Hojo Fan City

 

 

 

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Rated PG-13 - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 18-08-19

Ultimo aggiornamento: 07-09-19

 

Commenti: 36 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: Une décision de Sayuri a des conséquences inattendues pour les City Hunter.

 

Disclaimer: Les personnages de "Un couple à part" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

I'm almost 18. Can I get access to the NC-17 section?

 

No. Legally, you are not major, before you are 18 years old. I don't care if it's in a day or a week. Make your request when you are actually 18.

 

 

   Fanfiction :: Un couple à part

 

Capitolo 19 :: chapitre 19

Pubblicato: 05-09-19 - Ultimo aggiornamento: 05-09-19

Commenti: Bonjour, voici la suite. Merci à vous trois pour vos commentaires. ShaninXYZ, je me doute que ce n'est pas évident à lire pour toi et tes mots me touchent particulièrement. cette fic par le sujet qu'elle abordait était un défi à écrire : je voulais qu'elle reste relativement légère malgré le sujet abordé et la fin de Sayuri. Je voulais faire ressortir l'espoir et l'amour que les personnes, malades ou proches, vivent malgré la tristesse et les difficultés. En tous cas, c'était ce que j'avais ressenti chez les personnes autour de moi qui ont disparu frappées par la maladie. Je salue bien bas toutes ces personnes qui se battent dans l'adversité pour continuer à vivre et à sourire. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


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Chapitre 19  

 

Lentement, Kaori prit la poudre d’encens entre trois doigts de la main droite. Celle-ci tremblait légèrement et elle dut faire un effort sur elle-même pour soulever ce bras qui lui semblait si lourd jusqu’à hauteur du front, faisant une prière pour Sayuri, puis éviter de le laisser tomber pour aller déverser la poudre dans l’encensoir et répéter ce geste encore deux fois. Alors qu’elle laissait la place à Ryo, il lui sembla avoir épuisé toutes ses forces et elle gagna péniblement une chaise, vite rattrapée et soutenue par son compagnon.  

 

Cela faisait à peine vingt quatre heures que Sayuri était partie et le rituel funéraire battait déjà son plein. Tout cela était rapide, trop rapide pour Kaori qui n’avait pas encore vraiment réalisé ce qui se passait. Leurs amis avaient tenu à être présents tout au long de la veillée funéraire pour les soutenir. Beaucoup de monde passa, surtout des journalistes, obligeant Ryo à se tenir à l’écart la plupart du temps. Kaori serra des mains, fit des sourires, écouta les personnes lui parler de sa sœur, du vide qu’elle allait laisser, les remercia de leur sollicitude en aspirant uniquement à se retrouver seule et au calme, loin de tout cela pour ne plus avoir à prétendre.  

 

Quand tout le monde eut fini de saluer le corps, les employés des pompes funèbres refermèrent hermétiquement le cercueil et l’emmenèrent dans une salle voisine pour l’incinérer. Pendant ce temps, toute la bande se dirigea dans une autre pièce où ils purent se désaltérer et manger un morceau.  

 

- Tu veux quelque chose, Kaori ?, lui demanda Miki.  

- Non, merci…, répondit-elle en s’asseyant.  

 

La jeune femme se retrouva entourée de ses amies qui entamèrent une discussion dont elle n’écouta aucun mot. Tout lui glissait dessus et la seule chose qui rythmait l’heure était les mouvements du bébé dans son ventre. Elle posa une main sur elle, cherchant à se raccrocher à cette petite vie qui lui apporterait certainement joie et amour. Un moment, elle souhaita pouvoir tenir sa fille dans ses bras, la serrer contre elle, sentir son odeur de bébé et son coeur battre. Sans nul doute, elle l’aurait distraite de ses sombres pensées. Mais Kimi était mieux là où elle était. Elle avait encore besoin d’un peu de temps pour grandir et naître en parfaite santé.  

 

Sayuri lui manquait. Elle sentait un vide grandir en elle inexorablement, la peine engloutir son être. Elle n’aurait pas dû l’inciter à partir, elle aurait dû lui dire de se battre. Elle n’en avait pas fait assez, elle aurait dû être plus présente et tout faire pour que Sayuri put voir sa nièce au moins une fois. Elle aurait dû mieux la protéger, mieux s’occuper d’elle. Elle aurait dû appeler plus souvent quand elle était encore aux Etats-Unis. Elle aurait dû lui dire avant qu’elle savait qu’elles étaient vraiment sœurs, elle n’aurait pas dû gâcher toutes ses années à attendre qu’elle ou Ryo se décida à tout lui dire. C’était de sa faute si elles n’avaient pas eu assez de temps.  

 

Les larmes commencèrent à couler sur son visage, la panique la gagnait. Plus ses pensées montaient en puissance, plus elle avait le sentiment d’étouffer. Elle ne pouvait plus respirer et un grand malaise envahit son corps. Des signaux d’alerte se mirent à sonner dans sa tête mais elle n’était plus en mesure de réfléchir. Elle essayait en vain de prendre de l’air.  

 

Ryo discutait avec Mick, le Professeur et Umibozu non loin. Les filles étant à côté d’elle et lui à quelques mètres seulement, il voulait lui laisser un peu d’espace. Soudain, Umi se redressa en même temps qu’il sentit la tension le gagner. Ils se tournèrent tous deux vers Kaori. Ils virent les larmes mais plus que tout ils sentirent son affolement. Rapidement il fut près d’elle, accroupi, cherchant son regard.  

 

- Kaori, regarde-moi., lui enjoignit-il, prenant son visage de la main pour l’orienter vers lui.  

 

Sa respiration était saccadée et laborieuse.  

 

- Doc !, cria Ryo.  

 

Le Professeur arriva rapidement et l’examina.  

 

- Elle fait une crise d’angoisse. Parle-lui. Il faut qu’elle se calme un peu avant qu’on prenne la route.  

- Kao, Kao, regarde-moi. Respire. Oublie tout et concentre-toi juste sur ta respiration. Allez, tu peux y arriver., lui dit-il, cherchant son regard.  

 

Il eut du mal à l’accrocher tellement elle semblait perdue dans un monde lointain. Il attrapa sa main et la serra fortement, cherchant à provoquer cette petite douleur qui la ramènerait un peu vers lui. Quand enfin il vit sa grimace, il recommença à l’appeler et elle le fixa, plongeant dans ses yeux. La douleur qu’il y lut, les regrets aussi lui firent mal. Il pensait qu’elle avait bien encaissé le choc mais apparemment elle était moins bien préparée qu’il ne le pensait. Doucement, sa respiration se calma et la crise d’angoisse se transforma en crise de larmes.  

 

Ryo s’assit à ses côtés et l’attira sur ses genoux, la berçant calmement, pressée contre son corps. Au bout d’un très long moment, elle finit par se calmer et resta silencieusement contre lui, un sanglot la faisant tressaillir par moments.  

 

- On va rentrer, d’accord ?, murmura-t-il à son oreille, remettant une mèche de cheveux derrière son oreille.  

 

Il la sentit hocher de la tête et Mick aida Kaori à se lever lentement, l’entourant avec bienveillance.  

 

- Umi est devant avec la voiture. Il vous attend pour vous ramener. Donne-moi tes clefs, Ryo. Je ramènerai la mini., lui proposa Miki.  

 

Il lui tendit son trousseau en la remerciant. Les employés des pompes funèbres revinrent à ce moment-là, une urne à la main.  

 

- Tenez, ce sont les cendres de votre sœur., dit l’un d’eux en tendant la boite à Kaori.  

 

Elle la regarda, incrédule. Ca ne pouvait pas être tout ce qu’il restait de Sayuri. Une urne de dix centimètres par vingt contenir ce qu’il restait de sa sœur. Ca ne pouvait pas se résumer à cela. Elle sentit ses jambes flancher en même temps qu’un gémissement de douleur échappa de ses lèvres. Ryo et Mick la rattrapèrent juste à temps tant bien que mal alors qu’elle se recroquevillait sous l’effet d’une violente contraction.  

 

- On part à la clinique tout de suite., ordonna le Professeur, inquiet.  

- Je ne prendrai pas le risque d’attendre. Kazue part en avant et prépare tout ce qu’il faut pour faire cesser les contractions et pour un accouchement. On avisera après examen. Amenez-la à la voiture., ordonna-t-il.  

 

Ryo saisit Kaori et la porta jusqu’à la jeep d’Umibozu, s’asseyant à l’arrière avec sa femme dans les bras. Le Professeur prit place à l’avant. Mick retrouva Miki à la mini, Miki ayant récupéré l’urne. Saeko était déjà partie avec Eriko. Tout ce petit monde se retrouva à la clinique et attendit anxieusement.  

 

Dans une salle d’examen, Kaori pleurait et tentait de lutter contre la douleur qui la prenait par surprise à chaque fois. Ryo lui tenait la main, ne la lâchant pas une seconde, lui parlant de manière rassurante, tentant de l’apaiser.  

 

Les sourcils froncés, le Professeur l’examina, regarda les tracés des monitorings et échangea un regard avec Kazue.  

 

- Ca vaut le coup d’essayer., décréta-t-il soudain.  

- Kazue, pose les perfs de magnésium et d’antispasmodique. Le travail n’est pas encore tout à fait en route. On va essayer de gagner du temps pour le bébé. Dès que ce sera fait , fais-lui une injection de corticoïdes pour aider à maturer les poumons.  

 

L’infirmière s’empressa d’exécuter les consignes du médecin.  

 

- Kaori, écoute-moi. On va faire en sorte que cette petite reste encore un peu là où elle est, d’accord ?  

 

La parturiente hocha la tête, les larmes continuant à courir sur ses joues.  

 

- Je sais que tu as mal et certainement peur mais il faut que tu essayes de te calmer. Je ne veux pas t’endormir parce que, si on ne réussit pas et que le travail part à plein régime, on aura besoin de toi. Alors il faut que tu trouves en toi les ressources nécessaires.  

- D’accord., murmura-t-elle.  

- Tu peux le faire, Kao. Pense à Kimi. Pars là avec elle., l’encouragea Ryo en posant leurs mains sur son ventre.  

 

Kazue donna un tabouret au nettoyeur. Il se baissa pour être proche de son oreille, lui parlant tout bas pour la forcer à se concentrer sur sa voix et oublier le reste.  

 

- Comment tu la vois, Kao ? Ferme les yeux et imagine-la. Comment elle est ?  

- Elle est belle., répondit-elle en tentant d’étouffer un gémissement de douleur.  

- Mais encore ?  

- Elle aura des petites fossettes au coin de la bouche.  

- Kazue va te reposer un peu. Tu la veilleras cette nuit., lui demanda le Professeur.  

 

Leur amie acquiesça et sortit. Dans le couloir, elle tomba nez à nez avec son conjoint. Tous se regroupèrent autour d’elle pour avoir des nouvelles.  

 

- Alors ?, demanda Miki, inquiète.  

- On tente d’enrayer le début de travail.  

- Ca va marcher ?, s’inquiéta Eriko.  

- Je ne sais pas mais Ryo fait le maximum pour aider. Je ne l’ai jamais vu aussi concerné., répondit-elle, impressionnée.  

- Depuis qu’il a décidé d’accepter leur relation, je ne le reconnais plus, mon pote., déclara Mick, fier de son ami, soulagé qu’il se fut enfin décidé.  

- Encore un peu et ce sera un vrai papa poule., pipa Saeko.  

 

Tous se sourirent légèrement amusés, puis Miki se tourna de nouveau vers Kazue.  

 

- Et Kaori, comment va-t-elle ?  

- Elle est fatiguée mais elle semblait vouloir écouter Ryo., répondit-elle en bâillant.  

- J’en connais une autre qui est fatiguée. Allez, repos pour toi., fit Mick en emmenant sa compagne aux chambres de garde.  

 

Dans la chambre, Ryo se concentra de nouveau sur sa compagne après la sortie de Kazue.  

 

- A qui elle ressemblera ?, lui demanda-t-il, la poussant à se concentrer sur sa fille.  

- Je ne sais pas mais, si tu ne veux pas qu’on sache que tu es son…, elle s’interrompit, soufflant sur une contraction.  

- Respire. C’est bien, Kao. Respire., lui murmura-t-il, jetant un coup d’oeil au Professeur.  

 

Celui-ci lui fit un signe de tête rassurant : les contractions s’espaçaient. Ils devaient continuer sur cette voie.  

 

- Si tu veux rester dans l’anonymat, il vaudrait mieux qu’elle me ressemble., dit-elle, lui lançant un regard incertain.  

 

Elle aurait aimé l’entendre lui dire qu’il voulait être reconnu mais elle ne voulait pas le forcer. C’était son choix d’avoir un enfant et elle avait déjà eu la chance qu’il lui ait proposé d’en être le géniteur. Elle avait la chance de porter l’enfant de l’homme qu’elle aimait.  

 

Ryo soutint son regard quelque peu mal à l’aise. Il n’avait pas envisagé cette donnée-là. Dans son esprit, Kimi ne pouvait que ressembler à sa mère mais la génétique se fichait bien de savoir ce que chacun voulait.  

 

- Qu’est-ce qu’on dira si elle te ressemble ?, lui demanda-t-elle, inquiète.  

- Une chose à la fois. On pourra toujours dire que tu m’as trouvé un substitut., plaisanta-t-il.  

- Tu as sans doute raison., murmura-t-elle, déçue.  

- Tu as raté l’hanami cette année mais l’année prochaine, on le verra tous les trois. Tu montreras à la princesse la beauté des cerisiers en fleur. Peut-être même qu’elle fera ses premiers pas sous une pluie de pétales., rêva-t-il tout haut.  

 

Le Professeur leva un sourcil, souriant légèrement, mais ne dit pas un mot. L’effet prenait. C’était tout ce qui l’intéressait. Le reste était du domaine privé et il ne s’en mêlerait pas.  

 

- Tu seras là pour ses premiers pas ?, lui demanda-t-elle, soucieuse.  

- Si tu veux encore de moi…, répondit-il.  

- Toujours, je te veux pour toujours avec moi. Je ne veux plus perdre de temps., lui dit-elle, la voix tremblante.  

- Alors, tu m’auras tant que je serai en vie. Je ne te quitte plus., la rassura-t-il.  

 

Ils s’observèrent un moment.  

 

- La douleur diminue., les informa Kaori, caressant son ventre.  

- Oui, les contractions sont moins fortes et plus espacées. Je pense que tu as réussi., la félicita le Professeur.  

- Nous avons réussi., le corrigea-t-elle.  

- Comment va le bébé ?  

- Elle va bien. Il n’y a pas de signe de souffrance. Comment tu te sens ?  

- Epuisée., avoua-t-elle.  

- Essaie de dormir. L’objectif à partir de maintenant, c’est d’arriver au lendemain. On vise petit mais chaque jour qui passe permet à ta fille d’être plus forte.  

 

Elle acquiesça, ses yeux papillonnant sous l’effet du sommeil.  

 

- Je vais rassurer la bande dehors et je reviens., lui dit-il en lui caressant les cheveux.  

 

Il sortit accompagné du Professeur.  

 

- Ce que tu as fait, Ryo, c’était au-delà de ce que quiconque aurait pu faire pour elle., lui dit le Professeur.  

- J’étais là pour ma compagne., répondit-il, gêné.  

 

Le vieil homme tapota son épaule et le laissa. Ryo se tourna et affronta ses amis.  

 

- Alors ?, demanda Miki, inquiète.  

- Elle se repose. Le travail s’est arrêté., leur dit-il, passant une main comme pour effacer la fatigue de son visage.  

 

Saeko s’éloigna et revint, un café à la main. Il la remercia d’un léger sourire.  

 

- Elle va bien mise à part la fatigue, et le bébé aussi.  

- La suite du programme ?, demanda Saeko, soucieuse pour la santé de Kaori.  

- On gagne du temps, un jour après l’autre.  

 

Il finit son café et jeta le gobelet. La fatigue le rattrapait lui aussi et il avait envie de retrouver Kaori. Il avait eu peur pour elle et pour le bébé. Kimi aurait certainement survécu à la naissance, il ne lui manquait que six semaines après tout. Mais Kaori était fragile et il n’était pas sûr que le stress de l’accouchement ajouté à celui du décès fut bon pour elle. Saurait-elle faire face à sa douleur et remonter la pente en devant s’occuper d’un nouveau-né ? Il ne voulait pas la voir mettre un couvercle sur ses émotions, les laisser couver pendant un temps incertain puis exploser de manière incontrôlable…  

 

- Rentrez chez vous et reposez-vous. Je vous préviens s’il y a du nouveau., leur dit-il.  

 

Il se retourna et rentra dans la chambre. Kaori dormait profondément. Elle était pâle et cernée. Il s’approcha, ôta ses chaussures et s’allongea à ses côtés, se calant dans son dos. Il posa la main sur son ventre et sentit le bébé pousser dessus.  

 

- Ta mère a fait son boulot, Kimi, maintenant c’est à ton tour d’accomplir ta part du contrat. Tu restes encore là quelques temps. On aura tout le temps de se connaître dans quelques semaines. Maman a encore besoin d’un peu de temps pour remonter la pente.  

 

Il la sentit bouger sous sa main et sourit, amusé. Quelque chose lui disait qu’elle aurait un sacré caractère. Comme ses parents, pensa-t-il.  

 

- Donne-moi un peu de temps pour apprivoiser mes craintes. Si la chance nous sourit, je ne mettrais pas sept ans à accepter d’être ton père…, ironisa-t-il.  

- Et ta mère ne sera définitivement plus seule dans l’adversité. Nous serons à trois et, si à deux on est plus forts, à trois on doit être invincibles, non ?  

 

Il sentit un coup sous sa main et se cala, apaisé, contre l’oreiller. Il laissa sa main là où elle était et ferma les yeux. Il s’endormit sans tarder, au son des battements de coeur de leur enfant. Maintenant, il ne restait plus qu’à espérer que la vie reprendrait peu à peu son cours normal, que Kaori retrouverait sa stabilité et sa joie de vivre avant que Kimi ne les rejoignit. Il serait là pour l’épauler à chaque étape, tant qu’elle en aurait besoin… 

 


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