Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 9 :: Des proies pour Maiko

Pubblicato: 17-08-10 - Ultimo aggiornamento: 17-08-10

Commenti: D'abord merci pour vos reviews en cette période estivale... bien qu'on puisse douter d'être en plein mois d'août :-( Gros bisous à Thalia, Ten, Phoenix, Nad, MK et Super groupie... Je remercie aussi Toto pour sa relecture et Cma pour m'avoir donné une idée pour ce chapitre... J'espère que ça vous plaira.

 


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Ils s’étaient donné le mot, ces étalons de pacotille ! maugréait Maiko. Après Ryô Saeba en proie à une crise de pudibonderie, voilà que Mick Angel était absent ! N’y avait-il donc aucun homme digne de ce nom dans Shinjuku ? Pour la peine, elle allait s’occuper de la garde-robe de l’autre coincée ! Un léger sourire se dessina sur ses lèvres à l’évocation de la benne à ordures, qui avait emporté toutes les frusques de son pudibond sosie.  

 

Elle trouva son bonheur une heure plus tard, au cœur des quartiers chauds. Elle pénétra dans une boutique, dont l’enseigne en lettres rouges affichait « La tigresse dominatrice ». Et ce nom gracieux tenait ses promesses. Entre les combinaisons en cuir, les corsets en vinyle, les cuissardes et les strings en latex, elle avait de quoi remplir les placards de Kaori. Il y avait même toute une panoplie de fouets et de martinets pour remplacer les massues dont elle avait scié les manches. Pour aimer autant cette brute, Ryô devait apprécier le style sado-maso. Il allait être servi ! Pour ne rien gâcher, le vendeur était charmant. Elle allait lui demander de l’aider pour essayer ce joli body seins nus en résille noir.  

 

Une demi-heure après, Maiko ressortait avec de nombreux paquets, délestée de quelques milliers de yens, « empruntés » aux nettoyeurs, et un désappointement supplémentaire au cœur. Bon sang, mais où étaient les hommes ? On les avait expédiés dans une autre dimension ? Elle n’avait peut-être plus que quelques heures devant elle et elle ne trouvait aucun mâle digne de ce nom ! Umibozu s’évanouissait, Ryô jouait les coincés, Mick disparaissait et voilà que ce beau vendeur était gay ! Elle était maudite !  

 

Elle marchait en pestant, quand elle manqua de heurter une personne bien connue.  

 

- Kaori ? C’est bien toi ?  

 

Saeko la dévisageait avec incrédulité. Si elle reconnaissait le visage de la nettoyeuse, sa coiffure, ses vêtements, sa démarche lui étaient inconnus… Quand Kaori avait-elle adopté cette allure incendiaire ? Cette fille aurait pu faire tourner les hommes en bourrique si elle l’avait souhaité… et tout particulièrement un homme qui demeurait rarement insensible devant un déhanché féminin.  

 

- Tu es magnifique ! C’est pour Ryô que tu as mis des vêtements si sexy ?  

 

Elle avait prononcé ces derniers mots d’un air entendu, s’attendant à une dénégation gênée de la jeune femme. Elle fut surprise de l’entendre répondre sur le ton de la confidence :  

 

- Oui, je voudrais faire avancer les choses entre nous. Mais je ne suis pas sûre que ça lui fasse de l’effet.  

 

- Tu plaisantes ! Tu es craquante !  

 

- Je voulais acheter quelques sous-vêtements, poursuivit-elle, avec un embarras habilement feint. Il aime tellement les dessous affriolants…  

 

Saeko sourit. Kaori s’était enfin décidée à séduire son partenaire et le moins qu’elle puisse faire était de l’aider… Au moins ainsi, elle était sûre de solder sa dette auprès de Ryô.  

 

- Viens, je connais le magasin idéal ! On trouvera ce qu’il te faut pour faire craquer cet idiot !  

 

 

 

Saeko avait sans conteste un goût très sûr. Cette boutique proposait une lingerie à l’érotisme subtil mêlant une sensualité brûlante à une élégance certaine. L’inspectrice en était sûrement cliente. Cela s’accordait à merveille avec son style élégant empreint de volupté.  

 

Plus Maiko l’observait, moins elle s’étonnait que Ryô se transformât en parfait abruti, dès que Saeko était à proximité. Cette femme lui réchauffait le sang… Bien sûr, le double préférait les muscles saillants et les sexes turgescents des hommes, cependant faute de grive, la belle policière ferait un merle très appétissant. Elle ne cracherait pas sur une expérience aussi instructive que la découverte du plaisir entre femmes.  

 

Un sourire carnassier se dessina sur les lèvres de l’insatiable créature, et ses doigts glissèrent sur la nuisette qu’elle venait d’essayer… Le blanc virginal tranchait avec la transparence du tissu. Un ruban de soie resserrait le déshabillé en dessous des seins… C’était divin ! Elle le défit d’un geste résolu.  

 

- Saeko, tu peux venir voir ? Je n’arrive pas à nouer le ruban, mentit-elle.  

 

La femme la rejoignit aussitôt dans le vestiaire. Elle ajusta le nœud tout en examinant la nettoyeuse.  

 

- Ça met bien ta poitrine en valeur. Tu es divine, il va perdre la tête.  

 

- La tienne est bien plus belle, répondit Maiko, en empaumant les seins de l’inspectrice. Je ne peux pas rivaliser.  

 

- Enfin… Tu sais qu’il est amoureux de toi… balbutia Saeko, si éberluée qu’elle ne songea même pas à se dégager.  

 

- Bien sûr… Mais qui pourrait te résister ? Moi-même, j’ai du mal, continua-t-elle en emprisonnant une taille de guêpe.  

 

- Qu’est-ce qui te prend ?  

 

- Rien, je me contente de te regarder… et ce que je vois me plaît…  

 

- Tu n’es pas drôle, Kaori !  

 

- Dis-moi, combien de coups dois-tu à City Hunter ? Si tu ne veux pas payer à Ryô, je me ferai un plaisir d’encaisser tes dettes… Après tout, je suis l’autre moitié de City Hunter…  

 

L’incompréhension et la confusion de Saeko étaient sans borne. S’il s’était agi de Ryô ou de n’importe quel homme, elle lui aurait asséné un violent coup de poing. Mais face à la sœur d’Hideyuki, elle était désarmée… Non, la jeune Makimura ne se comporterait jamais ainsi ! se ravisa-t-elle. Ce devait être une façon tordue d’assouvir sa jalousie à son égard. Il suffisait de la pousser dans ses retranchements, pour qu’elle batte en retraite.  

 

- Si tu veux, déclara-t-elle.  

 

Le visage de Kaori se rapprocha du sien et une bouche avide s’empara de ses lèvres. Seigneur, était-ce sa langue qui caressait la sienne ? Un instant plus tard, la fière Nogami s’enfuyait à toutes jambes de la boutique.  

 

Maiko éclata de rire. Bien qu’elle n’ait pas obtenu ce qu’elle voulait, elle s’était bien amusée. Voir Saeko si déconfite était jouissif… Il ne lui restait plus qu’à ranger ses courses et elle allait s’occuper de Mick.  

 

 

 

Mick Angel avait le cafard. Il avait passé plus de deux heures à draguer et n’avait même pas le moindre numéro de téléphone. Il avait pourtant beaucoup de succès, autrefois. La vie conjugale aurait-elle émoussé son charme ? Non, il connaissait le responsable de cette déconfiture. Il répondait au nom de Ryô Saeba ! Ce dégénéré avait déteint sur lui ! Avant, il était fin et subtil, séducteur et délicat, maintenant, il ressemblait à cet étalon de pacotille soulevant les jupes, tel un animal en rut. Il devait se reprendre au plus vite !... Certes depuis qu’il s’était installé avec Kazue, il n’était plus à la recherche de compagnes de passage, cependant il avait déjà perdu l’usage de ses mains, il devait conserver son sex-appeal ! C’était une question d’honneur !  

 

Ses soucis s’évanouirent instantanément quand il ouvrit la porte de son appartement. Une créature céleste l’attendait. Kaori était assise, les jambes croisées sur un fauteuil, tout juste vêtue d’un déshabillé si transparent qu’il ne cachait rien de son corps de déesse. Une partie de son anatomie, elle tout à fait opérationnelle, semblait désireuse de rendre un fervent hommage à cette divinité et, pour montrer son adoration, elle se mit aussitôt au garde-à-vous.  

 

Kaori ne s’exhiberait jamais devant lui. Sa pudeur n’avait d’égal que l’amour qu’elle portait à son idiot de partenaire. C’était son double… Mais, dieu qu’elle était excitante !... Elle était le sosie parfait de son premier amour. Il n’aurait jamais une telle opportunité de découvrir le corps de celle qui avait ouvert son cœur… Non ! Il ne devait pas songer à de telles folies ! Il avait une femme merveilleuse qui occupait son cœur et son lit. Il avait fait une croix sur Kaori, depuis longtemps. Cette aventure risquait de faire resurgir une douleur enfouie…  

 

- Rhabille-toi, Maiko ! dit-il d’une voix rauque.  

 

- Pourquoi ? Ça ne plaît pas ? demanda-t-elle, en tournoyant sur elle-même.  

 

Comment résister à cette nymphe ? Tout en elle respirait la sensualité. Ses seins… son ventre… ses fesses… ses jambes interminables…  

 

Dans l’intimité, Kazue lui répétait souvent que ses doigts brûlés n’avaient pas perdu leur adresse. Il craignait qu’elle ne dît cela que pour le réconforter. Cette copie de Kaori pourrait mettre fin à ses interrogations. Parviendrait-il à la faire vibrer avec ses pauvres moignons ? Il devait le vérifier… C’était, somme toute, une nécessité scientifique !  

 

Il perdait la tête ! Il usait des arguments les plus grotesques pour se convaincre ! Il ne devait pas ! Il aimait Kazue ! Il n’avait pas le droit de la trahir ! Surtout avec la copie conforme de son autre amour !... Malheureusement, son corps avait un avis bien différent sur la question. Ses pas le menaient malgré lui à la jeune femme, tandis que son mokkori déformait son pantalon en une monstrueuse érection.  

 

- Au contraire… tout cela me plaît beaucoup… murmura-t-il en la couvrant d’un regard brûlant.  

 

Son bras entoura cette taille gracile alors que son autre main caressait une nuque délicate où se perdaient quelques mèches fauves… Il la voulait depuis le premier jour… Kaori… Ses lèvres effleurèrent cette bouche gourmande au goût de miel… Il allait s’enivrer d’elle… Il avait perdu tout contact à la réalité. Rien n’existait en dehors de ce corps, de sa peau, de sa bouche…  

 

Il planait déjà à mille lieues au dessus des cieux, quand une sonnerie retentissante résonna dans la pièce. Le charme de cet instant se brisa instantanément et Mick s’écarta de la tentatrice dépitée… Il avait failli commettre l’irréparable, Kazue et Kaori ne lui auraient jamais pardonné cet écart de conduite. Il courut à la porte pour accueillir son sauveur.  

 

 


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