Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 10 :: Encore du désir…

Pubblicato: 30-08-10 - Ultimo aggiornamento: 30-08-10

Commenti: Un grand merci à Saoria, Ten, Phoenix, Méga fan en vacances et ma pauvre demi-super-groupie (qui, j'espère, a recouvré ses supers pouvoirs depuis l'attaque du traître patin) pour leur reviews, ainsi qu'à Toto qui continue de tenir le rôle d'imprimante avec talent^^. Biz à toutes...

 


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Il s’avachit sur le canapé dans une posture léthargique et ferma les yeux. Dans quelques instants, elle passerait la porte. Le croyant assoupi, elle le laisserait peut-être tranquille. Bien sûr, un sommeil simulé était un bien faible rempart contre les pulsions de cette nymphomane, toutefois, il n’avait pas subi de nouvel assaut, quand elle était repassée, plus tôt dans l’après-midi. Peut-être s’était-elle décidée à chasser une autre proie ? Il soupira. Connaissant l’animal, il ne fallait pas trop y compter. Décidément, il avait trouvé son maître en perversion ! Si cette chose personnifiait l’énergie sexuelle de Kaori, sa timide partenaire cachait bien son jeu. Une tigresse se dissimulait-elle sous ses allures de frêle gazelle ?… Il se donna un coup sur la tête, afin de réprimer l’image d’une Kaori féline entre ses bras. Ce n’était pas le moment de s’exciter ! Il ne devait pas réveiller sa libido en présence de la diablesse !... Quoiqu’il ne fût pas certain qu’il s’agît du double et non de l’original. Sa partenaire n’était toujours pas rentrée. Personne ne les avait menacés ces derniers temps, cependant il aurait préféré la savoir ici.  

 

Il se raidit quand elle entra. Il devait paraître parfaitement endormi… Il l’entendait déambuler dans le salon. Elle préparait une nouvelle attaque ! Il en était sûr ! Les premières notes d’une chanson résonnèrent dans la pièce. Elle avait allumé la chaîne hi-fi… Cet air, c’était… Non !  

 

Baby, take off your coat, real slow.  

Baby, take off your shoes. I'll help you take off your shoes.  

 

Non, elle n’oserait pas… Ses paupières s’entrouvrirent malgré lui. Bon sang, elle lui aurait tout fait !  

 

Ne la regarde pas ! Ne la regarde pas ! se répétait-il en la dévorant des yeux. Ce corps voluptueux ondulait au rythme de cette musique. Ses mains dessinaient de petits cercles sur ses hanches, remontant lentement le long de ce buste affolant… Ses doigts se glissèrent dans l’embrasure de sa veste, la déboutonnant lentement. Chacun de ses gestes était d’une sensualité à couper le souffle.  

 

You can leave your hat on.  

You can leave your hat on.  

 

La veste dégringola sur le sol, vite suivie par la jupe de la tentatrice… Des gouttes de sueur perlaient sur le front de Ryô. Cette fois, il était fichu. Tous ses membres lui semblaient peser une tonne, il ne pouvait plus esquisser le moindre mouvement. Mais quand le bustier tomba à ses pieds, il réalisa avec horreur, qu’une partie de son anatomie était demeurée fringante et qu’elle était désireuse d’approfondir ses contacts avec cette sylphide. Un gémissement s’échappa de ses lèvres et la jeune femme comprit qu’elle avait enfin gagné.  

 

Go over there, turn on the light. No, all the lights.  

Come back here, stand on the chair. Ooh, baby, that's right !  

Raise your arms in the air, now shake 'em.  

 

Il n’avait plus aucune volonté. Il ne pouvait plus bouger, il ne pouvait plus la repousser. A demi-nue, elle était agenouillée devant lui et dénouait lentement sa ceinture. Le pantalon glissa sur ses chevilles… Il ne résistait plus. A moitié renversé sur le sofa, il s’abandonnait.  

 

Il effleurait cette douce chevelure aux reflets fauve. Il voulait croire que c’était Kaori qui lui prodiguait ces baisers et ces caresses indécentes… Il savait que la chaste nettoyeuse ne serait jamais si audacieuse mais il voulait oublier jusqu’à l’existence de ce double… C’était si bon… Le plaisir effaçait ses doutes et ses remords… Un cri monta dans sa gorge.  

 

- Kao… ri…  

 

Un bang retentissant rompit ce moment d’extase. A deux mètres de lui, la vraie Kaori les dévisageait, tétanisée, une lourde massue échouée à ses pieds.  

 

- Tu arrives juste à temps, déclara Maiko en se relevant.  

 

La perverse copie entoura de ses bras la pure jeune femme et, profitant de sa stupeur et de son immobilité, la dépouilla de ses vêtements. Le nettoyeur écarquilla les yeux devant ce singulier tableau. Ces deux sosies, aussi dénudées l’une que l’autre, si proches et pourtant si dissemblables. On aurait dit les deux visages de ces divinités païennes à la fois ange et démon, créatrice et destructrice…  

 

- C’est toi qu’il veut, jumelle, dit la part maléfique en la menant à l’homme consumé de désir.  

 

- Tu as raison, répondit Kaori, une étrange lueur enflammant ses prunelles.  

 

Elle eut alors un geste que Ryô n’aurait jamais imaginé. Elle abandonna ses derniers vêtements et s’installa résolument sur ses cuisses. Avant même qu’il ait compris ce qui se passait, elle s’unissait à lui dans une danse dont elle dictait le tempo… et il ne s’en plaignit pas. Elle était la seule femme à laquelle il voulait se soumettre… Il était à elle… Son ange devenu démon… Sa Kaori… La jouissance vrillait son être… Un cri secoua le corps de Kaori… Il allait la rejoindre dans l’extase et dans un sursaut, il s’éveilla.  

 

Il était toujours étendu sur le sofa mais il n’y avait nulle trace ni de Kaori ni de Maiko. Seuls les bruits de la télévision emplissaient le silence. Son mokkori tendu trahissait le désir que cette folle chimère avait attisé.  

 

Il se releva péniblement et fit quelques pas jusqu’au balcon. La fraîcheur du soir le ramena à la réalité. Il était déjà tard et il n’avait pas vu Kaori de la journée. La nuit tombait et des nuages menaçants envahissaient le ciel. Il attrapa son imperméable et partit à sa recherche.  

 

 

 

L’homme replaça les lunettes sur son nez. Il n’aurait jamais imaginé découvrir un tel spectacle chez Mick. Kaori Makimura, la femme la plus pudique du Japon et la plus désespérément amoureuse de Ryô Saeba, était en petite tenue dans le salon de son ami américain. Ni gêne ni culpabilité ne transparaissaient sur son visage, elle ne manifestait qu’une profonde exaspération. Mick quant à lui semblait plutôt soulagé de son arrivée. Sous ses airs de séducteur, l’ancien nettoyeur souhaitait rester fidèle à Kazue… Il n’était pas difficile de deviner qu’il avait manqué de succomber aux charmes de la nettoyeuse. Comment l’en blâmer ? Avec cette nuisette qui ne cachait rien de son corps étourdissant, elle était irrésistible. Une nouvelle vigueur agita le vieil homme et, pour exprimer à Mick sa solidarité et sa compréhension, il s’élança vers la jeune femme, en hurlant :  

 

- Bonjour, Kaori !!!!  

 

Il ne put malheureusement pas atteindre l’objet de son désir, arrêté dans son élan par une étrange massue. Au lieu d’être en bois brut, l’arme de Kaori était en latex rose et sa forme était légèrement galbée. Elle ressemblait à un sextoy géant.  

 

- Bonjour, Professeur, dit Mick en l’aidant à s’extraire du curieux objet. Je vous présente Maiko, la cousine de Kaori.  

 

- La cousine ? J’ignorais que Kaori avait une cousine si…  

 

- Sexy ? l’interrompit-elle. C’est effectivement étonnant quand on voit cette coincée mal fagotée.  

 

- Que vouliez-vous, Professeur ? demanda Mick afin d’arrêter les critiques du sosie.  

 

- Kazue m’a dit qu’elle avait laissé des notes d’une étude que nous avions menée dans votre bureau. J’en aurais besoin, déclara-t-il, les yeux rivés sur les seins de Maiko.  

 

- Je vais vous chercher ça ! fit l’Américain, visiblement enchanté d’avoir une raison pour s’échapper.  

 

- C’est sur les effets des opiacés sur les vasoconstricteurs ! s’écria le savant en le voyant disparaître.  

 

- Ça a l’air passionnant ! soupira la nymphomane, en attrapant son manteau d’un air dépité.  

 

- Attendez ! s’écria le Doc. Nous pourrions faire plus ample connaissance. Vous êtes à Tokyo depuis longtemps ?  

 

Elle toisa avec dédain le sexagénaire qui lorgnait outrageusement sur sa poitrine. Un dieu malicieux avait décidé que le seul homme, qui ne lui serait pas farouche, serait un vieux libidineux. Elle était maudite !  

 

- Désolée, je ne suis pas gérontophile, répliqua-t-elle.  

 

- Ne soyez pas si hautaine, jeune demoiselle ! La jeunesse a certes bien des attraits mais l’expérience vous apportera de plus grandes voluptés encore.  

 

- Vous connaissez le célèbre adage : C’est jeune et ça ne sait pas, c’est vieux et ça ne peut pas !  

 

- Mais je peux, mademoiselle !  

 

Ne pouvant souffrir une telle défiance, le mokkori du Professeur se fit un devoir de prouver sa bonne santé par un fier garde-à-vous.  

 

Maiko battit des paupières. C’était impossible ! Ce ridicule petit vieux avait dû rembourrer son pantalon !... Cependant, il paraissait si bien monté que cela méritait un examen approfondi. Après tout, l’expérience d’un homme d’âge mûr n’était pas à négliger… D’autant qu’elle brûlait de sentir le corps d’un homme dans le sien.  

 

- Professeur, arrêtez d’embêter Maiko ! les interrompit Mick, en découvrant le sexagénaire le nez plongé dans le décolleté de la jeune femme.  

 

La massue rose s’écrasa alors sur son crâne.  

 

- Tais-toi ! gronda la belle insatiable. Ne viens pas nous déranger sauf pour prendre sa place ! Venez, professeur, j’aimerais beaucoup découvrir l’étendue de votre science !  

 

Sur ces entrefaites, elle entraîna un Doc ravi dans la chambre de Mick et referma la porte derrière eux. 

 


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