Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 10 :: Chapitre 10

Pubblicato: 23-10-23 - Ultimo aggiornamento: 23-10-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de cette histoire. Découvrons le gros problème de Ryô... Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 10  

 

- Oh putain…  

 

Kaori tourna le regard vers son partenaire avant de suivre le sien dans la foule… Si elle y avait prêté attention, elle n’aurait même pas eu à le faire. Parmi la dizaine de personnes présentes, une montage surplombait les autres têtes. Umibozu était là… et Saeko aussi et à les voir faire, elle lui désignait les deux sœurs correspondants à leurs amis donc eux… Elle comprenait le désabusement de Ryô qui ne devait pas apprécier d’être la risée du groupe. Falcon ne se priverait pas de lui rappeler pendant des semaines voire des années ce malheureux moment de leur vie professionnelle.  

 

- Oh allez, ils ont déjà vu pire., tenta-t-elle de le rassurer à voix basse.  

- Ouais mais pas en bonne sœur…, répondit-il.  

- Tu pourras leur dire que ça appuie le côté obscur de tes prunelles., pipa-t-elle, baissant les yeux, les joues roses.  

- Kaori…, fut-elle heureusement appelée par la Mère Supérieure pour diriger la chorale.  

 

Elle avait bien senti le regard surpris de son partenaire mais se sentait bien incapable d’y répondre. Le chant était donc un moment salvateur pour elle. Même si ce n’était pas celui qu’elles avaient révisé, l’ensemble avait gagné un peu en harmonie, ce qui leur tira un énorme sourire lorsqu’elles eurent fini, ainsi qu’un regard étonné du prêtre.  

 

Le reste de la messe passa sans heurts et les chants furent tous un peu plus agréables à entendre. Ce fut donc dans un silence radieux qu’elles se dirigèrent vers les bâtiments communs jusqu’au moment où elles furent immobilisées par un couple, une jolie jeune femme séduisante et un grand colosse qui tira un léger cri effrayé de certaines.  

 

- Bonjour, Ma Mère. Nous aurions besoin de parler au témoin de la scène d’hier., leur fit savoir Saeko.  

 

Sentant une suée le prendre, Ryô vit un flash amusé passer sur les lunettes noires de son acolyte.  

 

- Si cela ne peut attendre, je vous prie. Soeur Marie-Ryô, vous pouvez les suivre à l’extérieur du bâtiment., l’autorisa sœur Marie-Joseph.  

 

En silence, les trois sortirent de là, Ryô lançant des regards noirs aux dos de ses amis dont il voyait les épaules tressaillir par moments. Il sentait qu’il allait en prendre plein les oreilles dans quelques instants… et ça ne manqua pas. A peine éloignés de cinq mètres de l’entrée de l’église, Umibozu se mit à rire à gorge déployée d’une manière dont Ryô ne l’avait jamais vu faire. C’en était presque effrayant. On voyait jusqu’au fond de sa gorge qui semblait sans fin et ce rire… il en avait presque le tympans crevés…  

 

Quant à Saeko, elle n’était pas en reste. Bien qu’elle eut déjà assisté à la scène, elle était de nouveau pliée en deux, pleurant littéralement de rire. Les bras croisés, les sourcils froncés, Ryô attendit qu’il se calme avant de passer à l’attaque. Il souleva la jupe de la jeune femme, lui pinçant les fesses avant de grimper sur le dos du géant et de lui enfoncer la cornette de nonne sur son crâne chauve mais à l’envers. Il se retrouvera soudain par terre, la robe épinglée par une série de coutelas.  

 

- Eh ma robe ! Je ne suis pas sûr d’en avoir une de rechange à ma taille !, s’insurgea-t-il.  

- Bon, pour une sœur, tu attaches beaucoup d’importance aux choses matérielles., lui fit remarquer Saeko, un sourcil levé.  

- Ca ne tiendrait qu’à moi, tu pourrais en faire ce que tu veux… J’ai hâte de savoir ce que tu as appris de mon lascar., dit Ryô, se relevant et arrachant sa cornette des mains de son compère.  

 

Il l’épousseta, la remit en forme avant de l’enfoncer sur son crâne. Reprenant un air sérieux, il se tourna vers ses amis et attendit leurs informations.  

 

- Le gars a dit qu’il avait été embauché par un jeune blanc-bec qui lui a promis cinquante mille yens pour lui ramener sa cousine., expliqua l’inspectrice.  

- Cinquante-mille yens ? Mais c’est rien ! C’est même du vol., s’esclaffa le nettoyeur.  

- Il s’avère que malgré son âge, c’est un bleu dans le métier. Reconversion, qu’il dit…, lui dit-elle.  

- Il a oublié de suivre sa formation ? Franchement, ce qu’il ne faut pas entendre. Et tu en as su plus sur le commanditaire ?, lui demanda-t-il.  

- Non, rien du tout. Pas de nom, pas de numéro de téléphone et le rendez-vous était déjà passé.  

- Et toi, Umi, que sais-tu ? Tu n’es pas venu ici par hasard, tout de même ?, fit remarquer Ryô.  

- Apparemment, une autre attaque est prévue cette nuit par de vrais professionnels, cette fois., lui dit-il.  

- Ah… enfin de l’action !, s’exclama le nettoyeur.  

 

Les deux autres le regardèrent, dubitatifs, surtout vu le bâtiment dans lequel il était entouré de femmes sans défense.  

 

- Je vais gérer, ne vous inquiétez pas. Vous n’aurez qu’à faire une petite prière pour nous., plaisanta-t-il.  

- Oh et en ce qui concerne le commanditaire, regarde du côté du cousin éloigné soudainement réapparu dans la vie de Tonton !, fit-il, lui tendant un papier.  

 

Saeko le prit et déplia, assimilant l’identité.  

 

- Connais pas mais je me renseignerai., lui promit-elle.  

- Tu peux même le ramener ici si tu veux., l’incita Ryô.  

- Une petite réunion de famille ne lui ferait pas de mal., ajouta-t-il.  

- Soeur Marie-Ryô, si vous en avez fini. C’est l’heure d’aller vous confesser., l’interpela sœur Marie-Joseph de loin.  

- Me confesser ?, répéta-t-il, les sourcils froncés.  

- Oui, te confesser, c’est là que tu dois parler de tous les péchés que tu as commis., expliqua Saeko.  

- On n’a pas fini…, pipa le nettoyeur.  

- Tenez-moi au courant., leur demanda-t-il, s’en allant.  

 

Les deux le regardèrent partir et se retinrent de le suivre. Ils plaignaient presque le prêtre qui allait confesser leur ami. Il aurait de nombreuses choses à lui raconter sauf s’il racontait l’histoire de Marie-Ryô… ce dont ils doutaient…  

 

- C’est à ton tour…, fit Kaori, sortant de là, les joues rouges.  

- Tu as eu des vilaines choses à dire ? Tes fantasmes inavoués ?, la taquina-t-il.  

 

Il aurait bien aimé être une petite souris pour entendre les péchés certainement tout mignons dont était coupable sa partenaire.  

 

- Soeur Marie-Ryô, à votre tour., entendit-il.  

 

Oh… Il allait devoir se confier à un homme. Bon, allez, il allait la jouer soft, inventer deux trois petites bêtises et ce serait bon.  

 

- Bonjour Ma sœur, je vous écoute., fit le prêtre d’une voix calme et posée.  

- Comme vous le savez, tout ce que vous direz ici restera entre nous et le Seigneur., lui rappela-t-il.  

- Nous et le Seigneur ?, murmura Ryô.  

 

Un sourire étira ses lèvres : il allait enfin pouvoir s’amuser un peu et peut-être qu’il obtiendrait l’absolution pour toutes les mauvaises choses qu’il avait faites dans la vie. Au minimum, il y prendrait beaucoup de plaisir.  

 

- Alors par où commencer ?, pipa-t-il.  

- J’ai visité le lit d’une de mes consœurs cette nuit. J’étais fatigué et je n’ai pas fait attention. J’étais presque nu et je me suis collé contre son corps en imaginant lui faire des choses…, commença-t-il, prenant une voix très sérieuse.  

- Ca, c’était après m’être battu contre des méchants pas beaux. Au fait, si vous ne l’aviez pas remarqué, je suis un homme. C’est ma vraie voix. Il y a deux nuits, j’ai tenté une visite nocturne à une novice et hier soir, j’ai visité une de mes consœurs dans sa douche. On était nus tous les deux.  

 

Il entendit l’homme à côté prendre une profonde inspiration.  

 

- J’étais parti pour lui faire tout ce que je voudrais faire aux miss des magazines érotiques que je lis chez moi. Bon, ça n’a pas été possible mais je me suis débrouillé tout seul pour en finir. Vous savez, la main sur le paquet et hop…, lança-t-il.  

 

C’était mal, très mal, ce qu’il faisait mais il ne pouvait s’en empêcher. Il ne croyait pas en Dieu, il ne croyait pas en une autorité supérieure qui absoudrait les péchés en tous genres et surtout les plus graves et, franchement, il avait encore moins de respect pour l’institution que pour Kaïbara.  

 

- J’ai aussi dragué un nombre incalculable de femmes, les ai mises dans mon lit et je leur ai fait tout ce qui me passait par la tête. Après je les quittais et les envoyais paître si je les revoyais dans la rue. Pas plus d’une nuit avec une femme, c’est ma devise. Qu’est-ce que j’ai pu en passer des nuits de dingue…, se targua-t-il.  

- Je dois aussi vous dire que je bois, je fume et je chante des chansons paillardes en me déshabillant sur des scènes dans des bars transformistes. Je rentre en hurlant pour réveiller ma partenaire. Je vous ai dit que j’avais une arme ? Et je l’ai utilisée, plusieurs fois. J’ai même tué avec… pour de bonnes… et de mauvaises raisons., avoua-t-il.  

- Je suis bordélique, injurieux, irrespectueux. Je suis odieux avec ma partenaire et meilleure amie. Elle fait tant pour moi et moi, je fais comme si ça ne comptait pas. Je vous ai dit que j’avais envie de zigouiller le type sur la croix ? Il joue trop près de mes parties., résuma-t-il.  

 

Le silence s’établit pendant un long moment. Ryô ne savait pas quoi faire, s’il devait attendre ou partir. Il imaginait le bonhomme dans la case d’à-côté et se demander s’il avait réussi à le faire sortir de sa réserve habituelle. Son sourire s’évanouit progressivement. Pourquoi avait-il voulu faire cela ? Il aurait dû simplement jouer le rôle de sœur Marie-Ryô.  

 

- Pourquoi éprouvez-vous ce besoin auto-destructeur ?, l’interrogea soudain le prêtre.  

 

Ryô ouvrit la bouche et resta muet. Il ne savait quoi dire. Ce n’était pas du tout ce à quoi il s’était attendu.  

 

- On dirait que vous attendez de moi que je sois outré et que je vous reproche vos faits et gestes. Je ne suis pas là pour cela. Vous semblez avoir eu une vie difficile, pleine d’errances, mon fils. Mais il semble aussi que quelque chose… quelqu’un peut-être vous ait indiqué la voie., indiqua le prêtre.  

 

Ryô l’écouta, cligna des yeux bêtement avant de se mettre à rire de manière tonitruante.  

 

- Mon père, vous faites preuve de beaucoup d’humour. Je ne m’attendais pas du tout à cela., lâcha-t-il enfin, se calmant.  

- Hmmm, soit., pipa l’homme de Dieu sans aucune trace de jugement.  

- Vous direz cent « je vous salue, Marie. ». Je vous absous de vos péchés., conclut-il.  

 

Ryô comprit qu’il devait sortir et il se dépêcha de le faire et de rejoindre les autres. Avec un peu de chance, l’homme n’était pas très physionomiste et ne le reconnaîtrait pas dans la horde de bonnes sœurs. Il les retrouva dans le réfectoire, mettant la table en silence et, sans un mot, il se joignit au mouvement.  

 

- Qu’est-ce que tu fiches ?, gronda Kaori assise à ses côtés.  

 

Elle sentait un mouvement régulier qui agitait la nappe et l’entendait glousser légèrement.  

 

- Hmm… rien, je fais mes prières.. murmura-t-il.  

 

Cette voix, elle ne la connaissait que trop bien et elle serra les poings mais ne put s’empêcher de baisser les yeux. Elle vit un coucou apparaître puis disparaître, puis réapparaître et disparaître de nouveau et ainsi de suite de manière cadencée.  

 

- Tu fais tes… prières ? Tu te fous de moi ou quoi ?, gronda-t-elle sous couvert d’un peu de raffut.  

- C’est le tondu… Il m’a dit de faire cent « je vous salue Marie ». Alors… je salue Marie., expliqua-t-il le plus sérieusement du monde.  

 

Le plus sérieusement vocalement en tout cas parce que son regard lui était aussi pervers que lorsqu’il voyait une jeune femme mokkori. Elle attrapa le premier objet qui lui tomba sous la main et le frappa en plein centre de sa personne. Les dents de la fourchette s’enfoncèrent dans le tissu, le perça ainsi que les deux couches en dessous. La course s’acheva lorsqu’elles touchèrent une partie plus dure dont malgré tout, elles pénétrèrent quelques millimètres.  

 

La table fit un bond soudain, soulevée par les genoux de Ryô, mouvement réflexe face à la douleur, avant de retomber lourdement.  

 

- Ma sœur, vous vous êtes blessée. Quelle maladresse de votre part…, compatit la rouquine, entourant son partenaire d’un bras.  

- Venez, nous allons vous soigner., suggéra-t-elle.  

 

Avant qu’ils ne se lèvent, elle attrapa la fourchette et, après une dernière atteinte à sa virilité, la retira d’un geste sec. Un léger cri de douleur échappa à sœur Marie-Ryô qui suivit ensuite sa consœur en dehors du réfectoire jusque dans sa chambre.  

 

- Change-toi ! Et tiens-toi un peu ! Tu ne crois peut-être pas en Dieu mais tu dois respecter celles et ceux qui le font., le sermonna-t-elle.  

- Et pourquoi ? On a bien le droit de rire, non ? Franchement, on se fait ch… suer dans cette mission. J’en ai marre de jouer les bonnes sœurs !, lui fit-il savoir.  

- Est-ce que ton ras-le-bol ne serait pas plutôt dû au fait que tu craignes que ta nouvelle apparence ne soit divulguée à d’autres ?, lui demanda-t-elle, lui coulant un regard suspicieux.  

- Pfff… Mick m’a déjà vu dans des déguisements plus ridicules., fit-il, feignant l’indifférence.  

 

Il mentait. Il refusait que l’américain le voit ainsi. C’était juste impossible, il lui ferait une vie invivable, ramènerait le sujet sur le tapis des milliards de fois. Umibozu, c’était déjà une chose mais il ne s’en servirait qu’une fois ou deux mais Mick… Il sentit une suée le prendre.  

 

- Bon, ben tout va bien alors. Et Ryô, le « Je vous salue Marie », ce sont des phrases. Ca ne signifie pas… Enfin tu vois quoi…, fit-elle, gênée.  

- N’empêche que tu m’as zigouillée le zigouigoui !, hurla-t-il, lui montrant son sexe portant une rangée de points rouges.  

- Euh… J’imagine. Je n’ai pas besoin de voir l’image., bredouilla Kaori, détournant le regard.  

- Ah bah si ! Tu vas regarder ! Ca suffit de faire des bêtises et de blesser ma personne, il faut assumer maintenant. J’espère que tu as avoué tes petits péchés au curé., susurra-t-il à son oreille.  

 

Elle sursauta alors qu’elle ne l’avait pas entendu approcher et trébuchant sur le pied du lit, partit en arrière. Comme s’il avait été entraîné par sa faute, Ryô atterrit sur elle.  

 

- Tu peux… bouger ?, murmura-t-elle, gênée de sentir son membre contre sa cuisse.  

- Tu pourrais pas faire plus attention ?, lui demanda-t-il, feignant l’ennui.  

- Je… J’ai été surprise., s’expliqua-t-elle.  

 

Elle le repoussa et se releva, s’écartant de lui. Il la regarda faire, un léger sourire en coin. Les paroles du curé lui revinrent en tête mais il les chassa automatiquement. C’était une opération réflexe. Il se releva, contempla l’idée de la titiller de nouveau sur la blessure qu’elle lui avait infligée mais la repoussa.  

 

- Une nouvelle attaque devrait avoir lieu cette nuit., lui dit-il enfin.  

- C’est vrai ?, répliqua Kaori, surprise.  

- Que dois-je faire ?, s’enquit-elle de suite.  

- Préviens Hitomi. Dis-lui de ne pas paniquer., fit-il.  

- Ah… C’est tout. D’accord., soupira-t-elle, déçue.  

 

Elle se retourna et par réflexe, ramassa les vêtements de son partenaire, les pliant pour les poser sur la chaise non loin. Ryô la regarda faire tout en s’habillant. Il réfléchissait à ce qui pouvait arriver. Il était peut-être temps de laisser Hitomi se faire enlever et de la suivre jusqu’au commanditaire. C’était risqué mais il ne serait pas loin. Il attrapa la cordelette et la tint un moment sans rien faire, se demandant s’il devrait demander à Kaori de prendre la place. Il l’imagina en Hitomi, tout en passant la corde autour de sa taille. Ca pouvait le faire aussi mais il préférait la garder en réserve au cas où.  

 

La corde lui échappa et tomba par terre. Il s’emmêla les pinceaux dedans et tomba sur Kaori, se retenant de justesse sur le dossier de sa chaise, collé au dos de sa partenaire.  

 

- Ah !, lâcha-t-elle, surprise.  

- Jésus Marie Joseph !, entendirent-ils à nouveau.  

 

Ils fermèrent tous deux les yeux en reconnaissant la voix de la Mère Supérieure les découvrant dans une position plutôt gênante.  

 

- Mais vous n’arrêtez donc jamais !, s’écria-t-elle, indignée.  

- Que voulez-vous, Ma Mère ? Quand on aime, on ne compte pas., se vanta-t-il.  

 

Surprise qu’il ne nie pas les apparences, Kaori resta muette, rouge mais muette.  

 

- Mais vous, vous nous jugez, non ? Ce n’est pas bien, maman., la taquina-t-il.  

- Nous discutions de l’affaire en fait. Ne vous inquiétez pas, tout sera bientôt fini et vous serez débarrassée de nous., lui apprit-il.  

- Tant qu’Hitomi est en sécurité, c’est ce qui compte… et puis vous retrouverez votre vie… normale… sans perturbation… et nous pareil., soupira-t-elle.  

- Dépêchez-vous de nous rejoindre dans le potager. Vous n’aurez plus longtemps à attendre pour la bagatelle., fit-elle avant de sortir.  

- La bagatelle ?, releva-t-il, amusé par le terme employé.  

- Le sexe., grogna Kaori, fâchée d’avoir de nouveau été surprise en position compromettante alors qu’il ne se passait même rien.  

- Dépêche-toi !, lui enjoignit-elle, nouant la ceinture autour de sa taille sans réfléchir.  

 

Il la regarda faire, un sourcil levé, amusé, attendant qu’elle relève la tête et croise son regard. Dès que cela arriva, elle se mit à rougir furieusement.  

 

- Tu t’attaches à moi ?, plaisanta-t-il.  

- Arrête de dire des bêtises et viens., le houspilla-t-elle, sortant au pas de charge de la chambre.  

 

D’un pas plus calme, il la suivit, appréciant ces petits moments de chahut dans le silence ennuyeux de ce couvent. Franchement, comment pouvait-on envisager de passer sa vie dans le silence ?, se demanda-t-il à nouveau en regardant Hitomi.  

 

 


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