Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 12 :: Chapitre 12

Pubblicato: 11-11-23 - Ultimo aggiornamento: 11-11-23

Commenti: Bonsoir, Voici le dernier chapitre de cette histoire. Ca faisait longtemps que je n'en avais plus fait une aussi courte mais pour moi, le tour était fait. J'espère qu'elle vous aura plu. Merci à tous ceux et celles qui l'ont lue, merci à celles qui ont laissé un commentaire : ça réchauffe toujours le coeur. Bonne lecture et à bientôt^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 12  

 

Alors qu’ils approchaient, les deux partenaires virent Kazue pousser un homme sur une chaise roulante, un homme visiblement diminué par la maladie, alimenté en oxygène.  

 

- Tu as peur de voir Tonton ?, railla Ryô, comprenant le désarroi du cousin.  

- Allez, on y va. Je pense que tu as des choses à lui dire.  

 

Il l’empoigna de plus belle et l’entraîna vers l’église. Arrivés à l’intérieur, ils rejoignirent le groupe qui s’était formé au premier rang.  

 

- Ryô ?! Mais tu n’es plus en… Et ma Kaori, non plus !, s’exclama Mick.  

- Vite, dépêchez-vous, ça va être la messe ! Vous ne pouvez pas désorganiser le groupe ainsi avec un aussi bref délai de prévenance., leur justifia-t-il, les poussant vers le couvent.  

- Non, ça va aller. Je pense que la Mère Supérieure se passera volontiers de notre présence., ricana Ryô.  

- Elle laissera un vide, c’est certain., entendit-il derrière lui.  

 

Il se retourna et croisa le regard moqueur de la religieuse, regard qui lui tira un sourire.  

 

- J’en suis… navré., mentit-il.  

- Pas autant que moi…, concourut-elle.  

- Vous avez pensé à inviter Hitomi. C’est bien., apprécia-t-il.  

- Il me semble qu’elle est concernée.  

- Mon oncle ? Quelle folie de venir ici dans votre état !, s’exclama la jeune femme, approchant de lui et s’agenouillant à ses pieds, prenant ses mains entre les siennes.  

- Mon enfant… Tu es toujours aussi douce. Tu embellis de jour en jour, Hitomi., murmura difficilement le vieil homme.  

- Je suis si heureuse de vous voir. Cela faisait si longtemps. Je… Je suis navrée de vous laisser dans la solitude., s’excusa-t-elle, se sentant visiblement coupable.  

- Ne le sois pas… sauf si tu me dis que tu n’es plus heureuse ici., fit-il avec beaucoup de bienveillance.  

 

Kaori éprouva une grande émotion en voyant l’amour sincère qui liait ces deux êtres, l’amour et le respect. Cet oncle était un vrai père pour Hitomi qui était en retour une vraie fille pour lui.  

 

- Je suis heureuse ici, mon oncle. Je m’épanouis dans cet amour supérieur tellement semblable à celui que vous m’avez apporté. Je ne regrette rien si ce n’est de vous laisser seul alors que…, commença-t-elle, incapable de terminer sa phrase.  

- Je ne regrette rien, mon Hitomi. Je suis rassuré de savoir que tu ne resteras pas seule et que tu es bien entourée. Tu m’as toujours donné beaucoup de fierté et ta présence m’entoure chaque jour qui passe.., lui assura-t-il, tapotant sa main affectueusement.  

- Keibo… C’est une surprise de te voir ici. Est-ce que ce que j’ai entendu est vrai ? As-tu vraiment tenté de faire enlever ta cousine pour récupérer l’héritage ?, lui demanda-t-il, lui adressant un regard consterné.  

- Ne lui en voulez pas, mon oncle., plaida Hitomi pour son cousin… à sa plus grande surprise.  

- Keibo… J’attends de toi la vérité pour une fois., lui fit savoir son oncle d’une voix un peu plus forte.  

 

Cela lui demanda visiblement un effort considérable puisqu’il toussa et dut prendre plusieurs inspirations, Kazue augmentant momentanément le volume libéré d’oxygène.  

 

- Je… oui, mon oncle. Mais c’est injuste que tout votre héritage parte dans...ça !, se défendit le jeune homme.  

- Comment pouvez-vous nous laisser aussi démunis, nous tous, le reste de la famille ?, ajouta-t-il.  

 

Son oncle le regarda avant de baisser les yeux sur sa nièce adorée.  

 

- Les fous…, murmura-t-il avant de relever le visage vers son neveu.  

- Ta mère n’aura encore une fois entendu que ce qu’elle voulait entendre… ou elle ne t’aura donné que la moitié de l’information.  

- Comment cela ?, s’étonna Keibo.  

- Je vais léguer mes liquidités au couvent, ce qui est une somme déjà considérable mais qui sera plus utile entre leurs mains qu’entre les vôtres., lui expliqua-t-il.  

- Tout le reste allait être mis sous le couvert d’une fondation dont vous auriez reçu une pension à titre de membres du conseil d’administration, une pension qui va sans dire qui aurait couvert largement vos besoins personnels.  

- Vrai… Vraiment ?, bredouilla le neveu, réalisant le poids de son ignorance.  

- Eh oui, c’était ce qui était prévu, Keibo., acquiesça son oncle.  

 

A ces mots, le jeune homme le regarda, déglutissant, craignant de comprendre que les choses avaient changé.  

 

- Etait ?… Tu as changé d’avis ?, lui demanda-t-il, tentant de modérer l’intérêt que pouvait porter sa voix.  

- Oui. La fondation a été créée mais j’ai pris d’autres dispositions pour l’attribution des sièges. Ta cousine ici en a obtenu un et il m’en reste un à attribuer., lui fit savoir son oncle.  

 

Il tendit la main vers Reika qui approcha de Keibo, enveloppe en main.  

 

- Je te le destine, Keibo., lui apprit-il avec un petit sourire.  

 

Le jeune homme se précipita aux pieds de son oncle et arracha sa main de celles de sa cousine, la baisant avec beaucoup de déférence.  

 

- Merci, mon oncle. Merci, merci, merci. Je vous suis éternellement reconnaissant. Je suis tellement désolé de m’être fourvoyé. Hitomi, désolé du mal que je t’ai causé., s’excusa-t-il.  

- A vrai dire… Je ne me suis pas vraiment rendue compte de grand-chose., admit la jeune novice.  

- Je suppose que c’est la seule discrétion sur laquelle je pouvais compter de votre part, Monsieur Saeba., murmura sœur Marie-Joseph.  

 

Pour seule réponse, il esquissa un sourire et retourna son attention vers l’oncle et son neveu, pressentant que les choses n’étaient peut-être pas encore arrivées à leur conclusion.  

 

- J’apprécie tes regrets et tes excuses. Je n’en attendais pas moins de ta part, Keibo., apprécia son oncle.  

- C’est normal., se vanta le jeune homme, fier d’avoir réussi à retrouver les bonnes grâces familiales.  

- Il y a cependant une petite condition qui s’attache à ce siège et donc cette pension., lui fit savoir le vieil homme.  

- Tout ce que vous voudrez, mon oncle., lui assura de suite Keibo.  

- Très bien. Mademoiselle Nogami, veuillez donner les documents à mon neveu, s’il vous plaît ?, lui demanda le malade.  

 

Avec grâce, Reika donna l’enveloppe au neveu qui, les yeux brillant de convoitise, la regarda un instant avant de la décacheter et d’en retirer les documents. Ils pouvaient tous voir la joie s’imprimer sur ses traits à la lecture des premières pages qui résumaient les biens et richesses possédés par le vieil homme. On pouvait presque voir les yens défiler dans ses prunelles.  

 

Soudain, cependant, il se figea et revint sur la page qu’il venait de tourner…  

 

- Mon oncle… Je ne voudrais pas paraître ingrat mais n’y a-t-il pas une erreur ? Le montant de cette pension…, commença timidement Keibo.  

- Sera largement suffisant pour couvrir tes dépenses, mon cher neveu., lui affirma son oncle avec un petit sourire que Ryô jugea malicieux.  

- Je crois qu’il y en a un qui va regretter d’avoir fait une grosse bêtise…, pipa ce dernier à l’oreille de sa partenaire.  

 

Elle le regarda avec un léger sourire et acquiesça.  

 

- C’est peu., insista Keibo.  

- Tu n’as pas encore lu la partie la plus intéressante. Je vais t’épargner cette peine., fit son oncle avec une voix indulgente.  

- Tu auras ce siège à une seule et unique condition, Keibo., résuma-t-il.  

 

Il prit quelques secondes pour reprendre son souffle, cette conversation le fatigant. Pendant ce temps, le jeune homme se retenait presque de trépigner et de le presser de parler.  

 

- Faites attention à vous, mon oncle. Vous fatiguez., lui fit remarquer Hitomi, soucieuse.  

- Ca va aller., la rassura-t-il, pressant ses doigts.  

- Je ne vais pas te faire attendre plus longtemps, Keibo. La condition pour que tu obtiennes ce poste, c’est que tu trouves ta voie comme Hitomi l’a fait., lui apprit-il.  

- Vous voulez dire, une carrière, un métier digne de ce nom ?, l’interrogea Keibo, reprenant espoir.  

- Tout à fait, une vocation qui te tiendra éloigné de la cupidité., résuma son oncle.  

- Comme médecin ?, demanda le jeune homme.  

- Oui, on peut dire cela… un médecin de l’âme en quelque sorte, s’amusa le vieil homme.  

 

Ryô ricana tout comme les autres membres de la bande qui comprenaient tous parfaitement où tout cela menait.  

 

- La condition, c’est que tu intègres un ordre, peu importe qu’il soit chrétien, bouddhiste ou autre, je veux que tu t’engages à quitter le monde que tu connais pour intégrer le monde spirituel comme ta cousine., lui apprit-il enfin de manière concrète.  

 

Le silence se fit dans l’église, un silence bien plus lourd que tous ceux qu’avait déjà connus la Mère Supérieure. Tous observaient Keibo qui contemplait son oncle d’un œil hagard. Cela dura un long moment avant que le premier son ne brise l’ambiance monacale.  

 

- Non…, murmura-t-il.  

- Moi ? Un moine ? Jamais., fit Keibo, reculant d’un pas.  

- Pourtant, la robe de bure ou encore le truc des moines tibétains, tu sais le drap orange…, intervint Ryô, retenant un sourire moqueur.  

 

Kaori ne s’offensa pas de son manque de respect pour une fois, elle en sourit même parce qu’elle alimentait la terreur de Keibo.  

 

- Il ne faut pas oublier le grand avantage quand même., intervint Mick très sérieusement.  

- Plus de souci capillaire. On rase tout., conclut-il, passant les doigts dans la tignasse bien entretenue de Keibo.  

 

Ce dernier le regarda avec les yeux écarquillés et, soudain, se retourna et partit en courant laissant derrière lui un nuage de fumée.  

 

- Je suis désolée, mon oncle. Vous devez être tellement déçu., soupira Hitomi.  

- Je ne le suis pas. Le plus important, tu me l’as donné. Tu es heureuse et mes biens seront utilisés à bon escient. De toute façon, ils n’ont jamais compté réellement à mes yeux. C’est une chance que le sort m’a réservé, tout comme il m’a donné le bonheur de t’avoir à mes côtés pendant toutes ces années et aujourd’hui encore. Ma Mère, ce dernier siège, je vous le donne. Vous aurez la direction de la fondation et je sais que vous utiliserez les fonds à bon escient comme le fera Hitomi en temps voulu., lui fit savoir le vieil homme.  

- Ne sois pas vexée, mon Hitomi. Je ne veux pas que cette responsabilité ne te détourne de ce qui te rend heureuse. Tu es encore jeune et tu as besoin de t’armer contre les choses pernicieuses., lui dit-il avec douceur.  

- Je me fiche de tout cela, mon oncle. Seuls votre bonheur et votre bien-être me préoccupent., lui dit-elle.  

- Je pense que nous en avons fini ici., pipa Ryô à sa partenaire.  

 

Les effusions sentimentales, ce n’était pas trop son truc. Il préférait s’éclipser maintenant que le danger était éliminé et que la vie de chacun pouvait reprendre son cours.  

 

- Vous ne voulez pas participer à une dernière messe, sœur Marie-Ryô ?, le taquina la Mère Supérieure.  

- Non, ça ira. Je vais me passer de ce privilège., répondit le nettoyeur, reculant d’un pas, sentant des regards se tourner vers lui.  

- Oh si, tu dois la faire !, s’exclama Mick, ressortant son appareil photo.  

- Va te changer et prendre place auprès des autres ! Tu dois leur rendre ce dernier honneur !, insista-t-il.  

- Je pense qu’il a quelqu’un d’autre à honorer de manière plus urgente., pipa la Mère Supérieure, lançant un regard au nettoyeur avant de le lier à sa partenaire.  

 

Kaori ne put s’empêcher de rougir en sentant l’allusion aux différents moments où elle les avait surpris en position compromettante.  

 

- Hein ?, fit Mick, ne comprenant pas.  

 

Il regarda ses amis et ses yeux s’écarquillèrent de stupéfaction.  

 

- C’est pas vrai…, murmura-t-il.  

- C’est pas vrai !, fit-il plus fort.  

- Vous l’avez fait ?! Vous l’avez fait ici ? Putain ! Pendant des années,tu as eu toutes les occasions de conclure à l’appartement et il a fallu que tu attendes d’être dans un couvent entouré de nanas, uniquement de nanas, pour lui sauter dessus ?!, hurla l’américain, passant une main nerveuse dans ses cheveux.  

- Est-ce que je dois comprendre… ?, fit Miki à Kazue.  

- Il semblerait que Kaori et Ryô… ici…, acquiesça-t-elle.  

- J’en connais un qui doit avoir envie de le frapper…, pipa Saeko.  

- Il n’est pas le seul., concourut Umibozu, une lueur traversant ses lunettes de soleil.  

 

Ryô poussa un long soupir de frustration en entendant les ragots aller bon train dans leur dos. Même Reika ne se priva pas d’aller taquiner Kaori qui ne savait plus où se mettre.  

 

- Putain de bordel de merde, Ryô ! Tu lui as fait l’amour dans un couvent !, finit Mick.  

- Mon salaud, je crois que tu n’aurais pas pu mieux faire pour me surprendre…, ricana-t-il, faisant pour l’enlacer et partager cette bonne blague.  

 

Il n’eut cependant pas le temps d’arriver qu’il se prit une double punition, recevant une massue de la part de sa compagne et de Kaori.  

 

- Ce n’était pas des répliques de séisme alors…, murmura la Mère Supérieure, la main sur le cœur.  

- Non, effectivement., s’excusa Kaori, gênée.  

- Et il ne s’est rien passé d’indécent dans ces murs, ma Mère. Je vous le jure., lui assura-t-elle.  

- Ca semblait pourtant…, répondit la religieuse.  

- Ca semblait mais ça ne l’était pas., réaffirma la rouquine.  

- Je… Je suis confuse., s’excusa la religieuse.  

- Kaori… On se tire., murmura Ryô à son oreille.  

 

Il aurait pu partir sans elle et la laissait faire face aux questions dérangeantes pendant qu’il allait s’amuser mais il ne le fit pas. Il l’attrapa par le coude et l’entraîna avec lui pendant que Mick était encore enseveli sous ses deux massues.  

 

Ils gagnèrent rapidement la mini et il démarra en trombe, s’éloignant du couvent. Il voulait mettre cet épisode derrière lui au plus vite et il fonça sur les routes.  

 

- Ryô, ce n’est pas la bonne route…, lui fit remarquer Kaori, surprise.  

- Je sais., répondit-il simplement, continuant à fixer l’horizon devant lui.  

 

Le voyant songeur, elle le laissa faire à sa guise et profita de ce moment de calme qu’ils partageaient à deux. Ce n’était pas désagréable, loin de là. Les choses allaient revenir à la normale assez vite après tout.  

 

Au bout d’un moment, Ryô arrêta la voiture et ils se retrouvèrent sur une corniche, face à l’océan. Sans un mot, il sortit du véhicule et alla s’asseoir sur le capot de la mini. Kaori attendit un moment avant de le rejoindre.  

 

- Tu… Tu as envie de parler ?, lui demanda-t-elle avec douceur.  

- Pas tout de suite., répondit-il simplement, sans aucune agressivité ni moquerie.  

 

Elle s’appuya contre le capot et attendit donc. Elle ne dit rien lorsqu’il laissa glisser une de ses jambes près de sa hanche droite. S’il dépliait l’autre, elle se retrouverait comme dans un étau entre ses cuisses. C’était… intime, intimidant peut-être.  

 

- Kaori…, commença-t-il.  

- Ce qui est arrivé au couvent reste au couvent, non ?, fit-elle d’un ton posé.  

 

Elle était un peu déçue. Après tout, certaines choses lui avaient paru très positives et elle n’aurait pas été contre un nouveau rapprochement… même si ce n’était pas le définitif.  

 

Ryô ricana légèrement, plus cynique que joyeux. Elle le comprenait tellement bien, trop bien peut-être et il ne voulait même pas penser au respect qu’elle lui portait.  

 

- J’ai bien aimé le Ryô sérieux du premier soir., lui fit-elle savoir.  

 

Il se rappela ce premier soir où il avait été loin mais alors si loin d’être sérieux… Devait-il lui dire la vérité et la décevoir ? Il l’observa, la ligne de ses épaules, de sa nuque… Il effleura du bout des doigts la lisière de ses cheveux, la sentant frissonner. Il imaginait le bien que cet homme-là pouvait lui avoir apporté.  

 

- Moi aussi… Kaori., murmura-t-il.  

 

Elle se tourna vers lui et plongea dans son regard. Ils communiquèrent ainsi silencieusement pendant un moment avant de se sourire et de se tourner de nouveau vers l’océan.  

 

- Alors rien n’a changé., conclut-elle.  

- Non, rien., admit-il.  

 

Mais dans leurs voix, il y avait une légèreté bien audible…  

 


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