Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 5 :: chapitre 5

Pubblicato: 27-08-23 - Ultimo aggiornamento: 27-08-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Alors comment va s'en sortir notre cher nettoyeur après une nuit de mokkori avortée? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 5  

 

- Tu ronfles…, gronda Kaori, lui donnant un coup de coude dans les côtes.  

 

Ryô se réveilla en sursaut en pleine messe. Il dormait debout. Il était fatigué de sa nuit blanche mais ce n’était pas ce qui le faisait dormir. Il avait après tout été habitué à passer plusieurs nuits d’affilée sans dormir. C’était ces chants soporifiques et même les voix dissonantes ne parvenaient pas à le maintenir éveillé.  

 

- Ces messes… C’est l’enf… tu vois quoi…, murmura-t-il à son attention.  

- Chante, ça te tiendra réveillé., lui conseilla-t-elle.  

 

Elle tourna de nouveau le visage vers la foule… de trois personnes et accompagna les autres sœurs, essayant de rester concentrée pour ne pas chanter de travers. Elle put soudain s’appuyer sur son partenaire dont la voix féminine vint bientôt s’ajouter à la sienne. Avec lui, c’était instinctif. La messe se termina enfin et elles purent quitter les bancs.  

 

Le groupe se dirigeait en silence vers la partie privée du couvent lorsqu’un groupe d’hommes leur fit barrage.  

 

- Elle vient avec nous !, annonça celui au milieu, pointant du doigt Hitomi.  

 

Probablement le chef, se dirent Ryô et Kaori. Le nettoyeur avança et fit non de la tête pendant que sa partenaire vint se mettre devant la jeune femme.  

 

- Tire-toi la bonne sœur ou je te fais bobo !, le menaça-t-il, sortant son arme.  

 

Malgré les bouches qui s’ouvrirent, aucun cri de stupeur ne fut entendu. Même là, elles restaient silencieuses, pensa Ryô, stupéfait. Et pourquoi elles ne gardaient pas le silence pendant la messe, ses oreilles leur en seraient tellement gré…  

 

- J’ai dit tire-toi ! T’es sourde en plus d’être muette ?!, gronda l’homme, furieux.  

- Je veux la jeune, pas toi la vieille !, lui asséna-t-il.  

- Je ne suis pas vieille., murmura Ryô, vexé, d’une voix fluette.  

 

N’en pouvant plus de se taire, il prit une profonde inspiration avant d’avancer de trois pas vers les méchants qui dégainèrent tous leurs armes, surpris par cette nonne qui n’avait pas peur d’eux :  

 

- Mes biens chers frères !, commença-t-il à chanter alors que des notes de musique surgissaient de nulle part.  

- Mes biens chères sœurs !, continua-t-il, se tournant vers ses consœurs.  

- Reprenez avec moi tous en chœur !, les enjoignit-il.  

- Ne faites pas l’abruti avant vos prières du soir !, enchaîna-t-il.  

- Ne faites pas les abrutis avant de faire vos prières du soir.  

 

Il pria pour que l’une d’elles le suive et il ne fut pas déçu : Kaori enchaîna avec lui en frappant des mains. Il fallait déstabiliser l’ennemi puisque Ryô ne pourrait pas riposter avec son arme. Il ne l’avait même pas sur lui…  

 

- Maintenant l’ânerie est devenu péché mortel  

Ne provoquez pas votre Père Éternel  

Ne faites pas l’abruti avant vos prières du soir…  

 

Il répéta ce refrain à plusieurs reprises, suivi par toutes les sœurs au fur et à mesure… et même quelques hommes qui les ciblaient. Au dernier moment, alors qu’une grosse goutte d’eau perlait au front du chef de la bande dont les lunettes étaient également désormais de travers, certainement affligé par le spectacle, Ryô le prit par le coude et l’emmena dehors, suivi par ses hommes. De son côté, Kaori initia le mouvement vers le couvent, rapidement appuyé par la Mère supérieure, menant Hitomi et les autres sœurs à l’abri.  

 

A l’extérieur, le nettoyeur, loin des yeux monacaux, put enfin agir de manière plus efficace. D’un mouvement habile et rapide, il fit voler le chef dans les airs, l’envoyant au loin tout en lui arrachant son arme. Il la démonta en même temps qu’il arrêta d’un coup de pied le premier homme qui réagit. Les mains libres, il put parer les coups des assaillants et, en moins de trois minutes, tous les hommes, ainsi que leurs armes mises en pièce, gisaient par terre.  

 

Il approcha du chef et l’attrapa par les cheveux, relevant sa tête sans ménagement.  

 

- Qui t’a embauché ? Pour qui tu travailles ?, lui demanda-t-il.  

- Aaaahhh., gémit-il, incapable de parler.  

- J’y ai été un peu fort, je crois. Fallait pas me traiter de vieux aussi., lui reprocha le nettoyeur, se retenant de le lâcher brutalement.  

 

A peine quelques minutes plus tard, alors qu’il attendait qu’il reprenne connaissance, Saeko arriva, sa Porsche rouge s’arrêtant à quelques mètres d’eux.  

 

- Ma sœur, vous n’avez rien ?, s’inquiéta-t-elle.  

- Saekoooooo !, hurla Ryô, s’élançant vers elle.  

 

Elle n’eut même pas besoin de sortir ses coutelas puisqu’en voulant se déshabiller, le nettoyeur se prit dans sa longue robe noire, la corde s’enroula autour de sa jambe et il termina à plat ventre au sol, la cornette de guingois, une jambe repliée, sa cheville retenue à un angle improbable, une croix bien en évidence sur son mollet.  

 

- Ry… Ryô ?!, s’étonna-t-elle avant d’éclater de rire, pliée en deux.  

- Ouais, je sais. Je suis sexy en bonne sœur., grommela-t-il, se sortant tant bien que mal de son entremêlement.  

 

Il donnait un dernier coup sec à sa robe pour enlever un pli que Saeko riait encore de bon cœur.  

 

- T’as bientôt fini ? On peut parler boulot ?, lui asséna-t-il de mauvaise humeur.  

- Celui-là, il voulait enlever ma cliente, Hitomi… Je ne connais pas son nom mais c’est la seule portant ce prénom ici. C’est la nièce d’un type riche qui va bientôt clamser et lui léguer, enfin à l’institution, sa fortune., lui expliqua-t-il.  

- Je dois l’emmener. Sa bande et lui sont suspectés d’avoir réalisé un braquage. Je dois l’interroger., lui fit-elle savoir.  

- T’attendras ton tour. Je l’ai eu en premier., répliqua-t-il, s’asseyant sur l’homme qui commençait à se réveiller.  

 

Il s’évanouit de nouveau.  

 

- C’est pas vrai ! Quelle petite nature !, soupira le nettoyeur, relevant de nouveau la tête de sa prise.  

- Ce n’est pas tous les jours qu’il doit se faire avoir par une bonne sœur…, pipa Saeko.  

 

Elle ne put s’empêcher de détailler de nouveau l’allure de son ami et de recommencer à rire, d’abord de manière étouffée puis plus franche.  

 

- C’est ça, c’est ça. Ris bien, profites-en., l’invita-t-il, blasé.  

 

C’était vraiment une mission pourrie, mais alors pourrie de chez pourrie. Pas de visite nocturne, des heures de travail indues, ses oreilles qui bourdonnaient encore de la cacophonie des chants de la messe même s’il avait dormi… Et il n’était que huit heures du matin, il n’avait même pas encore déjeuner…  

 

- Désolée… c’est que… Oh non… je ne peux pas m’en empêcher., rit-elle encore plus fort, s’attirant des regards étonnés de ses collègues.  

 

C’était bien la première fois qu’il la voyait rire autant, presque au bord des larmes. C’était aussi la première fois qu’il se retrouvait habillé de la sorte et se sentait vraiment ridicule. Vexé, il sortit son carnet à coups et commença à compter à voix haute.  

 

- Cinquantre-trois, cinquante-quatre, cinquante-cinq… Ah voilà !, fit-il, trouvant la première fiche vierge à la suite.  

- Tu fais quoi ?, lui demanda-t-elle, se calmant en le voyant noter des choses.  

- Tu réduis mes dettes ?, lâcha-t-elle, amusée.  

- Non, je les augmente. Plus tu te foutras de moi, plus tu paieras., lui apprit-il, remplissant déjà un troisième coupon.  

 

Il lui resta entre les doigts, coupé net par un coutelas qui s’enfonça dans le sol dans un bruit mat.  

 

- Je te propose quelque chose., dit-elle, le sérieux revenu.  

 

Elle lança un regard noir à tous ses collègues qui avaient le regard rivé sur elle. Aussi vite, ils se retournèrent et vaquèrent à leurs occupations. Pour peu, on les aurait entendus siffloter.  

 

- De me payer mes dettes sur le champ ?, fit Ryô, lui montrant le calepin.  

- Le lieu n’est pas vraiment approprié et Maman est sévère., ajouta-t-il.  

- Non, je ne pensais pas du tout à ça… mais on peut l’envisager quand tu auras fini ici., minauda-t-elle.  

- Je me disais qu’on pourrait conclure un petit accord. Je ne devais l’interroger que pour le cambriolage mais je peux faire un effort et lui poser quelques questions pour ton affaire., suggéra-t-elle.  

- Tu sais, je suis encore tout à fait capable d’interroger un…, commença le nettoyeur.  

- Soeur Marie-Ryô !, entendirent-ils.  

 

Ils virent Kaori arriver au pas de course et Saeko s’esclaffa de nouveau en voyant la rouquine également habillée en nonne mais l’entendre appeler Ryô Soeur Marie-Ryô déclencha un nouvel accès de rire qui fit grogner le nettoyeur de dépit.  

 

- Je te rajoute cinq coups pour le coup., fit-il, se dépêchant d’inscrire les dettes avant de cacher le calepin.  

 

Ceux-là ne seraient pas annulés d’un coup de lame. Elle le paierait un jour, elle le paierait, se jura-t-il.  

 

- Ryô… On doit y retourner. La Mère Supérieure ne veut pas que les autres sœurs se posent trop de questions sur ton absence…, l’informa Kaori.  

- Bonjour Saeko. Tout va bien ?, la salua-t-elle, s’inquiétant de la voir les lèvres pincées avec un air étrange.  

 

Pour toute réponse, l’inspectrice se remit à rire au grand dam de son ami.  

 

- M’en fous. Je garde mon otage., informa-t-il Saeko.  

- On doit y retourner, Ryô !, insista Kaori.  

- Laisse-le moi, Ryô. Je te tiendrai informé., promit l’inspectrice, deux fossettes trahissant son hilarité.  

- Nan !, s’entêta le nettoyeur.  

- Ryô ! On doit y aller. Hitomi est entourée des sœurs mais il vaudrait mieux qu’on y soit nous aussi., répliqua sa partenaire, s’impatientant.  

- J’ai dit…, commença-t-il.  

- Je me fous de ce que tu as dit. On a une mission à accomplir et il est hors de question qu’on laisse Hitomi seule alors qu’elle vient d’être attaquée. Alors tu lèves tes fesses, tu laisses le monsieur à Saeko et tu rentres dans le couvent !, lui ordonna-t-elle, les poings sur les hanches.  

- J’ai dit NON N O N !, cria Ryô, excédé.  

 

Ils s’affrontèrent tous deux du regard un moment. Le nettoyeur s’attendait à tout moment à voir une massue apparaître, se faire écrabouiller puis être traîné jusqu’au couvent. Au lieu de cela, Kaori se détendit et un large sourire étira ses lèvres.  

 

- Je suis dans la merde…, pensa-t-il en la voyant faire.  

- Ecoute-moi bien, si tu n’es pas dans ce couvent dans une minute, je raconterai à tout le monde ce qu’il s’est passé dans l’église, tu sais, ton petit… prêche., murmura-t-elle, se penchant sur lui.  

 

Il vit soudain toute la bande apparaître autour de lui et se mettre à chanter en chœur avant de partir d’un grand éclat de rire. Il remarqua rapidement que la foule s’étoffa, des clientes, des bunnies, des chefs de clan et autres méchants… Tous le voyaient habillé en nonne à cornette, une croix pendant au bout de sa corde et chanter des chansons religieuses.  

 

- Eh Ryô, ça ne te fait rien d’avoir un homme allongé sur tes bijoux de famille ?, entendit-il Mick hurler, faisant rire tout le monde.  

 

Foutue, sa réputation était foutue, sa vie était foutue. Finies les séances de drague, les nuits au love hotel… quoique ça faisait un bail qu’il n’y avait plus mis les pieds sauf pour en ressortir sans avoir assouvi ses pulsions. Il était fichu, il ne lui resterait qu’à aller au Maroc…  

 

- Nooooooooon !, se mit-il à hurler, partant en courant vers le couvent, laissant un nuage de poussières derrière lui.  

- Je ne sais pas ce que tu lui as dit mais c’était efficace., apprécia Saeko, remise de ses émotions.  

- J’ai déjà oublié. Tu nous tiens au courant de ce que tu apprends, s’il te plaît., lui demanda simplement Kaori avant de repartir vers le couvent.  

 

Il était hors de question qu’elle grille son partenaire même si parfois c’était très tentant. Il y avait des choses qui n’appartenaient qu’à eux… comme Saeko en avait avec Ryô, pensa-t-elle, fronçant les sourcils.  

 

Lorsqu’elle retrouva les autres sœurs, elles étaient attablées pour le petit-déjeuner. Soudain, Kaori tomba à la renverse : le choc était rude, Ryô semblait au bord des larmes face à sa tasse de café. Il ne la touchait même pas et pourtant le bénédicité avait déjà été dit puisque les autres sœurs mangeaient. Elle adressa un signe d’excuse à la Mère Supérieure et alla s’asseoir pour déjeuner. Ce faisant, elle observa son partenaire qui ne bougeait pas beaucoup, toujours en contemplation devant sa tasse de café. Elle commença à sérieusement s’inquiéter de sa santé mentale. Il n’avait pas tenté de visite nocturne la veille, avait exploré les lieux de manière approfondie et ce matin, il inventait cette chanson pour distraire les méchants… Ce n’était peut-être pas le lieu idéal pour lui. Dire qu’elle s’était inquiétée de son comportement au couvent…  

 

De son côté, Ryô était épuisé. C’était comme si les lieux aspiraient son énergie suprême. Il était là à contempler sa tasse de café comme s’il était complètement hagard. Il avait juste dû se réveiller trop tôt… Il faillit rire. Se réveiller trop tôt ? Il n’avait même pas dormi et ce n’était pas un souci en général.  

 

Soudain, son orgueil se rebella. Comment pouvait-il rester là à se morfondre devant sa tasse de café comme s’il était… vieux ? Surprenant tout le monde, il se leva d’un bond, fixant un regard dur sur un point invisible face à lui. Il n’était pas vieux, il n’était pas sous l’emprise d’une quelconque force invisible ! Il était Ryô Saeba, un nettoyeur hors pair, l’Etalon de Shinjuku doté d’un pouvoir surpuissant, son érecto-pouvoir.  

 

- Soeur Marie-Ryô, y a-t-il un souci ?, l’interrogea calmement sœur Marie-Joseph, reposant sa tasse.  

 

Elle se retint de froncer les sourcils, se demandant ce que cet homme allait encore une fois pouvoir lui inventer. Décidément, la vie était bien plus simple avant mais comme il était écrit, Il n’imposait pas d’épreuve qui ne pouvait être surmontée., se rappela-t-elle, poussant un profond soupir.  

 

- Je…, commença Ryô, ne trouvant pas d’excuse immédiate.  

- Je repensais à ce matin., enchaîna-t-il, gagnant du temps.  

 

Il observa la tablée, cherchant désespérément une idée lorsque son regard se posa sur Kaori qui se sentit soudain très mal à l’aise. Il allait sortir une énormité, elle le sentait.  

 

- Il faut avouer que le chant n’est pas votre point fort., fit-il, voyant les sœur baisser les yeux.  

- Et c’est un peu contradictoire de chanter à la messe sans pouvoir s’entraîner entre temps comme vous l’impose le vœu de silence que vous avez fait., ajouta-t-il.  

- Que proposez-vous ?, lui demanda patiemment la Mère Supérieure.  

- Soeur… Je veux dire notre jeune novice, Kaori, gère notre chorale à Okinawa., leur apprit-il.  

 

La rouquine faillit s’étouffer en entendant cela. Elle avait bien géré l’apprentissage de quelques chants de Noël aux orphelins mais c’était ce qui se rapprochait le plus d’une chorale pour elle. Comment osait-il lui faire un coup pareil ?  

 

- Elle pourrait peut-être vous aider à… trouver le meilleur ton pour honorer notre Dieu., suggéra Ryô.  

 

La Mère Supérieure resta silencieuse un long moment en l’observant sérieusement, très sérieusement.  

 

- C’est effectivement une bonne idée. C’est pour cela après tout que nous accueillons des sœurs d’autres couvents. Nous pouvons certainement trouver un petit moment supplémentaire pour nous exercer. Cela ne contreviendrait pas à notre vœu de silence puisque nos chants sont tournés vers notre Seigneur., approuva-t-elle.  

- Tu vas me le payer, Ryô., gronda Kaori lorsqu’ils sortirent du réfectoire.  

- Il fallait bien que je trouve un moment pour pouvoir parler un peu avec Hitomi. C’est ça ou la nuit…, pipa-t-il.  

- Qu’est-ce que tu préfères ?, conclut-il.  

- Tu me le paieras., grogna-t-elle, dépitée.  

- C’est le travail, Kaori., ironisa-t-il.  

- Sois maudit., vociféra-t-elle.  

- Ce n’est pas très charitable de ta part., la sermonna-t-il, amusé, partant en avant.  

- J’espère que Saeko viendra vite nous donner des nouvelles., soupira-t-elle.  

 

Il fit comme s’il n’avait rien entendu mais esquissa un très léger sourire. Il l’espérait aussi. Il ne voulait plus avoir un homme se baladant près de son mokkori…  

 


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