Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we don't have time to read evrything and trust the authors on knowing the boundaries. So if you read something that doesn't seem correctly rated, please contact me.

 

 

   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 6 :: Chapitre 6

Pubblicato: 17-09-23 - Ultimo aggiornamento: 17-09-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de cette histoire. On reprend le rythme maintenant que le gros de la rentrée est passée. J'espère que tout s'est bien déroulé pour vous et vos enfants si vous en avez. Bonne lecture ^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 6  

 

Booiing !  

 

Le son résonna et vibra dans l’air un moment, attirant de nouveau le regard de toutes les sœurs présentes dans le potager. Désolées, elles virent de nouveau Soeur Marie-Ryô arborant une trace rouge en demi-lune sur le visage, là où la pelle de Kaori venait d’atterrir par mégarde… enfin presque.  

 

Ryô savait très bien que c’était une punition pour lui avoir imposé de prendre en charge la chorale du couvent et, en ce qui le concernait, un coup de pelle était quand même largement moins douloureux qu’un coup de massue mais quand même… Il jeta un nouveau regard vers Marie-Joseph, espérant que, cette fois-ci, puisque c’était le cinquième coup qu’il se prenait en une heure… quand même, elle réagirait, enverrait Kaori effectuer une autre corvée, lui dirait d’arrêter de jouer de la pelle comme on joue au golf ou tout autre intervention qu’elle jugerait acceptable, mais rien ne vint. Elle les ignora ostensiblement, continuant à bêcher son petit coin de terre avec application.  

 

Recevant de la terre sur le bas de sa robe, Ryô releva la tête vers Kaori qui lui tournait le dos. Ah, elle voulait jouer à ça et bien, ils allaient jouer et elle n’ignorait pas à qui elle avait à faire… Il empoigna son râteau des deux mains et se remit à l’ouvrage. Guettant le bon moment, il envoya un morceau de terre dans les jambes de sa partenaire qui lui jeta un regard mauvais… puis s’en retourna à ses occupations.  

 

La vengeance n’était pas encore assouvie cependant et il prit une plus grosse portion de terre qu’il lui renvoya sur le dos cette fois-ci, les soulevant dans un swing magnifique. Kaori se retourna et le fusilla du regard, le menaçant de sa pelle avant de la rebaisser en voyant d’autres sœurs se retourner vers eux. Dans le plus grand silence, elle esquissa un sourire et se pencha vers son partenaire comme si elle excusait ce geste accidentel… qui n’en était pas un, elle le savait.  

 

Ce n’était que le juste retour de la punition qu’elle lui infligeait alors qu’il l’avait propulsée au devant de la scène avec cette idée saugrenue de jouer les chefs de chorale. Elle ne se sentait pas du tout l’âme d’un chef de chorale, ni l’étoffe, ni la voix, ni rien du tout. Elle ne se voyait certainement pas en Whoopi Goldberg et frémissait à l’idée même, saugrenue pourtant, que l’église se remplirait sous l’effet d’un quelconque effet de curiosité. C’était idiot mais c’était ce qu’elle ressentait et elle lui en voulait aussi d’avoir brisé son rêve alors qu’il s’était si bien comporté depuis qu’ils étaient arrivés. Il ne partait déjà pas en mode mokkori tous les quatre doigts et n’avait pas fait de visite nocturne, c’était inespéré en ces lieux…  

 

Lorsqu’elle se retourna à nouveau, Ryô ragea. Il avait envie d’en découdre. Ce n’était pas que les coups de pelle. C’était la situation, lui forcé de jouer les nonnes, n’arrivant pas à faire une visite nocturne, Saeko qui s’était foutue de sa poire et l’autre qui le narguait au bout de sa corde frôlant ses hanches… Il avait de la chance d’avoir les mains prises sinon… Trop, c’était trop, se dit-il. Il se mit à ratisser de long en large, en travers, en cercles, en carré, bref dans tous les sens, provoquant un nuage de poussières. Plus Kaori toussait, plus il y mettait du cœur et, soudain, il profita du voile autour d’eux. Une tension envahit l’air, faisant se retourner les nonnes qui en cherchèrent la provenance, puis la terre trembla.  

 

Lorsque la poussière se dissipa enfin, Ryô était allongé par terre, les yeux remplacés par deux tourbillons, la cornette de travers, les dents en vrac, Hitomi fixait l’endroit où il avait dû se trouver debout juste avant et Kaori finissait de reboucher le trou où elle avait planté… un plant non identifiable fait de bois lisse.  

 

- Kaori, je pense que vous feriez bien d’emmener Soeur Marie-Ryô se reposer. Visiblement, elle a eu une frayeur suite à cette secousse sismique., intervint Soeur Marie-Joseph, se résignant à enfin briser le silence.  

- Mes sœurs, continuons, je vous prie., rappela-t-elle à l’ordre les autres.  

- Tu croyais vraiment que j’allais te laisser faire ?, gronda la rouquine, s’éloignant du groupe avec son partenaire sous le bras.  

- Tenter de sauter sur Hitomi, pervers !, siffla-t-elle, fâchée.  

- Chasser le naturel, il revient au galop, oui !, insista-t-elle.  

- Tu peux parler…, marmonna le nettoyeur, bienheureux de s’être éloigné et pouvoir parler enfin.  

 

Ca n’avait pas été le plan initial. Il avait d’abord eu dans l’idée de s’en prendre à sa partenaire, de lui faire perdre sa robe ou une partie selon les possibilités mais, au moment de s’en prendre à elle, il avait vu Hitomi et sa cible avait changé. Il avait l’opportunité de pouvoir toucher une vraie femme, avec de belles courbes, de lui expliquer son admiration d’un jour - et surtout une nuit - pour sa beauté, de lui proposer une vraie nuit de noces… Mais il s’était fait chopper par Kaori et sa massue. Il l’avait sentie passer celle-là…  

 

- Où tu l’as mise ?, lui demanda-t-il d’ailleurs, s’arrêtant au milieu du couloir.  

- De quoi tu parles ?, répondit Kaori, fronçant les sourcils.  

- Pas de ta féminité, pardi ! Ta mass…, commença-t-il avant de se faire assommer.  

- Je crois que j’ai ma réponse…, murmura-t-il avant de réfléchir.  

- Ah ben non, ce n’était pas la même. Alors tu l’as cachée où la massue d’avant ?, insista-t-il, suivant sa partenaire.  

- Je l’ai plantée., avoua Kaori.  

- Tu sais, ça ne pousse pas. Elle ne va pas faire des petits., ricana-t-il.  

- Ah ben non, ça c’est sûr ! Ma massue est beaucoup moins prolifique que ta connerie !, grinça-t-elle, fâchée.  

 

Ryô l’observa, amusé sans rien en laisser montrer, et croisa les bras, enfonçant les mains dans les manches de sa robe, tout en secouant la tête.  

 

- Ttttt, ma sœur, je vous trouve bien virulente. Pour une jeune novice, votre langage est plutôt fleuri… beaucoup plus que le sera votre engin de torture en tout cas., ironisa-t-il.  

- Comme je ne peux compter sur toi pour les fleurs, autant m’en occuper moi-même., répondit-elle sans réfléchir.  

 

Cette fois, le nettoyeur laissa un sourire s’imprimer sur ses traits et approcha de sa partenaire, son air narquois se faisant plus sérieux, plus séducteur.  

 

- Pourquoi ? Tu aimerais que je te fleurisse, Kaori ?, lui demanda-t-il d’une voix suave.  

- Je… non… non non., bafouilla-t-elle, sentant ses pommettes s’enflammer.  

- Alors dois-je comprendre que tu aimerais que j’essaime en toi ?, insista-t-il, fier de la gêne féminine qu’il avait provoquée.  

 

Kaori leva brièvement des yeux écarquillés sur lui, les lèvres entrouvertes, avant de les rebaisser et se murer dans un silence gêné. En ayant eu assez, le nettoyeur s’écarta d’un pas et se mit à rire de manière tonitruante.  

 

- Ah la bonne blague ! Comme si un homme pouvait recevoir mes petites graines et en faire quelque chose !, ironisa-t-il.  

- Espèce de…, persifla Kaori, voyant rouge.  

 

La massue s’abattit sur la tête de Ryô qui s’enfonça dans le sol, faisant voler quelques dalles. Malgré la massue qui assourdissait les sons, il entendit sa partenaire partir au pas de charge et en profita pour sortir de sa prison, repoussant brusquement la massue sur le côté.  

 

- Qu’est-ce qui m’a pris de lui dire une chose pareille… La gêner, d’accord, mais lui proposer de lui faire un enfant, même pour rire, tu décarres, mon vieux. C’est mon partenaire., se morigéna-t-il.  

 

Un nouveau choc sur son crâne le surprit et, par réflexe, il rattrapa le cadre qui s’était décroché du mur, un tableau représentant l’annonciation, ce moment où l’ange Gabriel a annoncé à la Vierge Marie qu’elle attendait le Messie.  

 

- Eh ! Il m’en faudra encore beaucoup pour croire que tu n’as vraiment pas connu le loup avant ça !, murmura-t-il, reposant le cadre par terre précautionneusement puisque les sœurs arrivaient.  

- Vous allez bien sœur Marie-Ryô ? Avec ce nouveau séisme… Le cadre est tombé., s’aperçut la Mère Supérieure, désolée.  

- Elle n’a rien, ma Mère., la rassura-t-il, reprenant sa voix féminine.  

- Je… Très bien. C’est l’heure de la messe, alors allons-y., fit la religieuse.  

- Vous et Kaori allez vous mettre dans l’assistance pour cette fois., lui annonça-t-elle.  

 

Ryô se retint de faire une petite danse de la victoire. Il évitait la corvée de chant, serait plus loin des voix discordantes… que demander de plus ? Qu’Hitomi les accompagne peut-être…, se dit-il.  

 

- Mais nous devons assurer la protection d’Hitomi…, tenta-t-il.  

- Je pense qu’elle sera plus en sécurité avec nous. Vous ne serez pas si loin en cas de danger., fit-elle, les lèvres pincées.  

- Vous avez surtout besoin de méditer sur vos actions, Soeur Marie-Ryô et Kaori également. Je ne suis pas dupe de ce qui s’est passé ce matin., lui fit-elle savoir.  

- Je ne vois pas…, commença le nettoyeur, interrompu par un claquement de langue.  

 

Il trouva la décence de se taire et ne pas insulter un peu plus Maman.  

 

- Vous pourrez profiter de ce moment pour aplanir vos différents… à voix basse., lui conseilla-t-elle.  

- Nous n’avons pas de…, tenta le nettoyeur à nouveau.  

- Bon d’accord., grommela-t-il, trouvant sa partenaire sur le chemin.  

 

Il la prit par le coude et l’emmena sur un chemin différent de celui des autres sœurs.  

 

- Mais Ryô… chuchota Kaori, surprise.  

- On a été mis au coin par maman à cause de nos bêtises… Enfin les tiennes surtout, je crois., lui apprit-il de mauvaise foi.  

- Et toi ? Tu n’as pas essayé de sauter sur Hitomi ?, lui retourna-t-elle.  

- Ne prends pas la peine de répondre. Si ce n’était pas ça, tu allais faire une autre bêtise. Je le sais., lui affirma-t-elle d’un ton sentencieux.  

- Je ne sais pas pourquoi, je pensais que tu ferais preuve d’un peu plus de respect en ces lieux., soupira-t-elle, visiblement déçue.  

 

Il savait qu’il n’y aurait pas grand-chose à dire pour alléger son humeur mais ça ne voulait pas sortir.  

 

- Ah bon ? Pourquoi ?, fit-il, jouant les idiots.  

- Tu sais bien, ce sont des lieux saints…, prit-elle la peine de répondre.  

- Des lieux… seins… oh oui, très seins…, se mit-il à ricaner.  

 

Avec horreur, la rouquine vit le tissu noir de la robe bouger et, en additionnant ce fait au ton concupiscent, elle comprit ce qu’il se passait. Il n’était pas question de sortir une massue ici, surtout pas en pleine messe.  

 

- Ryô !, lui lança-t-elle à voix basse d’un ton sec.  

 

Rien n’y fit, il ricanait toujours. Elle réfléchit donc très rapidement et trouva une solution.  

 

- Ne te retourne pas. Mick est là., lui apprit-elle, teintant sa voix d’une légère touche anxieuse.  

- Quoi ?!, lâcha Ryô, calmé.  

 

Lorsqu’il fit pour se retourner, elle le retint par le bras, ne voulant pas qu’il comprenne la supercherie.  

 

- Non ! Ne te retourne pas ! Tu ne voudrais pas qu’il te voie comme ça. Rappelle-toi Saeko ce matin., argumenta-t-elle.  

 

Le nettoyeur déglutit en se souvenant de la scène. Saeko, passe encore, elle ne s’éterniserait pas sur le sujet mais Mick… Il ne le lâcherait jamais. Il en prendrait jusqu’à la fin de sa vie, à chaque fois qu’ils se verraient, à chaque occasion, jusqu’au dernier jour, à tout moment… Et puis il préviendrait Umi et là, ce serait encore pire. Chaque jour, chaque occasion, jusqu’à la fin de sa vie…, se répétait-il, se sentant de plus en plus fébrile.  

 

- Je te déteste, Kaori. C’est de ta faute tout ça., grommela-t-il.  

- Je préserve ton honneur et voilà comment je suis remerciée., rétorqua-t-elle avec aplomb alors qu’il ne risquait rien à part un torticolis.  

- Préserver mon honneur ?, pouffa-t-il avant de froncer les sourcils : avait-il déjà pouffé de rire avant ?  

 

Il décarrait complètement. Il devait faire quelque chose avant la fin de la journée pour retourner à la normale. Une visite dans les douches s’imposait, une bonne petite chasse aux sous-vêtements et aux corps dénudés, dans les cris, les raclements des anneaux sur la barre de douche, les bruits de bâches plastiques. Il se sentit vivifié à cette seule idée.  

 

- Ryô ! Mick !, lui rappela-t-elle, voyant de nouveau la robe gonfler.  

 

L’effet se résorba avec un peu plus de temps que la première fois mais le tissu reprit sa place normale.  

 

- Je te jure que lorsque je sors d’ici, je passe au moins quinze jours d’affilée au Kabuki Cho et rien de ce que tu me diras ne me fera changer d’avis. Et tu me devras au moins trois… non quatre missions avec de vraies jolies femmes !, lui annonça-t-il.  

 

Kaori leva les yeux au ciel mais à quoi aurait-elle pu s’attendre de sa part d’un autre côté ?  

 

- Ok., pipa-t-elle.  

- Et tu dois arrêter avec tes massues. On va se faire chopper., lui ordonna Ryô.  

- Arrête de faire l’imbécile alors., lui retourna-t-elle sèchement.  

- Tu devrais me faire confiance, Kaori. J’ai été un modèle de rectitude cette nuit après tout., mentit-il.  

 

Il n’arrivait pas à croire qu’il avait réussi à la berner toute la nuit… et qu’elle y croyait encore maintenant.  

 

- Dommage que ça n’ait pas duré…, soupira-t-elle.  

- Parle pour toi. Ca a été une nuit d’enfer…, marmonna-t-il entre ses dents.  

- Tu dis ?, l’interrogea-t-elle.  

- Rien. Rien du tout. On fait un deal. Tu arrêtes les massues et moi… j’essaie de continuer dans la rectitude., proposa-t-il, sentant le regard de la Mère Supérieur sur eux.  

- La rectitude… Tu en as de ces mots… Ta rectitude est plutôt physique d’habitude…, lui fit-elle remarquer, ses pommettes se teintant légèrement.  

- Je parlais de l’autre, tu sais, l’intangible. J’en suis capable aussi., répondit-il, esquissant un sourire en coin.  

- Je sais. Je le sais très bien même., admit-elle.  

- Il est où l’amerloque ?, lui demanda-t-il soudain, se retournant.  

 

Depuis tout à l’heure, ça l’intriguait quand même de ne pas avoir senti la présence de son ami. Mick n’avait pas perdu ses capacités mais quand même, de là à ce qu’il ne remarque pas du tout sa présence, c’était étonnant.  

 

- Parti… Il est parti., lui apprit Kaori, gardant les yeux rivés vers le cœur de l’église.  

 

Elle se demandait quand il comprendrait qu’elle lui avait menti mais, pour le moment, il ne disait rien, ne lui laissait rien voir alors elle vivrait sur le fait qu’il la croyait.  

 

- Tant mieux. Ca aurait été l’enfer sinon., souffla-t-il.  

- Comme si les chants ne suffisaient déjà pas. Je croyais qu’on était dans la maison de Dieu pourtant., pesta-t-il, grimaçant en entendant les chants discordants qui venaient agresser ses oreilles.  

- Je n’oublierai pas le sale coup que tu m’as fait, Ryô., lui fit-elle savoir d’une voix tendue.  

- Ok, ce n’était peut-être pas très sympa de ma part., admit-il.  

- Mais je suis sûr que tu pourras faire quelque chose de bien pour elles… et pour elle., fit Ryô, désignant la seule personne présente dans l’assistance.  

- Il y a le prêtre aussi., indiqua Kaori.  

- Il est sourd. Il porte des appareils auditifs., lui expliqua-t-il.  

 

Kaori le regarda puis le vieil homme qui porta d’un geste nonchalant la main à son oreille dès la fin des chants.  

 

- J’y crois pas…, souffla-t-elle, incrédule.  

- On a tous nos petits péchés., ironisa-t-il.  

 

Ils se sourirent brièvement, complices, avant de rester silencieux pendant quelques minutes.  

 

- C’est d’accord. Plus de massue… tant que tu ne joues pas les pervers., lui concéda-t-elle.  

 

Ryô retint la grimace. Dommage… Il n’aurait probablement que quelques heures de répit mais c’était déjà ça de pris.  

 

- Ok., acquiesça-t-il.  

 

Kaori attendit qu’il promette de son côté de bien se comporter. Elle attendit donc quelques secondes avant de froncer les sourcils puis d’attendre quelques secondes de plus. Distraite par un couac de chant, elle détourna les yeux et, lorsqu’elle revint vers son partenaire, le trouva un peu plus loin.  

 

- Un souci ?, l’interrogea-t-elle, le rejoignant.  

- J’ai cru voir quelqu’un…, fit Ryô, faisant taire sa conscience.  

 

Il s’était juste trouvé une excuse pour gagner du temps. Il savait comment jouer avec Kaori et il ne s’en priverait pas. Il n’y avait qu’un terrain sur lequel il ne s’aventurait pas avec elle…  

 

Il la vit regarder de droite et de gauche à plusieurs reprises avant de se pencher vers lui.  

 

- Je ne vois rien., chuchota-t-elle.  

- Il est parti., lui dit-il.  

 

Il se retint de sourire de manière ironique. Ce n’était peut-être que la monnaie de sa pièce parce qu’il en venait à douter de la présence de Mick. Ou alors devait-il douter de ses capacités ? Naaaannn, se répondit-il.  

 

- D’accord. Ryô, tu n’as pas…, commença Kaori, attendant qu’il promette de son côté.  

- On doit rejoindre la joyeuse troupe., la coupa-t-il, sortant des rangs.  

 

Elle resta un instant bouche bée avant de le suivre : il l’avait eue, le saligaud. Elle s’était engagée mais pas lui. Elle leva les yeux vers le bonhomme barbu face à elle et lui demanda silencieusement si elle pouvait lui faire confiance pour bien se comporter comme il l’avait suggéré mais seul le silence lui répondit. De dépit, elle poussa un long soupir avant de suivre le groupe vers le réfectoire.  

 

Comme si ça devait être de bon augure, le repas se passa parfaitement bien et Ryô ne se fit absolument pas remarquer, ni dans un sens, ni dans l’autre… Peut-être que l’espoir était permis, pensa-t-elle... 

 


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