Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 25-03-05

Ultimo aggiornamento: 21-12-06

 

Commenti: 124 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: une lettre, un secret, et des choix.

 

Disclaimer: Les personnages de "C'est ton choix ! Assume !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

How can I correct a misplaced chapter?

 

It can happen that an author has several stories in process and that he adds a chapter of a story to another one. In this case, please don't add the chapter again and contact me (hojofancity@yahoo.fr) for modification. Indicate which chapter is misplaced and which is the correct story.

 

 

   Fanfiction :: C'est ton choix, assume !

 

Capitolo 20 :: Déçu

Pubblicato: 14-12-06 - Ultimo aggiornamento: 14-12-06

Commenti: Merci pour les commentaires ! continuez comme ça ^^ c'est bientôt la fin ! Je sens déjà les massues apparaître ! bonne lecture à tous et laissez votre avis ^^

 


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Quelques semaines plus tard, Ryo prenait le bateau avec Aï en direction d’Hokkaido ou était installé d’après ses sources la mère de l’enfant.  

 

Quelques jours auparavant, il avait reçu un courrier des gens que Kaori avait contacté pour s’occuper de sa fille au cas ou. Ryo en quittant l’hôpital était certain que la jeune femme était retournée chercher leur fille pour se construire une nouvelle vie loin de City Hunter.  

Aussi quand il avait reçu la lettre du couple lui demandant de venir de toute urgence. Il y était allé avec une rapidité étonnante, il avait pensé vaguement que peut-être Kaori avait décidé de passer quelques temps chez cet adorable couple qui s’était chargé pendant son indisponibilité d’Aï.  

Cependant une fois qu’il fut arrivé chez eux, il vit bien que sa partenaire n’y était pas, il ne sentait pas sa présence ni dedans ni à proximité aussi il leur avait demandé ou elle était.  

La femme avait détourné le regard et son mari avait baissé la tête penaud. Et ils avaient fini par lui montré une carte postale, ou était marqué celui d’Akan sur l’Ile d’Hokkaido. Ryo serra le poing au fur et à mesure qu’il comprenait que la mère de sa fille avait bien fait ce qu’elle avait déclaré.  

Malgré qu’il ait renforcé son image implacable contre ceux qui s’en prendrait à son ancienne partenaire, rien n’y avait fait. Elle avait sciemment abandonné son enfant.  

Juste à ce moment là, la jeune femme alla chercher Aï qui se réveillait tranquillement de sa sieste inconsciente de ce qui se passait autour d’elle. Inconsciente du fait que sa maman l’avait laissé entre des mains autre que les siennes.  

Ryo eut un regard indéchiffrable envers l’enfant qui le regardait avec étonnement puis elle sembla le reconnaître, car elle frappa des mains et lui tendit ses petits bras dodus. Sans demander l’avis au nettoyeur la jeune femme lui mit la petite fille dans ses bras.  

Machinalement, le papa ajusta sa prise et la berça doucement, son regard était à la fois pétillant et triste.  

 

- Il est inutile que nous vous disions ce que vous devez faire n’est ce pas ? fit l’hôtesse.  

- Pardon ?  

- Je vais préparer les affaires de la petite.  

- Hein ?  

- Il est clair que vous y êtes attaché déjà.  

- Sa place est avec Kaori, marmonna Ryo. Je vais lui amener.  

- Et si elle n’en veut pas que ferez vous ?  

- Je… je ne sais pas.  

- Puis-je vous poser une question fit l’homme.  

- Hum.  

- Pourquoi vous êtes vous séparé de Kaori ?  

 

Ryo lui jeta un regard sans équivoque puis il soupira, au point ou il en était…  

 

- Pour protéger Kaori.  

- Je vois. Donc cela ne doit pas étonné qu’elle veuille se séparer de votre fille pour la protéger.  

- Elle n’a pas à le faire, je peux très bien les protéger de loin.  

- Bien, dans ce cas pourquoi n’essayez-vous pas de les protéger de prés ?  

 

Le nettoyeur ne sut que répondre.  

 

- Je vais lui ramener sa fille, fit-il simplement.  

- Vous savez, si elle ne veut pas s’en occuper, celle qui en souffrira le plus sera Aï. Vous ne devrez pas la forcer.  

 

Le papa berça spontanément Aï quand elle se mit à grogner et il la serra contre lui. De son autre main il prit le sac de l’enfant et leur dit :  

 

- Je vous remercie pour Aï. Je suis sure que j’arriverai à la convaincre de la garder.  

- Si vous avez besoin de quoi que ce soit vous connaissez notre numéro fit l’homme ne lui tendant une carte.  

- Au fait, vous allez bientôt adopter un enfant n’est ce pas ?  

- Oui, il arrive lundi prochain.  

- Ce gamin a une chance inouï de vous avoir pour parent.  

 

 

Voilà comment il s’était retrouvé avec Aï dans son cosy en train de babiller. Quand elle éternua il se tourna vers elle et spontanément avec l’aide d’un mouchoir en papier lui essuya son nez.  

Quand elle se mit à pleurer, il mit dix minutes à comprendre qu’il fallait lui donner à manger, et ensuite il enclencha sur le bain… puis mettre la couche.  

Et enfin le petit visage rond lui sourit et battit des mains comme pour le féliciter de s’être occupé d’elle. Alors tout naturellement, il souleva son enfant au-dessus de la tête et cette dernière rigola. Il remit contre lui cette petite vie et lui murmura :  

 

- Je saurais convaincre ta maman de te garder ma chérie… tu es un petit ange.  

 

Il s’assit sur le lit de la cabine et serra l’enfant contre lui, il en voulait à son ancienne partenaire d’avoir abandonné une telle petite merveille, mais il se savait aussi coupable de cette situation...  

 

Arrivés devant la porte de l’appartement de Kaori, il sonna avec insistance, et au bout de la quatrième sonnerie, il entendit des pas lourd dans le couloir puis le verrou qu’on ouvre et il se retrouva face à ce qui avait été la femme de sa vie.  

A cet instant précis, il ne la reconnut pas ou tout du moins difficilement. Elle était habillée d’un sweat-shirt et d’un jogging trop larges, elle avait les yeux gonflés et des cernes sous les yeux, elle tremblait légèrement. Elle le reconnut et lui dit :  

 

- Qu’est ce que tu veux.  

- Bonjour Kaori, fit le nettoyeur d’un ton guilleret.  

- Qu’est ce que tu veux…  

- Je crois que tu as oublié de récupérer quelque chose avant de partir sur ton île.  

- Ah oui et quoi ?  

- Ça.  

 

Il s’écarta et elle put voir Aï qui babillait dans son cosy. Il vit apparaître sur le visage toutes émotions : douleurs, tristesse et colère.  

 

- Qu’est ce qu’elle fait là ?  

- Je te l’ai ramené fit-il en mettant les mains dans les poches ignorant la voix colérique de la jeune femme.  

- Je t’ai dis que je n’en voulais pas, fit-elle sèchement.  

- Mais enfin Kaori c’est ta fille ! tu ne peux pas la rejeter ! grogna le nettoyeur.  

- Dans la mesure ou toi tu m’as rejeté…  

- Donc en fait tu fais passer ta colère contre notre fille ? parce que j’ai été idiot ?  

- Ce n’est…  

- Et pourtant c’est ce que tu fais puisque tu te sers de ça comme prétexte.  

- Je le fais pour son bien, fit la jeune femme.  

- Crois-tu… crois-tu que son bonheur c’est d’être loin de sa mère.  

- Je ne veux pas d’elle.  

- Ah oui ? pourtant tu es dans un état déplorable, tu ressembles à une loque humaine ! et le jour ou tu te réveilleras peut-être qu’Aï ne voudra plus entendre parler de toi…  

 

Elle le gifla de toute ses forces, la marque rouge resta sur la joue du nettoyeur.  

 

- Finalement c’est peut-être pas plus mal que tu sois loin d’elle. Quand tu changeras d’avis tu sauras ou la trouver, fit-il sèchement. J’ai peut-être beaucoup de chose à me reprocher Kaori, mais je ne suis pas lâche au point de vouloir mourir pour ne pas assumer le fait d’être parent.  

 

Sur ce, le nettoyeur se retourna et récupéra l’enfant qui le regardait avec deux yeux hésitants, qu’avait-elle donc compris de la scène qui s’était jouée devant ses yeux ?  

Amer, le nettoyeur tourna les talons ignorant le regard en larme de la femme de sa vie derrière lui. Mais Kaori lui cria :  

 

- A ta place je me demanderai qui est égoïste ! Car tant que tu ne me fera pas revenir dans ta vie, je ne la récupèrerai pas ! je ne suis pas capable de la protéger ! à deux on aurait pu mais pas toute seule ! et tu es un pourri de l’avoir amené ici tout en sachant la douleur que cela me procurerai !  

 

Ryo se retourna et lança :  

 

- Je te l’ai dis, je sais que j’ai des torts mais je ne laisserai jamais cette enfant souffrir de l’égoïsme de ses parents.  

 

 


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