Hojo Fan City

 

 

 

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Rated R - Prosa

 

Autore: Lifetree

Beta-reader(s): Indya

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 25-04-04

Ultimo aggiornamento: 02-01-07

 

Commenti: 46 reviews

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GeneralAction

 

Riassunto: Alors, qu'est ce qu'on fait ? On nettoie.

 

Disclaimer: Les personnages sont la propriété exclusive de leurs auteurs. Merci à ma beta Indya.

 

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   Fanfiction :: En provenance de la tombe: le retour de City Hunter.

 

Capitolo 12 :: 12

Pubblicato: 02-01-07 - Ultimo aggiornamento: 02-01-07

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

Utilisant les égouts comme passage souterrain, la bande se faufila tant bien que mal vers l’est de la ville. Au fur et à mesure qu’ils s’en approchaient, ils rencontrèrent de plus en plus de cadavres, des hommes, des femmes et même quelques enfants, jetés comme des détritus dont on veut se débarrasser. Malgré la nausée qui s’était emparée d’eux, ils continuèrent leur chemin. Un quart d’heure plus tard, à une bifurcation, Ryo arrêta Kaho d’une main sur son épaule.  

 

« Attends » lui demanda-t-il. « Kaori, tu veux bien jeter un œil à ce mur s’il te plaît ? »  

 

Sa femme s’approcha lentement et examine minutieusement le mur sans toutefois y toucher. Après plusieurs minutes elle se releva et se tourna vers son mari.  

 

« Tu as toujours un bon œil. Malgré ton âge »  

 

« Quoi mon âge ! Je suis toujours aussi jeune que le jour où je t’ai rencontrée ! » rétorqua Ryo en s’indignant faussement.  

 

« Ca suffit vous deux » fit Falcon en coupant court à leur jeu favoris. « Ce n’est pas l’endroit ni le moment pour ça. Qu’as-tu trouvé, Kaori ? »  

 

La jeune femme soupira, déçue de ne pas avoir pu taquiner son homme un peu plus.  

 

« La dernière invention en mono filament. Invisible à moins de savoir ce qu’on doit chercher, et extrêmement coupant au moindre contact. Le fil est tellement solide que celui-ci vous aurait coupé les jambes avant même que vous ne vous en rendiez compte. »  

 

Un frisson d’horreur traversa le dos tous ceux présent. Quel genre de malade pouvait faire quelque chose d’aussi cruel ! Ils connaissaient la réponse bien entendu, mais chaque découverte les écoeurait plus que la précédente alors que la colère grondait de plus en plus dans leurs veines.  

 

« Tu peux t’en débarrasser sans en mourir ? » demanda Ryo d’un air sceptique.  

 

« Merci pour le vote de confiance » rétorqua Kaori tout en sortant une poche en cuir de son blouson. Deux secondes plus tard elle le rangea. « Rien de plus facile, mon chéri. Il suffit d’enlever le support du mur. Je suis sûre que tu n’y aurais même pas pensé… »  

 

Grommelant, Ryo passa devant elle. Un sourire se dessina sur les lèvres de sa femme qui fit un clin d’œil à sa fille. Celle-ci secoua la tête et implora le ciel des yeux. La troupe continua son chemin, bien plus lentement, attentifs pour les pièges et les embuscades éventuelles. Finalement, après une demi-heure, Kaho s’arrêta et montra une bouche d’égout au-dessus de lui.  

 

« C’est par là que je suis entré dans les égouts. Je ne connais pas les tunnels qui sont plus loin. Je ne vous serais pas d’une grande utilité… » ajouta-t-il en espérant pouvoir retrouver la sécurité.  

 

Les nettoyeurs hochèrent ensemble la tête et le jeune homme se sauva en prenant ses jambes à son cou. D’un coup d’œil, le groupe se consulta et sans que la moindre parole ne soit échangée, Kaori et Ryoko prirent les devants comme éclaireurs. Tunnel après sombre tunnel, ils progressèrent vers ce qui, d’après les descriptions de Kaho, devait être le quartier général de Fernandez. Malheureusement la chance ne resta pas avec eux.  

 

Alors que sa femme et sa fille exploraient les sorties d’un tunnel en T, le groupe entendit soudain des déflagrations de balles venant des deux tunnels à la fois. Le sang de Ryo ne fit qu’un tour et il s’élança à toute vitesse. Heureusement que Miki l’avait suivi et couvrait son dos. A peine avait-il débouché dans le tunnel que des rafales de balles envahirent l’air, en provenance des deux côtés ! Alors qu’il ripostait aux attaques de devant lui, Miki s’occupait des bandits de l’autre côté du tunnel. Malheureusement les attaquants étaient trop nombreux et trop bien équipé pour qu’ils puissent espérer leurs tenir tête. A contrecoeur ils prirent la fuite. Tout en courant, Ryo jeta un œil par-dessus son épaule et son cœur se glaça. Il venait d’apercevoir sa femme et sa fille, entraînées par plusieurs malfrats plus loin dans les tunnels dans une direction opposée à la sienne.  

 

Alors qu’il s’apprêtait à tourner dans un autre tunnel de ce labyrinthe, il vit Falcon faire un pas de derrière le mur et sortir son lance-roquette. Une fusée passa juste au dessus de sa tête. Une explosion retentit plus loin dans le dédale et fit vibrer les murs. Cette diversion permit au groupe de grimper une échelle et de sortir des égouts avant que leurs poursuivants ne les rattrapent. Une fois tous à l’extérieur ils coururent se mettre à l’abris dans un des bâtiments abandonnés du quartier.  

 

« Qu’est-ce qui s’est passé !?! » demanda Mick sauvagement en se stationnant à côté d’une des fenêtres cassées pour observer les alentours.  

 

« Une embuscade » répondit Ryo en s’affalant à terre, essoufflé et en se tenant les côtes droites. Miki le remarque et l’allongea à terre pour examiner ses blessures. « Ils étaient dans les deux tunnels. On était pris entre le marteau et l’enclume. Kaori et Ryoko sont leurs prisonnières… »  

 

Miki grogna sa colère à de cette information, mais ne détourna pas son attention de la plaie. Elle sortit un fil et une aiguille d’une trousse de secours et se mit à recoudre. Ryo serra les dents et endura l’opération silencieusement. Mick et Falcon montaient la garde.  

 

« Je ne peux pas faire plus que ça » déclara finalement Miki en se redressant. « La balle est logée trop profondément pour que je puisse l’enlever. J’ai arrêté l’hémorragie, mais si tu fais des mouvements trop brusques, tu vas rouvrir la blessure. »  

 

Ryo hocha la tête, remerciant et indiquant qu’il comprenait son avertissement. Son visage était fermé et il était de très, très, TRES mauvaise humeur. Il n’aimait pas être pris pour cible, et il aimait encore moins quand on prenait sa famille pour cible ! Et voilà que toute sa famille était aux mains de Fernandez. Et tel qu’il avait appris à connaître, ce fumier n’allait pas hésiter à le lui faire savoir.  

 

« CITY HUNTER !! » cria une voix amplifiée.  

 

L’appel semblait venir de partout dans le quartier. Ryo comprit immédiatement que Fernandez avait fait installer des haut-parleurs à tous les coins de rues. Il n’avait pas perdu de temps pour faire de ce quartier son terrain de jeu apparemment.  

 

« CITY HUNTER !! Je sais que tu es encore dans mon domaine et que tu m’entends ! J’ai ta famille, City Hunter ! Ta femme ! Tes filles ! Tes garçons ! Ils sont adorables, tu sais. Ca me ferait presque regretter de ne pas avoir une famille comme la tienne, tiens ! Mais si j’avais une famille on pourrait l’utiliser contre moi. Et c’est d’ailleurs ce que je vais faire avec la tienne. Alors écoute bien car je ne vais pas le répéter. Les enfants sont accrochés par les pieds à l’immeuble qui me sert de repère, et une bougie est en train de brûler la corde qui les retient. Viens donc les délivrer ! Si tu peux… »  

 

Un rire démoniaque se fit entendre avant d’être remplacé par de la friture et puis plus rien. Falcon et Miki regardèrent Mick et Ryo mais les deux hommes se regardaient, communiquant silencieusement leurs inquiétudes et leurs peurs pour leurs bien-aimés.  

 

 

A deux kilomètres de là, Kaori regardait avec effroi les deux colosses qui hissaient ses enfants et ceux de Kazue le long d’un immeuble de six étages. Elle aurait voulu crier, implorer pour qu’on les épargne, mais elle n’en fit rien. Elle n’allait pas donner satisfaction à l’ordure de Fernandez qui se trouvait à côté d’elle. Elle lui jeta un coup d’œil en biais. Il observait la progression des enfants, un sourire démoniaque et narquois sur son visage.  

 

« Aide-moi, maman. Au secours, maman. Non mais écoutez-moi ça ! Les enfants de City Hunter ne sont que de grands trouillards ! Quelle honte ! » railla Fernandez en riant méchamment. Il passa son bras autour de la taille de Kaori et l’attira à lui. « Tu vois, si tu étais restée sagement avec moi, tu n’en serais pas là » lui murmura-t-il à l’oreille en léchant son lobe.  

 

Kaori essaya de se débattre et de se dégager de lui, mais Fernandez la tenait trop bien et elle était trop bien saucissonnée. Elle avait l’impression que son sang ne coulait plus dans ses bras et ses épaules. Elle aurait dû savoir qu’il était impossible d’échapper à ce malade mental.  

 

« Tu peux essayer » lui murmura-t-il de nouveau « mais ça ne servira à rien. Tu avais essayé à l’époque et tu t’en es mordue les doigts, tout comme tu te mordras les doigts aujourd’hui. Et tout comme il y a toutes ces années, je vais m’occuper personnellement de toi. Ca devrait te rappeler de bons souvenirs, n’est-ce pas ! Mais pas avant d’avoir tué ton homme et tes enfants, bien entendu. Je me ferais également un plaisir de m’occuper de ton amie. Kazue ? Je m’en réjouis d’avance ! »  

 

Il éclata à nouveau d’un rire démoniaque et se tourna vers un de ses hommes tout en la poussant dans les bras de deux autres hommes qui la maintirent entre eux. Fernandez prit un microphone et à la surprise de Kaori, s’adressa à Ryo. Elle entendit au loin le message sortir d’une multitude de haut-parleurs et son cœur se serra quand elle entendit le message de Fernandez. Instinctivement elle regarda vers le haut de l’immeuble et un gémissement s’échappa de ses lèvres. Malgré les frissons qui lui parcouraient le dos, Kaori ne pensait qu’à ses enfants. Ses souvenirs essayaient de refaire surface, de semer la terreur dans son cœur, mais elle s’efforçait de les enterrer et de ne penser qu’au sort de sa progéniture. Que pouvait-elle faire pour les sortir de là ? Une idée traversa son esprit mais elle laissa un goût amer dans sa bouche. Malheureusement elle n’avait pas beaucoup de choix pour gagner du temps…  

 

« La famille n’a donc aucune valeur à tes yeux ? » siffla Kaori entre ses dents.  

 

« Bien sûr que non » répondit Fernandez avec un sourire diabolique. « D’ailleurs je n’en ai jamais eu, de famille, alors pourquoi devrais-je m’en soucier ? »  

 

« Tu vas laisser ta fille mourir sans broncher ? » demanda Kaori, faisant semblant d’être horrifiée ce qu’elle n’eut pas trop de mal à faire.  

 

« Ma fille ? » demanda l’homme, sceptique, ne la croyant pas.  

 

« Oui. As-tu oublié que j’étais enceinte quand on m’a délivrée de ton repère ? » Le dégoût que ressentait Kaori était palpable dans les mots qu’elle venait de prononcer. « Erika est ta fille. »  

 

Fernandez était scotché sur place. Il n’en revenait pas. Il était certain qu’elle lui mentait, qu’elle essayait de le distraire, de dévier ses pensées sur autre chose que les combats à venir. Pourtant… Pourtant le doute s’était installé dans son esprit. Il avait examiné les enfants quand on les lui avait amenés et s’était fait la remarque que cette jeune femme ne ressemblait pas du tout à ses frères et sœurs. Mais maintenant il comprit ce qui lui avait fait dire ça. Ce teint légèrement basané… Il aurait dû se rendre compte à ce moment là que c’était impossible pour la fille d’avoir une peau pareille avec deux japonais comme parents. Et pour cause, si Kaori lui racontait bien la vérité.  

 

« Qu’est-ce qui me dit que tu racontes la vérité ? » rétorqua-t-il. « Je ne te crois pas ! Tu détestais mon enfant ! Tu as essayé de te tuer pour ne pas lui donner naissance ! »  

 

« C’est vrai. Je voulais me tuer si je ne pouvais pas perdre le fœtus. Et une fois qu’on m’a libérée, je pensais pouvoir enfin m’en débarrasser. Mais il était déjà trop tard pour ça. On ne pouvait plus m’avorter. Du moins pas si je voulais également rester en vie. J’ai confié Erika à ma sœur qui l’a élevée comme sa propre fille. Elle n’a que récemment appris que j’étais sa mère biologique. »  

 

Fernandez resta silencieux pendant de longs instants, la fixant droit dans les yeux, cherchant le moindre indice qui la trahirait. La moindre preuve qu’elle mentait. Mais elle ne flancha pas une seule fois dans son explication. Elle disait la vérité… Que devait-il faire à présent ? Il avait déclaré qu’il ne se souciait pas de sa famille, mais il ignorait qu’il avait une fille à ce moment-là. Et maintenant… Maintenant il sentait tous ses instincts se rebeller. Que se soit chez les Latino-américains ou chez la maffia, la famille était sacrée. On ne faisait rien pour la mettre en danger.  

 

 


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