Capitolo 18 :: Eloigne-toi de moi

Pubblicato: 30-11-06 - Ultimo aggiornamento: 30-11-06

Commenti: Méa culpa ! gomen ! désolée pour le retard incroyable sur la publication de cette fic ! j'ai été bloqué dans l'écriture T_T pourtant je sais ou je veux aller, mais les mots me manquaient. Bientôt vous aurez le chapitre 19 promis ! Donc voici le chapitre 18, bonne lecture à tous ! Et merci de laisser un petit mot vous les courageux qui me suivaient dans cette fic !

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Ryo avait rejoint des individus louches, qui cherchaient à atteindre l’échelle qui donnait accès aux escaliers de secours…  

C’était toujours le même problème selon le nettoyeur, ces escaliers étaient certes utiles en cas d’incendies, mais ils n’en restaient pas moins un accès pratique à tout cambrioleur, assassin et autres mécréants.  

Et lui voulait protéger le sommeil de son ancienne partenaire, depuis combien de temps n’avait-elle pas dormi ?  

Au moins trois jours à en juger par ses yeux et ses tremblements significatifs.  

Il se dirigea à pas feutré vers les trois personnes, le nettoyeur aurait préféré ne pas les tuer, mais leur faire peur sans leur tirer dessus était difficile et surtout son ancienne partenaire entendrait probablement, aussi prit-il soin de les neutraliser un par un, il en garda un sous le coude et lui mit le canon de son magnum dans la gorge.  

- Qui lui en veut !  

- …  

- Tu es prêt à répondre ? si non je te descends !  

L’homme fit un geste pour lui montrer sa bonne résolution, Ryo enleva le canon de la bouche ce dernier et lui appliqua sur le front.  

- Alors ?  

- Sakashite ! il y a plusieurs mois pour atteindre son partenaire, il l’avait enlevée mais elle s’était échappée grâce à une réaction chimique de produits entretiens, cela l’a défiguré et du coup, il veut se venger.  

- Ou je peux le trouver ?  

Ryo entendit un déclic et eut juste le temps de s’écarter pour constater les dégâts, l’homme s’était reçu la balle dans la gorge. Le nettoyeur fit un demi-tour mais le tireur avait disparu.  

Il remonta rapidement à l’appartement et regarda sa partenaire à travers la fenêtre, elle était recroquevillée sur le lit, il lui montra sa présence et elle le regarda sans le voir réellement.  

Il rentra et s’installa sur le canapé. Quelques heures plus tard, il se réveilla d’un sommeil sans rêve, il se releva précipitamment et avança prudemment, il trouva sa partenaire en train de fouiller les placards.  

- Je t’invite à prendre un petit déjeuner à l’extérieur si tu veux …  

La jeune femme se retourna dans un sursaut, pourtant elle l’avait vu allongé sur le canapé en train de dormir, serein. Depuis quand la sérénité ne lui était pas arrivé à elle ? depuis le début de ce cauchemar, depuis le jour ou elle avait dû confier sa fille. C’était comme si elle s’était séparé de son oxygène, elle secoua la tête, ce qui était perdu l’était à jamais.  

- Je ne suis pas sûre que ce soit une bonne idée… répliqua-t-elle.  

- Il n’y a rien dans l’appartement et tu as faim et moi aussi.  

Comme pour confirmer cette vérité, leur estomac respectifs se mirent à faire du bruit, malgré tout leur tumulte et leur rancœur, cela attira sur leur visage un sourire.  

- Tu vois tu ne peux pas mentir…  

- D’accord marmonna la jeune femme. Mais après tu rentres chez toi.  

- Kaori…  

- Discussion clause fit cette dernière, si non je m’en vais tout de suite.  

- Laisse-moi te soigner avant d’y aller.  

- Ok.  

Elle se dirigea vers la salle de bain et s’enferma dedans, elle avait oublié ce que c’était que d’être rassuré par sa présence. Kaori savait qu’il établissait autour d’elle comme un périmètre de sécurité, il voulait qu’elle soit protégé mais elle, elle voulait disparaître pour mettre à l’abris sa fille, pour qu’il ne lui arrive rien, jamais, et surtout pas à cause d’elle.  

Ces gens à qui elle l’avait confié étaient fait pour avoir des enfants, et sa fille serait très bien avec eux, aimée, câlinée, protégée. Eux ne la mettront jamais en danger, pas comme elle, l’incapable, qui n’était même pas capable de protéger le fruit de ses entrailles.  

Ryo en profita pour se rincer la figure sur l’évier de la cuisine, sa douche attendrait. Il ne voulait pas courir le risque que sa partenaire s’envole sans lui... Il réajusta sa tenue et attendit sa partenaire pour la soigner.  

Quelques minutes plus tard, ils sortirent tous les deux dans la rue. Une fois installés à la terrasse d’un café, Ryo déclara :  

- Alors comme ça tu as défiguré Sakashité…  

- C’était pas volontaire, je voulais juste m’échapper fit-elle hargneuse.  

Il posa une main sur la sienne que la jeune femme retira violemment, dans un soupire l’homme lui dit :  

- Ce n’était pas une critique…  

- C’est rare, fit-elle narquoise.  

Le cœur de city hunter se serra, visiblement il n’avait pas fait le bon choix, il le savait, mais pouvait-il décemment revenir en arrière ? alors qu’il y avait cette petite fille ? qu’adviendrait-il, si il la suppliait de revenir « à la maison » et qu’il arrivait quelque chose à Aï ?  

Non. Sa décision de la renvoyé à une vie normale était renforcée à présent.  

Ils prirent leur café en silence, Ryo comme Kaori sentaient les présences ennemis mais même eux n’étaient pas assez stupide pour s’en prendre à elle au milieu de la terrasse bondée.  

Une fois leur repas terminé, le nettoyeur prit la jeune femme par le coude pour l’entraîner loin des regards indiscrets et lui dit :  

- Laisse moi t’aider Kaori. Je peux régler son compte à Sakashite.  

- Non.  

- Mais…  

- Ecoute Ryo, ta mission est terminée, je te l’ai dis. C’était juste de l’emmener là-bas.  

- Et que fera-t-elle si tu te fais tuer ?  

- Dans tout les cas elle va être adoptée par ce charmant couple et sera très heureuse. A leur charge de lui dire plus tard que je suis morte dans un accident ou tout autre raison.  

- Et si elle demande à connaître son père ?  

- Tu prendras contacte avec elle si ça te chante Ryo. Ça m’indiffère, tu entends ! Je veux que tu me laisses tranquille ! pour ma part ma décision est prise. Aï est mieux là-bas qu’avec moi…  

- Tu es sa maman !  

- Biologiquement seulement. Je ne veux plus d’elle ! est-ce clair ?  

- Kaori !  

La jeune femme le repoussa le plus fort possible, ce qui le déstabilisa et puis elle s’enfuit en courant à travers la foule et au fur et à mesure qu’elle s’éloignait, son aura devenait infime, discrète à peine perceptible.  

Mais le nettoyeur lui, saurait la retrouver, il voulait la protéger et lui rendre sa fille. Une fois que toute cette histoire serait finie c’était la seule solution envisageable. Une fois en sécurité sa Kaori récupérerait sa fille et vivrait heureuse. Il y veillerait. Plus jamais il ne laissera quelqu’un s’en prendre à elles. Jamais. Et ce même s’il doit mettre à feu et à sang le Japon.  

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