Capitolo 16 :: t'abandonner par amour

Pubblicato: 03-06-06 - Ultimo aggiornamento: 03-06-06

Commenti: oui oui, je sais ça fait longtemps que j'ai pas majé cette fic ^^ ! mais vous savez, il arrive qu'on aime une fic mais qu'on trouve pas les mots... J'espère que ce chapitre va vous plair et j'essaierais de majer un autre chapitre le mois prochain ^^ ! bonne lecture à vous :) et à bientôt pour une prochaine MAJ de mes fics ^^

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Chapitre 16 – T’abandonner par amour.  

Ryo s’installa à la fenêtre, le bébé dormait dans son lit. Il se mit sur le balcon et sortit une cigarette. Il murmura :  

- Ou es-tu Kaori ?  

Il savait que si elle ne s’était pas fait enlever, elle ne devait pas être bien loin. Il sentait sa présence très diffuse mais il était incapable de dire d’ou ça venait. Il alla faire un tour à la cuisine, il n’avait pas encore pensé à s’occuper de son ventre…  

Il trouva de quoi se faire un bon plat dans la cuisine, par mesure de sécurité il alla voir le petit ange endormi. Il réussissait avec difficulté à se détacher émotionnellement de ce bébé, il avait réussi à s’en occuper avec une facilité qui le déconcertait mais il ne devait pas s’attacher à elle. Surtout pas.  

Il n’était pas là pour demander à Kaori de revenir, enfin si, à l’origine mais depuis qu’il avait découvert cette enfant, il se l’interdisait. Un bébé n’a rien à faire dans le monde de sang dans lequel il évolue, déjà qu’un « ange » c’était limite…  

Cette fois-ci encore il saurait s’effacer pour le bonheur de ces deux êtres qu’il voulait protéger. La vie de son ancienne partenaire était avec ce bout de choux, c’est tout. Plus avec lui. Plus jamais.  

Doucement sur le canapé, il s’endormit, secoué de cauchemars dans lequel il voyait Kaori se noyer et Aï un peu plus loin en faire autant, il se réveilla en sueur. Quel pouvait être le sens de ce cauchemar ?  

Il alla dans la chambre du bébé et constata que la fenêtre était entrouverte, il alla voir le petit être endormi, un parfum restait suspendu dans les airs il murmura le nom de sa propriétaire :  

- Kaori…  

Le bébé se mit à pleurer et avec une douceur infinie le nettoyeur la saisie contre lui, il l’emmena dans le salon et s’allongea avec son petit fardeau sur lui, qui étrangement s’endormit tout de suite.  

* * * *  

Le lendemain à onze heures, Ryo et le bébé étaient partis en direction de la maison du couple que Kaori avait choisit pour s’occuper de Ai en cas de problèmes…  

Après deux heures à semer ses suiveurs tenaces, il navigua encore une heure avant de trouver le petit chemin dans la forêt qui le mènerait jusqu’à leur maison de campagne.  

Il se gara et avisa que le bébé dormait profondément dans son siège.  

Le nettoyeur avait loué une voiture pour l’aspect pratique, il arriva devant une immense maison, il se gara.  

L’enfant dans son cosy il frappa à la porte…  

Un couple lui ouvrit, d’abord surpris de voir un inconnu, ils virent la petite fille…  

La femme se décala pour faire entrer le nettoyeur, ce dernier su tout de suite qu’ils connaissaient l’enfant. Ils le firent pénétrer dans le salon, là il y avait une cheminée et dessus une photo de Aï. Il déposa le cosy avec soin sur le canapé, et prit la photo entre ses mains. Il ne comprenait pas.  

- Vous êtes son père n’est ce pas ? demanda Kiriko.  

- Comment vous savez, et comment ça se fait que… Aï soit en photo chez vous ?  

- Nous avons rencontré Kaori, quand elle était enceinte de 6 mois, elle était désemparée et nous l’avons accueillit quelques temps chez nous… Elle cherchait à faire adopter son enfant…  

- Adopter ? Mais pourquoi ?  

- Vous voulez vous asseoir monsieur…  

- Ryo Saeba.  

- City Hunter c’est ça ?  

- …  

- Votre femme nous a beaucoup parlé, notamment quand elle était malade et qu’elle délirait dans son sommeil. Nous ne lui avons jamais posé de questions sur votre étrange relation… Elle s’est confiée quand elle a été sûre que nous n’étions pas des ennemis.  

- Je vous écoute.  

- Voilà comment…  

* * * * * * * * * * Retour dans le passé * * * *  

Kaori les cheveux trempés était là droite comme un i accoudée à une rambarde près d’une falaise…  

Son regard était perdu dans le néant, elle ne sentait même pas les larmes du ciels coulaient sur le paysage gris de tristesse. Ses yeux étaient secs et pourtant si triste, elle posa un regard absent sur son ventre déjà proéminent. Comment pourrait-elle faire ça ?  

Elle se devait de confier cet enfant à des gens qui pourraient le protéger, des gens qui l’aimeraient et lui apporteraient la sécurité.  

Sécurité qu’elle était incapable de lui accorder, elle frappa de douleur cette barre d’acier, recommençant indéfiniment, jusqu’à se faire glisser sur l’herbe détrempée.  

Elle finit par s’évanouir, mais elle fut surprise de se réveiller dans un lit douillet, emmitouflée comme une princesse.  

- Ah vous êtes enfin réveillée ? fit une dame.  

- Ou suis-je et qui êtes vous ?  

- Vous êtes chez moi, et je m’appelle Kiriko. Mon mari et moi vous avons trouvée évanouie près de la falaise. C’est souvent que les touristes viennent admirer le paysage, mais rare sont ceux qui restent sous la pluie… nous avons vu votre voiture et nous sommes venu voir. Que vous est-il arrivé ?  

- Je… je suis désolée du dérangement… fit-elle en se relevant..  

- Restez couchez madame, comment vous appelez-vous ?  

- Kaori Makimura… et c’est mademoiselle…  

- Bien…Comme vous êtes encore souffrante vous devriez dormir…  

- Mais je dois partir…  

- Ou ?  

- Je ne sais pas encore, ce que je sais c’est que je ne dois pas rester ici…  

- Rester quelques jours, ne vous inquiétez pas votre mari ne viendra pas vous chercher ici.  

- C’est pas mon mari le problème…  

- Bon quoi qu’il arrive, je veux que vous reposiez pensez à votre petit. Il ou elle a besoin d’avoir une maman calme et non stressé.  

- Mais…  

- Il n’y a pas de mais…  

* * * * *  

- Je l’ai forcée à se reposer, elle s’y refusait, elle disait qu’on était en danger avec elle ici…  

- En danger mais comment ça ?  

- Nous ne savons pas exactement… Enfin elle est restée plus longtemps que les quelques jours…  

- Racontez moi je veux savoir ce qu’elle a fait après…  

* * * * *  

Quelques jours étaient passés, Kaori allait mieux elle s’était remise de sa mauvaise grippe et commençait à se restaurer davantage.  

- Je vais partir demain, déclara la jeune femme.  

- Et pour aller ou ?  

- Je ne sais pas, mais je ne peux pas rester ici.  

- Racontez-nous mon petit.  

- Mon ami est quelqu’un d’important et il n’a pas que des amis, m’avoir comme femme le met en danger, et moi l’avoir comme amant m’a déjà attiré plusieurs problèmes. Etant enceinte, je suis partie, j’ai tourné la page même s’il l’avait tourné bien avant… pour me protéger qu’il a dit ! pour me protéger qu’il m’a dit de partir ! mais je suis plus en danger que jamais !  

- Vous ne pouvez pas être un peu plus clair.  

- Des ennemis à lui, ont découverts que j’avais changé d’identité et on vu que j’étais enceinte ils se sont sûrement dire que c’était la meilleure façon de l’atteindre… ça fait déjà trois fois que j’ai déménagé, je dois fuir encore…  

- Pourquoi ne pas rentrer chez vous et dire à votre ami de prendre ses responsabilités et de vous protéger s’il en est capable.  

- Il en est capable, il n’y a pas de doute la dedans mais je ne veux pas qu’il me protège à nouveaux. Et s’il le fait et qu’après on se remet ensemble, si je suis encore en danger, il va faire quoi ? encore me chasser ? très peu pour moi. Je ne veux plus être un poids pour lui donc non.  

- Qu’allez vous faire ?  

- Faire adopter mon enfant, pour le protéger je m’en séparerais.  

- Vous n’allez pas faire ça ! savez vous combien de temps nous attendons un enfant ? et vous voulez abandonner le votre ? de quel droit ?  

Kaori s’était levée et était allée s’installer devant la fenêtre, elle regardait l’extérieur, Kiriko s’était approchée et s’était rendu compte des larmes versées.  

- Je n’ai pas le choix, murmura Kaori.  

La jeune femme s’était laissée convaincre qu’ils l’hébergent par pure sécurité elle avait fait tomber dans un ravin sa voiture à laquelle elle avait mis le feu.  

Elle était allée à l’hôpital son bébé allait bien, et pourtant elle voulait s’en détacher à jamais, pour son bien.  

Un soir elle entra dans le salon et déclara au couple :  

- J’ai décidé d’abandonner mon enfant… et je veux que vous soyez ses parents.  

- Kaori ! vous ne pouvez pas faire ça ! j’ai bien vu comme vous aimez votre enfant, la façon dont vous caresser votre ventre… Vous avez autant envie de le garder que moi d’en avoir un…  

- Je ne serais pas capable de l’élever… incapable…  

Kiriko s’approcha de cette femme si forte et si faible en même temps et la tint dans ses bras et lui dit :  

- Mais si, avec l’amour on peut tout faire, même protéger, au contraire on protège encore mieux et davantage.  

- Et qu’est ce que je fais si « ils » me retrouvent ?  

- Vous aviserez…  

* * * * *  

- J’avais réussi à la convaincre, elle nous laissé Aï quelques semaines, elle m’a dit qu’elle avait tout préparé pour elle et aussi la sortie de secours. Elle nous a dis que s’il lui arrivait quelque chose, Aï nous serait confier pour adoption… Kaori est… ?  

- Vivante, elle a mis son plan de sauvegarde en place mais je sais qu’elle n’était pas loin de nous là-bas.  

- Ouf, vous me rassurez…. Mon mari et moi avons décidé d’adopter, et d’être famille d’accueil. Mais nous ne voulons pas de Aï…  

- Pourquoi ?  

- Parce que nous savons que Kaori l’adore… les quelques semaines ou elle était partie la petite a beaucoup pleurée et sa mère quand elle est revenue ne l’a pas quitté pendant plusieurs jours pour rattraper le temps… Nous souhaitons que tous les trois vous soyez ensembles…  

- Moi ce ne sera pas possible madame, comme vous l’a dit Kaori, je fais un métier trop dangereux. Vous l’avez dit tout à l’heure, je suis City Hunter…  

- Il me semblait que City Hunter c’était elle et vous…  

- J’ai décidé que notre partenariat était fini…  

- Parce qu’elle a été blessée en vous protégeant c’est ça ?  

- Elle vous a aussi raconté ça ?  

- Elle ignore que nous sommes autant au courant, mais elle délirait pendant sa fièvre alors nous avons appris. Au début mon mari, était contre le fait de l’héberger quelques jours et puis, il a été conquis par sa simplicité… Il nous est apparu que si vous aviez été un vulgaire assassin, que cette délicieuse jeune femme, ne serait jamais tombée amoureuse de vous…  

- …  

- Mon mari ne devrait pas tarder, que comptez vous faire ?  

- En fait je suis juste venu pour vous confier Aï jusqu’à ce que sa mère vienne la chercher…  

- Vous n’allez pas essayé de trouver le bonheur ensemble, tous les trois ?  

- C’est impossible madame, impossible malheureusement. Les savoir toutes les deux heureuses me suffira…  

- Vous dites ça mais vous n’en pensez pas un mot, fit un homme en entrant. Vous vous dites ça pour vous rassurer… Si vous sauvez votre femme demain et qu’après demain vous l’abandonnez à nouveau, ça m’étonnerait qu’elle se sente capable de protéger votre fille… ? qui vous dis qu’elle ne va pas l’abandonner parce qu’une fois elle n’a pas été capable de la protéger ?  

- Kaori ne ferait jamais ça… Vous pouvez la garder ? Le temps que je la cherche ?  

- Oui bien sûr nous la gardons jusqu’à ce qu’elle revienne…  

- Merci.  

Ryo allait sortir du salon quand la femme le rappela et lui dit de faire un bisou à sa fille… il s’immobilisa, il ne voulait pas le faire, pour ne pas se lier à ce bébé. Mais voyant qu’on attendait vraiment ça de lui, il céda et lui embrassa le front doux.  

Le cœur un peu chamboulé il sortit de la maison et reprit sa voiture de location.  

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