Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 11 :: Explosion

Pubblicato: 06-09-10 - Ultimo aggiornamento: 27-09-10

Commenti: Tout d'abord un grand merci à Stef/Aya, Indya, Ten, Phoenix, Méga-fan et Super groupie pour leurs gentilles reviews (même si du côté de Super groupie c'était un peu tendancieux) et un grand pardon pour vous avoir choqué avec le couple Doc/Maiko. Maintenant je fais un ENORME WARNING sur ce chapitre. Certains passages un peu trop explicites sont de nature à choquer les jeunes et/ou prudes lecteurs... mais je n'ai pas réussi à les modifier sans risquer de dénaturer le texte.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Kaori grimpa les escaliers en grelottant. Elle était trempée jusqu’aux os. Plongée dans ses pensées, elle s’était laissée surprendre par une petite bruine qui s’était vite muée en un orage aussi bref que violent.  

 

L’appartement était vide. Elle en était plutôt soulagée. Elle ne savait toujours pas quelle attitude adopter vis-à-vis de son partenaire. Pour l’heure, ses vêtements étaient trempés et elle tremblait de froid. Elle se dirigea vivement vers la salle de bain. Une douche chaude la revigorerait. Avec un pervers et une nymphomane dans la maison, elle ne pouvait s’offrir le luxe d’être malade.  

 

Quelques minutes plus tard, elle entrait dans sa chambre enveloppée dans une serviette. Bien que la soirée ne fût pas très avancée, elle allait se glisser dans un pyjama douillet avec délice. Elle ouvrit largement son placard et ses yeux s’écarquillèrent de stupeur. Une colère noire monta en elle… Elle allait massacrer cette garce tordue et menteuse ! Atomiser cette espèce de punaise ! Cette saleté avait fait disparaître tous ses vêtements ! Et à la place, elle avait garni le meuble d’immondices obscènes ! On aurait cru l’armoire d’une sadomasochiste ! Même les sous-vêtements, fendus de partout, étaient immettables !  

 

En proie à une fureur dévastatrice, elle empoigna la poupée à taille humaine, représentant Ryô, et lui fit subir maintes contorsions, en imaginant avec délice que c’était son double qu’elle torturait ainsi. L’air frais calma bien vite sa hargne. Il devenait urgent de s’habiller. Elle alla donc se servir dans les affaires de son partenaire. Elle enfila un caleçon et une large chemise lui arrivant à mi-cuisse. Elle achevait de la boutonner quand le bruit de la porte d’entrée raviva sa hargne. Si c’était l’autre vicieuse, elle allait regretter son dernier larcin !  

 

 

 

Ryô jeta rageusement son imper mouillé dans l’entrée. Il n’avait plu que dix minutes dans toute cette fichue journée, et il avait trouvé le moyen d’être dehors à ce moment-là. En plus, il n’avait pas trouvé Kaori.  

 

Il entendit alors un grand fracas dans l’escalier. Elle était rentrée. Il n’y avait que sa partenaire pour descendre avec si peu de grâce. Un léger sourire étira ses lèvres quand il l’entendit proférer des jurons. Cette maladroite avait trébuché. Il accourut pour s’assurer qu’elle ne fût pas blessée et se figea en la découvrant au pied des marches. Elle n’était vêtue que d’une simple chemise, qui non seulement ne cachait rien de ses longues jambes fuselées, mais en plus baillait outrageusement dévoilant une épaule nue et la naissance d’un sein à l’opulence exquise… Bon sang ! Elle avait encore failli l’avoir !  

 

Sa mâchoire se crispa nerveusement. Il pouvait supporter beaucoup, les visites nocturnes, l’exhibitionnisme, l’intrusion sous la douche… il n’aurait pas bronché si elle avait entamé la danse des sept voiles devant lui, mais il y avait une chose qui le mettait hors de lui : c’était qu’elle singeât Kaori. Elle essayait à nouveau de le tromper avec sa gaucherie feinte et ses fausses rougeurs, cependant il était évident que jamais Kaori n’aurait été si peu vêtue devant lui. Maiko méritait une solide correction. Il n’avait pas l’habitude de lever la main sur une femme mais pour elle, il ferait une exception. Il se voyait déjà lui infliger une vigoureuse fessée déculottée.  

 

Après avoir parcouru les quelques mètres qui le séparaient d’elle, il la saisit par le poignet et l’attira à lui. Pourtant quand ses mains se posèrent sur ses fesses, bien loin de les taper, il se mit à les pétrir avec délice. Elle ressemblait tellement à Kaori… surtout à cet instant, tandis qu’elle le regardait avec de grands yeux étonnés. Elle simulait si bien la candeur qu’il voulait s’y laisser prendre… Chaque jour, depuis plus de sept ans, il avait étouffé son désir pour Kaori, lui déniant tout charme, toute féminité… Sept années de refoulement… et là, il craquait… Il pouvait s’abandonner enfin… Il avait envie d’elle… envie de la toucher… de la caresser… de l’aimer… Bien sûr, il savait que ce n’était pas elle… Mais il n’en pouvait plus. Ce désir était devenu si violent qu’il avait même balayé son emportement à son égard.  

 

- Tu as gagné… dit-t-il d’une voix rauque, tout en mordillant la chair tendre de son cou.  

 

- Ryô… balbutia-t-elle.  

 

- Tais-toi… Ne dis rien, surtout… Laisse-moi l’illusion que tu es elle…  

 

Elle avait conservé un caleçon sous la chemise. Ça ne ressemblait pas à Maiko… Tant mieux… Ainsi, il avait vraiment l’impression de tenir Kaori dans ses bras… Ses doigts se glissèrent sous le tissu afin de caresser ces rondeurs délicieuses. Il était si excité qu’il ne remarquât pas qu’elle s’était raidie à son contact. Son mokkori se dressa, venant effleurer le ventre de la jeune femme. Une vive rougeur envahit ses joues déjà rosées… Elle était si adorable… Kaori…  

 

Oubliant que ce n’était pas réellement sa partenaire, il s’empara de ses lèvres et y déposa un baiser incendiaire… Il lui semblait que le sol se dérobait sous ses pieds et, que malgré cela, il ne risquait pas de tomber, l’amour ayant vaincu les lois de la pesanteur. Son cœur battait à se rompre cependant c’était loin d’être désagréable… C’était au contraire la sensation la plus merveilleuse qu’il ait jamais ressentie… Sa douce poitrine s’écrasant contre son torse, on aurait dit que leurs deux cœurs n’en formaient plus qu’un… Cela allait même au-delà de cette incroyable fusion. Il sentait leurs deux corps se fondre l’un dans l’autre… De toute sa vie, il n’avait jamais ressenti une telle émotion… La vérité le frappa de plein fouet.  

 

- Kaori…  

 

Seigneur, qu’avait-il donc fait ? Toute rougissante, elle était dans ses bras tremblante de gêne. Ses yeux noisette le considéraient avec ébahissement. Son innocente transpirait par chaque pore de sa peau… Comment avait-il pu se méprendre à ce point ?... au point de la prendre pour son double dépravé… au point de se jeter sur elle tel un lion affamé… Il n’avait même pas le droit de la toucher… Pourtant il ne parvenait pas à se détacher d’elle. Il n’avait lâché ses fesses que pour enlacer la taille, tandis que sa main libre frôlait tendrement sa joue.  

 

- Kaori… répétait-il.  

 

Il ne pouvait pas s’écarter… Son corps était comme aimanté au sien. Cette force d’attraction dépassait le simple désir. Son corps, son cœur, son âme, tout en lui voulait Kaori… Sa raison lui hurlait de mettre fin à cette étreinte mais elle était impuissante devant l’amour qui émanait de son âme.  

 

- Frappe-moi, Kaori… gémit sa conscience vacillante.  

 

Son salut ne pouvait venir que d’elle. Si elle le repoussait, si elle l’écrabouillait sous une de ses massues, ils seraient sauvés… sauvés ? mais de quoi ? d’eux-mêmes ? de leur amour ? Il ne savait plus. Quand au lieu d’écouter la supplique du nettoyeur, Kaori effleura ses lèvres en un timide baiser, Ryô Saeba comprit que ce qu’il craignait depuis des années se produisait enfin. Il était heureux… Si parfaitement heureux qu’il en avait le vertige… C’était effrayant et grisant à la fois… Il lui semblait que tout son être allait exploser en un millier d’étoiles… mais s’il devait mourir, il ne voulait mourir que dans les bras de Kaori… dans le corps de Kaori… dans Kaori toute entière…  

 

Leurs vêtements s’envolèrent comme par magie aux quatre coins de la pièce… Plus aucune barrière de tissu n’entravait leur union. Kaori s’était accrochée à son cou… Le baiser hésitant du début était devenu fougueux, brûlant. Quand ses cuisses entourèrent ses hanches et qu’il sentit une douce moiteur contre son membre dressé, il sut qu’il ne pourrait se contenir un instant de plus. Il aurait souhaité être doux pour l’initier lentement au plaisir mais c’était impossible. L’urgence vrillait son être… D’un geste vif, il l’appuya contre le mur du salon… Ses doigts s’entrelacèrent aux siens contre la cloison de plâtre quand il la fit sienne.  

 

Il ne s’était pas trompé… Il se sentait mourir en elle… Mourir pour renaître à nouveau… Rien de tout ce qu’il avait vécu jusqu’à ce jour ne l’avait préparé à une telle extase. A chaque coup de rein, il se perdait dans sa chaleur. Il se consumait littéralement.  

 

Les cris de Kaori résonnaient dans la pièce. Ses jambes enserrèrent davantage la taille de son amant pour accueillir plus profondément. Ses mains s’agrippèrent aux siennes… L’immeuble sembla vibrer depuis les fondations jusqu’au toit. Leurs deux corps, qui n’en formaient plus qu’un, vacillèrent à l’unisson quand l’orgasme les balaya.  

 

Ils se laissèrent tomber sur le sol, toujours enchevêtrés l’un dans l’autre.  

 

 

 

Le Professeur était au paradis. Il n’avait plus admiré d’aussi beau corps depuis bien des années… Cette fille était divine… Comme elle ressemblait à Kaori… Des rondeurs parfaites, une peau douce comme de la soie et une sensualité à couper le souffle… La jeunesse était une chose merveilleuse.  

 

- Allez, Doc ! Montrez-moi de quoi vous êtes capable !  

 

Il n’attendait que cela. Il allait tout lui donner ! Il avait juste passé ses bras autour de sa taille gracile quand soudain, il n’enserra plus que du vide.  

 

Dans le salon, encore couvert d’ecchymoses, Mick fixait la porte close d’un air hébété. Maiko et le Doc ? Il n’y avait donc aucune limite à la libido de cette créature. Qu’elle ait failli violer Umibozu était déjà incroyable mais s’offrir en pâture à ce vieux satyre ! Cela allait au-delà de ce qu’avait sous-entendu l’antiquaire hindoue. Maiko était plus que l’énergie sexuelle de Kaori, elle était la matérialisation de près d’une décennie de frustration imposée par Ryô Saeba… Il aurait peut-être dû se dévouer pour calmer ses ardeurs plutôt que de la laisser à ce vieillard. Il hésitait à défoncer la porte quand un hurlement de frustration retentit dans la chambre. 

 


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