Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: chibiusa

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 21 capitoli

Pubblicato: 25-03-05

Ultimo aggiornamento: 21-12-06

 

Commenti: 124 reviews

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RomanceDrame

 

Riassunto: une lettre, un secret, et des choix.

 

Disclaimer: Les personnages de "C'est ton choix ! Assume !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: C'est ton choix, assume !

 

Capitolo 9 :: Peur de tout.

Pubblicato: 18-06-05 - Ultimo aggiornamento: 18-06-05

Commenti: Allez suite à la demande de Sabi mdr ! voici donc le chapitre 9 ^^ de c'est ton choix ! un grand merci au revieweur ! Sabi, Shan, Sophie, Nanou et tous les autres (désolée si je vous ai pas cité il est très tard et j'ai du mal mdr ^^) bon j'espère que ce nouveau chapitre va vous plaire ! oubliez pas une petite review avant de partir pour me dire ce que vous en pensez ^^ bonne lecture !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21


 

Ryo remonte dans la chambre de la jeune femme et reste un instant dans la chambranle de la porte, son ange dort, non il ne regrette pas le baiser qu’il a échangé avec elle. Mais qu’en est-il d’elle ? Ne lui a-t-il pas fait peur ? après tout ce qui s’est passé il aurait dut réussir à se maîtriser. Il se rabroue mentalement, elle n’a rien fait contre et elle a même essayé de le rassurer à sa manière.  

« Peut-être qui si j’avance notre relation çà lui fera du bien »  

 

* * *  

Non loin de l’immeuble, un camion qui roule un peu vite dans la rue aperçoit trop tard un individu qui la traverse. Tout s’enchaîne très vite: les coups de klaxons, les pneus qui crissent, les hurlements…  

Le camion finit dans le décors et la jeune femme qui traversait, est restée plantée au milieu de la route incapable de bouger tant la peur la tétanise encore.  

 

* * *  

Quand il entend les coups de klaxons il avance a pas de loup du côté de la fenêtre qui donne sur la rue dans la chambre de Kaori et regarde ce qui se passe. C’est ce moment que choisit Kaori pour crier et se relever d’un bon dans son lit. Ryo sursaute et se tourne immédiatement vers la jeune femme.  

Elle respire fort son regard est absent, Ryo s’assoit à côté d’elle. Il fronce les sourcils et lui caresse le visage afin d’attirer son attention. Elle tourne la tête vers lui, l’expression du visage de Kaori l’inquiète, elle est effrayée et ne semble pas le voir. Il lui caresse le visage encore une fois, son regard se fait plus serein puis les larmes coulent sur son beau visage.  

 

- Kaori…  

 

Elle met alors ses bras autour du cou de son partenaire et le sert fort, surpris le nettoyeur n’ose réagir puis peu à peu, se rendant compte de sa détresse il la sert dans ses bras et doucement lui caresse le dos pour l’apaiser. Peu à peu elle se détend.  

Il s’allonge à côté de sa belle et la tient toujours contre lui, il a peur qu’elle s’en aille qu’elle lui échappe, qu’il lui arrive quelque chose. Lui le grand Saeba a peur qu’elle le quitte et pourtant ce serait la chose la plus logique. Elle sanglote encore.  

- çà va Kaori ? demande t’il d’une voix douce.  

- …  

 

Doucement il lui caresse le dos encore et espère ainsi la soulager.  

 

- C’était quoi ce bruit ? demande t-‘elle d’une petite voix.  

- Un camion qui a eu un accident.  

- Je suis désolée, j’ai peur chaque fois qu’il y a du bruit.  

- C’est rien, ne t’inquiète pas. Çà va aller. « Je t’aiderais… »  

 

Rassurée et le calme ambiant revenu, elle s’endort alors que le nettoyeur réfléchit à un moyen de la faire moins réagir à l’environnement. Bien sure l’emmener à la campagne serait peut-être une solution mais il s’imagine très mal là-bas car il a besoin de bruits. Plus de choix alors que de prendre son mal en patience en espérant qu’elle s’y fasse rapidement, rien n’est moins sure compte tenu du traumatisme subit.  

 

Vers midi, le nettoyeur commence à avoir vraiment faim mais il sait qu’il n’y a plus rien dans l’appartement.  

Après le coup de fil ce matin à Miki il se doute bien que la jeune femme lui en veut aussi ne veut-il pas solliciter ses services.  

Ryo se dégage doucement du lit pour ne pas la réveiller. Il a prit sa décision, il va aller faire quelques courses même si la perspective de la laisser toute seule ne l’enchante pas, mais que faire ?  

 

Il gribouille sur un bout de papier un message pour Kaori et lui dire qu’il revient le plus vite possible, il le dépose sur la table basse de la chambre de la jeune femme.  

 

L’homme saisit sa veste et sort de l’appartement en veillant bien à le fermer à clé histoire de n’avoir aucune mauvaises surprises à son retour. Il prend sa mini et sort en trombe du garage, il ne veut pas perdre de temps.  

Quelques pâtés de maisons plus loin, il immobilise son véhicule devant le magasin.  

Ryo saisit au passage un cadis et commence à le remplir d’aliments.  

Une fois son entreprise effectué il va à la caisse négligeant de séduire les vendeuses car une seule personne est dans sa tête : Kaori.  

Il ne veut pas la laisser trop longtemps, car il sait qu’elle reste hyper sensible et ne voudrait pas la trouver plus traumatisée qu’elle ne l’est déjà.  

 

En sortant du magasin, il laisse des vendeuses sidérées… Elles le connaissent bien le Ryo, coureur de jupon qui saute sur tout ce qui est en jupe. Mais c’est bien la première fois qu’il ne leur fait pas des avances avec sa tête d’obsédé. Car même ces derniers mois ou elles le sentaient préoccupé il prenait toujours la peine de donner le change et d’agir « normalement ».  

 

* * * *  

 

Une heure après le départ de Ryo, Kaori se réveille à moitié angoissée. Elle ne sait plus ou elle est, puis elle se souvient de Ryo la prenant dans ses bras et la calmant. Dès lors un soulagement l’imprègne, elle se décide à se lever pour retrouver son partenaire qui doit être quelque part dans l’appartement. Mais c’est à ce moment là qu’elle aperçoit le mot du nettoyeur l’avertissant de son excursion.  

 

A ce moment précis, elle sent les larmes couler.  

 

- Toute seule, il m’a laissé toute seule… murmure t-elle.  

 

Une angoisse l’assaille, un coup de klaxon dans la rue et c’est la panique. Dans une demie-inconscience elle sort en trombe de la pièce et va aux toilettes pour rendre son petit-déjeuner.  

Kaori sait que cette peur est irraisonnable et surtout sans fondement mais elle n’y peut rien. Pour se décontracter ou tout du moins essayer, elle prend une douche chaude et relaxante. Elle met un peignoir, c’est celui de Ryo, beaucoup trop grand pour elle mais elle s’y sent en sécurité. Comme si le fait de savoir que çà lui appartient la rassure.  

 

Voulant retrouver encore plus de sérénité, elle se décide à aller dans la chambre de Ryo. Elle touche chacun des objets puis se dirige vers la fenêtre et observe avec un regard inquiet l’extérieur.  

 

- Est-ce que je vais retrouver la force un jour de retourner dans la rue et reprendre ma vie en main ? dit-elle doucement.  

 

Une vague de panique la submerge à nouveau. Elle hésite puis rentre dans le lit de Ryo pour retrouver son odeur et peut être se sentir un peu mieux.  

Elle prend la position fœtal, et là elle se sent tout à coup plus sereine. Tout dans cette pièce l’amène à la sensation d’être protégée, peu à peu à force de réfléchir et de pleurer. Elle finit par sombrer dans le sommeil.  

 

 

* * * *  

 

 

Une demi-heure plus tard, le nettoyeur entre dans l’appartement. Il dépose les courses dans l’entrée et cela en plusieurs allés et retours. Puis il se dirige vers la chambre de sa partenaire. Une vague de panique le submerge quand il se rend compte qu’elle n’est pas dans son lit, il fait toutes les pièces de l’étage du bas mais ne la trouve nul part, il fronce les sourcils « Kaori ou es-tu ? ». Pourtant il sent sa présence, « elle ne doit pas être bien loin ».  

Il monte alors dans sa chambre, et entrebâille la porte, et là, il la voit endormie, la bouche légèrement ouverte, elle semble sereine « j’ai bien cru que tu t’étais envolée ». Fort de sa découverte il redescend et range les courses.  

 

Une fois terminé il sort des bentos tous prêt, il les pose sur la table de la cuisine et sort les couverts. Il monte dans sa chambre et délicatement s’assoit sur le bord du lit, la jeune femme glisse doucement vers Ryo. Ce dernier dégluti difficilement quand il voit qu’elle porte son peignoir et que ce dernier n’est plus très ajusté au corps gracile de la jeune femme laissant apparaître un peu de sa poitrine. Avant de céder à la tentation de la toucher et donc de se prendre un coup de massue, il remonte le drap sur sa peau si tentante. Il se rabroue mentalement sur son manque de self-contrôle.  

 

« Mon ange tu as pleuré ? » se demande-t-il tout en fronçant les sourcils en constatant les yeux rougis.  

 

Délicatement, il lui caresse la joue et peu à peu la jeune femme se réveille.  

 

- Kaori çà va ? demande-t-il d’une petite voix.  

- Oui, çà peut aller…  

 

Elle se redresse et laisse apparaître la naissance de sa poitrine. Ryo détourne le regard avant qu’elle ne s’aperçoive et lui dit :  

 

- Tu devrais rajuster ta tenue…  

 

Kaori regarde et vire au rouge pivoine et remet correctement les pans du peignoir.  

 

Ryo ne lui pose pas de question sur la raison pour laquelle, elle se trouve dans sa chambre, il ne veut surtout pas la brusquer et encore moins l’embarrasser. Même si d’habitude c’est son grand jeu, il la sent si fragile, si vulnérable…  

A cet instant, il meurt d’envie de la prendre dans ses bras pour la rassurer et se rassurer. Se rassurer ? ou est passé le grand l’implacable City Hunter, nettoyeur numéro 1 du Japon ? Ou il est cet homme qui il y a à peine un mois était redevenue une terreur pour les petites frappes et autres yakusas ?  

Pendant son absence, il était redevenu l’homme de l’ombre capable de tuer de sang froid si on l’énerve. Que deviendra-t-il… si à nouveau elle disparaît ? il n’ose pas y penser.  

Il veut la protéger, il aimerait la garder à tout prix dans l’appartement pour l’empêcher de prendre des risques en sortant. Mais ce serait égoïste, car il veut qu’elle s’épanouisse et récupère ses marques et surtout son sourire.  

 

- Ryo ?  

 

Il sort de ses pensées à l’entente de son nom.  

 

- Oui ? – puis reprenant contenance il ajoute – Je venais te chercher pour que l’on mange…, tu te sens d’attaque pour descendre dans la cuisine ou tu veux que je te monte un plateau ?  

- Je peux descendre le rassure-t-elle.  

- Bien. J’ai été obligé de te laisser seul pour faire les courses. Çà a allé ?  

- A peu près… répond-elle hésitante en se mordant la lèvre inférieur.  

 

La jeune femme a un peu honte de ses réactions illogiques de tout à l’heure, pourtant elle sait qu’elle ne risque rien dans l’appartement. Mais elle n’a pas su se contrôler. Ryo comprenant son trouble et surtout le fait qu’elle n’y peut rien. En signe d’apaisement et de réconfort il lui caresse alors délicatement la joue et lui dit :  

 

- Tu arriveras à reprendre le dessus mon ange, j’en suis certain.  

- Merci Ryo.  

 

Ils mangent les bentos et passent l’après-midi en regardant des films.  

La fin de journée se passe sereinement sans heurt, tout en douceur.  

 

FIN DU CHAPITRE 9  

 

 


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