Capitolo 21 :: La vie continue

Pubblicato: 21-12-06 - Ultimo aggiornamento: 21-12-06

Commenti: Hello tout le monde ! merci d'avoir été patient pour cette fan fiction ^^ :) Bonne lecture à tous et merci aux reviewers ^^ !

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Ryo avait renoncé à ramener la petite frimousse chez ses parents de substitution, il avait su dès qu’il l’avait pris de là-bas qu’il ne l’y ramènerai pas quoi qu’il advenait.  

Non pas qu’ils n’auraient pas fait de super parents, il les avait vu. Mais rien que l’idée d’abandonner la chair de sa chair le révulsait. Cependant il comprenait aussi la position de sa partenaire, il avait beaucoup parlé avec Miki qui lui avait appris à s’occuper d’Aï.  

Le nettoyeur avait compris l’attitude la femme de sa vie, et s’il lui en voulait encore quelques semaines auparavant, ce n’était plus le cas à présent.  

Ryo sortait peu avec l’enfant et quand c’était le cas, il préférait allait se promener à l’extérieur de la ville, pour sa sécurité. Bien sûr la rumeur comme quoi City Hunter avait un enfant avait déjà circulé mais la contre-information selon lequel celui qui s’en prendrait à elle, en sentirait la douleur fut efficace. De plus son réseau d’informateurs, l’informerait également si quelqu’un d’extérieur à Tokyo avait l’intention de s’en prendre à sa fille.  

Quelques semaines plus tard une étrange rumeur vint à ses oreilles, cette dernière lui attira un sourire. Il attendit patiemment et alors qu’il était sur le toit en train de fumer, une silhouette fluette les cheveux châtains et qui se massait les mains en signe d’inquiétude avait fait son entrée sur l’immeuble. Ryo demanda :  

- Elle dort ?  

- Pa… pardon ? fit la jeune femme.  

- Aï ? elle dort non ?  

- Euh…oui… comment tu sais que…  

- J’ai senti ta présence Kaori…  

Ryo se retourna contre la rambarde et regarda vers sa femme et lui dit :  

- Tu as meilleure mine.  

- Oh…  

- Et puis… - il lui montra le baby phone – je l’écoute dormir.  

- Tu aurais pu, m’empêcher de la voir alors… murmura-t-elle.  

- Tu es sa mère.  

- Pou…pourquoi tu l’as prise avec toi ? – elle s’avança vers lui toujours en se triturant les doigts.  

- Parce que l’erreur que j’ai fait de te chasser je ne voulais pas le faire avec notre fille.  

- Mais moi tu m’as chassé.  

- Je t’ai dis que j’avais été idiot. Je n’ai pas osé te demander de revenir. Je pensais que tu ne voudrais plus me revoir. C’est pour ça que je voulais te la ramener. La place d’une enfant est avec sa mère à défaut d’être avec ses deux parents.  

- Et maintenant ?  

- Que veux tu faire Kaori ?  

- Je…je sais pas. Dormir…peut-être. Je ne dors pas très bien sans elle ou sans toi. Elle était mon apaisement.  

Ryo fit les quelques pas qui les séparaient et prit son visage en coupe avec ses deux mains. Il eut un sourire nostalgique :  

- le même effet que tu avais sur mes tourments. Tu apaisais mon âme tourmentée. Va dormir Kaori, ta chambre est la tienne. On discutera quand tu seras plus autant sous l’état de la caféine tu me diras ce que tu veux faire à présent.  

Solennellement il déposa un baiser sur son front et d’un bras autour de la taille la conduisit jusqu’à sa chambre, puis il ferma la porte derrière elle.  

Le nettoyeur en profita pour aller voir leur fille, elle dormait avec son petit poing dans la bouche et la deuxième petite main à côté de sa tête.  

« Je ne me lasserai jamais de la regarder » songea-t-il avec un peu d’inquiétude.  

Tant de dépendance vis à vis d’un tout petit être, le pétrifiait car il avait une responsabilité envers leur fille. Pour elle, il se prenait à rêver qu’il n’était plus city Hunter, qu’il n’était plus la cible de détraqués.  

Mais pour elle, il saurait être prudent pour pas qu’elle en souffre, pour pas qu’elle voit disparaître son papa. Il resta un temps indéchiffrable à l’observer pendant son sommeil et puis il sentit le regard de la maman, il tourna son regard pour fixer la jeune femme si maigre qu’une brise pourrait la faire s’envoler. Il vit ses yeux briller, des larmes contenues. Il s’approcha d’elle et posa une main sur sa joue pâle.  

- qu’est ce qu’il y a Kaori ? murmura-t-il.  

- Tu es beau avec notre fille, tes yeux son tendre, beaucoup moins sombres…  

Il esquissa un timide sourire et lui murmura :  

- Tu devrais te reposer ma chérie.  

- Tu sais… quand je me suis décidée à les appeler pour prendre des nouvelles de Aï j’ai été surprise que tu l’aies récupérée, et j’ai pensé que je ne méritais pas… ni elle ni toi, mais ils m’ont dis que tu leur avais dis que je serais toujours la bienvenue « à la maison », je n’y croyais pas…  

- Et pourtant c’est vrai, tu es ici chez toi à jamais.  

- Alors c’est comme ça, tu me pardonnes aussi vite ? demanda-t-elle d’une petite voix.  

- J’ai autant voir plus à me faire pardonner Sugar Boy.  

- Je l’ai abandonnée… murmura-t-elle d’une voix étranglée. Je ne me le pardonnerais jamais…  

- Tu voulais la protéger. De la même manière que je voulais te protéger. Mais je sais à présent que c’était idiot et péremptoire de ma part de vouloir te protéger de loin. Si je pouvais le faire de loin, pourquoi pas le faire de près ? et Aï mérite d’avoir ses deux parents côte à côte et ceux même si sa maman aime plus son papa. Pour elle, cela doit rester l’illusion.  

Ryo s’écarta et alla vers sa chambre et se réfugia dedans, il attendit appuyé contre la porte en fermant les yeux.  

Quelques minutes plus tard, deux petits coups furent porter contre le bois. Le nettoyeur s’écarta et ouvrit la porte, il découvrit la femme de sa vie en larme, cette dernière s’avança et passa ses bras autour de son cou, offerte, abandonnée. Et elle lui dit :  

- Tu sais, l’amour la haine se côtoient toujours. Si je t’aime je peux te haire tour à tour. Et c’est le cas.  

- Que veux tu dire, Kaori ?  

- Oublions nos erreurs de ces derniers mois, oublions l’abandon, oublions les colères. Et surtout oublions nos égoïsmes pour protéger notre fille ensemble.  

- Kao…  

Elle secoua la tête et déclara :  

- Je veux que tu me laisses entrer dans ton monde, juste assez pour qu’ensemble nous puissions la protéger. Je ne veux pas être une charge pour toi, je veux qu’ensemble nous l’élevions et que nous l’aimions. Et surtout je veux que tu m’aimes…  

Ryo écarquilla les yeux et Kaori rougit violemment, puis un sourire apparut le visage du nettoyeur :  

- Sois en sûre ma douce, toujours et à jamais.  

Il glissa sa tête contre son oreille pour lui murmurer :  

- Je t’aime.  

Il releva les yeux et son regard se perdit dans le sien, alors délicatement il prit possession de sa bouche, puis elle se perdit dans son cou. Et alors que ses mains allaient se glisser sous le tricot de la jeune femme et que cette dernière massait ses cheveux…  

Aï se mit à pleurer.  

Leurs gestes s’immobilisèrent et ils se sourirent, main dans la main, ils allèrent voir ce que voulait leur amour.  

(Trad : Aï : amour)  

Hello tous ^^ ! je vous avais dis que la fin serait pour bientôt ^^ mais j'avais pas voulu préciser que ce serait pour cette semaine ! Je remercie tous les lecteurs qui ont lu cette fic ! qui a été difficile à écrire à certains moments !  

Donc n'hésitez pas à laisser une marque supplémentaire pour me dire ce que vous avez pensé de la fin et de la fic en générale ! A bientôt ^^  

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