Capitolo 19 :: Le début de la fin

Pubblicato: 07-12-06 - Ultimo aggiornamento: 07-12-06

Commenti: Hello tous ^^ ! je vous avais dis que vous n'auriez pas longtemps à attendre pour la suite ! En fait il reste plus beaucoup de chapitres à publier, je vais donc les publier un par semaine le jeudi ^^ ! Je remercie mes reviewers qui ne m'ont pas oubliés - ils en ont eut du courage car je les ai fait attendre... - Merci à eux et n'oubliez pas le petit mot à laisser ^_~

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Ryo réussit à suivre sa partenaire de loin, il resta dans son sillage pour s’assurer que tout allait bien, le seul moyen pour lui d’arriver à Sakashite sans demander aux indics, était de se servir de sa partenaire comme appas, bien sûr cela ne lui plaisait pas du tout mais quel autre choix ? Il ne connaissait pas cette ville, et son ancienne partenaire ne voulait pas partager ses secrets.  

Pendant des heures il la surveilla de la sorte, de loin, il était sûr qu’elle ne sentait pas sa présence, pas plus que ses ennemis et puis il la vit aller dans un coin loin de tout regards.  

« Que fait-elle ? songea-t-il avec inquiétude »  

Quelques minutes plus tard il eut la réponse, elle se laissait faire, espérant ainsi se faire tuer.  

« Tu es à ce point désespéré Kaori ? Pourquoi tu te laisses attraper ? »  

Et là, il vit une scène tirée tout droit de ses pires cauchemars se réaliser, un homme planqué venait de lui tirer dessus et à la manière dont elle s’effondra, il sut qu’elle était touché. C’était sa faute, à trop vouloir la veiller de loin, il s’était mis trop loin. Mais il fallait dire à sa décharge que sa partenaire était devenue très douée.  

Il s’approcha, discrètement et soupira d’aise quand il la vit se relever péniblement une main sur son côté droit. Un homme arriva et lui donna un coup de pied dans le ventre et le nettoyeur entendit son cri se répercuter sur tout l’ensemble de bâtiments désertiques.  

Ryo était persuadé qu’elle n’essayait pas de se défendre, et il sut avec certitude qu’elle voulait en réalité mourir, bien entendu certaines de ses paroles l’avaient amené à cette conclusion mais il l’avait repoussé en bloc ! Il ne voulait pas croire qu’elle veuille une chose pareille, elle se vidait peut-être de son sang à une centaine de mètres de lui et ne faisait rien pour endiguer tout ça.  

Cependant son bourreau ne l’avait visiblement pas touché mortellement, un agissement sans doute mûrement réfléchi de sa part, une vengeance froide et dénuée de sentiments. Ryo devait s’approcher encore.  

Il y avait quelques hommes de mains, mais ils semblaient attirés par le spectacle avec un faciès de sadisme. Leur concentration lui permit d’avancer sans se faire repérer.  

Arrivé à une cinquantaine de mètres de sa cible, correspondait avec l’absence d’éléments pour se cacher, alors il se redressa de toute sa hauteur, il sortit son arme de son holster et allongea son bras devant lui. Il y avait encore la tête d’un des hommes de mains face à lui avant qu’il n’atteigne la face caché de Sakashite.  

En effet ce dernier portait un espèce de masque blanc, probablement pour cacher sa laideur dû à l’explosion de l’usine de produits toxiques. Il se concentra une nouvelle fois puis au énième cri de douleur de sa partenaire, il hurla :  

- Sakashite !!!  

Les hommes se retournèrent vers lui, l’individu masqué redressa son visage pour dévisager le nettoyeur qui avait son arme pointé sur lui.  

- Saeba ! quelle mauvaise surprise. Il me semblait que cette incapable n’était plus ton problème ? c’était ce qu’elle m’avait dit la dernière fois que je l’ai rencontré.  

- Ecarte ton faciès de monstre d’elle, si non ce sera pas seulement de l’acide que tu auras sur la figure.  

- Ryo ! laisse le me tuer !  

- Hors de question, personne ne te tueras Sugar ! PERSONNE !  

Un miaulement sembla donner le feu vert pour la fusillade, quelques coups de feux plus tard, les cinq molosses étaient à terre en train d’appeler leur maman parce qu’un méchant leur avait fait « bobo ».  

Entre temps Sakashite avait forcé Kaori à se relever pour qu’elle lui serve de bouclier humain. Cette dernière vit clairement que son partenaire était en colère, mais étrangement elle était persuadé que ce n’était pas uniquement contre son tortionnaire. L’espace d’un instant elle se mit à espérer qu’il la sauverait « comme d’habitude ».  

Elle avait mal son sang s’évacuait de son corps, elle en avait conscience, et pourtant elle y était indifférente, rien n’avait plus d’importance que ce regard qui la captivait. Elle sentait le canon froid contre sa tempe mais elle ne réagissait qu’à moitié, elle sentait ses forces l’abandonner.  

- Lâche la ! tonna le nettoyeur impassible.  

Une colère sans borne s’insurgea en lui quand il vit son visage tuméfier, ses habits étaient à présent rouge sang, pour sûr qu’il ne devait pas tarder davantage.  

- UN… DEUX…  

- Allez en enfer ! fit Sakashite, une lueur de folie dans les yeux.  

- TROIS !  

Le nettoyeur tira, la balle se logea entre ses deux yeux. L’homme les yeux encore écarquillé de surprise tomba à la renverse emmenant dans sa chute la jeune femme qui hurla de douleur.  

Ryo s’approcha d’elle rapidement une fois avoir rengainé son python. Elle était étendue, sa respiration était saccadée mais ses yeux étaient ouverts, son visage était parsemé de marques et elle lui souffla avant de tomber dans l’inconscience :  

- Je te déteste Ryo Saeba.  

Le nettoyeur sentit comme une lame lui lacérer le cœur, ainsi elle voulait vraiment mourir, et lui en voulait de lui avoir sauvé la vie…  

Mais lui non, Ryo ne regrettait pas d’avoir pris la vie de ce sale type.  

Il souleva son habit pour comprimer la plaie. Une fois cela fait, il la souleva dans ses bras et l’amena à l’hôpital le plus proche. Une fois là-bas, la jeune femme fut prise en charge par les médecins. De son côté Ryo disparut dans la cohue, il ne fallait surtout pas qu’on fasse le lien avec lui et les corps qui étaient dans la zone désaffectée au nord de la ville.  

Quelques heures plus tard, il s’introduit discrètement dans la chambre de sa partenaire, elle dormait. Son visage était pâle, et un instant il eut peur qu’elle soit en train de mourir, de peur, il caressa sa joue. La jeune femme posa un regard d’abord vitreux sur lui, puis quand elle le reconnut elle prit un air renfrogné.  

- Je t’avais demandé de ne pas intervenir Ryo.  

- Tu te serais laissée tuée !  

- Et alors ? cela ne te regardait pas.  

- Maintenant tu vas pouvoir refaire ta vie avec ta fille.  

- …  

- Soigne toi bien Kaori et prends soin d’elle, je m’assurerai que personne ne s’en prenne à toi, jamais. J’ai été laxiste mais cela n’arrivera plus.  

Il resta dix minutes, il attendait une réponse qui ne venait pas, alors il sortit. Il retourna à la gare et prit un train pour rentrer à Tokyo. Sa vie à lui était dans la capitale et celle de la femme de sa vie était avec leur fille dans un coin paisible.  

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