Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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- G: General Audience. All ages admitted. This signifies that the fanfiction rated contains nothing most parents will consider offensive for even their youngest children to see or hear. Nudity, sex scenes, and scenes of drug use are absent; violence is minimal; snippets of dialogue may go beyond polite conversation but do not go beyond common everyday expressions. - PG: Parental Guidance Sugges ...

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 9 :: Chapitre 9

Pubblicato: 16-10-23 - Ultimo aggiornamento: 16-10-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Un petit moment de détente enfin, j'espère... Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 9  

 

- Je te jure, tu me le paieras, Ryô ! Qu’est-ce qui t’a pris de me désigner volontaire pour diriger la chorale ?, gronda Kaori, le lendemain matin juste avant le début de la nouvelle activité chorale.  

- Je te l’ai dit, il fallait que je trouve un moment pour pouvoir parler avec Hitomi., répondit calmement Ryô.  

- Tu n’avais qu’à la diriger, toi, la chorale et moi, j’aurais parlé à Hitomi., lui opposa-t-elle, lui lançant un regard mauvais.  

- Ah… C’est vrai, j’aurais pu mais mes questions seront plus pertinentes., se vanta-t-il.  

- Tes questions ou tes actions ?, fit-elle, sceptique, un sourcil levé.  

 

Ryô la regarda et ricana légèrement, ne pouvant nier que ses propos étaient très pertinents pour le coup.  

 

- Et puis franchement une chorale, ça fait franchement trop Sister Act… Tu aurais pu trouver mieux., lui reprocha-t-elle.  

- Que veux-tu ? C’est le seul film que je connaisse avec des bonnes sœurs., expliqua-t-il.  

- Enfin… le seul film tout public…, musa-t-il, virant doucement au pervers.  

 

Une claque derrière la tête le rappela à la réalité et il sourit de manière amusée à sa partenaire qui rougissait.  

 

- Bizarrement, tu as l’air plus… nerveuse que fâchée pour le coup., lui fit-il remarquer.  

- C’est que je n’ai jamais dirigé de chorale de ma vie. Je ne chante que pour le plaisir et en me faisant plaisir., admit-elle.  

- Kaori…, fit-il d’une voix grave.  

 

Surprise, elle releva la tête et sombra dans son regard sombre si intense qu’elle en eut presque le souffle coupé. Elle ne réagit qu’à peine lorsqu’il posa les mains sur ses épaules, faisant un pas de plus vers elle.  

 

- J’ai toute confiance en toi. Tu y arriveras., lui assura-t-il.  

- Je… Je vais te dire quelque chose… C’est… C’est un peu gênant., fit-il, lui semblant très nerveux.  

 

Kaori buvait ses paroles, le cœur battant fort. Elle se demandait ce qu’il voulait lui dire. Après tout, son comportement avait changé depuis le début de cette mission. Il avait été plus sage, avait avancé vers elle d’une certaine manière…  

 

- Aie confiance en tes capacités à mener une chorale., lui conseilla-t-il, tempérant ses espérances.  

- Tu chantes bien moins mal que tu cuisines., conclut-il avant de s’écarter d’elle, apparemment satisfait de son action.  

 

Pendant un moment, elle resta comme statufiée, ses paroles s’insinuant dans son cerveau. Elle sortit complètement de son hébétude lorsqu’elle l’entendit siffloter de manière légère, cherchant à glisser les mains dans des poches inexistantes et la colère monta d’un coup comme de la lave sortant d’un volcan qui se réveillait. Une énorme massue se matérialisa entre ses mains qu’elle abattit immédiatement sur le crâne de son partenaire, une mention « Merci pour le compliment ! » inscrite en gros et en rouge dessus. Bien qu’ayant senti le vent tourner, Ryô n’eut pas le temps de l’éviter, juste de se retourner pour voir le danger arriver et la seule pensée qui lui vint fut qu’il l’avait bien cherchée… et peut-être qu’il l’avait attendue, pensa-t-il brièvement.  

 

- Encore un séisme ?!, s’écria sœur Marie-Balthazar, arrivant pour la séance.  

- C’est monnaie courante dans l’archipel., éluda Kaori.  

- Oui mais, d’habitude, c’est plus… enfin c’est moins fort., expliqua la vieille nonne.  

- D’habitude, on est en centre-ville., marmonna la rouquine, lançant un regard noir à Soeur Marie-Ryô.  

- Mes sœurs, pressons-nous !, leur enjoignit Soeur Marie-Joseph, lançant un regard noir aux bavardes.  

- Kaori, veuillez avancer et donnez vos… instructions. Mes sœurs, pendant ce cours et en dehors des moments de chants, le silence sera de mise., leur ordonna-t-elle.  

 

Ce ne serait pas très évident de parler à Hitomi dans ces conditions, pensa Ryô qui approcha de la jeune femme. Il y avait encore deux obstacles entre elle et lui et il comptait bien sur l’intervention de sa partenaire pour les mettre l’un à côté de l’autre. Il attendit donc.  

 

- Bien… Je vais déjà vous placer par groupe de voix. J’en ferai peut-être chanter certaines pour être sûre mais pour commencer…, annonça Kaori.  

 

Elle appela cinq nonnes et les plaça l’une après l’autre d’un côté ou d’un autre. Ryô s’impatientait alors qu’il restait encore une personne entre lui et Hitomi et qu’il ne pouvait bouger sans attirer l’attention de Maman… et encore moins parler. C’était un des inconvénients d’être de grande taille. Il tenta de faire des signes discrets à Kaori mais elle ne sembla pas le voir. Il commençait à sérieusement trépigner d’impatience.  

 

- Hitomi, peux-tu chanter, s’il te plaît ?, lui demanda soudain Kaori.  

- Moi ?!, répondit-elle, surprise et gênée.  

- Oui, juste quelques paroles de la chanson dont tu as envie. J’ai un doute., argua sa partenaire.  

 

La jeune novice prit une profonde inspiration et, après un dernier regard craintif sur ses consœurs, se mit à chanter d’une toute petite voix.  

 

- Plus fort Hitomi. On doit t’entendre au moins jusqu’à la porte., plaisanta Kaori.  

 

La jeune femme rougit un peu plus mais s’exécuta jusqu’à ce que sa cheffe de choeur lui fasse signe d’arrêter.  

 

- Tu vas te placer à cet endroit., lui indiqua-t-elle.  

 

Ryô enragea de voir sa cible s’éloigner un peu plus de lui. A quoi jouait Kaori ? Elle ne lui faisait quand même pas payer sa plaisanterie ?  

 

- Soeur Marie-Ryô ?, l’appela-t-elle soudain.  

 

Elle n’allait quand même pas… Elle n’oserait tout de même pas…  

 

- Oui ?, pipa-t-il.  

- A votre tour. Je ne me souviens plus très bien où vous vous situez., lui fit-elle savoir.  

- Après tout ce temps…, commença-t-il.  

- Votre voix a évolué. Je dois savoir si je dois vous placer à côte de Soeur Marie-Balthazar ou d’Hitomi., lui expliqua-t-elle, lui faisant les gros yeux.  

 

Il comprit alors que ce n’était pas une vengeance mais un stratagème pour le laisser approcher de la jeune femme en toute légitimité. Il se concentra donc et cala sa voix sur celle d’Hitomi.  

 

- A côté d’Hitomi, s’il vous plaît, ma sœur., lui indiqua-t-elle avec un petit sourire.  

 

Homme de peu de foi… Elle avait senti ses doutes et, effectivement, elle aurait pu en profiter mais ils avaient une mission à gérer. Ainsi placés, Hitomi et Ryô étaient un peu cachés par le premier rideau de chanteuses.  

 

- Hitomi, ça fait longtemps que vous êtes ici ?, fit Soeur Marie-Ryô à voix basse alors que le premier groupe se mettait à chanter.  

- Six mois…, lui répondit-elle avant de se concentrer sur la cheffe de chœur.  

- Vous n’avezs pas de la famille qui vous attend dehors ?, insista le nettoyeur.  

- Mon oncle, quelques oncles et tantes… et un cousin éloigné que j’ai connu il y a peu., fit-elle à voix basse, jetant un regard inquiet vers la Mère Supérieure.  

 

C’était une donnée nouvelle pour lui. Un cousin tombé du ciel, à tous les coups juste au moment où l’oncle avait appris que ses jours étaient comptés. Ca faisait une bonne cible. Ce serait presque trop facile.  

 

- Ma Mère, c’est à votre tour., entendit-il soudain dire.  

- Qu.., commença-t-il à dire avant de s’arrêter.  

 

A quoi jouait Kaori ? S’il avait prévu ce subterfuge, c’était pour être loin de la censure, pas pour l’avoir à ses côtés…  

 

- Moi ? Je vais me mettre là, comme d’habitude., répondit sœur Marie-Joseph.  

 

Elle indiqua une place au milieu du groupe, pas devant mais au centre… juste à côté de Ryô. Est-ce qu’elle voulait avoir l’oeil sur lui ?, se demanda-t-elle. Craignait-elle encore qu’il s’en prenne aux filles ? Pourtant, elle avait laissé entendre que Kaori et lui… Il sentit une suée le prendre : devait-il renforcer son impression et faire en sorte de se retrouver en position compromettante avec Kaori devant elle ? Il déglutit, repensant à son aventure de cette nuit. Le souvenir était frais et, s’il était dérangeant, il n’était pas forcément désagréable.  

 

- Sans vouloir vous offenser, ma Mère… Je ne pense pas que ce soit votre place. Voulez-vous bien pousser la chansonnette une fois, s’il vous plaît?, lui demanda la rouquine très poliment.  

- Je… euh…, bafouilla sœur Marie-Joseph.  

 

Ryô n’en croyait pas ses yeux : elle rougissait comme une gamine face à tous ces regards braqués sur elle. Pourtant, ça aurait dû être habituel pour elle.  

 

- En fait, je ne pense pas que vous ayez besoin de moi, alors révisez… et je me calerai sur vous à la messe., dit-elle brusquement, faisant pour s’en aller.  

 

Un murmure de stupéfaction parcourut le groupe mais aucune n’osa lever la voix pour s’exprimer, aucune peut-être mais parmi elles, il y en avait un qui n’avait pas peur de Maman.  

 

- Ma Mère, nous sommes toutes là pour honorer le Supérieur. C’est un moment que nous souhaitons partager ensemble., fit Ryô, obtenant l’approbation de toutes.  

- Je ne m’attendais pas à cela en venant ici. On m’avait parlé d’une grande cohésion et du côté égalitaire de ce groupe., insista-t-il.  

 

Il reçut sans broncher le regard noir de Maman mais au moins, elle revint vers Kaori, tout en réfléchissant. Dire qu’il aurait pu faire en sorte d’être débarrassé d’elle mais qu’est-ce qui lui avait pris ?  

 

- Bon d’accord., concéda-t-elle finalement.  

- Nous vous écoutons avec bienveillance., l’invita à commencer Kaori.  

 

La Mère Supérieure, prit une profonde inspiration et se mit à chantonner. Après quelques phrases, elle s’arrêta et se dirigea vers le centre du groupe, là où elle serait cachée par les autres.  

 

- Veuillez m’excuser, ma Mère, mais il faut que vous chantiez plus fort. Je pense vraiment que votre place n’est pas là., insista la rouquine.  

 

Ce n’était qu’une chorale d’église et pourtant le comportement de la mère supérieure la poussait à s’investir beaucoup plus. Elle ne s’attendait pas du tout à cela de la personne qu’elle avait vu confiante et usant de son pouvoir avec justesse.  

 

- Kaori…, gronda sœur Marie-Joseph, visiblement agacée.  

- Allez ma Mère, juste un petit coup ! Et on y met du coeur ! Vous chantez pour celui qui vous aimez après tout. Il faut tout lui donner !, lança Ryô.  

- Soeur Marie-Ryô, il faudra qu’on revoie ensemble la définition du vœu de silence., le sermonna-t-elle avec néanmoins une lueur amusée dans le regard.  

- Je suis votre homme ! Enfin façon de parler, Ma Mère !, riposta-t-il de sa voix féminine.  

- Oui, façon de parler, puisque vous n’êtes pas mien et que je ne suis vôtre., fit-elle avec un petit sourire narquois, se tournant vers Kaori qui baissa les yeux, les joues rosies.  

 

La religieuse se racla la gorge et recommença à chanter. D’abord un peu faiblement, elle se poussa ensuite à donner ce qu’elle avait en elle sous le sourire ravi de ses collègues. Quand elle eut fini, elle observa la cheffe de chœur et attendit son verdict.  

 

- Alors, au centre, comme je l’avais dit, non ?, fit-elle.  

- Oh non, ma Mère, vous allez vous placer à côté de Soeur Marie-Balthazar. Vos voix sont complémentaires., murmura Kaori encore enchantée de ce qu’elle avait entendu.  

- Et n’hésitez pas à chanter encore avec tout votre cœur ou je pourrais avoir l’idée saugrenue de vous mettre avec Soeur Marie-Ryô…, plaisanta la rouquine.  

- Que Dieu m’en préserve., l’entendit-elle chuchoter malgré les légers rires de l’assistance.  

 

Une fois cette partie faite, Kaori prit le carnet de chant et lança la répétition, s’arrêtant parfois pour donner des instructions à un groupe ou un autre. C’était toujours l’occasion pour Ryô de poser plus de questions à Hitomi puisque, étrangement, elle n’avait jamais rien à leur dire.  

 

- Si Soeur Marie-Joseph le permet, j’aimerais beaucoup m’entretenir avec ma jeune collègue, Kaori. Il nous faut débriefer un peu sur ce que nous apprenons ici., demanda Ryô à la fin de la séance.  

- Je suppose que c’est nécessaire pour rendre cette expérience bénéfique pour vos consœurs d’Okinawa., soupira-t-elle.  

- La prochaine messe est dans une demi-heure. Faites… ce que vous avez à faire avec un maximum de discrétion., leur accorda-t-elle, faisant signe aux autres sœurs de la suivre.  

 

Les partenaires se retrouvèrent dans la chambre du nettoyeur.  

 

- On va avoir un peu de temps tranquille. Elles sont parties étendre du linge de l’autre côté du bâtiment., fit Ryô, retirant sa cornette.  

 

Il secoua la tête, redonnant du volume à sa tignasse de geai.  

 

- Tu me rappelleras pourquoi tu n’en as pas, toi ?, grommela-t-il.  

- Je n’ai pas ton expérience., pipa-t-elle, baissant le regard.  

- Pourquoi j’ai eu l’impression qu’elle suggérait quelque chose en nous laissant nous isoler ?, osa-t-elle malgré sa timidité.  

- Oh… ça… Elle doit s’imaginer qu’on va s’envoyer en l’air., fit Ryô d’un ton ironique.  

 

Il la vit virer au rouge pivoine et se tourner vers le lit pour tirer les plis inexistants de la couverture jusqu’à s’arrêter et s’éloigner de là.  

 

- Si elle savait, elle serait certainement étonnée., ajouta-t-il, ricanant légèrement, amusé par son comportement.  

 

Il chassa de la main le bonhomme en rouge qui lui soufflait des idées saugrenues. Il était résistant le bougre mais une pichenette l’envoya voler dans les airs et le bonhomme en blanc acheva le travail à l’aide d’une massue. Pourquoi eut-il l’impression soudaine qu’il avait des reflets acajou dans les cheveux ?… Il se secoua pour revenir à la réalité. Ils avaient peu de temps.  

 

- On s’allonge tout de suite ?, fit-il, ne pouvant s’empêcher de la taquiner malgré tout.  

 

Elle le regarda la bouche ouverte, les yeux écarquillés et se mit à fumer par tous les pores de sa peau.  

 

- Bah oui ! C’est comme à la maison. Je m’allonge pour tout te raconter., lâcha-t-il, goguenard, s’allongeant.  

- Depuis quand tu t’allonges pour m’expliquer des choses ?, lui fit-elle remarquer.  

- C’est vrai. Ca manque peut-être dans notre partenariat., musa-t-il.  

- Je… euh… Ryô… Si… si tu en venais aux faits ?, suggéra-t-elle, gênée.  

 

Elle était à deux doigts mais alors à deux doigts de creuser un trou dans le sol en pierre avec le bout de son pied tellement elle était gênée.  

 

- Hitomi a un peu de famille et surtout un cousin éloigné qui vient de réapparaître. Ca vaudrait peut-être le coup qu’on s’intéresse à lui., suggéra-t-il.  

- Oui, certainement mais tu comptes faire comment puisqu’on est ici ?, lui répondit-elle, un sourcil levé.  

- Je ne sais pas. Tu devrais peut-être renoncer à ta vocation et aller farfouiller du côté de ce cousin, non ?, suggéra-t-il, les mains derrière la tête, observant le plafond.  

 

Il retenait le sourire pervers qui menaçait de naître à l’idée qu’il aurait le champ libre avec les autres filles et surtout Hitomi… C’était le bon plan, Kaori dehors c’était un obstacle de moins entre lui et la jeune novice.  

 

Le silence s’installa pendant quelques instants mais soudain, il sursauta, le visage de Kaori apparaissant juste au-dessus du sien, les sourcils froncés et le regard soupçonneux.  

 

- Ou tu brises ta vocation et quittes le couvent pour aller enquêter pendant que je surveille Hitomi., fit-elle.  

- Oh oui, magnifique idée !, s’exclama-t-il, l’idée de sortir de là étant soudain bien plus attrayante que rester au milieu du poulailler.  

 

Plus de robe, plus de réveil à quatre heures du mat’, de bonhomme pendouillant près de ses parties intimes, de messes, de silences s’étirant en longueur, de chorale… Oh oui, il allait partir à la recherche du cousin et il prendrait tout son temps pour s’assurer que tout concordait et qu’il ne se trompait pas de piste. Il secouerait tout son réseau, fréquenterait tous les bars et cabarets pour croiser, recroiser, rerecroiser, rererecroiser… enfin bref s’assurer qu’il était sur la bonne piste.  

 

- Dans tes rêves ! Tu vas rester ici et assurer la protection d’Hitomi avec moi !, lui asséna-t-elle, les poing sur les hanches.  

- On trouvera une solution pour que quelqu’un aille le voir., lui dit-elle.  

- Et comment ? On va envoyer un pigeon ?, l’interrogea-t-il, s’asseyant sur le bord du lit.  

- Ne me prends pas pour une idiote, Ryô Saeba !, le gronda-t-elle, tapant du bout du doigt sur son torse.  

 

Il l’emprisonna, l’empêchant de continuer. Il devait être sacrément en manque pour avoir des idées perverses l’incluant.  

 

- Bon, c’est pas tout ça, il faut que je me déshabille… rhabille., se corrigea-t-il, attrapant sa cornette.  

- Fais… Je t’attends… je t’attends dehors., pipa Kaori, mal à l’aise.  

- Putain, t’es pas là pour m’empêcher de dire des conneries toi aujourd’hui !, grogna Ryô, invectivant le bonhomme sur la croix.  

- J’espère que tu vas arrêter de déconner maintenant et te reprendre.  

 

Prenant le temps de se reprendre, il lissa sa robe, ajusta sa cornette et sortit de sa cellule.  

 

- Au fait, tu t’es bien débrouillée à la chorale. Ca a donné quelque chose., la complimenta-t-il.  

 

Mentalement, il se mit une claque. Un compliment à Kaori, il venait de faire un compliment à Kaori et elle se retournait pour le regarder surprise.  

 

- Je veux dire, tu m’as permis d’apprendre beaucoup de choses d’Hitomi en plaçant maman loin de nous., se corrigea-t-il, l’air de rien.  

- Oh… De rien. J’ai fait de mon mieux., murmura-t-elle.  

- Il faut qu’on se dépêche. On va être en retard., fit-elle.  

 

Ils pressèrent le pas et arrivèrent légèrement essoufflés dans l’église, se glissant à leurs places dans la chorale.  

 

- Oh putain…, murmura soudain Ryô entre ses dents. 

 


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