Capitolo 8 :: Un réveil bien heureux

Pubblicato: 05-06-05 - Ultimo aggiornamento: 06-06-05

Commenti: le titre laisse à désiré mais j'avais pas trop d'idée. Voici un nouveau chapitre j'espère qu'il va vous plaire ! tout plein de tendresse encore mdr ^^' j'espère qu'yen a pas trop ! Merci pour vos réview qui me font très très plaisir et n'hésitez pas à en mettre encore pour ce chapitre ! sur ce bonne lecture à tous !

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Chapitre 8 : Un réveil bien heureux  

Le lendemain matin quelle n’est pas la surprise de Kaori de constater qu’elle dort dans les bras du nettoyeur, elle n’ose pas bouger de peur que cela ne soit qu’un rêve. Soudain revenant à la réalité, consciente qu’elle ne peut pas rester indéfiniment comme çà et qu’il faut surtout qu’elle se lève pour préparer à manger. Elle essaie de se dégager des bras de Ryo mais ce dernier ressert son emprise, il ne veut plus la lâcher.  

- Ryo… dit-elle doucement.  

- Hum ? répond ce dernier sans ouvrir les yeux.  

- Laisse moi sortir du lit…  

- Nan ! veux pas… dit-il avec une voix d’enfant tout en changeant de position il se retrouve un peu plus sur Kaori tout en prenant soin de ne pas l’écraser (nda : bah oui ce serait dommage quand même !)  

- Et pourquoi ? dit-elle rouge comme une pivoine.  

Comme dans un rêve elle l’entend dire :  

- Parce que je suis bien comme çà…  

Ryo sursaute en lui-même il n’avait pas du tout l’intention de lui dire çà même s’il le pense. Cette femme a vraiment le don de lui faire dire ses pensées les plus profondes lorsqu’il est sous son emprise. Sentant que son ami va pas tarder à se réveiller, Ryo se remet sur le dos laissant ainsi la liberté à Kaori de pouvoir sortir du lit. Il a toujours les yeux fermés.  

Kaori saisie par les paroles de son partenaire se demande « est-ce qu’il dort ? ou fait-il semblant ? ». D’un petit coup de tête elle balaie ses pensées de sa tête, puis s’assoit et s’apprête à se lever quand deux bras puissants viennent lui entourer les épaules. Elle ne peut s’empêcher de pousser un petit cris de surprise.  

- Reste la Sugar Boy ! dit le nettoyeur doucement. Tu as eu une forte fièvre hier soir alors recouche toi.  

- Mais…  

Le nettoyeur se redresse et relâche un peu son étreinte, la jeune femme le dévisage. Elle est étonnée par l’expression de son regard. Il est si intense, elle pourrait presque s’y refléter dedans. Kaori ne sait pas quoi dire ni quoi faire alors elle reste immobile, elle est figée sur place. Ses yeux montrent l’étonnement et sa bouche est légèrement ouverte, Ryo a du mal à s’empêcher de l’embrasser. Ses lèvres sont si tentantes.  

Il déglutit difficilement, Kaori se ressaisie et lui adresse un petit sourire timide alors que ses joues rosissent peu à peu.  

- Faut bien que je fasse le petit-déjeuner non ?  

Fort de cette chute vers la réalité, le nettoyeur remercie son ange intérieurement pour d’avoir fait une diversion qui va lui permettre de penser à autre chose qu’aux lèvres si attirante de sa partenaire. Trop tard, rien que d’y avoir pensé revoilà son désir qui le submerge peu à peu, comme une vague qui glisse doucement sur le sable pour retourner dans son élément. « que faire ? lui dire une vacherie ?… non je n’y tiens pas »  

- Ryo ?  

Il revient à la réalité grâce à son prénom prononcé par son ange dont il resserre peu à peu l’étreinte. Il se rabroue mentalement pour la énième fois mais c’est trop tard, ses lèvres sont si attirante qu’il cède et l’embrasse délicatement, juste un frôlement une caresse et pourtant…  

Difficilement, il contient son désir d’elle pour ne pas la brusquer pour ne pas lui faire mal. A contre cœur sachant éperdument que sa passion va le faire aller trop loin, il met fin à ce baiser.  

Il fixe le visage de sa belle. « quelle va être ta réaction mon ange ? j’ai peur que tu me repousses ».  

Kaori est sidérée, elle n’a pas eu le temps de réagir, ce baiser, ce tout petit baiser l’a submergé d’un bonheur infini, réveillant en elle une flamme inconnue. Elle se mordille la lèvre inférieur et se demande ce qu’elle peut faire. Interpellée par un pressentiment elle lève son regard vers celui de Ryo. Désir et peur se côtoient dans les yeux ténébreux du nettoyeur. Elle se doit de le rassurer et elle lui adresse un petit sourire. Elle aimerait bien lui rendre mais malheureusement la position dans laquelle elle se trouve n’est pas propice à de tels échanges.  

Un peu rassuré, le nettoyeur relâche son étreinte et lui dit d’une voix un peu rauque :  

- Tu restes là, je vais préparer le petit déjeuner.  

- Je peux venir à la cuisine répond-elle tout sourire.  

Elle se décale pour se mettre dans une position plus propice à la discussion, un peu plus face à face.  

- Non répond-il, hier tu t’es évanouie avant même de manger alors je préfère me méfier, jeûner n’est ni bon pour toi ni bon pour moi. Et puis tu vas pas t’en plaindre quand même.  

- Non mais…  

- C’est tout vu.  

Et comme pour se mettre d’accord avec eux, leur deux estomacs gargouillent rien qu’a l’idée d’avoir enfin un peu à manger.  

Ryo se lève et avant de céder à nouveau la tentation de ses lèvres pulpeuses et attirante, il sort.  

Une vingtaine de minutes plus tard, il revient avec un vrai petit déjeuner mais quand il entre, il la voit assoupie. Il pose son plateau sur la table de nuit. Et s’assoit sur le lit à côté d’elle. Le matelas ploie un peu sous son poids et la jeune femme glisse lentement vers Ryo. Ce dernier l’embrasse tendrement sur le front et ne peut s’empêcher de lui caresser la joue soyeuse. Ce simple contact fait s’éveiller Kaori qui fixe Ryo avec un étrange regard, la bouche légèrement ouverte.  

- Je suis désolé, je ne voulais pas te réveiller dit-il dans un murmure.  

- C’est rien.  

Elle lui sourit.  

« Maintenant j’en suis certaine, Ryo Saeba tu veux avancer notre relation. Çà me plait énormément mais je suis un peu inquiète quand même, j’ai peur de te décevoir »  

Elle se relève, et cale un coussin dans son dos pour s’asseoir. Ryo soulève le premier plateau et le cale sur ses genoux le plateau qui contient tout en double. Il met sur ses genoux son plateau à lui et commence à séparer les mets se trouvant sur le plateau de Kaori.  

- Merci Ryo.  

- De rien mon ange.  

Ils se regardent stupéfait, Kaori d’avoir entendu son partenaire prononcer une telle marque d’affection. Après tout il l’appelait par moment (même si c’est rare) « Sugar Boy » mais « Mon ange » c’est tout nouveau et surtout c’est tellement mignon. Le rouge s’empare de ses joues.  

Ryo lui est terrifié, bien sure il veut que çà avance entre eux, il ne veut plus risquer de la perdre sans rien faire. Mais de là à prononcer ces deux mots qui montrent son attachement.  

- Mangeons avant que çà refroidisse bredouille le nettoyeur.  

Contents tous les deux de cette diversion, ils dégustent silencieusement leur petit déjeuner, puis Ryo débarrasse.  

Quand il revient dans la chambre de la jeune femme elle s’est à nouveau assoupie. Il remonte les couvertures sur elle et dépose un baiser sur son front, tout en espérant ne pas la réveiller.  

Il sort dans la chambre et descend dans le salon. Il appelle Miki :  

- Miki, c’est Ryo.  

- Oh Ryo comment va Kaori et comment vas tu ?  

- On va bien.  

- Tu es pas malade au moins ?  

- Pourquoi tu me dis çà…  

- Hum pour rien « Il ne m’a pas dit « Miki ma chérie » » Vous pensez venir aujourd’hui ?  

- Non, je ne pense pas qu’elle soit prête à sortir on va attendre quelques jours.  

- Est ce que je peux venir lui tenir compagnie un peu ?  

- Ecoute Miki, je sais que tu es inquiète pour Kaori mais elle va bien je t’assure. Je voudrais qu’on reste un peu seul pendant quelques jours histoire qu’elle reprenne ses repères dans l’appartement.  

- D’accord répond Miki de mauvaise grâce.  

- Je te donnerais des nouvelles promis.  

- Embrasse la de ma part.  

- J’y compte bien !  

Il finit par raccrocher.  

* * *  

Tout en retournant au bar rejoindre son mari, Miki grogne et bougonne. « Non mais quel toupet ! me mettre ainsi sur la touche ! elle est mon amie ! je n’ai quasiment pas pu la voir pendant tout le temps de son hospitalisation et voilà que Monsieur ne veut pas que je vienne la voir »  

Un aura d’une intensité rare entoure la jeune femme au point ou son mari l’observe d’un œil inquiet.  

- Que t’a dit Ryo ?  

Elle prend une assiette dans l’évier et la lave et sous le coup de la colère la brise en deux à main nue. Les quelques clients présents se dépêchent de finir leur consommation puis prennent la poudre d’escampette.  

« Quand ma femme est en colère elle fait encore plus peur que moi quand je souris »  

Cette pensé fait sourire l’ancien mercenaire, et les deux derniers clients téméraires prennent alors leur jambe à leur cou.  

Une libellule passe derrière la tête de Falcon.  

- Il a dit quoi ? tu peux parler nous sommes seuls.  

- Il m’a interdit d’aller voir Kaori pour le moment. Et qu’il voulait rester tous les deux quelques jours.  

- Il faut le comprendre.  

- Chéri !  

- Mets toi à sa place, la femme qu’il aime a disparut pendant deux mois, il la retrouve en piteux état. Ce n’est pas de sa faute si elle s’est faite enlevée mais ils l’ont gardé parce qu’elle était la partenaire de city hunter… J’ai vu ce qu’il y a dans le dossier et Ryo me l’a confirmer. Kaori sursaute à chaque bruit, Ryo veut la protéger en restant avec elle car si elle sort à nouveau elle sera une cible potentiel.  

- Ce n’est pas en l’enfermant…  

- Il le sait mais elle a besoin autant que lui de se retrouver dans leur appartement dans leur vie. Je suis sur qu’il va bientôt nous l’amener ne t’inquiète pas.  

- Tu as raison, laissons leur du temps… finit-elle par dire peu persuadée par ses propres mots.  

Fin du chapitre  

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