Hojo Fan City

 

 

 

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Rated G - Prosa

 

Autore: Mercury80

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 29-07-23

Ultimo aggiornamento: 11-11-23

 

Commenti: 11 reviews

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Humour

 

Riassunto: De l'histoire de City Hunter dans un couvent...

 

Disclaimer: Les personnages de "Au nom du Père" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Au nom du Père

 

Capitolo 7 :: Chapitre 7

Pubblicato: 30-09-23 - Ultimo aggiornamento: 30-09-23

Commenti: Coucou, voici la suite de l'histoire. J'espère que vous vous portez tous bien. Bonne lecture et merci pour vos commentaires^^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 7  

 

Avec soulagement, Kaori reposa la bêche qu’elle serrait entre ses mains depuis plus d’une heure. Sous cette chaleur accablante, elle était bien contente d’en avoir fini. Elle rêvait de pouvoir s’éponger le visage et changer de vêtements. C’était l’horreur de porter ces longue robes pour travailler aussi physiquement. Elle préférait ces mini-jupes. Elle en rêvait…  

 

C’était le deuxième jour ici mais elle commençait à trouver le temps long. Elle ne pouvait plus dégainer de massue, elle ne pouvait s’habiller comme elle le souhaitait, ni vivre sa vie à sa guise même si elle s’astreignait à certaines habitudes. Faire le ménage, aller voir au tableau, préparer les balles, faire le tour des commerçants, éviter les créanciers de Ryô… Oh comme tout cela lui manquait… Un comble…  

 

Elle n’aurait même pas l’occasion de voir Miki avant plusieurs jours…. Elle poussa un petit soupir et s’engagea dans les sanitaires pour se rafraîchir suivie par les autres sœurs. Elle passa de l’eau froide sur son visage, penchée sur le lavabo, y prenant un certain plaisir.  

 

Soudain, une forte tension se fit ressentir dans la pièce et une ombre massive lui tomba dessus, s’agrippant à son corps comme une moule à son rocher. Des mains baladeuses se mirent à explorer son corps. Ryô… C’était Ryô, elle le savait et elle avait beau être en colère et avoir envie mais alors très envie de le corriger, elle devrait faire preuve d’une certaine pondérance. Il était hors de question de sortir une massue et ce n’était pas non plus le moment de l’envoyer valser dans le mur d’en face dans une prise de karaté simple mais très efficace.  

 

Devant l’air effaré des autres sœurs, elle se redressa calmement et attrapa les mains de sa « collègue ».  

 

- Ca va aller, Soeur Marie-Ryô… On va sortir d’ici et aller chercher vos petites pilules pour calmer votre petite crise. Tout va bien, ma sœur. Restons calmes., dit-elle, retenant son partenaire.  

 

Merde… lâcha intérieurement Ryô. De toutes ces paires de fesses parées de noir, il avait fallu qu’il saute sur celle de Kaori. Il avait vraiment pensé que c’était Hitomi et son petit fessier joliment arrondi mais pas trop. Dès qu’il s’en rendit compte, il tenta de se dégager mais Kaori le tenait d’une main ferme, bien décidée à ne pas le lâcher. Noooooon, il avait besoin de se frotter à la féminité, à la sensualité, à la douceur d’une femme, de toucher des courbes voluptueuses, de sentir cette odeur, de… De dépit, il se mit à pleurnicher sur le dos de Kaori qui leva les yeux au ciel.  

 

- Que ne faut-il pas supporter ?… marmonna-t-elle, entraînant as « consoeur » jusqu’à sa chambre.  

 

Sans précaution aucune, elle le lâcha sur le lit et s’éloigna, retirant sa robe noire inondée par les larmes et une substance visqueuse qu’elle ne voulait même pas identifier. Elle se sentit rougir alors qu’elle était à moitié nue et qu’il était dans la chambre. Elle se demandait s’il la regardait, s’il avait encore envie de lui sauter dessus… s’il avait envie de plus. Elle ne se contenta plus de rougir : elle fuma par tous les pores de sa peau.  

 

- C’est une nouvelle façon de défroisser tes vêtements ? C’est une bonne idée., pipa Ryô, la regardant faire.  

- Tu devras juste prendre un peu plus de muscle pour en faire de même avec mes vêtements., ajouta-t-il, moqueur.  

 

Avait-il perdu le sens des mesures ?, se demanda-t-il, fixant les fesses de sa partenaire. Il écarta deux doigts et tenta de mesurer son tour de bassin. Pas de changement à première vue.  

 

- Tu as fait des exercices pour tes fessiers dernièrement ?, l’interrogea-t-il sans réfléchir.  

 

Merde merde merde, s’en voulut-il aussitôt. Pourquoi voulait-il savoir comment elle avait acquis ce joli popotin justement rebondi ? Surtout pourquoi le vocalisait-il ?  

 

- Quoi ?, s’étonna Kaori, se retournant brusquement  

- Ca expliquerait que tes fesses soient encore plus grosses qu’avant…, se justifia-t-il, devant produire un effort pour ne pas partir en mode pervers alors qu’elle était là en sous-vêtement face à lui.  

- Espèce de…, gronda Kaori.  

 

Elle attrapa la corde qui lui servait de ceinture et la jeta en travers de la gorge du nettoyeur qui n’eut pas le temps de s’enfuir. A peine la corde enroulée, elle tira dessus d’un coup sec, ce qui attira l’homme jusqu’à elle et lui permit de lui faire une clef de bras. Pour se venger de ses paroles désobligeantes sur sa personne, elle lui enfonça le crucifix dans la bouche. Les yeux de sa victime sortirent de leurs orbites alors que les deux bras de la croix se coinçaient au fond de sa gorge, les jambes descendant dans sa trachée. Putain, il avait un mec en gorge profonde !, se mit-il à penser. Un mec en gorge profonde… il sentit la nausée monter puis une énorme envie de hurler. Il devait sortir ce truc de sa gorge, il devait se défaire de cet envahissement buccal, trachéal, personnel mais il ne pouvait rien parce que Kaori le tenait fermement. Ses synapses disjonctèrent et il s’effondra par terre, ses membres tressaillant comme par à-coups.  

 

- Ryô ? Ryô !, s’inquiéta Kaori, s’agenouillant à ses côtés.  

- Ryô, réveille-toi !, cria-t-elle, retirant le crucifix de sa bouche.  

- Je suis désolée, Ryô. J’étais en colère. Allez, réveille-toi ! Ryô !, l’appela-t-elle.  

 

Elle le prit par les épaules et le secoua vigoureusement mais il ne réagit pas. Réfléchissant furieusement, elle se dit qu’elle devait au moins le mettre en position latérale de sécurité. Elle l’attrapa par l’épaule et tenta de le pousser sur le côté mais, ses mains mal placée sur la robe qu’il portait encore, elle glissa et s’étala de tout son long sur le corps masculin. Elle grommela en se redressant mais glissa de nouveau, se retrouvant nez-à-nez avec Ryô. Elle soupira de soulagement en voyant qu’il n’était cependant toujours pas réveillé.  

 

- Jesus Marie Joseph !, entendit-elle crier derrière elle.  

 

Kaori se retourna et vit la Mère Supérieure à la porte, visiblement outrée.  

 

- Ce… Ce n’est pas ce que vous croyez., se défendit Kaori, rouge pivoine.  

- Je… Je suppose que je n’ai rien à redire tant que vous restez discrets., soupira la religieuse.  

- Non mais il n’y a rien… Il est inanimé… Je voulais…, commença à bafouiller la nettoyeuse.  

- Inanimé ? Il y a une partie pourtant bien éveillée de son anatomie., pointa Soeur Marie-Joseph, indiquant l’endroit où la robe noire était soulevée comme un chapiteau.  

 

Kaori serra les poings et se redressa sur le corps de son partenaire, rougissant encore plus en frôlant l’objet érectile.  

 

- Debout fainéant !, lui ordonna-t-elle, s’éloignant de lui pour aller s’habiller.  

- Si vous devez… faire… ce que les couples font… soyez discrets, s’il vous plaît., leur demanda la Mère Supérieure, visiblement gênée.  

- Quoi ?! Non ! Je ne suis pas en couple avec cette…, commença Ryô, se levant soudainement d’un bond.  

- Monsieur Saeba… Je préfère clore le sujet. Soyez discrets, c’est tout ce que je vous demanderais., fit-elle avant de s’en aller.  

- On ferait mieux d’aller rejoindre les autres à la messe., l’avertit Kaori, finissant de s’habiller en évitant son regard.  

- J’y crois pas ! Non seulement je dois me coltiner le vieux et la vieille mais maintenant elle pense qu’on est ensemble… Elle est vraiment miro…, grommela-t-il.  

- La prochaine fois, évite de faire l’idiot., lui asséna-t-elle, se dirigeant vers la porte.  

- Oh et sache que je n’ai pas oublié tes petites remarques. La vengeance est un plat qui se mange froid, Ryô., le prévint-elle avec un sourire ironique.  

- Et le pardon alors ?, lui lança-t-il, grimaçant d’avance en imaginant le tonnage de la massue qui corrigerait tous ses péchés…  

- Tu t’es relevé tel Lazare de sa tombe… Tu supporteras bien une ou deux massues de plus., fit-elle.  

 

Sans rien dire, il la suivit dans les couloirs et ils rejoignirent les autres sœurs pour l’office du milieu d’après-midi, celui qui se passait dans un silence religieux en huis-clos. Pas de chant, pas de participant à observer, juste méditer et méditer encore, ce qui revenait pour Ryô à ressasser et ressasser encore sur son manque de vigilance, son manque de contrôle alors qu’il avait bandé devant Kaori… sans autre source d’attraction.  

 

- Il faut que je sorte de là., murmura-t-il, se penchant vers sa partenaire.  

- C’est bientôt fini., lui indiqua-t-elle.  

- Non, je veux dire, de cette mission., insista-t-il.  

- C’est bien la première fois que tu veux quitter un lieu plein de miss mokkori…, se moqua-t-elle.  

 

Ils se firent rabrouer par la Mère Supérieure et ils se turent jusqu’à la fin de l’office.  

 

- Nous avons hâte de commencer les cours de chants !, s’exclama sœur Marie-Balthazar lorsqu’elles entamèrent la discussion pendant l’heure prévue à cet effet.  

- Par quelle chanson allons-nous commencer ?  

- Et ça fait longtemps que vous vous occupez de la chorale ?  

- Pourquoi ne pas tenter votre chance dans le monde du show-business ?  

 

A cette question, toutes les têtes se tournèrent vers la sœur qui avait posé la question.  

 

- Ben quoi ? Il faut vivre avec son temps. Pourquoi chanter plus dans une église que sur scène ?, s’expliqua-t-elle.  

- Je… Je ne cherche pas la gloire. Je veux juste être près de celui que j’aime., se justifia Kaori d’une petite voix.  

- Oh… Comme sa foi est belle et profonde., soupira Hitomi, visiblement émue.  

 

Kaori croisa le regard amusé de la Mère Supérieure et baissa les yeux. Les questions ne s’arrêtèrent pas pour autant et il fallut l’intervention musclée de la Mère supérieure pour les faire taire et entamer une discussion constructive sur l’organisation de la chorale.  

 

- Très bien, je pense que l’ordre du jour est épuisé pour l’après-midi. Bon, Mes sœurs, c’est l’heure d’aller pratiquer nos ablutions avant le repas et la prochaine messe., leur fit-elle savoir.  

 

Ablutions… Douches… Corps nus et mouillés… Ryô sentit sa morosité s’évanouir et sa vigueur revenir à vitesse grand V. Il allait pouvoir s’en donner à cœur joie. Dès qu’il serait glissé sous la douche et elles aussi, il en profiterait et visiterait toutes les petites jeunes pour profiter d’un moment de communion. Ca allait être la fête et il devait absolument se tenir tranquille pour ne pas se faire prendre avant par les radars.  

 

- Kaori, on requiert votre présence au réfectoire., entendit-il la Mère Supérieure dire.  

 

Il se retint de sauter de joie. « Merci Mec ! », pensa-t-il avec un soupçon d’humilité. Il lui revaudrait ça d’une manière ou d’une autre. Il éviterait de laisser des traces de son passage par exemple, se proposa-t-il.  

 

Lorsqu’ils quittèrent la salle de réunion pour se diriger vers les sanitaires pour certaines et le réfectoire pour d’autres, Kaori eut presque l’impression de voir son partenaire sautiller en avançant et elle fronça les sourcils, se demandant comment empêcher le drame qu’elle sentait arriver. Elle faillit négocier avec la Mère Supérieure pour ne pas devoir aller au réfectoire mais elle se tut et décida de se dépêcher pour pouvoir revenir et intervenir si c’était nécessaire. Elle lança un regard noir à son partenaire quand elle l’entendit ricaner alors qu’elle s’en allait.  

 

Ryô se félicita de voir Kaori partir loin, bien loin des sanitaires, lieu de son ou ses futur(s) forfait(s). Il resta calme en entrant dans sa chambre, prit le temps de rassembler ses affaires avant de rejoindre les autres sœurs dans la salle des douches. Il pénétra dans l’une d’elles, se déshabilla calmement pour ne pas attirer l’attention, garda la sienne river sur les bruits environnants. Il entendit des pas précipités pénétrer dans les lieux puis, après quelques secondes de silence, il se donna le go.  

 

Nu, il écarta le rideau de douche et, après s’être assuré qu’il n’y avait personne, sortit de la cabine. Son membre central prenait forme au fur et à mesure qu’il avançait et Monsieur Mokkori fut le premier à toucher le rideau de douche d’une beauté. Il avait un radar infaillible. Hitomi était là derrière et il s’en léchait les babines. Il allait se faire plaisir, il le sentait.  

 

- Ne te retourne pas !, ordonna-t-il à la jeune femme qui se shampooinait les cheveux allègrement.  

 

Une petite voix lui fit remarquer que la silhouette ne lui était pas inconnue mais il ne s’en formalisa pas.  

 

- Dieu a voulu que je prenne soin de toi pendant les quelques minutes à venir., murmura-t-il à l’oreille de sa future complice de plaisir.  

 

Il glissa les mains sous les bras de la demoiselle et alla s’emparer des deux collines offertes. Dès qu’il les eut bien en main, il se colla à elle, lui faisant sentir toute son envie de communion charnelle.  

 

- Je vais le tuer…, entendit-il.  

 

Mais il était bien trop occupé à flatter la poitrine de sa promise pour s’en préoccuper. Quelle poitrine sensuelle, douce, voluptueuse… Et ces deux petites framboises qui prenaient forme sous ses doigts… Oh oh… Oh oh oh… C’était délicieux, bandant, divin… Sauf que les portes de l’enfer s’ouvrirent et les flammes vinrent lui lécher le visage lorsque la demoiselle entre ses bras se dégagea puis tourna, son regard flambant posé sur lui. Ce regard, ces deux petites noisette qui se mettaient à brûler lorsqu’elle était en colère…. Mais nooooooooon, Kaori devait être au réfectoire, pas sous la douche.  

 

(Conversation mentale entre Ryô et… la partie centrale de Ryô)  

 

- A quoi tu joues ?! Tu devais m’amener à la plus jolie et la plus jolie, c’est Hitomi ! Tu ne peux pas bander sur Kaori ! C’est interdit ! C’est un mec ! Un mec, tout plat, absolument pas bandant, ne joue pas dans la cour de Ryô-chou, n’est pas la cible de l’attention de l’Etalon de Shinjuku ! Reprends-toi ! Pas Kaori, on ne bande pas sur Kaori ! A la grande limite, Soeur Marie-Joseph !  

 

Se rendant compte de ce qu’il venait de penser, il se frappa le menton.  

 

- Oublie ! Pas Maman ! On ne bande pas sur maman non plus… mais pas Kaori ! Putain, je suis dans la merde maintenant, elle va me dézinguer., réalisa-t-il, relevant le visage vers sa partenaire furieuse.  

 

(Fin de conversation mentale entre Ryô et… la partie centrale de Ryô)  

 

- Coucou Kaori chérie., murmura-t-il, esquissant un sourire séducteur.  

- En fait… je voulais discuter avec toi., mentit-il.  

- Ca tombe bien, moi aussi., lui fit-elle savoir.  

- Ah bon ?!, s’étonna Ryô, n’y comprenant plus rien.  

 

Serait-il possible qu’elle ait obtenu des informations dans un si court laps de temps ? Comment avait-elle fait ? Il était un peu vexé d’ailleurs, c’était plutôt son domaine.  

 

- Je voulais te représenter quelqu’un., lui apprit-elle.  

 

Elle tira sur une poignée qui tomba du ciel comme par magie et Ryô sentit presque aussi vite le poids qui entra en contact avec son estomac et lui coupa le souffle avant de le projeter dans les airs hors des sanitaires. Ah… Un kompeïto, comprit-il, juste avant de sentir un deuxième choc qui le percuta par derrière cette fois. Il faillit hurler en sentant une forme oblongue se presser contre ses fesses. C’était quoi ça ?, hurla-t-il mentalement. C’était quoi ce type qui se retrouvait entre lui et le mur et dont le mokkori avait failli…  

 

A cette pensée, la colère s’empara de lui et il empoigna le kompeïto qu’il projeta de nouveau sur l’homme, l’envoyant valser dehors, loin, très loin du couvent. Soufflant comme un bœuf, encore pris par la rage de ce qui venait de se passer, il resta là à observer le lieu où devait se trouver sa victime alors qu’il ne pouvait le voir, ignorant totalement sa nudité en ces lieux sacrés.  

 

- Kyyyyyyyyyyyyyyyaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !, entendit-il soudain hurler derrière lui.  

- Un pervers ! Viens ici toi !, hurla Kaori, se mettant à le poursuivre à toutes jambes.  

 

Il n’attendit pas qu’elle l’attrape et partit en avant. Elle trouverait une manière de sauver la mise, il le savait. Il avait trop merdé sur ce coup-là, il disjonctait carrément dans ces lieux.  

 

- Viens ici toi ! Je vais te faire ta fête !, hurla-t-elle, courant derrière lui.  

 

Lorsqu’ils eurent mis assez de distance entre eux et les autres sœurs, ils s’arrêtèrent planqués dans un coin.  

 

- Tu vas morfler en rentrant, Ryô. Je te jure que tu ne verras pas la couleur d’un cabaret ni rien pendant des mois après tout ce que tu as fait tellement tu seras amoché par la massue que tu vas te prendre., gronda-t-elle, lui lançant un regard noir.  

 

Il déglutit péniblement, sentant que c’était la stricte vérité mais que sa colère était encore bien plus grande que ce que les mots pouvaient exprimer.  

 

- Enfile ça et je te préviens : tiens-toi à carreaux pour le reste du repas et pendant la messe et même tout le reste de la mission., lui fit-elle savoir d’un ton qui ne souffrirait aucune discussion.  

 

Il se tut donc et enfila de nouveau cette satanée robe noire, cette petite ceinture en corde avec le bonhomme mal placé qui semblait se foutre de sa gueule et la vilaine cornette qui lui faisait penser à un mauvais film français…  

 

Toujours aussi silencieux, il suivit Kaori jusqu’au réfectoire où elle entoura Hitomi de ses bras.  

 

- Il est parti. Je n’ai pas réussi à suivre l’homme qui était là., s’excusa-t-elle.  

- Ce n’est rien. C’était juste gênant., répondit la jeune femme.  

- Kaori…, l’interpela Ryô à voix basse.  

 

Il resta calme face à son regard furieux mais poursuivit malgré tout.  

 

- Tu as vu le deuxième homme, n’est-ce pas ?, l’interrogea-t-il.  

- Tu me prends pour qui ? Tu n’es pas du genre à m’éblouir. Il n’y a rien que je n’ai déjà vu., pipa-t-elle d’un ton acerbe.  

 

C’était sa manière de lui dire oui et de le remettre à sa place. Sans la petite rougeur aux joues, il aurait presque pu croire qu’elle disait toute la vérité…  

 

Le repas se déroula dans le calme, ce qui leur fit beaucoup de bien à tous et bientôt, toutes les sœurs se dirigèrent vers l’Église pour le dernier office de la soirée, office tout aussi calme que le repas qui l’avait précédé mais cela présageait-il de la même chose pour les heures qui suivraient ? 

 


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