attrapa le crayon et traça en lettres noires : I R O A K.  

 

- C’est bien ce que je craignais, déclara Ryô avec un sang-froid qu’il était loin de ressentir. C’est ton reflet, Kaori.  

 

- Quoi ? Mon reflet ? Qu’est-ce que ça veut dire ?  

 

- Tu te souviens du miroir cassé chez l’antiquaire, hier ? Eh bien, cette femme est la matérialisation des sept ans de malheur redoutés !  

 

- Attends ! reprit Kaori les sourcils froncés dans une expression d’incrédulité. Tu t’imagines que mon reflet aurait jailli du miroir brisé et serait venu dans l’appartement ?  

 

- Dit comme ça, cela paraît absurde. Mais, vous êtes des copies conformes sauf que chez elle, tout est inversé. Elle est gauchère, toi droitière… Quant à son caractère…  

 

- Mon caractère est bien plus agréable que celui de cette furie coincée ! l’interrompit le double. Je suis douce, tendre et prête à tout pour te satisfaire, Ryô…  

 

- Désolé, mais pour cela, il faudrait que tu aies un corps plus attrayant que celui de Kaori !  

 

- Ce corps n’avait pas l’air de te déplaire tout à l’heure…  

 

- Hein ? De quoi parle-t-elle ? Tu n’as pas… avec cette chose… balbutiait la nettoyeuse qu’une nausée avait saisie.  

 

Elle se doutait que derrière sa façade de dégénéré, son partenaire était un séducteur et qu'il avait une longue liste de conquêtes à son actif. Chaque fois qu’elle y songeait, la jalousie lui rongeait le cœur et l’âme alors l'idée qu'il ait pu se laisser séduire par ce double diabolique lui était insupportable.  

 

- Ne va pas t'imaginer des horreurs ! dit-il les joues en feu. Elle a surpris une érection matinale et l'a prise pour un hommage à sa lingerie. Tu sais bien que tu es la seule femme pour laquelle je ne peux pas faire mokkori, et comme elle est exactement comme toi...  

 

La fin de son argumentation se perdit dans le bang d'une massue. Rien ne soulageait plus ses nerfs que de taper sur ce crétin, se dit-elle en se frottant les mains. Si elle avait pu faire de même sur ce sosie vicieux…  

 

- Pourquoi parlez-vous de moi comme si je n'étais pas là ? geignit le dit sosie en levant ses yeux larmoyants vers Mick.  

 

L'Américain ne fut pas dupe une seconde de ces larmes de crocodile. Il connaissait les femmes et celle-là était aussi fourbe et manipulatrice que la vraie Kaori était droite et honnête. Toute voluptueuse et sensuelle qu’elle fût, elle ne possédait pas le charme ingénu de celle qui avait pour la première fois fait battre son cœur. Il la laissa néanmoins se blottir dans ses bras pour pleurnicher de tout son soûl... Le corps qu'il serrait contre lui était aussi mokkori que celui de son modèle ! S'il descendait lentement ses mains le long de cette chute de reins étourdissante, elle ne lui en tiendrait sûrement pas rigueur. Cette résolution fut bouleversée quand il sentit qu’on lui malaxait tendrement les fesses... Cette Kaori là était par trop perturbante !  

 

- Oh, bonjour Kazue ! s'écria Ryô.  

 

Si la manœuvre était grossière, elle eut l'effet escompté. Mick repoussa aussitôt la demoiselle aux doigts agiles.  

 

- On devrait retourner voir cet antiquaire ! déclara Kaori. Je ne veux pas que cette copie perverse de moi reste plus longtemps...  

 

- Je peux m'en aller ! Vous êtes tous odieux ! Je suis sûre que je me débrouillerai très bien sans vous !  

 

- En faisant le trottoir, je suppose !  

 

- Petite bécasse, si tu avais un minimum de séduction, tu saurais qu'on peut faire ce qu'on veut d'un homme sans rien lui donner !  

 

- Tu avais plutôt l'air de « donner » tout à l'heure !  

 

- Jalouse ?  

 

- Arrêtez toutes les deux ! tonna Ryô. Bon sang, une Kaori, c'est déjà difficile à supporter mais deux... On doit retrouver ce fichu miroir...  

 

- En attendant, comment vas-tu justifier la présence de ce sosie chez toi ? interrogea Mick. Il faudrait une explication crédible à cette ressemblance. En jouant sur ses vêtements et sa coiffure, on pourrait la rendre assez différente pour qu’elle passe pour une cousine proche.  

 

- Evidemment, je suis bien plus sexy que ce garçon manqué !  

 

- Bof ! grommela Ryô. Vous êtes aussi peu attirantes l’une que l’autre mais Mick a raison. Et nous devons aussi te trouver un prénom. Iroak, c’est un peu trop étrange.  

 

- Que dirais-tu de Maiko ? Ça s'accorderait parfaitement avec cette jolie chemise, proposa l’Américain en désignant le vêtement de lin recouvrant la jeune femme.  

 

Kaori réprima un sourire. Bien que le japonais ne fût pas sa langue maternelle, Mick le maîtrisait parfaitement et elle était sure qu'il avait choisi ce nom en référence aux apprenties geishas… même si cette chose tenait plus de la putain que de l'hétaïre.  

 

- Maiko Makimura, ce sera parfait, répondit le double. A part vous, personne ne sait que Hideyuki n'était pas vraiment mon frère...  

 

Les yeux de Kaori s'obscurcirent aussitôt. Ses traits se figèrent et on aurait cru que le sang n'irriguait plus son visage tant il était blême. Les deux hommes avaient souvent subi les colères de ce tempérament impétueux mais ils n'avaient encore jamais ressenti cette fureur glaciale émaner d’elle. A cet instant, il était clair qu'elle aurait été capable d'anéantir cet affreux sosie.  

 

- Il n'était pas ton frère, il était le mien ! Et ne t'avise jamais de prétendre le contraire !  

 

Maiko poussa un long soupir de dédain avant d'étirer voluptueusement ses longues jambes.  

 

- Qu'est-ce que tu peux être chatouilleuse quand il s'agit de « notre grand frère » ?  

 

- Ne parle plus de ça, Maiko ! répliqua sèchement Ryô. Et va t'habiller, on retourne chez l'antiquaire !  

 

 


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