Capitolo 17 :: Te revoir

Pubblicato: 09-06-06 - Ultimo aggiornamento: 09-06-06

Commenti: Bon finalement je maje maintenant ce chapitre ^^ en espérant pouvoir majer bientôt un autre ! Merci pour vos reviews et bonne lecture ^_~

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Chapitre 17 – Te revoir  

Ryo était de retour dans l’appartement de la femme de sa vie, il remarqua tout de suite que quelqu’un était venu pendant son absence…  

Sur ses gardes qui avança et fut plus que surpris de trouver Kaori allongée sur son lit, elle dormait du moins en apparence car le nettoyeur n’avait pas fait un pas qu’elle s’était relevée et le menaçait avec un revolver.  

Le nettoyeur fut surpris par tant de dextérité de sa part… Elle le dévisagea une minute, le reconnut mais ne dévia pas son arme de lui.  

Bizarrement l’homme ne savait pas quoi faire, ni quoi dire… il voyait dans son regard le peu d’heure de sommeil, elle était en perpétuelle activité, elle ne se sentait en sécurité nul part et ça le déconcertait.  

- Tu peux baisser ton arme Kaori… fit-il doucement.  

Elle se releva de son lit prit sa veste et voulut sortir par la fenêtre.  

- Ne sois pas idiote, tu es épuisée… laisse-moi veiller sur ton sommeil pour que tu récupères un peu…  

- Va t’en Ryo, tu as rempli ta mission retourne à Tokyo.  

- Ma mission c’est toi et personne d’autres.  

- Non ! c’était de la conduire en sécurité chez ses nouveaux parents !  

- Qu’est ce que tu racontes, c’est toi sa mère…  

- Certainement pas…  

Elle sortit sur l’escalier de secours mais en trois pas Ryo la rattrapa, l’immobilisa et la rentra à l’intérieur. La jeune femme était tellement épuisée qu’elle n’arrivait plus à coordonner ses mouvements correctement. Elle tenta de se débattre encore un peu, mais cela n’eut comme résultat uniquement de réveiller une blessure qui la fit se tordre de douleur.  

Ryo ne la reconnaissait pas, elle était agressive au possible et là, il remarqua un détail dans l’appartement qu’elle habitait. Il était confortable mais il y avait uniquement des photos du bébé, personne d’autres ne semblait y vivre malgré la présence de l’autre chambre.  

Il s’approcha d’elle qui était assise sur le canapé et elle lui demanda :  

- Tu peux faire du café s’il te plait…  

- Non… Tu as besoin de dormir… que t’est-il arrivé ?  

- Je ne vois pas en quoi ça te regarde.  

- Tu as écris un XYZ… tu es ma cliente…  

- Non ta cliente c’est Aï et personne d’autres. C’est la seule à protéger.  

Il vit une tâche de sang apparaître sur son corps. Il la força à enlever son vêtement.  

- Kaori…  

- Je ne m’appelle plus Kaori…  

- Comment tu t’appelles alors ?  

- …  

- Réponds-moi s’il te plait… je veux comprendre ce qui se passe…  

- Il ne se passe rien ! Tu peux m’appeler comme tu veux, mais Kaori est morte ! Kaori fuit en permanence, elle habite à… je ne sais même plus ! Ce que je sais c’est qu’ils ont fait le rapprochement entre moi et Kaori une fois de plus et qu’au final c’est Aï qui est en danger. Tu l’as mise à l’abris c’est très bien maintenant tire toi ! je n’ai plus besoin de City Hunter.  

- Et que vas tu faire ?  

- Me laisser tuer.  

Ryo crut un moment qu’elle rigolait, mais il lut dans son regard qu’elle le pensait. Il ne put résister à l’envie de la gifler. Se massant la joue elle le dévisagea furieuse :  

- Tu réapparais dans ma vie après presque deux ans et je devrais te rendre des comptes ? c’est trop facile Ryo ! pour info j’étais plus en sécurité avec toi mais ça tu ne l’as jamais compris !  

Kaori se leva en faisant une grimace, elle se dirigea clopin-clopant jusqu’à la salle de bain, là elle se mit sous la douche, nue, elle laissa le sang s’écoulé dans la tuyauterie.  

La jeune femme se sécha consciencieusement et soigna sa blessure lancinante au ventre. Il faut dire qu’elle s’était prise un sillon fait au couteau du milieu du ventre jusqu’à la hanche. Ce salaud ne l’avait pas épargné. Elle se rendit à l’évidence qu’elle avait besoin de points, elle était tellement à cran qu’elle n’avait pas fait attention à la douleur mais à présent ça la lançait. Elle enfila un bas de jogging mais elle n’eut pas le courage d’essayer de mettre un soutient gorge. Elle pressa un linge sur sa blessure qui continuait à saigner.  

En fait elle avait déjà eut des points de sutures à l’hôpital ce qui expliquait pourquoi sa file s’était retrouvée chez sa voisine et pourquoi le plan « blanc » avait été lancé. Blessée, elle était plus vulnérable et surtout, tout le monde pouvait la compromettre en parlant de son « agression »…  

Dire qu’elle avait tout fait, pour que sa vie d’avant n’interfère plus avec sa vie actuelle. Combien de fois avait elle déménagé ?  

Au début enceinte, elle avait pensé pouvoir vivre normalement, mais non, un type était venu la voir et lui avait demandé si elle n’était pas la partenaire de City Hunter, sans réponse de sa part, il en avait déduit que c’était le cas. Et il l’avait enlevé, lui faisant subir quelques tortures pour qu’elle l’appelle à l’aide… mais rien. Il n’avait eut ni affirmation ni infirmation de ce qu’il pensait être la vérité.  

Kaori avait beaucoup souffert, mais à la première occasion elle s’était enfuit, cela avait mis la puce à l’oreille. Quelle femme serait capable de faire exploser des pans de bâtiments entier avec quelques produits d’entretiens et une réaction chimique ?  

Elle avait compromis sa tranquillité ce jour-là, mais elle avait vu son regard changer au fur et à mesure des jours, elle avait geint, fait semblant de souffrir de supplier son bourreau. Encore aujourd’hui elle en avait des marques, et là, le type voulait lui faire payer sa brûlure au visage…  

Elle comprenait sa colère mais elle ne voulait pas qu’il la touche, qu’il la viole. Elle était sortie de cet enfer parce qu’elle se savait enceinte et que protéger ce bébé à naître était sa priorité tant pis si elle devait vivre sa vie sans cet enfant si cher à son cœur.  

Les semaines qui avaient suivit son auto délivrance, elle avait songé avec amertume c’était que Ryo ne voulait plus la mettre en danger et qu’au final elle s’était retrouvée en danger seulement un mois et demi plus tard, il était beau son rêve de vie normal.  

Kaori aurait pu retourner près de Ryo, mais le fait qu’il la quitte ce jour là sans même un mot, comme si elle était une de ses femmes de passage dans sa vie l’avait blessée.  

Elle avait fuit de ville en ville, arrivée à six mois de grossesses il lui fallait du repos et pourtant elle avait dut encore faire appel à ses connaissances en explosif.  

Ces gens, ces si gentils gens lui avaient dit de garder son enfant que cela se voyait qu’elle l’aimait plus que tout. Et c’était vrai, cette petite fille qui grandissait en elle était le symbole de l’amour qu’elle portait à son ancien partenaire…  

Elle sortit de la salle de bain une simple serviette sur ses épaules dans l’espoir qu’elle cacherait sa poitrine. Ryo qui l’attendait resta sans voix, mais il vit dans son regard de l’indifférence à sa réaction.  

- Puisque tu ne veux pas partir, tu peux peut-être me recoudre.  

Elle lui tendit un kit de couture et s’allongea sur le canapé, elle mit un morceau de bois dans la bouche pour ne pas crier.  

Ryo souleva la compresse et fit une grimace, la plaie était propre sans infection mais plutôt béante.  

- Comment ? demanda-t-il.  

Mais la jeune femme avait fermé les yeux avec son bout de bois dans la bouche… l’espace d’un instant leur regard se croisèrent, le regard de la jeune femme était craintif, elle avait mal et Ryo lui se demandait ce qu’avait été la vie de sa partenaire pendant deux ans…  

Le bas du jogging le gênait et il dut le rouler sur ses hanches si minces.  

Quand il enfonça l’aiguille dans la peau meurtrie de la jeune femme il regarda sa réaction, seul son sourcil avait froncé. Une fois le raccommodage terminé, Ryo passa une compresse d’alcool dessus avant de mette une autre compresse et d’apposer un pansement.  

Kaori se leva mais Ryo la retint par le poignet et lui demanda tout en constatant les marques sur son dos.  

- Qu’est ce qui s’est passé ?  

- Rien de plus que d’habitude.  

- Qu’est ce que c’est ses marques sur ton dos, cela ne date pas de quinze jours.  

- Non tu as raison ça date de 19 mois…  

- Que s’est il passé ?  

- J’ai découvert que je ne pouvais pas avoir de vie normale, et ce malgré que tu m’aies chassée de ton existence. Certains on la rancune tenace.  

- Pourquoi n’es-tu pas venu me voir ?  

- Pourquoi faire ? Me faire jeter encore ? Sans façon. Je me suis débrouillée.  

- Et ta fille ?  

- Quoi ma fille ? je n’ai plus de fille !  

Elle se dégagea et alla dans sa chambre, elle savait que tant qu’il était là elle pouvait dormir. Il était seulement 18 heures quand elle s’endormit.  

Ryo dans le salon fixait encore cette chambre, il alla jeté un œil dans la chambre de Aï et constata que tout avait été mis dans des cartons, que le petit lit était plié dans un coin.  

Elle avait fait tout ça alors qu’elle était blessée, il en était sûr.  

Il voulut entrer dans sa chambre pour lui parler mais elle était fermée.  

Il se laissa tomber sur le canapé, elle avait tant changé, il ne la reconnaissait pas… il ne la reconnaissait plus…  

Même son aura était chargée, elle l’exposait volontairement, il en était certain. Elle voulait disparaître. Elle était sérieuse quand elle avait dit qu’elle se laisserait tuer.  

Mais lui, il ne permettrait pas ça ! il en était hors de question.  

Il aurait voulu sortir pour téléphoner mais il savait qu’elle ne dormait pas, qu’elle ne dormirait pas si elle se sentait pas en sécurité. Alors il verrouilla tout l’appartement fermant les stores et il sortit par la fenêtre de la chambre de sa fille et tout en regardant par celle de sa partenaire juste à côté, il descendit doucement.  

C’était le seul point d’entrée et il veillerait à que personne ne cherche à y aller.  

Il se dirigea vers la cabine téléphonique, elle se trouvait sur le trottoir en face de l’appartement, la petite ruelle qu’il avait utilisé pour sortir se terminait en cul de sac, il n’avait donc que deux entrées à surveiller. Il composa le téléphone de Falcon :  

- Oui.  

- Falcon, c’est moi. Dis moi est ce que tu as entendu parler de mouvement dans la ville que Kaori avait choisi ? as-tu eu des échos ?  

- Plus que ça encore Ryo, il y a eut une véritable agitation dans cette ville à croire que certains pensaient que City Hunter y habitait…  

- Comment…  

- La rumeur a circulé comme quoi ta partenaire y était et donc qu’il y avait des chances de te piéger quand tu viendrais la voir…  

- Pourquoi tu ne me l’as pas dis !  

- Ecoute ! Kaori ne voulait pas que tu la retrouves à cette époque là, pour qu’elle s’en sorte je lui ai donné des cours plus poussé, comme par exemple dissimuler encore mieux sa présence ou encore la divulguer sans donner sa position en restant diffuse. Je lui ai appris à se déguiser, à changer d’apparences. Et enfin je lui ai appris à changer ses papiers ainsi que ceux de sa fille. Elle a changé trois fois de villes entre temps avant de décider de s’installer tout en faisant croire que Kaori Makimura était ailleurs.  

- Elle aurait dut se faire passer pour morte…  

- Oui mais elle ne voulait pas que tu crois toi aussi à sa mort… Je t’assure j’ai tout fais pour qu’elle vienne te voir, mais tu avais agis comme un goujat et un salaud !  

Quelque chose attira l’attention du nettoyeur il raccrocha rapidement et sortit le plus discrètement possible…  

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