Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

» Scrivere una review

 

Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How to make an interactive story?

 

Here's a helpful link. Tutorial

 

 

   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 4 :: Chapitre 4

Pubblicato: 19-08-23 - Ultimo aggiornamento: 19-08-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. J'espère que vous passez un bon week-end, sans trop souffrir de la chaleur ou de l'air lourd. Voici un petit moment de légèreté, enfin j'espère que la liberté que j'ai prise ne le gâchera pas parce que j'ai pris un plaisir particulier à écrire ce chapitre. Bonne lecture, portez-vous bien et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 4  

 

Patiemment, Ryô attendit deux bonnes heures avant de sortir de sa « cellule », vêtu d’un caleçon, une boîte de mouchoirs sous le bras. Il était enfin heureux de se retrouver dans un couvent et non chez lui pour une seule, simple mais très bonne raison : le sol était en pierre et non en bois. Certain de ne pas se faire trahir par un grincement du matériau dit noble – tueur de passions à ses yeux - , il en profita pour sautiller et bondir en tous sens, singeant en silence un moment de grande félicité. Il s’amusa même à sauter de plus en plus fort pour prouver ses dires, se fichant bien du contact un peu dur de ses pieds nus sur le sol.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Ah ah ! Je peux faire tout ce que je veux ! Personne ne m’entendra ! Je peux sauter, danser, faire des roulades, la roue, marcher sur les mains, sauter à cloche-pieds…, claironnait-il, exécutant tous ces mouvements avec une prestance digne d’un gymnaste professionnel sans jamais faire tomber sa boîte de mouchoirs.  

- Et personne ne le saura ! PER-SO-NNE ! Même pas Kaori ! Tralalalalère ! Dieu soit béni ! Dieu a eu pitié de moi ! Les derniers seront les premiers… ou le contraire, je ne sais plus trop…, pensa-t-il, avançant en sautillant dans le couloir.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Tellement pris dans son allégresse, il ne se rendit pas compte qu’il avait largement dépassé la chambre d’Hitomi. Réalisant, enfin, il s’arrêta et se mit à rire – silencieusement bien évidemment – de sa bêtise avant de rebrousser chemin. Il n’avait pas fait un mètre qu’une porte s’ouvrit devant son nez, manquant l’assommer. Il n’osa bouger d’un pouce, sachant qu’il se trouvait devant la cellule de la Mère Supérieure.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Si seulement je pouvais l’enfermer celle-là., pensa-t-il avant de déglutir en réalisant autre chose.  

- Faites qu’elle ne ferme pas la porte avant d’être rerentrée ! Faites qu’elle ne ferme pas la porte avant d’être rerentrée ! Faites qu’elle ne ferme pas la porte avant d’être rerentrée ! Faites qu’elle ne ferme pas la porte avant d’être rerentrée ! Faites qu’elle ne ferme pas la porte avant d’être rerentrée ! Faites qu’elle ne ferme pas la porte avant d’être re… rentrée ! Pfiou… Je l’ai échappé belle…  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Il poussa un long soupir, toujours silencieux, de soulagement et reprit son chemin. De nouveau pris dans un élan d’allégresse inaccoutumée, il dépassa de nouveau largement la cellule d’Hitomi et arriva jusqu’à sa chambre. Fronçant les sourcils, il se frotta le menton, ne comprenant pas son manque d’attention inhabituel. Il regarda ses doigts et les déplia au fur et à mesure qu’il égrenait les raisons possibles :  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Je ne peux pas être fatigué, il n’est pas tard… Peut-être que c’est le décalage horaire justement, normalement, la visite nocturne a lieu plus tard… Je n’ai pas envie de coucher avec Hitomi…  

 

Il resta un moment immobile en fixant son troisième doigt avant de secouer la tête, poussant mentalement un :  

 

- Naaan, pas possible, elle est trop mokkori. Je suis intimidé par les lieux ?  

 

Il leva le regard vers les murs austères, la croix portant le Christ et sa couronne d’épines face à lui, les portes en bois marron foncé, la lumière blafarde qui provenait de l’extérieur, de la lune.  

 

- Naaan. Bon, ça manque de velours et de posters érotiques mais je n’ai pas besoin de ça pour faire fonctionner Popol.  

 

Rien que pour se le prouver, il fit apparaître un magnifique coucou, tout en prenant un air idiot avec un rictus pervers.  

 

- Tout va…  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- Je me disais bien que j’avais senti un truc bizarre., murmura Kaori, juste assez fort pour qu’il l’entende.  

 

Bien…, finit-il sa pensée en déglutissant. Il se retourna lentement pour trouver sa partenaire juste face à la porte de sa cellule… qui jouxtait celle d’Hitomi, se rappela-t-il.  

 

- Je vois que tu as encore décidé de faire des tiennes. Tu es vraiment impossible, Ryô ! Alors rien n’est sacré à tes yeux ?, l’interrogea-t-elle, furieuse.  

- Je ne fais pas des miennes ! Je travaille !., lui affirma-t-il à mi-voix avec un air assuré.  

- Avec une boîte de mouchoirs sous le bras ?, lui retourna-t-elle, un sourcil levé.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Merde ! Elle ne me croit pas… Je vais me faire écrabouiller comme une pauvre limace… Quoique… Elle n’a pas encore sorti le maillet… C’est peut-être un bon signe ?  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- Ben oui ! Comme tu peux le voir, je suis sorti sans chaussure pour faire le moins de bruit possible ! Alors j’ai peur d’attraper un rhume et de me mettre à éternuer et renifler à tout va ! Ce ne serait pas très discret !, lui expliqua-t-il.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- T’es trop fort, Ryô. Là, c’est sûr, tu as marqué un point ! Allez, il faut l’achever maintenant !  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- En plus, grosse nouille, si j’avais cherché la chambre d’Hitomi, j’aurais été tourné dans l’autre sens, tu m’aurais vu de face ! Comme si je pouvais oublier où elle était !, asséna-t-il, les bras croisés sur son torse.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Elle réfléchit… Elle doute encore mais elle réfléchit… C’est plutôt bon, non ?, pensa-t-il, l’observant attentivement.  

- Allez Kaori, vas-y, tu es sur le bon chemin. Laisse le doute s’insinuer et grandir, laisse-le te mettre sur la mauv… bonne voie. Oui, c’est bien.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- C’est vrai. Désolée. Tu as besoin d’aide ?, lui proposa-t-elle, s’apaisant.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Je suis le meilleur ! Ryô 1 la massue 0… même pas pour la « grosse nouille ». Trop fort le Ryô.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- Non, non, ne t’inquiète pas. Je fais juste un petit tour pour m’imprégner des lieux et m’assurer que tout va bien et je retourne me coucher., lui assura-t-il d’un ton professionnel.  

- Tu es sûr ?, insista-t-elle, étouffant un bâillement.  

- Oui, oui, je te dis ! Allez, va te coucher !, lui ordonna-t-il.  

- Tant mieux, vu qu’il faut se lever…  

 

Il n’écouta pas le reste de sa phrase et partit à l’opposé de sa chambre et donc de celle d’Hitomi pour donner de la crédibilité à ses paroles. Prenant le temps d’examiner les lieux, puisqu’il n’était pas très tard, à peine minuit en fait, l’heure à laquelle il se noyait dans l’alcool et le parfum capiteux des bunnies d’habitude – soupir frustré et regard oblique au bonhomme suspendu par les mains :  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Si tu avais su ce que c’était, tu n’aurais pas fini là-dessus…, lui fit-il savoir.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Donc (je reprends) prenant le temps d’examiner les lieux, puisqu’il n’était pas très tard, à peine minuit en fait, l’heure à laquelle il se noyait dans l’alcool et le parfum capiteux des bunnies d’habitude, il chercha un moyen plus sûr d’arriver à la chambre d’Hitomi.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Plus sûr signifie qui ne passe pas devant la chambre de Kaori et si possible de Maman… Ca ferait désordre dans l’ordre sinon.  

 

Il s’arrêta et se tapa le genou - enfin un centimètre au-dessus, dans l’air quoi -, mort de rire.  

 

- Je suis trop drôle : désordre dans l’ordre. C’est comme tourner en rond dans un carré…  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

(NDA : pour ceux et celles qui se posent la question, il n’y avait pas d’alcool au repas…)  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Eh ! J’ai le droit de faire des blagues sans être saoul !  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Lançant un regard noir vers le ciel (ou dans le vide peut-être), il reprit son chemin, errant dans les couloirs, se sentant comme un roi en son royaume puisqu’il n’y avait autre âme qui vive (plutôt qui erre). Il eut tout le loisir de tester les possibilités de trajet qui s’offraient à lui et ne put que constater une chose.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Si toutes les voies mènent à l’église, il n’y en a que deux qui mènent à la chambre d’Hitomi et il me faudra passer devant le Cerbère ou le Sphinx. C’est pas juste…, pensa-t-il avant de relever la tête et un poing vengeur.  

- Mais je ne me laisserai pas faire ! Les premiers seront les derniers… enfin non les derniers seront les premiers. Je l’aurai ! Hitomi est à moi par la puissance du grand Coucou !  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Au même moment, la cloche de l’église résonna et le fit bondir. Aussitôt, il se cacha derrière un banc, se disant que si Kaori ou Maman le trouvait là en pleine érection au milieu de l’église, il serait mort au propre, au figuré et dans tous les sens du terme.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Elle sera à moi mais juste pour une nuit, d’accord ?, modéra-t-il ses pensées.  

- De toute façon, je n’ai pas besoin de plus, juste une nuit et elle aura au moins eu une nuit de noce avant de se marier avec toi., plaida-t-il.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Le silence s’éternisant dans la nef, il prit cela pour un accord tacite et décida de poursuivre son épopée romanesque (grotesque?). Il revint lentement vers la partie nuit du couvent, non sans avoir fait un détour par la cuisine.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- C’est que ça creuse d’effectuer un travail si harassant., se justifia-t-il, croquant dans la pomme qu’il avait subtilisée… pardon empruntée… sans intention de la rendre.  

- Tiens, au fait, c’est étrange : elles peuvent manger des pommes ?  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Sur cette pensée aussi profonde que furtive, il continua sa route, se contenant de répondre à la montée d’allégresse qu’il sentait monter en lui à l’approche de la chambre d’Hitomi. Deux heures du matin sonnaient lorsqu’il arriva enfin en vue de sa cible. Avec effroi, il vit de nouveau la porte de Maman s’ouvrir juste devant son nez et eut à peine le temps de s’arrêter pour ne pas la prendre en pleine figure.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Fais ch… Elle a la vessie de la taille d’un dé à coudre ou quoi ?, pesta-t-il, reculant dans l’ombre pour ne pas qu’elle le voit en revenant.  

- Eh Maman, mets des couches !, lui ordonna-t-il mentalement quand elle passa devant lui.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Il l’entendit s’arrêter quelques secondes et se demanda s’il n’avait pas parlé à voix haute mais, visiblement non, puisqu’elle finit par fermer la porte derrière elle. Nouveau soupir de soulagement et reprise du chemin.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- C’est pas vrai ! Je suis maudit ! Et toi là-haut, t’es pas fair-play si tu commences aussi à envoyer les remplaçantes !, hurla-t-il intérieurement.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Il se glissa dans un nouveau coin obscur et vit Soeur Marie-Balthazar, ou alors était-ce Soeur Marie-Mardochée ?. C’était qui d’ailleurs ce Mardochée ? C’était bien la première fois qu’il entendait ce prénom-là. Il fouilla dans sa mémoire pour voir si quelque bribe de ses apprentissages passés lui revenait mais rien, rien de rien… En attendant, la sœur en question, qu’elle soit Balthazar ou Mardochée, prenait bien son temps et il n’en pouvait plus d’attendre. D’un autre côté, il n’avait pas vraiment le choix…  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Elle doit être sacrément constipée… Ca fait combien de temps qu’elle y ait ? Vingt minutes ? Une demi-heure ? Heureusement que j’ai encore du temps devant moi…, pensa-t-il.  

- Si ça se trouve, elle s’est endormie sur le trône…  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Pianotant du bout des doigts sur son avant-bras impatiemment, il continua à attendre tout en pestant intérieurement.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Si ça se trouve, la vieille a fait un arrêt en poussant trop fort… Je devrais peut-être aller voir ?, pensa-t-il avant de se sentir devenir vert.  

- Pas question ! Sinon je vais me retrouver à lui faire du bouche-à-bouche. Je préfère encore embrasser Kaori…, vociféra-t-il avant de réaliser ce qu’il venait de dire.  

- Plutôt embrasser un homme plutôt qu’une vioque !, se justifia-t-il au bord des vomissements.  

- Bon, il faudrait peut-être que je me décide…, soupira-t-il, un reste de compassion humaine lui revenant.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Juste au moment où il s’apprêtait à sortir de sa cachette, Sœur Marie-Balthazar ou Soeur Marie-Mardochée sortit enfin des toilettes, chose pour laquelle il remercia son compétiteur. Il dut cependant encore attendre un moment avant de la voir regagner sa chambre puisqu’elle s’abîma dans la contemplation de la Lune pendant quelques minutes. Furieux, il leva une nouvelle fois les yeux au ciel, sa reconnaissance déjà évanouie.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Bon, finissons-en maintenant. Il est temps pour Hitomi de connaître l’amour avec un grand A, le seul, l’unique, le vrai, et je me fais un devoir, un sacerdoce nocturne même de le lui apprendre !  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Seul au milieu du couloir désert dans le silence de la nuit, Ryô bombait le torse en arborant un air déterminé. Pour parachever l’effet de son annonce (toujours silencieuse), un coucou se dressait fièrement à la limite de faire craquer son caleçon.  

 

- Tu es là. Je commençais à m’inquiéter de ne pas t’entendre rentrer., entendit-il derrière lui.  

 

Il se dépêcha de remballer le matériel avant de voir Kaori venir lui faire face.  

 

- Tu as trouvé quelque chose ? Ca fait plusieurs heures que tu y es maintenant., lui fit-elle remarquer, étouffant un bâillement.  

- Je… J’ai pris mon temps. Tu me connais. Je ne voulais rien laisser au hasard., mentit-il.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Va te coucher, Kaori. Kaori, tu dors. Tes paupières sont lourdes, elles se referment et tu ne peux pas lutter. Tu dois aller te coucher, Kaori. Tes paupières, Kaori… Tes paupières sont lourdes. Lourdes sont tes paupières…, commença-t-il à réciter comme un mantra.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- D’accord. Ca va ?, lui demanda-t-elle, le dévisageant.  

- Oui, pourquoi ?, lui retourna-t-il, forçant un peu plus la transmission mentale qui ne semblait pas passer.  

- Je ne sais pas. Tu me regardes bizarrement. Tu ne vas pas me sauter dessus quand même ?, l’interrogea-t-elle, méfiante.  

 

Le contact avec le sol fut rude pour le nettoyeur qui venait de tomber à la renverse.  

 

- Tu ferais mieux d’aller dormir, Ryô. Tu ne tiens plus debout., lui conseilla-t-elle.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Lui sauter dessus ? Quelle idée ? Avec cet affreux pyjama jaune qu’elle porte encore, même pas en rêves ! Commence par porter des nuisettes affriolantes !, lui lança-t-il tout en la regardant s’éloigner et retourner dans sa chambre.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Les images ne tardèrent pas à flasher et il prit une poignée de mouchoirs en papier qui absorba l’afflux sanguin nasal. Il avait trop réprimé son membre central alors c’était sorti autrement… Vidé, il recula contre le mur et se laissa tomber sur le sol, le temps de reprendre un peu ses esprits et le dessus sur son corps anémié.  

 

Lorsqu’il se sentit mieux, il se releva et se tourna vers la chambre d’Hitomi  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Maintenant, il n’y a plus de retour en arrière. Ligne droite jusqu’à la chambre de ma promise nocturne. J’arrive, Hitomi !, lança-t-il.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Il s’élança dans le couloir en bondissant, l’air jovial (et pervers aussi) et s’arrêta devant la porte de la jeune femme.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Juste un instant, un petit instant, le temps de savourer ce moment avant la félicité, le dernier moment d’attente…, s’imposa-t-il.  

- Ca n’en sera que meilleur après.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

La main sur la poignée de la porte, il commença à appuyer et plus la poignée se baissait, plus son coucou montait. Cependant, l’humidité qui se répandait sur le tissu de son caleçon ne provenant pas de ce qu’il contenait mais de la bave qui s’écoulait de ses lèvres tordues en un rictus pervers.  

 

- Soeur Marie-Ryô, déjà debout ? Je ne m’attendais pas à cela. C’est une agréable surprise de…, commença la Mère Supérieure, soulagée de voir que le nettoyeur avait anticipé le lever pour ne pas être confronté aux autres sœurs lors de l’inévitable passage aux sanitaires.  

- Jésus Marie Joseph !, s’écria-t-elle quand il se retourna brusquement, surpris de son arrivée.  

 

Il ne comprit son air outré que lorsqu’il suivit son regard vers le centre de son cœur, son caleçon humide et tendu par le désir.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- Je te jure, toi là-haut, si je te trouve, je te fais ta fête. Tu m’auras vraiment fait ch… jusqu’au bout., éructa-t-il.  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

- Mais que… que… que faites-vous… là… et comme… ça ?, bredouilla Soeur Marie-Joseph.  

- Oh ça… Je suis désolé. C’est un petit problème naturel que je connais tous les matins. Ne vous offusquez donc pas, Mam… Mère., se justifia-t-il.  

- C’est… C’est pour cela que vous vous êtes levé avant les autres ?, lui demanda-t-elle, détournant pudiquement les yeux, les joues encore plus rouges que celles de Kaori dans ces moments-là.  

- Oui ! C’est tout à fait cela ! Ca ferait désordre sinon !, affirma-t-il, sautant sur l’occasion et se retenant de rire au souvenir de la blague qu’il s’était auto-partagé un peu plus tôt.  

- Je… Très bien. Faites vite… ce que vous avez à faire. Les autres sœurs se lèveront dans un quart d’heure. Dans une demi-heure, ce sera les Vigiles., lui annonça-t-elle.  

- Les Vigiles ?, reprit Ryô, n’y comprenant plus rien.  

- Oui, les Vigiles. Pardon, c’est la première messe du matin., lui expliqua-t-elle avant de s’en retourner dans sa chambre pour cacher sa gêne.  

 

(début de monologue intérieur)  

 

- La première messe… du matin… Mais il va seulement être quatre heures du matin ! Et je n’ai même pas eu le temps de faire ma visite nocturne ! Je n’ai même pas mis le doigt de pied dans la chambre d’Hitomi ! C’est pas juste !  

 

(fin de monologue intérieur)  

 

Seul au milieu du couloir désert, la nuit étalant encore largement son manteau sur la ville, le nettoyeur numéro un se répandit… en torrents salés, ressentant toute l’injustice du monde… et pour une fois, il n’avait même pas fait grincer le plancher…  

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de