Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 8 :: Chapitre 8

Pubblicato: 09-10-23 - Ultimo aggiornamento: 09-10-23

Commenti: Bonsoir, voici la suite de l'histoire. Alors comment va se passer la nuit qui suit? Ryô sage ou petit diable? Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 8  

 

- Je n’ai que de bonnes intentions…, murmura Ryô à l’adresse du bonhomme planté sur sa croix.  

 

Il se l’était promis. La nuit était tombée, les sœurs s’étaient couchées et, après la visite de l’intrus, il ne pouvait faire autrement que de faire un petit tour dans les parages pour s’assurer que tout allait bien. Après ses dérapages de la fin de journée, il s’était mentalement préparé : ce n’était qu’une ronde de surveillance, pas une tentative de visite nocturne. Il faisait le tour des lieux, s’assurait que tout était bien fermé et après, il regagnerait sa chambre et essaierait de grappiller quelques heures de sommeil avant que l’heure du réveil ne sonne. Quatre heures et demi du matin… C’était plutôt l’heure à laquelle il se couchait d’habitude, ce serait certainement un peu dur de trouver le sommeil si tôt mais bon, il essaierait.  

 

Il se présenta donc à la porte et, pour l’une des (très) rarissimes fois de sa vie, fit une (toute) petite, minuscule prière pour que tout se passe bien. Pas de mauvaise (ou bonne qui serait finalement mauvaise) rencontre, pas de pensée mokkorienne, pas de gambadage irréfléchi, rien ! Un tour des lieux et retour en prison, ne passer pas par la case mokkori, ne toucher pas la poitr… A cette pensée, il sentit la bave envahir son antre buccale et se reprit aussitôt. Un tour des lieux et retour en cellule !, se promit-il.  

 

Il renfonça sa cornette sur sa tête et sortit de sa chambre. Un regard à droite, un autre à gauche, personne, tout allait bien, so far so good, s’encouragea-t-il, refermant la porte derrière lui. Il remonta le couloir silencieusement et, soudain, se jeta dans un recoin sombre. Une porte venait de s’ouvrir.  

 

Il retint son souffle et attendit. Ce n’était que Soeur Marie…. Truc bidule, il ne savait plus. Bon, allez, c’était parti pour un petit tour aux toilettes. Il décida de patienter et d’attendre qu’elle ait terminé pour repartir en ronde.  

 

- Soixante secondes… Ce n’est pas la petite commission…, maugréa-t-il.  

- Elle est constipée à ce niveau-là…, ne put-il s’empêcher de penser alors qu’une deuxième minute venait de s’écouler sans la moindre apparition monacale.  

- Peut-être qu’elle fait mumuse avec… Ryô !, se morigéna-t-il, un peu dégoûté en imaginant la nonne d’une cinquantaine d’années se donner du plaisir dans le cabinet.  

- Au moins, je ne vais pas bander…, pipa-t-il.  

- C’est pas vrai…, songea-t-il, entendant une seconde porte s’ouvrir.  

- Elles se sont données rendez-vous ou quoi ?  

 

Une autre sœur un peu plus jeune passa non loin et se rendit aux toilettes à son tour. Il se retint de crier qu’à ce train-là, il y aurait bientôt la queue. Ce n’était pas vraiment le moment de se faire remarquer…  

 

- Tu t’étais encore une fois endormie…, chuchota la sœur plus jeune, tenant l’autre par le coude.  

 

Ah ben, il aurait pu attendre encore longtemps. Les lits n’étaient pas hyper confortables mais quand même, de là à s’endormir sur le trône… Il attendit encore deux minutes et, lorsque enfin la deuxième porte se referma, il reprit sa ronde. Il arriva devant la porte d’entrée du monastère et vérifia les grilles avant d’en faire le tour.  

 

Il voyait les lueurs de la ville au loin et il devait avouer que le bruit et l’ambiance lui manquaient mais, d’un autre côté, le silence, le fait de pouvoir observer le ciel étoilé, l’air plus sain qui caressait son visage n’étaient pas non plus désagréables… Bon, ça aurait certainement été encore mieux dans ses vêtements de ville habituels… Ses réflexions ne lui firent cependant pas manquer le bruit anormal qui suivit : trois personnes marchaient à pas feutrés non loin. Il approcha furtivement et leur emboîta le pas.  

 

- Attention pas un bruit., murmura celui de devant.  

- D’accord Maurice.  

- Oui Maurice., répondirent les deux autres.  

 

Respect des consignes au top, pensa Ryô, sardonique. Il ne se demanda même pas ce qu’ils étaient venus faire là. Ils n’avaient pas du tout l’air de voleurs donc ils étaient là pour Hitomi. Pas touche ! Moi le premier !, pensa-t-il, ricanant légèrement.  

 

- Chut, j’ai dit !, rabroua Maurice.  

- D’accord Maurice.  

- Oui Maurice., répondirent les deux autres, se regardant et haussant les épaules.  

 

Ryô se reprit. Pas de pensée mokkorienne ce soir. Il aurait déjà la chance d’avoir un peu d’action. Ils avancèrent encore pendant quelques minutes avant d’arriver en vue du bâtiment dont l’ombre se découpait dans l’obscurité.  

 

- D’après le plan…, commença Maurice, tendant la main en arrière.  

 

Sa phrase et son geste restèrent en suspens quelques instants avant qu’il se retourne légèrement.  

 

- Le plan, idiot !, se fâcha-t-il.  

 

Aussitôt les deux se mirent à fouiller leurs poches frénétiquement avant que l’un d’eux brandisse une feuille de couleur pâle.  

 

- Je l’ai ! C’est moi qui l’ai !, s’écria-t-il fièrement.  

- La ferme, du genou !, l’invectiva Maurice.  

- Ben alors, t’attends quoi pour sortir la lumière ? J’ai pas des yeux à vision nocturne !, enchaîna-t-il, se tournant vers l’autre.  

- J’te jure, des manches pareils…, soupira-t-il.  

- Ben, c’est pas toi qui devais prendre la lampe ?, fit le troisième à « du genou ».  

- Non, moi je devais prendre le plan et toi la torche., répondit ce dernier.  

- Ah… mais fallait le dire tout de suite. Tu veux la torche., répliqua son compère, comprenant enfin.  

- J’ai le manche et la lumière…, pesta Maurice, désespéré.  

 

Moins de deux secondes plus tard, il gisait le quatre fers en l’air, des corbeaux se foutant de lui, alors que « Lumière » venait de sortir une torche en bois, un tissu imbibé d’un liquide inflammable d’après l’odeur enroulé au bout.  

 

- Voilà, la torche., annonça-t-il fièrement.  

- Une torche… Il m’a ramené une torche… Mais c’était une lampe torche dont on avait besoin ! Tu veux que je fasse quoi avec ça, moi ?, hurla Maurice, se relevant d’un bond, énervé.  

- Chut Maurice.  

- Maurice chut. Il ne faut pas réveiller les bonnes sœurs que t’as dit., lui rappelèrent-ils.  

 

Pourtant juste à côté d’eux, Ryô hurlait de rire intérieurement. Il comprenait le désespoir du chef. Valait-il vraiment la peine d’intervenir au risque de leur faire savoir qu’il y avait un garde du corps sur place ou fallait-il leur laisser une chance de s’en retourner méditer leur… ineptie en toute ignorance du sort auquel ils auraient échappé ? C’était un dilemme, un sacré dilemme même s’il osait : jouer la carte de la prudence ou se faire plaisir en leur foutant une bonne raclée…  

 

- Tu as du feu au moins ?, finit par soupirer Maurice.  

- Du feu ? Tu veux fumer une cigarette ? Je croyais que tu essayais d’arrêter ?, répondit « Lumière ».  

 

Ryô retint un sifflement d’admiration : avec deux complices comme ceux-là, les nerfs devaient être mis à rude épreuve et le manque de nicotine devait être immense. Il entendit soudain un gros boom et se tourna cherchant partout la présence de Kaori. Merde ! Il ne l’avait pas sentie arriver et n’était pas vraiment en position pour la protéger le cas échéant. Après quelques (intenses) secondes de recherche, il se rendit compte que c’était juste Maurice qui avait joué de la torche sur le crâne de Lumière, certainement excédé, et il se détendit un peu.  

 

- Du feu pour allumer la torche, sombre idiot ! Je ne vais quand même pas espérer que la foudre nous tombe dessus !, se fâcha-t-il.  

- Ah ben non, j’ai pas de feu, je ne fume pas !, répondit son acolyte.  

- Moi non plus !, enchaîna l’autre.  

- Tenez !, intervint enfin Ryô, sortant son briquet et l’allumant.  

- Merci., répondirent-ils en chœur.  

 

La torche s’enflamma et répandit chaleur et lumière autour du groupe, éclairant les traits surpris des trois lascars et détendus du nettoyeur.  

 

- Je peux savoir ce que vous faites ici, les gars. Ce n’est pas encore l’heure de la messe., leur fit savoir ce dernier.  

- T’es qui toi ?, s’enquit Maurice.  

- Bah, c’est le gars qui nous a donné du feu, Maurice., répondit « du genou ».  

- Merci, ma soeur., fit « Lumière ».  

- Vous avez fini tous les deux ? C’est pas un des nôtres !, leur fit remarquer leur chef.  

- Ben oui, c’est une religieuse. Désolé de vous avoir réveillée, ma sœur., fit l’autre.  

 

Ce fut autour de Ryô de se retrouver les quatre fers en l’air. Ce n’était pas possible d’être aussi bête, non ?  

 

- C’est un mec déguisé en bonne sœur, c’est tout ! T’as entendu sa voix, non ? C’est une voix de mec., lui fit remarquer « du genou ».  

- Attrapez-le et faites-le taire., hurla Maurice.  

- Du calme, Maurice., lui enjoignit Ryô, lissant sa robe.  

- Si tu continues à hurler, tu vas réveiller les autres et il y en a au moins une qui n’est pas commode., ajouta-t-il, pensant à sa partenaire.  

 

Les deux sous-fifres lui sautèrent dessus mais il s’en débarrassa d’un seul geste les faisant voler loin derrière lui. Maurice lui fonça dessus et tenta de le frapper avec la torche enflammée mais Ryô esquiva prestement. Le chef ne se laissa pas abattre et continua à tenter de le toucher. Le nettoyeur restait impassible mais il était d’autant plus vigilant, sa tenue offrant beaucoup plus de surface pour la flamme que son habituel jean-tee-shirt-veste.  

 

Il esquiva quelques coups supplémentaires lorsqu’il sentit un mouvement dans son dos. Lumière et Du genou revenaient à la charge. Dès qu’ils furent suffisamment près, il bondit en l’air et fit un salto arrière, atterrissant juste derrière eux. Pris dans leur élan, ils foncèrent dans Maurice, étouffant la torche sous leurs poids. Une chance pour eux qu’ils ne se soient pas enflammés, pensa le nettoyeur. Ils ne s’en aperçurent pas cependant et partirent dans tous les sens en criant, frappant les flammes imaginaires pour les éteindre.  

 

- Y a une fontaine pas loin ! Suivez-moi !, fit Lumière.  

 

Les deux autres ne réfléchirent pas et le suivirent, bousculant au passage le nettoyeur qui s’emmêla dans sa robe. Il se retrouva seul avant d’avoir pu en attraper un.  

 

- Merde ! C’était une bonne occasion de savoir qui était derrière tout cela., pesta-t-il.  

- Pour ce soir, ils seront probablement vaccinés. Rentrons.  

 

Il reprit donc sa ronde, retournant à l’intérieur du couvent. Il inspecta l’église et ses recoins avant de repartir vers le bâtiment où les sœurs dormaient. Il vérifia les différentes pièces avant de s’arrêter dans le réfectoire pour prendre un verre d’eau.  

 

- Soeur Marie-Ryô, vous n’arrivez pas à dormir ?  

 

Il se retourna vers la Mère Supérieure qui venait d’entrer et lui sourit.  

 

- Pouvez-vous essayer de ne pas m’appeler ainsi lorsque nous sommes seuls, Mam… ère ?, lui demanda-t-il.  

 

Il n’était pas étonné de sa présence, l’ayant sentie arriver.  

 

- Je… D’accord, Monsieur Saeba., acquiesça-t-elle.  

- Je faisais un petit tour pour m’assurer de la sécurité de notre consœur., lui répondit-il sérieusement.  

- Et alors ?, l’interrogea-t-elle.  

 

Il l’observa et se demanda comment elle réagirait si elle apprenait qu’il y avait encore eu une nouvelle attaque. Elle avait déjà suffisamment à gérer, décida-t-il.  

 

- Tout va bien. Vous pouvez dormir sur vos deux oreilles., lui affirma-t-il, lavant son verre et le posant sur l’égouttoir.  

- Bonne nuit, Ma Mère., la salua-t-il avant de sortir de là.  

 

Il marchait vers sa chambre, fier d’avoir réussi à accomplir sa mission sans déroger à la règle qu’il s’était imposé, lorsque la cloche de l’église sonna. Un coup… Deux coups… Deux heures du matin… Il était deux heures du matin… Et à deux heures du matin, c’était…  

 

- L’heure de la visite nocturne…, lui souffla le petit diable rouge sur son épaule droite.  

- L’heure d’aller te coucher…, lui opposa un petit bonhomme en blanc avec une auréole sur le crâne.  

- Visite nocturne…, insista l’autre.  

- Dans deux heures tu dois te lever, Ryô., objecta son opposant.  

- Tu as bien mérité de t’envoyer en l’air après tout ce travail.  

- Quelques heures de sommeil, tu veux dire.  

- Sexe.  

- Sommeil.  

- Sexe.  

- Sommeil.  

- Sexe.  

- Sommeil.  

 

La dispute continua un long moment mais les deux bonhommes flottaient dans les airs seuls, Ryô lui ne pensait plus qu’à une chose : dormir et rêver sexe. C’était un bon compromis… qui ne contreviendrait pas à la règle qu’il s’était fixé.  

 

Il ouvrit la porte de sa chambre et quitta sa robe avec un soupir de soulagement. Il la jeta au loin et, en caleçon, se glissa dans son lit.  

 

- Dieu qu’ils sont minuscules ces lits !, gronda-t-il avant de fermer les yeux.  

 

Il se détendit et sentit ses lèvres s’étirer en imaginant très bien le corps féminin collé contre le sien dans ses rêves. Soudain, il se retrouva propulsé sur le sol, éjecté du lit par le corps qu’il tenait.  

 

- Qu’est-ce que tu fous dans mon pieu, Ryô Saeba ?, gronda Kaori, assise sur le bord du lit.  

- Euh… Je… En fait… J’en sais rien., admit-il.  

- Tu vas trouver ça drôle mais… je pensais être dans mon lit., ricana-t-il.  

- Ah ah… très drôle, je me marre, ça se voit, non ?, fit-elle d’un ton pince-sans-rire.  

- Pas vraiment non… tu sais quoi… Je vais juste… sortir d’ici… et… regagner ma chambre…, fit-il, se levant et ramassant sa robe tout en marchant à reculons.  

- Tu ferais mieux en effet., fit-elle, plissant les yeux.  

- Je… Je suis… Enfin, je veux dire… Je m’en vais…, bredouilla-t-il, les mots d’excuse restant coincés dans sa gorge.  

 

Il déglutit en la voyant se lever et agiter la main. La tentation devait être forte de dégainer une de ses massues et il espérait qu’elle avait encore suffisamment de patience pour ne pas le démolir. Il attrapa la poignée de la porte et ressortit en caleçon, ne sentant aucune présence dans le couloir. La fixant toujours du regard, il referma la porte et se dépêcha de courir jusqu’à sa cellule qu’il verrouilla à double-tour. C’était peut-être illusoire mais ça le rassurait. Encore un peu anxieux, il se glissa dans son lit et jeta un œil vers la porte. Attendant le verdict possible, il finit par s’endormir. Et voilà comment on était payé de ses bonnes intentions…  

 

Dans sa chambre, Kaori regarda la porte se refermer. Pendant quelques minutes, elle resta là, décolérant doucement, avant de sourire puis rire.  

 

- Oh la tête ! Rien que pour ça, il n’aura pas de massue pour cette nuit., murmura-t-elle, se calmant.  

 

Pour ça… et puis ça n’avait pas été désagréable non plus de le sentir contre elle, admit-elle. Un sourire allant d’une oreille à l’autre, elle retourna se coucher et termina sa nuit pour le peu qu’il en restait. 

 


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