Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 11 :: Chapitre 11

Pubblicato: 05-11-23 - Ultimo aggiornamento: 05-11-23

Commenti: Bonsoir, Voici la suite de l'histoire. On approche de la fin tout doucement. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 11  

 

- Ils se sont donnés le mot ou quoi ?, grogna Ryô en entrant dans l’église pour l’avant-dernière messe de la journée.  

 

Kaori tourna les yeux vers l’assistance et vit Saeko et Umibozu mais également Reika, Miki et Kasumi… Un bruit étrange sur la dalle en pierre la guida vers un autre arrivant…  

 

- C’est pas vrai… le vieux schnock est là aussi., maugréa le nettoyeur.  

- Dans Sister Act, c’étaient les jeunes qui rentraient attirés par la musique… Là… C’est plutôt ton charme…, pipa Kaori, se retenant de rire.  

 

Elle ne serait certainement pas à l’abri des moqueries mais elle en ferait moins les frais que son partenaire.  

 

- Fous-toi de moi. Tu me feras payer cette sale mission., la menaça-t-il.  

- Je suis sûre que tu iras te laver de toute cette offense dans les cabarets et bars dès ta sortie., éluda-t-elle.  

- Oh ouais…, lâcha-t-il, rêveur.  

 

Il sentit un gros coup s’abattre sur la partie centrale de son corps qui s’était éveillée à son insu et serra les dents pour ne pas hurler de douleur. Heureusement pour elle, Kaori fut invitée à prendre la tête de la chorale et ne reçut que le regard noir de son partenaire.  

 

Le silence se fit et les sœurs entonnèrent doucement le cantique, montant progressivement en rythme et bientôt l’église toute entière résonna des chants religieux. Lorsque la chanson se termina, ils entendirent des applaudissements et cris et, même si Kaori ne se retourna pas, elle sut que ça venait de leurs amis et rougit, n’osant pas regarder la Mère Supérieur qui devait à tous les coups lever les yeux au ciel.  

 

Se raclant la gorge pour ramener tout le monde au silence, y compris les nonnes enorgueillies d’un tel succès, le prêtre entama son prêche, ignorant les murmures excités qui échappaient parfois du groupe rassemblé au centre de l’église.  

 

Ce fut avec un peu plus d’appréhension que Kaori se remit de nouveau à l’avant du groupe pour la deuxième salve de chants. Elle entendit ses consœurs chanter en chœur avec un sourire, visiblement ravie d’être plus en harmonie.  

 

- Je la connais cette chanson !, fit soudain une voix de l’assistance.  

 

Miki se mit à chanter avec elles, entraînant Umibozu. Kaori croisa le regard de Ryô qui haussa les épaules et elle tenta de se concentrer sur ce qu’elle avait à faire. La messe continua ainsi, le chant se finissant de nouveau sous des applaudissements comme les suivants et enfin l’heure de la fin arriva.  

 

- Quelle messe !, salua le prêtre à l’attention de la Mère Supérieure avec indulgence.  

- Ce n’était pas vraiment la meilleure pour le recueillement., pipa-t-elle, les lèvres pincées, lançant un regard noir à leurs « transfuges d’Okinawa ».  

- Ben au moins même les aficionados semblent avoir apprécié., murmura Ryô, pointant vers une vieille dame qui allait dire bonjour à leur groupe.  

- On parie que, demain, on a tous les jeunes du coin qui rappliquent ?, ajouta-t-il en chuchotant.  

- Dans tes rêves… Dans le film, l’église est en plein centre-ville et ici on est en plein milieu de nulle part., répondit-elle à voix basse.  

- Et ça me va bien ainsi., marmonna-t-elle.  

 

Elle n’avait pas vraiment envie de se retrouver dans la ligne de mire de dizaines de personnes. Il y en avait déjà bien assez à son goût.  

 

- Ils vont me le payer ! Regarde-les, ils s’en vont, ils n’ont même rien à me dire., pesta le nettoyeur.  

- A tous les coups, demain matin, il y aura le blondinet en plus et sa compagne. Je ne m’en sortirai jamais. Il faut que tout se finisse cette nuit !, décida-t-il, déterminé.  

- Tu as dit qu’il y allait y avoir une attaque cette nuit. Ca tombe bien., le rassura-t-elle.  

- Tenons-nous prêt alors. On les choppe, tu en cuisines un et on remonte la piste et, demain soir, tu danseras nu sur la scène d’Erika., gronda-t-elle.  

- Oh ouais… Tu m’accompagneras ?, lâcha-t-il sans réfléchir.  

 

Ils s’immobilisèrent en même temps et s’observèrent, les yeux écarquillés. Les pommettes de Kaori se colorèrent mais une vue aiguisée aurait noté la légère pâleur soudaine du nettoyeur.  

 

- Je plaisante, bien sûr ! Tu gâcherais l’ambiance !, lança-t-il, toujours à voix basse bien entendu.  

- Comme si j’avais envie de voir plus ce que tu m’exhibes déjà chaque matin., grommela-t-elle.  

- Ca fait plusieurs matins que tu ne l’as pas vu., lui rappela-t-il.  

- Et hier soir ? Tu avais peut-être une lampe torche entre les jambes ?, suggéra-t-elle.  

- C’est un peu plus gros, non ? Ou tu as la mémoire courte…, la taquina-t-il, adorant la voir rougir un peu plus.  

- Oh… et courte, elle ne l’est pas non plus., ajouta-t-il d’un ton plein de morgue.  

- Arrête de te vanter. On est dans une église., le sermonna-t-elle, ne sachant quoi répondre d’autre.  

 

Il n’en rajouta pas mais esquissa un sourire amusé et la suivit jusqu’au réfectoire où ils étaient de corvée de repas. Ils préparèrent le tout en silence, n’échangeant que peu de mots. Ryô lui résuma le plan, l’idée qu’il se faisait de l’attaque qui aurait lieu la nuit, lui demanda de se tenir à l’écart.  

 

- Mais s’ils enlèvent Hitomi ?, chuchota-t-elle.  

- Alors je la suivrai et la protégerai, ne t’inquiète pas., éluda-t-il.  

- Et elle me sera redevable…, marmonna-t-il, ricanant légèrement.  

 

Kaori fit semblant de ne pas avoir entendu mais, même si ça avait été à peine audible, elle le connaissait suffisamment pour remplir les blancs. Elle ne dit rien et assimila le plan, imaginant ce qui pouvait arriver, le plus probable, le moins… Elle le regarda de temps à autre, essayant de capter ce qu’il ne lui aurait pas dit puis se concentra sur le reste de la soirée.  

 

Caché dans le noir, Ryô attendait la venue des méchants. Il attendait l’attaque sur Hitomi, pressentait qu’il s’agirait d’un enlèvement et attendait donc de pouvoir les suivre jusqu’au commanditaire. Si jamais ça tournait au vinaigre, il aurait le temps d’agir. Mais bon, ça ce serait l’aspect imprévisible et en général, ces cas-là se passaient toujours de la même façon.  

 

Il attendait donc leur arrivée et, alors qu’il patientait, il laissait libre cours à son imagination.  

 

- Oh Ryô ! Vous m’avez sauvée ! Je vous serai éternellement reconnaissante., cria Hitomi, courant vers lui.  

 

Il l’enlaça et la serra contre lui.  

 

- Comment vous remercier pour le danger dont vous m’avez épargnée ?, susurra-t-elle.  

- Allons boire un café… Même mieux, allons au love hotel. Je veux vivre le grand amour avec vous., lui dit-elle.  

 

Il passa un bras autour de ses épaules et un sous ses genoux, la souleva et l’emmena en courant vers l’hôtel le plus proche. Il se pencha vers elle pour l’embrasser… Des bruits de pas le ramenèrent à la réalité. Trois hommes approchaient assez silencieusement dans le couloir.  

 

- Attention à sœur Marie-Balthazar…, pipa-t-il avec un sourire.  

 

A peine quelques secondes plus tard, la porte de la cellule de sœur Marie-Balthazar s’ouvrit et elle sortit. Les trois nigauds plongèrent dans un recoin sombre dans un certain raffut, sauvé par la surdité naissante de la nonne. Il la vit se rendre aux toilettes et attendit comme les autres qu’elle en sorte.  

 

- Elle en met du temps…  

- Elle doit faire la grosse commission…  

- Elle se refait une beauté…  

- Elle fait ses prières pour des pensées indécentes…, murmurèrent-ils chacun leur tour, ricanant.  

 

Comme une autre nuit, une autre sœur vint rechercher au bout d’un certain temps la sœur qui s’était de nouveau endormie sur le trône. Ils attendirent patiemment la disparition des deux religieuses et les trois lascars reprirent leur route avant de s’arrêter devant une porte.  

 

- Tu es sûr que c’est la bonne ?, demanda l’un.  

- Oui. La troisième en partant de la droite., répondit un autre.  

 

Le premier se mit à compter et se déplaça vers une autre porte.  

 

- C’est là alors., fit-il.  

- Mais non ! Puisque je te dis que c’est là!La troisième en partant de la droite !, répondit de nouveau l’autre.  

- Ben, c’est là !, insista le premier.  

 

S’il rentrait là, il trouverait Kaori et tout le plan tomberait à l’eau, grimaça Ryô.  

 

- Pauvre pomme, l’autre droite !, se fâcha son acolyte.  

- Viens ici tout de suite !, vitupéra-t-il, à voix basse toujours, pour ne pas ameuter tout le quartier.  

 

L’homme égaré revint, comptant malgré tout le nombre de portes de chaque côté.  

 

- Quand même, c’est la cinquième porte…, fit-il.  

- Je n’ai pas compté les toilettes et les douches, banane., répliqua son compère.  

- Je sais qu’il faut cinq fruits et légumes par jour, mais on a un boulot à finir., les tança le troisième.  

- Alors fermez vos gueules et on y va !, leur ordonna-t-il.  

 

Ils ouvrirent silencieusement la porte et y pénétrèrent. Il entendit un peu de remue-ménage mais les auras étaient calmes donc il n’intervint pas. Il se contenta de les laisser s’éloigner avant de les filer. Il fixa son regard sur la silhouette endormie sur l’une des épaules et tiqua. Il y avait bien les long cheveux noirs qui pendaient dans le vide mais cette nuque, ces épaules.  

 

- Petite sotte…, pesta-t-il.  

- Bien évidemment, quand on te dit de rester hors du jeu, tu ne peux pas t’empêcher d’y sauter à pieds joints., grommela-t-il, sautant dans la mini cachée non loin et prenant la suite des hommes.  

 

Autant dire que ces rêves éveillés antérieurs n’arriveraient pas mais c’était bien le cadet de ses soucis. Il suivit les malfrats d’assez loin pour ne pas être repéré mais de suffisamment près pour ne pas les perdre pendant une bonne heure. Ils s’arrêtèrent enfin dans une maison de banlieue, légèrement éclairée, bien sous toutes les apparences et, chargeant leur otage sur une épaule, rentrèrent.  

 

Ryô glissa son magnum dans l’une des grandes poches de la robe et approcha du bâtiment. Il en fit le tour et s’arrêta près d’une petite fenêtre à l’arrière. Il testa pour voir s’il pouvait l’ouvrir mais en fut pour ses frais. Il aurait pu la casser mais le bruit aurait alerté les autres hommes. S’ils avaient utilisé du chloroforme, elle ne tarderait pas à se réveiller et elle lui ouvrirait. En attendant, il fit le tour et compta le nombre de personnes présentes. Quatre et l’otage, pas de personne superflue.  

 

Il retourna donc à l’arrière de la maison et, lorsqu’il entendit l’otage se réveiller, il tapota à la fenêtre. A peine quelques secondes plus tard, elle s’ouvrit et une tête apparut.  

 

- Tu restes à l’intérieur. C’est moi qui rentre., fit-il savoir, la repoussant doucement.  

- Alors c’est ça ta conception du « tu restes tranquilles et tu me laisses faire » ?, la taquina-t-il.  

- Je n’étais pas tranquille pour Hitomi. Je ne voulais pas qu’il lui arrive quelque chose., se justifia Kaori, baissant les yeux, penaude.  

- Ouais… comme d’hab’ quoi. Je ne sais pas s’il y aura jamais un plan que tu suivras…, pipa-t-il, plus amusé qu’autre chose.  

- Ils arrivent alors joue ton rôle jusqu’à ce que je fasse mon entrée…, lui dit-il, ressortant par la fenêtre.  

- Et comment je saurai…, commença-t-elle mais il n’attendit pas la fin de sa phrase pour refermer complètement et disparaître.  

- Comme d’hab’ quoi. On improvise., grommela-t-elle.  

- En fait, son plan, c’est qu’il n’en a pas., déduisit-elle.  

 

Elle se retourna d’un bond lorsque la porte s’ouvrit soudain et recula prenant un air terrifié vers le fond de la chambre.  

 

- Laissez-moi !, plaida-t-elle.  

- Ne me faites pas de mal !, les implora-t-elle d’une voix plaintive, attendant le bon moment pour dégainer une massue.  

- Viens là, ma jolie. Il y a quelqu’un qui veut te voir., lui annonça-t-on.  

 

Deux des trois la saisirent par les bras et l’entraînèrent vers la pièce principal, la projetant à genoux par terre au pied d’un autre homme.  

 

- Ah ah ! Elle fait moins la fière maintenant, ma chère cousine., s’exclama ce dernier d’un air vengeur.  

 

Kaori fronça les sourcils, se représentant mal Hitomi prendre quelqu’un de haut, elle qui n’était que gentillesse et discrétion.  

 

- Eh ben ! Tu ne réponds pas ?!, se fâcha-t-il.  

 

Elle garda le silence en attendant que Ryô intervienne. C’était quand il voulait, il n’y aurait apparemment pas d’autre invité surprise alors s’il avait la délicatesse, le mot la faisant doucement sourire, de faire une de ses apparitions bien senties, elle ne serait pas du tout fâchée. Bon apparemment, il avait envie de se faire désirer…, pensa-t-elle en fronçant les sourcils.  

 

- Eh la pimbêche ! Tu fais quoi ? Tu implores ton Dieu pour qu’il vienne te sauver ? Il ne fera rien ! C’est de la foutaise tout ça ! Je vais te montrer, moi, que je peux te faire tout ce que je veux sans avoir à en subir les conséquences !, lui lança-t-il, attrapant ses cheveux et les tirant vivement pour l’obliger à le regarder.  

- Kyyyyaaaaahhh !, hurla-t-il de frayeur en restant avec la perruque qu’elle portait.  

- Je l’ai scalpée !, ajouta-t-il à la limite de s’évanouir.  

 

Ses trois complices l’observaient complètement sidérés alors qu’il balançait les cheveux synthétiques d’une main à l’autre comme s’il s’agissait d’un morceau de charbon ardent. Aucun d’eux ne semblait réagir et la rouquine en profita.  

 

- Crétin, c’est une perruque que tu tiens entre les mains !, lui fit remarquer Kaori.  

- En revanche, ça c’est une vraie massue., lui apprit-elle, l’abattant sur sa tête.  

 

Elle n’eut cependant pas le temps d’en faire de même avec les trois autres qui se réveillèrent de leur transe et braquèrent leurs armes vers elle. Elle lâcha la massue qu’elle tenait et qui tomba sur la précédente et leva les mains en l’air.  

 

- C’est qui celle-là ?, demanda l’un des trois à celui qui était visiblement leur chef.  

- Pas celle qu’on cherchait… mais si je ne me trompe pas, on vient de faire une belle prise., s’enorgueillit-il.  

- Approche…, lui ordonna-t-il.  

- Vous êtes sûrs ? Parce que… je suis bien là où je suis., tenta-t-elle, implorant silencieusement Ryô d’arriver.  

- J’ai dit : approche et les mains bien en vue. On connaît tes petites manies., la prévint-il.  

 

Kaori avança d’un pas et il lui fit signe d’arrêter, semblant y repenser à deux fois.  

 

- Va voir ce qu’elle a sur elle., ordonna-t-il à un homme.  

- Moi ?, fit-il, pas vraiment franc alors que la vue de la massue lui laissait penser à la souffrance qu’il pourrait ressentir.  

- Oui, toi ! Pas le type de derrière !, s’agaça le chef sans un regard en arrière.  

 

S’il l’avait fait, il aurait peut-être remarqué l’ombre un peu plus massive qui n’était pas présente quelques secondes auparavant.  

 

- Je… euh… Pardon ma sœur., bredouilla le missionné.  

- Putain, déconne pas ! Si elle c’est une bonne sœur, moi je suis le Pape., grogna le chef.  

- Fouille-la.  

 

Il en fut fait et l’homme retourna près de son chef.  

 

- Approche !, lui redemanda-t-il.  

- T’as pas dit Ryô a dit…., entendit-il soudain.  

 

Il se retourna soudain et vit le nettoyeur sortir de l’ombre d’un air flegmatique.  

 

- Ryô a dit Kaori va te mettre à l’abri., lui lança-t-il.  

- Tu bouges pas !, lui ordonna l’autre, ne sachant plus qui viser.  

 

La rouquine en profita et dégaina une nouvelle massue qu’elle abattit sur le groupe, écrasant l’un des trois avant de se cacher derrière les deux précédentes et assommer le cousin qui se réveillait. Bien que gêné par la longue robe noire, Ryô ne fit qu’une bouchée des deux lascars restants et les saucissonna tous les trois ensemble.  

 

- Kaori, Kaori, Kaori… Quand vas-tu apprendre l’obéissance ?, lui demanda-t-il, venant la trouver.  

- Euh… Je ne sais pas. Quand tu apprendras la décence ?, suggéra-t-elle.  

- Bon, on n’a pas fini., soupira-t-il, esquissant un sourire amusé.  

- Tu peux nous débarrasser de ça, que je m’occupe de lui. Il faut mettre un point final à cette mission… enfin !, s’exclama-t-il, visiblement soulagé.  

- Oh, ne te plains pas. Ca aura durer quoi ? Trois jours à tout casser., lui fit-elle remarquer.  

- Quand tu auras un mec placé là !, fit-il, pointant un doigt vers sa virilité.  

- Tu pourras la ramener… quoique ça te ferait peut-être plaisir., la nargua-t-il.  

- Tu sembles oublier que, selon notre réputation à l’église, tu me donnes du plaisir…, lui retourna-t-elle, lui tirant la langue.  

 

Il se rappela de ce fait, souleva l’inconscient et hurla :  

 

- Il faudra qu’on corrige ça ! On ne peut laisser une telle hérésie perdurer !  

 

Il avança en traînant le pauvre bougre qui se cognait les pieds sur tout ce qui traînait :  

 

- Non mais ! J’ai une réputation à tenir moi ! On ne peut pas croire que je suis maqué à ça !, grommela-t-il, se dirigeant vers la mini.  

 

Il entendit le sifflement mais n’eut pas le temps d’éviter la massue qui s’abattit sur lui, massue estampillée « CA te remercie ». Elle vint récupérer le cousin et le jeta sur le siège arrière avant de prendre place sur celui passager. Ils durent attendre quelques minutes avant que Ryô ne les rejoigne.  

 

Ils n’échangèrent aucun mot pendant tout le trajet, trajet qui fut l’objet d’un léger détour avant d’arriver aux petites lueurs d’un nouveau jour au couvent. Ligoté et bâillonné, le cousin ne cessait de vociférer. Ses yeux étaient exorbités de rage, son visage rouge et il était en sueur.  

 

- On aurait peut-être dû te faire un peu plus présentable…, pensa soudain le nettoyeur, le sortant de la voiture alors que d’autres se garaient non loin.  

- Il est où ? Il est où ? Il est où ? Je veux le voir ! Je dois le voir ! Ah ah ! Je vais immortaliser le moment !, entendirent-ils.  

 

Mick courait dans tous les sens, appareil photo à la main, visiblement excité comme une puce. Soudain, une massue vola et l’écrasa sans avertissement.  

 

- Tu vois pourquoi il fallait absolument qu’on passe par l’appartement avant., murmura-t-il à l’adresse de sa partenaire.  

 

Elle lui jeta un regard, intriguée par son ton plus réservé que d’habitude et remarque que c’était toute son attitude qui était plus sobre. Elle eut pitié de lui et serra contre elle le sac qu’elle portait et qui contenait leurs vêtements sacerdotaux. Elle ne laisserait personne mettre la main dessus.  

 

- J’ai compris. Si on allait finir cette mission ? On pourra ainsi reprendre le cours de nos vies après., lui suggéra-t-elle avec douceur.  

- Ca marche, partenaire., acquiesça-t-il.  

 

Il attrapa leur prisonnier par le col et l’entraîna en avant même s’il faisait tout pour les freiner.  

 

- Tiens, regarde qui est là., le nargua-t-il, pointant du doigt vers le groupe qui se formait.  

- Oh non…, murmura le cousin, blanc comme un linge. 

 


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