Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Yael

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 17-06-10

Ultimo aggiornamento: 23-09-10

 

Commenti: 101 reviews

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HumourRomance

 

Riassunto: Chez un antiquaire, Kaori casse un miroir ancien...

 

Disclaimer: Les personnages de "Le miroir brisé" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Le miroir brisé

 

Capitolo 5 :: Des âmes liées

Pubblicato: 14-07-10 - Ultimo aggiornamento: 19-07-10

Commenti: Un grand merci à Saoria, Kaoridu86, Tennad, Fankaori, Rivière, Lauraw, Phoenix, Cris, Ten, Super-groupie et Méga-fan pour vos gentilles reviews. Je suis contente que les références au tantrisme vous aient plu (et si certaines veulent pratiquer c'est encore mieux^^). Comme vous vous en doutez, le remède au "mal" de Kaori ne sera pas si simple à appliquer. Et encore merci à ma Toto qui a joué les imprimantes avec talent^^. Bisous

 


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Kaori avançait à grandes foulées dans la rue. Son visage était si rouge qu’il semblait congestionné et elle marmonnait des paroles incompréhensibles. Il se dégageait d’elle une telle colère que les passants s’écartaient sur son passage. Quelques mètres derrière elle, Ryô, les mains dans les poches, les yeux rivés sur ses chaussures, marchait d’un pas faussement nonchalant. Entre eux, un Américain couvert d’ecchymoses claudiquait tout en gardant un œil sur la vamp qui ondulait à ses côtés. Bon sang, Kaori ne l’avait pas raté ! Il n’avait encore jamais reçu de massue si destructrice ! Il savait que la jeune femme s’y entendait pour muer sa gêne en colère mais il n’avait pas supposé que ce serait si violent…  

 

Après que la vieille métisse leur eut révélé le moyen de faire disparaître ce double encombrant, un silence suffoquant s’était abattu sur le couple de nettoyeurs. Kaori était devenue écarlate et de la fumée avait paru s’échapper de son crâne. Elle ressemblait alors beaucoup à Umibozu mais en bien plus sexy. Quant à Ryô, il s’était figé sur place et, à l’inverse de sa partenaire, était blanc comme un linge. Un peu plus loin, Maiko assommée par ce fracas tantrique était à moitié endormie sur un fauteuil. Mick avait pressenti que ce malaise s’éterniserait s’il n’agissait pas. Il s’était donc levé et avait sauté sur Kaori. Ses vêtements s’étaient éparpillés dans la pièce tandis qu’il volait vers la jeune femme en hurlant : « Mon amour, viens que nous harmonisions nos chakras ! » Il avait aussitôt été fauché par une massue si monstrueuse qu’elle l’avait projeté à l’autre bout de la boutique. Les murs avaient vibré et maints bibelots s’étaient renversés.  

 

« Bon dieu, Kaori, tu es pire qu’un éléphant dans un magasin de porcelaine ! s’était écrié Ryô en empoignant sa partenaire. Sortons d’ici avant que tu ne provoques une nouvelle catastrophe ! »  

 

L’argument était une pure dérobade et personne n’en avait été dupe. Si Satya ne les avait pas arrêtés, elle leur avait néanmoins donné une dernière recommandation : « Veillez à votre double ! Elle ne vous est certes pas sympathique mais vos énergies sont intimement liées. S’il arrivait malheur à l’une de vous deux, aucune n’y survivait. »  

 

Assurer la sécurité de deux Kaori dont une nymphomane ne serait pas une sinécure. Si ces deux idiots ne s’échinaient pas à nier leur attirance mutuelle, ils n’en seraient pas là ! pesta Mick. Ces Japonais étaient bien compliqués ! Ils s’aimaient et habitaient ensemble depuis près de sept ans, pourquoi diable étaient-ils incapables de consommer cet amour ?  

 

- Tu devrais lui parler ! dit-il en s’approchant de Ryô.  

 

- De quoi ? grommela le nettoyeur. Des divagations d’une vieille prêtresse férue de tantrisme ?  

 

- Tu tiens vraiment à vivre éternellement avec la copie perverse de Kaori ?  

 

- Ne parle pas de malheur !  

 

- Alors c’est simple : tu attrapes Kaori, tu l’entraînes dans ta chambre et tu lui fais l’amour !  

 

Faire l’amour à Kaori ! Cet imbécile américain évoquait cela comme si c’était le dernier remède anti-gueule-de-bois. Il s’agissait de sa partenaire ! La précieuse petite sœur de Makimura ! Un joyau d’innocence ! Une femme si pure qu’il osait à peine la toucher… Il s’interdisait même de la désirer alors lui faire l’amour… Non, c’était impossible ! Et surtout pas dans ces circonstances ! Un coït thérapeutique, avait-on jamais entendu traitement plus absurde ? Encore qu’il se serait agi de soigner une Miss Mokkori, en brave étalon, il se serait dévoué, mais ce garçon manqué sans forme… Le souvenir de la jeune femme tout juste vêtue de dessous sexys l’assaillit… Ce matin, il s’en était fallu de peu… Il imagina furtivement une Kaori ondulant sur lui… Un frisson lui parcourut l’échine et il secoua vivement la tête. S’il avait été seul, il se serait donné des coups de poing. Kaori était un fruit interdit ! Il n’avait pas le droit d’y goûter !  

 

- Arrête de raconter des horreurs ! s’écria-t-il tant pour Mick que pour ses pensées indécentes.  

 

Kaori tressaillit. En dépit de son embarras, elle avait entendu la discussion entre Mick et son partenaire. Une horreur ! L’idée de lui faire l’amour était donc répugnante. Etait-elle donc si hideuse à ses yeux ? Comme à son habitude, elle étouffa son chagrin dans une rage vengeresse.  

 

- Tu crois que j’ai envie de coucher avec toi, espèce de dégénéré ? hurla-t-elle. Je préfère encore supporter cette photocopie nymphomane que de te laisser poser ne serait-ce qu’un doigt sur moi !  

 

Et elle ponctua son dernier mot du fracas d’une massue écrasant l’odieux individu.  

 

- Tu vois, gémit-il à l’adresse de Mick, de sa prison de bois. Même si je le voulais, je ne pourrais pas l’approcher.  

 

Tandis qu’il aidait son stupide ami à se relever, Mick réalisa qu’avec cette agitation, Maiko avait disparu… Il poussa un long soupir. Il avait été bien avisé de glisser un émetteur dans la poche de son jean. Il fallait juste la rattraper avant qu’elle ne se déshabille !  

 

 

 

Il avançait à pas feutrés. Le corps tendu, il demeurait vigilant, distinguant les sons les plus infimes dans les ténèbres. L’exercice était des plus ardus dans ces rues passantes, d’autant qu’ils étaient des experts pour dissimuler leur présence et pouvaient surgir d’un instant à l’autre. Heureusement, ses sens étaient bien plus aiguisés que ceux de ces abrutis ! Jamais ils ne le surprendraient revenant du supermarché en poussant le petit caddie de Miki ! Jamais il n’offrirait un tel fou-rire à ces deux énergumènes !  

 

Le bruit caractéristique d’une massue parvint soudain à ses oreilles. Ils n’étaient pas loin ! Il entama une retraite stratégique vers une petite ruelle quand il perçut une aura étrange s’approchant résolument de lui… C’était sans nul doute une femme, jeune de surcroît, et quelque chose en elle rappelait Kaori. Il n’aurait su dire quoi… Peut-être son parfum bien qu’il fût plus entêtant que celui de la nettoyeuse… Non, c’était autre chose… C’était comme si cette aura avait la même harmonique que celle de Kaori. Cependant son chant était bien différent. Derrière ses attitudes de harpie, l’assistante de Ryô n’était qu’amour et bonté, tandis que l’aura de cette femme était un appel à la débauche.  

 

- Vous êtes monsieur Umibozu ? fit-elle timidement.  

 

Même sa voix était semblable à celle de Kaori ! C’était des plus troublants !  

 

- Ma cousine Kaori m’a beaucoup parlé de vous. Je m’appelle Maiko et j’arrive de Kyoto. Je dois rejoindre ma cousine chez elle mais je me suis égarée. Pourriez-vous m’y accompagner, monsieur Umibozu ?  

 

Il ne pouvait guère refuser une demande aussi simple pourtant cette cousine le mettait mal à l’aise. Elle était trop mielleuse pour être honnête.  

 

- Je dépose les courses au café et je vous conduis, répondit-il avec sa froideur coutumière.  

 

- Oh, vous êtes adorable ! s’écria-t-elle en se jetant à son cou.  

 

Le géant s’empourpra instantanément.  

 

- Vous avez chaud ? demanda-t-elle ingénument, en passant ses mains sur le crâne, si chaud qu’il fumait légèrement, du malheureux Umibozu.  

 

- A… Arrêtez… de… balbutia-t-il au bord de l’apoplexie.  

 

Maiko le libéra en réprimant un éclat de rire. L’éléphant était si maladivement timide que s’en était irrésistible. Il devait pourtant passer outre sa pudeur dans l’intimité. Miki semblait très satisfaite de sa vie de couple… Les plus coincés se révélaient souvent les plus chauds, se dit-elle en passant sa langue sur ses lèvres. Et une étreinte sauvage avec un colosse pareil, ça valait certainement le détour !  

 

- Excusez-moi… Vous me rendez un tel service ! J’étais tellement perdue !... Laissez-moi vous aider à tirer ce lourd chariot ! ajouta-t-elle en glissant ses doigts sur la large paume de l’ancien mercenaire.  

 

Il se dégagea aussitôt. Cette fille lui faisait du rentre dedans ! Elle dégageait une énergie sexuelle à lui donner le vertige. Comment diable allait-il s’en dépêtrer ? Il avait été un soldat intrépide. Il était devenu le meilleur nettoyeur du Japon quoi que pussent prétendre quelques imbéciles. Il n’avait pas peur d’affronter un bataillon entier armé jusqu’aux dents… Mais il était désarmé face à cette femelle en chaleur. Il n’y avait donc qu’une issue : la fuite. Il prit ses jambes à son cou… Pour son malheur, elle était vive comme une lionne. Il n’avait pas fait trois pas qu’elle avait enserré sa taille de ses bras arachnéens.  

 

Le pauvre homme était tétanisé. Il ne savait comment échapper à cette mante religieuse. Ses griffes saisissaient déjà la boucle de sa ceinture… Il était perdu… Miki… Où était sa douce Miki ?...  

 

- Vous êtes si viril, monsieur Falcon, souffla-t-elle.  

 

Quand elle se colla à ses fesses, son cerveau bouillant lui offrit la seule échappatoire possible, il se court-circuita littéralement. Une seconde plus tard, il s’écroulait inanimé sur le trottoir.  

 

- Non mais je rêve ! Encore Mick et l’autre corniaud, je comprenais, mais Tête de Poulpe ! Tu te jettes sur tout ce qui porte un pantalon sans le moindre discernement !  

 

Appuyé contre le mur adjacent, Ryô contemplait ce désastre d’un air blasé.  

 

- Ne serait-ce pas une pointe de jalousie que je discerne dans ta voix ?  

 

- Non, c’est plutôt du dégoût !  

 

- C’est amusant de la part de quelqu’un qui se jette comme un sauvage sur toutes les femmes, railla-t-elle.  

 

- Toutes sauf toi !  

 

- Oh non, toutes sauf elle !... Sinon, comment expliquer, qu’en dépit de la gêne que j’occasionne, tu ne sois pas déjà en train d’harmoniser ses chakras, comme le dit si joliment Mick ? Tu as préféré le laisser s’en charger ?  

 

Si la vie de Kaori n’avait pas été liée à celle de cette immondice, il l’aurait sans remords écrabouillée contre un mur. Les mâchoires serrées, il emprisonna son poignet et la tira dans la rue.  

 

- Je ne voudrais pas qu’il arrive malheur à Kaori parce que tu es incapable de contrôler ta libido ! On rentre !  

 

Faisant fi de ses protestations, il la traîna jusqu’à chez eux.  

 

 


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