Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 8 :: Les assauts de Maiko

Pubblicato: 05-08-10 - Ultimo aggiornamento: 05-08-10

Commenti: D'abord un grand merci pour vos reviews à Phoenix, Cma, Tenshi, Indya, Thalia et Super-groupie (mais rends quand même son costume à la cheerleader). J'espère que ce nouveau chapitre vous plaira et ne me vaudra ni massue, ni cassette d'Hélène et les garçons... Et merci à Toto d'avoir jeté un oeil à ce chapitre. Biz

 


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Les cheveux en bataille, vêtu d'un tee-shirt et d'un caleçon, Ryô sortit de sa chambre en maugréant. Encore une mauvaise journée en perspective… Kaori n'était pas venue le réveiller ce matin. Il se serait arraché la langue plutôt que de lui avouer, cependant il adorait ses réveils musclés. Sans doute était-il un peu masochiste… Enfin pas de réveil valait toujours mieux qu'un réveil de l’autre succube ! Tant qu’elle serait là, ce serait l'enfer. Ses poings se serrèrent au souvenir de sa duperie de la nuit. Elle était presque parvenue à la tromper, cette vipère !  

 

Il descendit les escaliers. Aucune odeur de nourriture n’émanait de la cuisine. Cette fois, c’était certain, la journée était gâchée. Il percevait une présence dans la salle de bain mais vu l’heure, c’était sûrement Maiko. Kaori était bien plus matinale. Qu’avait pu faire cette punaise pour pousser sa partenaire à sortir sans même préparer le déjeuner ? Si elle avait raconté les événements de la nuit en les accommodant à sa sauce, il l’étriperait.  

 

La porte de la salle de bain s’ouvrit et sa mauvaise humeur s’évanouit devant cette apparition céleste. Des joues rosies par la chaleur de la douche, des cheveux humides gouttant sur des épaules nues, de bienheureuses perles d’eau glissant sur un buste étourdissant et tout aussi dévêtu… Un picotement caractéristique secoua ses reins… Il ne devait pas la regarder… Ce n’était pas Kaori ! Jamais elle ne s’exhiberait de la sorte ! C’était la copie perverse… Bon sang quels seins ! Kaori avait-elle les mêmes ou son double en possédait-elle une version améliorée ?… Non, il ne devait pas songer à vérifier ! Une goutte de sueur coula sur son front… Arrête de la fixer ! C’est le corps de Kaori ! Il n’avait pas de moindre attrait… Mais ces seins…  

 

Il parvint à détourner les yeux. Malheureusement sa volonté vacillante guida ses prunelles vers le ventre de la délicieuse naïade… Elle n’avait pour tout vêtement qu’une culotte très échancrée en dentelle noire.  

 

- C’est quoi cette tenue ? protesta-t-il pour masquer son trouble.  

 

- Désolée, je pensais que tu dormais encore, mentit-elle.  

 

Le haussement d’épaules, accompagnant ses fausses excuses, démontrait qu’elle n’était aucunement désolée. Avec sa démarche chaloupée, elle passa devant lui révélant que la culotte déjà très affriolante était en fait un minuscule string… L’arrière valait l’avant… Les cours d’aérobic de Kaori n’avaient pas été une vaine dépense… Ces fesses… S’il les tâtait un peu… Juste histoire de s’assurer de leur fermeté… Ses mains étaient agitées de tremblements, un filet de bave s’échappait de sa bouche, ouverte en un rictus stupide, et son fidèle compagnon, bien éveillé, saluait joyeusement cet adorable popotin.  

 

Reprends-toi ! s’invectiva-t-il. C’était le corps de ta partenaire ! Pire, c’était celui du double vicieux !... Justement, ce n’était pas vraiment Kaori, lui murmurait une voix diabolique. Il pouvait la prendre sans culpabilité ! Cette cochonne voulait voir le loup, eh bien, elle allait être servie ! Il allait la mettre sur orbite !... Non… Cette créature le dégoûtait… Oui, mais ce corps… Il en ferait bien son petit-déjeuner… Mordre dans ses seins… Croquer ses fesses… Lécher sa peau… Non… Kaori ne lui pardonnerait jamais… Mais pourquoi n’était-elle pas là ?... Elle l’avait abandonné avec cette folle sans rien lui laisser à manger… Si elle avait été dans l’appartement, c’était elle qu’il aurait dévorée ! réalisa-t-il avec horreur. Cette chose allait le rendre fou !  

 

- Habille-toi ! cria-t-il.  

 

- Depuis quand es-tu si prude ? répliqua-t-elle en se retournant, une lueur amusée dans ses pupilles noisette. Ma gentille copie a eu toutes les peines du monde à te faire porter un caleçon, hors de ta chambre, et tu prends ces airs de vierge effarouchée devant moi ! Et puis, pourquoi es-tu si gêné ? Tu passes ton temps à espionner les vestiaires des femmes !  

 

- Justement ! s’écria le nettoyeur à bout de nerfs. J’aime les Miss Mokkori ! Je ne veux pas que tu me montres ton corps difforme dès le matin !  

 

- Bah ! Si ça te déplaît, regarde ailleurs ! Tu vois déjà mon affreux visage tous les jours, mon « corps difforme » ne devrait pas te traumatiser ! ironisa-t-elle. Tu vois, j’ai compris que je ne t’attirais pas ! Je ne te fais plus de propositions indécentes !  

 

Elle avança dans le salon, saisit une des revues qui traînaient sur le canapé et revint devant l’homme frissonnant de désir et de rage mêlés.  

 

- Tiens ! déclara-t-elle en la lui tendant. Ces Miss Mokkori te requinqueront… Ah, tu n’en as pas besoin ! fit-elle, d’une voix faussement étonnée, en baissant la tête vers un mokkori si fringuant qu’il avait franchi la barrière du caleçon.  

 

Alors que le rire de la jeune femme résonnait dans l’appartement, Ryô oscillait entre l’envie furieuse de lui faire avaler le magazine et le désir violent de la plaquer sur le sol, pour lui arracher le mince tissu qui ne couvrait que l’essentiel… Elle ne pouvait malmener impunément l’image de Kaori. Elle méritait un solide châtiment. Sa réputation d’étalon n’était pas surfaite ! Il la prendrait avec tant de vigueur qu’elle ne s’en relèverait pas ! Il allait la…  

 

Devant le tour déraisonnable de ses pensées, il adopta la seule conduite raisonnable en présence d’une mante religieuse… Il fonça dans la salle de bain et la verrouilla à double tour avant de bondir sous une douche glacée.  

 

 

 

- Espèce de dégénéré ! Tu n’as aucune limite ! Tu sais pourtant que tu n’as pas le droit d’aller saluer Kaori ! Un peu de moralité, que diable ! D’accord, ce n’est pas vraiment Kaori mais c’est encore pire ! C’est une chose vicieuse ! Une mangeuse d’hommes ! Elle n’aurait fait qu’une bouchée de toi !  

 

Au grand désarroi de Ryô, son mokkori était assez peu sensible à ces arguments. Bien au contraire, l’idée de servir de gueuleton à Maiko l’émoustillait. Cet idiot n’avait donc pas une once de fierté ! Il se savait un homme facile mais, à ce point-là, c’était désespérant ! Il régla le mitigeur de la douche au plus froid et en aspergea son organe récalcitrant. Un spasme de douleur tordit son visage.  

 

- Si tu y mettais du tien, je n’en serais pas réduit à de telles extrémités ! gémit-il.  

 

- Tu as un problème, Ryô ? fit une voix doucereuse.  

 

Il sursauta en découvrant la silhouette, toujours aussi dénudée de Maiko, dans la salle d’eau. D’où sortait-elle donc ? Il avait veillé à condamner les passages… Elle n’en aurait pas construit un nouveau… Autant de perversion dépassait l’entendement !  

 

- Sors de là ! hurla-t-il.  

 

- Tu parlais tout seul, je me suis inquiétée !  

 

- Je vais très bien ! Sors maintenant !  

 

Bien qu’il tentât de cacher maladroitement son mokkori avec le pommeau de douche, ce dernier était bien trop petit pour dissimuler, ce qui faisait d’ordinaire la fierté de l’Etalon de Shinjuku.  

 

- Tu ne veux pas que je te savonne le bas du dos ?  

 

Elle le dévorait des yeux. Le pauvre étalon avait l’impression d’être une gazelle à la merci d’un prédateur… Il devait se reprendre ! Si elle était une mante religieuse, il n’était pas de ces frêles mâles dont on dévorait la tête pendant l’accouplement. Il était le chasseur et non le gibier !  

 

- Tant qu’à faire, je préférerais que tu me savonnes ailleurs, répondit-il d’un air entendu.  

 

Elle le considéra avec un intérêt teinté de méfiance. Ce revirement était trop brutal, d’autant que la veille, il l’avait dupée de la sorte. Il devait être plus convaincant. Il écarta alors la pomme de douche, dévoilant son mokkori gorgé de sève… L’appétit de Maiko étouffa sa suspicion. Elle tendit la main vers l’objet de sa convoitise… Elle n’était plus qu’à quelques centimètres quand une poigne de fer la fit basculer dans la baignoire. Une seconde après, elle était aspergée d’eau glacée. La veille, Ryô, la prenant pour Kaori, n’avait usé du jet que pour la calmer, là il en usa sans modération, réglant l’eau au thermostat le plus froid et le jet le plus violent. S’il avait pu la noyer, il l’aurait fait.  

 

- Je ne sais pas auprès de qui tu as appris ces techniques de drague, mais elles sont pitoyables ! conclut-il en l’abandonnant.  

 

 

 

Quelques minutes plus tard, une Maiko des plus renfrognées s’enfermait dans la chambre de Kaori. Elle avait perdu une nouvelle bataille, cependant elle n’avait pas perdu la guerre. Elle avait vu le désir enflammer les yeux de Ryô et son mokkori prêt à la satisfaire. Il avait de plus en plus de mal à résister. Elle l’aurait ! Cette pudibonde de Kaori avait préféré fuir plutôt que de relever son défi. Ryô n’avait aucune échappatoire.  

 

En attendant, elle était frustrée. Elle n’avait pas senti d’homme en elle depuis presque vingt-quatre heures et la virilité éclatante du nettoyeur avait échauffé ses sens. Un étalon moins rétif attendait de l’autre côté de la rue. Lui ne cracherait pas sur un sosie de Kaori.  

 

Toutefois, elle avait aussi une petite revanche à prendre sur cette bécasse pour son réveil malodorant. Cette sotte aurait une mauvaise surprise en revenant, se dit-elle en considérant un placard, empli de vêtements, tous moins gracieux les uns que les autres.  

 

 

 

Ryô était allongé sur le canapé, à feuilleter une revue érotique, quand le double se dirigea vers la porte avec deux énormes sacs poubelle dans les mains. Elle portait une jupe minuscule et un bustier frôlant l’attentat à la pudeur. Elle s’était maquillée et avait plaqué ses cheveux en arrière, se donnant un air encore sulfureux… Au moins, on pouvait difficilement la confondre avec son garçon manqué de partenaire, songea-t-il.  

 

- Je descends les poubelles et après, j’irai faire quelques courses, déclara-t-elle. Les vêtements de Kaori ne me conviennent pas du tout.  

 

- Prends ton émetteur sur toi, que je puisse te retrouver en cas de besoin !  

 

- Bien sûr… Je suis toujours disponible pour assouvir tes besoins ! répondit-elle en ouvrant la porte.  

 

S’il n’était pas très rassuré de la savoir dehors, il respirait plus librement depuis qu’il n’était plus seul avec cette tentatrice. Il avait appris à modérer ses ardeurs face à une Kaori timide et réservée mais avec une Kaori allumeuse, c’était bien moins aisé. Il se maudissait d’être si peu farouche !  

 

 


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