Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 12 :: Finalement…

Pubblicato: 23-09-10 - Ultimo aggiornamento: 23-09-10

Commenti: Voilà, j'arrive à la fin... J'espère que cette petite fic tantrique vous aura plu. Merci à Thalia, Fankaori, Shamane, Phoenix, Super groupie, Saoria, Indya, Clo, Tenshi, Aya, Cma, Lauraw et Sugar pour vos reviews sur le dernier chapitre... Et un grand merci à Toto d'avoir joué les imprimantes tout au long de cette fic et à City d'avoir mis ses lunettes de dragon pour ce dernier chapitre... Je reviens bientôt pour m'occuper de Musha, c'est promis... Biz

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Mick considérait le vieil homme en proie à une extrême agitation. Oubliant toute bienséance, le Professeur retournait littéralement son appartement. Il avait exploré les placards, soulevé les coussins… En vain ! Sa partenaire providentielle s’était volatilisée. L’Américain se tourna vers la fenêtre d’un air pensif. Si Maiko avait disparu, cela voulait dire que… Un sourire se dessina sur ses lèvres. Son oreille affutée de nettoyeur avait perçu un cri de femme provenant de l’appartement de City Hunter… Eh bien, il était temps !  

 

- Elle est peut-être rentrée chez Kaori, déclara le Doc, dont l’esprit rationnel et la libido se refusaient à admettre cette inexplicable disparation. Je vais aller…  

 

- Non ! l’arrêta Mick. Il ne vaut mieux pas les déranger pour le moment… Venez, Doc, je vous invite à boire un verre.  

 

Avec huit années de frustration à rattraper, Ryô et Kaori méritaient bien un peu de calme… Mick poussa un petit soupir d’envie en se remémorant le corps voluptueux de Kaori. Il y avait des veinards en ce bas monde !  

 

Sur ce soupçon de jalousie, il s’empressa de répandre la nouvelle du départ de la cousine nymphomane de Kaori. Umibozu grogna de soulagement, il se terrait derrière l’évier depuis l’attaque de Maiko, il allait enfin pouvoir sortir du Cat’s Eye. Miki, quant à elle, regretta de n’avoir pu exprimer vertement à cette mangeuse d’hommes tout le mal qu’elle pensait d’elle. Même Saeko crut à la fable de la cousine de Kyoto et tous furent ravis de ne plus la revoir… Mick resterait donc le seul à connaître les dessous de cette incroyable aventure…  

 

 

 

Kaori n’aurait jamais imaginé que son corps possédât un si grand nombre de muscles, ni qu’ils pussent tous être aussi douloureux… mais surtout elle n’aurait jamais soupçonné qu’elle serait si merveilleusement meurtrie… Leur folle étreinte contre le mur du salon n’avait apaisé leurs sens que le temps de grimper jusqu’à la chambre, où ils s’étaient aimés toute la nuit. Après la sauvagerie de leur première union, Ryô s’était révélé un amant aussi tendre qu’insatiable. Vingt fois, elle avait cru que son corps se briserait entre ses mains et, à chaque fois, elle n’avait su que se perdre dans cette incroyable extase… Il lui semblait avoir retrouvé une part d’elle-même dont elle ignorait même l’existence. Elle se sentait forte, séduisante, désirable… Elle n’était plus un garçon manqué mal dégrossi, elle était une femme… une femme amoureuse et aimée… Car Ryô l’aimait… Oh bien sûr, il ne l’avait pas dit, mais ce n’était plus nécessaire. Elle ressentait cet amour dans chaque parcelle de son être. Ses doutes et ses incertitudes s’étaient évaporées dans la nuit… Elle connaissait Ryô, elle savait qu’il n’avait pas son pareil pour se dérober, cependant cette fois, elle ne le laisserait pas faire. Même s’il prétendait n’avoir agi ainsi que pour faire disparaître Maiko, elle le pousserait dans ses derniers retranchements pour qu’il accepte ses sentiments. Bien qu’elle fût inexpérimentée sur les choses de l’amour, cette passion ne pouvait être un leurre.  

 

De son côté, Ryô n’envisageait même pas une quelconque fuite. Blotti contre elle, son visage enfoui dans son cou, son bras emprisonnant sa taille fine, une jambe glissée entre ses cuisses, il souhaitait au contraire la garder pour toujours dans ce cocon d’amour. Il humait ses cheveux avec délice… Il avait cédé à ce désir qu’il avait si longtemps refoulé. Il s’était jeté sur elle comme un animal en rut, mais pourtant il ne parvenait pas à en concevoir des remords. Pour la première fois depuis qu’il était en âge de penser, il était pleinement heureux… Heureux et affamé. Il s’était abreuvé d’elle toute la nuit mais il n’était pas rassasié. Ses membres étaient fourbus, son mokkori était même douloureux, et il voulait encore s’unir à elle… Le corps de Kaori était son éden. Lui qui méritait l’enfer avait droit au paradis…  

 

- Tu penses qu’elle a disparu ? demanda Kaori, rompant le silence.  

 

Nul besoin de préciser à qui elle faisait référence.  

 

- C’est probable… A moins qu’elle n’ait trouvé un étalon avec qui passer la nuit ?  

 

La nettoyeuse effleura les doigts de son amant et posa la question qui lui brûlait les lèvres depuis la veille :  

 

- Tu avais envie d’elle, n’est-ce pas ?  

 

Il avait espéré que leur nuit d’amour aurait effacé les circonstances de leur première étreinte, mais il avait trop joué avec elle pour qu’elle ne redoutât pas un faux-fuyant. Il devait lui avouer ce qu’il ressentait pour elle, lui dire qu’il n’avait désiré son double que parce qu’elle arborait son visage… lui dire qu’il l’aimait… Cependant s’il était prêt à lui prouver son amour un millier de fois, les belles paroles n’étaient pas son fort et il craignait de la blesser par une maladresse de sa langue… Comment lui faire comprendre ?  

 

Finalement, il posa un doigt sur son propre front, puis sur sa poitrine, là où palpitait son cœur, et enfin désigna son mokkori à nouveau fringant.  

 

- Ils n’ont jamais voulu que toi, murmura-t-il. Et jusqu’à hier, je ne le savais pas.  

 

Une larme perla au coin de l’œil de Kaori… C’était Ryô. Il ne lui ferait jamais de déclaration d’amour enflammée et elle n’en désirait pas davantage. A sa façon, il lui avait avoué qu’elle était la seule qu’il aimât de tout son être, avec son esprit, son cœur et son mokkori… et qu’à présent, il n’y en aurait plus aucune autre.  

 

Elle fit les mêmes gestes sur son corps et répondit :  

 

- Eux aussi ne veulent que toi…  

 

Avec ses yeux brillants et ses pommettes rougissantes, elle était encore plus adorable. N’y tenant plus, il la bascula sur lui et l’aurait fait sienne à nouveau si de bruyants grognements, provenant de leurs estomacs, n’avaient alors retenti. Ils éclatèrent de rire.  

 

- Il vaudrait mieux manger un peu d’abord, déclara Kaori.  

 

- Oui… Encore toi, tu as des réserves mais moi, j’ai besoin…  

 

La jeune femme s’écarta aussitôt, enveloppée d’une aura de fureur. Il ne cesserait donc jamais ses remarques désobligeantes !  

 

- Pardon, Kaori ! Les mauvaises habitudes ont la vie dure…  

 

Il s’agenouilla à ses pieds, dans une posture des plus théâtrales, et se confondit en excuses :  

 

- Pardon ! Pardon ! Pardon ! Tu es divine ! Superbe ! Tu es la plus mokkori des… C’est quoi ça ? s’interrompit-il en découvrant l’objet insolite que tenait sa partenaire.  

 

Bien qu’elle soupçonnât une esquive, cette massue lui paraissait anormalement légère. Kaori considéra ses mains et son visage prit une teinte cramoisie. Au lieu de son arme fétiche, elle tenait une cravache… Comment cela était-il possible ? Une idée affreuse effleura son esprit… Non, cette garce n’aurait pas osé ! Prise d’une terrible angoisse, elle courut dans sa chambre sous le regard éberlué de Ryô.  

 

Elle ouvrit largement son placard à massue. Oh la punaise ! Maiko avait brisé toutes ses massues et les avait remplacées par tout un attirail sadomaso, sans doute pour rester assortie aux tenues obscènes dont elle avait garni son armoire.  

 

- Ça va, Kaori ? demanda Ryô en la rejoignant.  

 

- NON ! vociféra la jeune femme, d’autant plus furieuse que la responsable de ce carnage ne paierait jamais ses crimes. Cette saleté de copie perverse m’a détruit mes massues !  

 

- Finalement, elle n’était pas si mauvaise que ça, ironisa l’homme.  

 

- Tu parles ! C’était la pire des raclures ! Elle a jeté tous mes vêtements, et regarde ce qu’elle a mis à la place ! hurla-t-elle en lui montrant une paire de cuissardes et un bustier seins nus.  

 

Il sembla alors à Ryô que ces dessous se superposaient au corps délicieux de son amante. Son mokkori se tendit… Qu’il était bon de ne plus le réprimer devant elle !  

 

- Tu ne veux pas essayer ? Si ça se trouve, c’est ta taille…  

 

- Ma taille ? C’est bien la question ! C’est immonde et vulgaire ! Ne me dis pas que ça t’excite ?  

 

Elle avait raison. C’étaient des vêtements pour Maiko, pas pour Kaori… Elle était aussi pure qu’Eve au jour de la création et rien ne lui seyait mieux que la plus parfaite nudité.  

 

- Oublie ça ! répondit-il en l’attirant à lui. Tu n’as pas besoin de t’habiller !  

 

- Il faudra bien que je m’habille ! protesta-t-elle mollement.  

 

- J’ai pas envie ! grommela-t-il avec une moue d’enfant boudeur, en fondant sur ce cou offert.  

 

- Tu es infernal ! gémit-elle.  

 

- Mais non… au contraire… je m’occupe de tes chakras pour que ce vilain double ne revienne jamais…  

 

Des mains expertes couraient à nouveau sur son corps. A la minute où Ryô l’avait enlacée, elle avait oublié toutes ses récriminations… Bientôt, rien de ce qui n’était pas eux n’existerait plus… Cependant tandis qu’elle s’abandonnait à ses caresses, elle aperçut le miroir de la coiffeuse… Son reflet lui renvoyait un étrange sourire… un sourire satisfait et heureux… Ryô ne se trompait pas après tout. Finalement, Maiko n’était pas si mauvaise que ça.  

 

 

 

THE END  

 

 


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