Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: CHANLYR

Beta-reader(s): Lifetree

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 20-11-05

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 42 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Pour les grandes lignes, lisez le défi.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ryô au pays des Amazones" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ryô au pays des Amazones

 

Capitolo 3 :: Makimura, quand tu les tiens...

Pubblicato: 04-12-05 - Ultimo aggiornamento: 15-02-06

Commenti: ben, mon pc vient de planter et je sais plus ce que j'ai écrit ^_^ pas trop délire celui-là. Au début, fin du chapitre 2, mais mauvaises nouvelles entre-temps et correction faisant, j'ai scindé. C'est comme un mix. Question registre, je fais mon possible pour rester dans la lignée. Je fais des efforts, si, si ^_^ demandez à ma béta. Merci aux reviewers ^_^ Mopsime, j'espère que je n'ai pas trop versé dans le classicisme ^_~ Nouveauté : j'ai laissé les commentaires de ma beta Quant à l'intrigue, ben, Kaori réagit, Ryô itou. C'est tout??? vivivi, je vous laisse découvrir la suite.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

(clin d’œil à Taxi de Besson)  

 

Bouleversée par cette rencontre, Kaori rentra à l’appartement avant que Ryô n’en soit sorti. Ce dernier entendit son pas et comprit que quelque chose s’était produit. Son pas était différent. Kaori monta directement dans sa chambre, sans même jeter un coup d’œil à Ryô. Elle ne vit pas l’inquiétude traverser son regard. La porte se referma doucement sur ses pas. Elle s’empara de la photo de son frère, y fixa son attention un long moment. Ignorant la douleur à l’épaule, elle se laissa tomber sur le lit en pleurs muets.  

 

L’attitude de Kaori commença à inquiéter Ryô. Il était habitué à ses sauts d’humeur mais ils s’étalaient rarement dans le temps. D’habitude, elle entrait en trombe dans sa chambre, un vacarme s’en suivait, comme une bagarre, puis elle ressortait, ses yeux lançant des flammes ou le sourire aux lèvres et tout repartait comme avant. Ce calme était inhabituel. Il entendit alors une musique qu’il connaissait que trop bien et il fronça les sourcils. Kaori écoutait l’air préféré de son frère. Il n’aimait pas la voir plonger dans le passé, cela la rendait nostalgique et cette lumière qui animait ses yeux et qu’il aimait tant disparaissait.  

 

Que s’est-il passé ? Kaori ! Tu ne m’en veux quand même pas à ce point là pour cet après-midi ?! … tu ne sembles attirer que les ennuis. Makimura, vieux fou ! Tu pensais vraiment que j’allais m’ennuyer à ce point pour m’avoir confié ta tornade de sœur ? Quel cataclysme ambulant ! J’te jure. L.a vie n’est pas de tout repos avec elle. Fini la routine.  

 

En pensant routine, il s’aperçut que Kaori n’avait pas mentionné son circuit habituel aujourd’hui. D’ailleurs, elle ne s’était pas, non plus, plainte de l’absence de clients. Il résolut de ne pas attendre encore des heures avant qu’elle ne veuille lui révéler ce qui la troublait. Il se leva lentement, prit une profonde inspiration qui fit craquer quelques vertèbres dorsales puis commença l’ascension des escaliers. Plus la dernière marche approchait, moins il ressentait son aura. Il tendit l’oreille. Une respiration saccadée, des soupirs. Il lui semblait qu’elle pleurait. Il frappa doucement à la porte.  

 

« Kaori, je peux entrer ? »  

 

Elle le gratifia d’un reniflement discret avant de lui ouvrir la porte, le regard rivé sur le sol. Dès qu’il en franchit le seuil, elle lui tourna le dos sans prendre la peine de lui tenir la porte. Il entrait rarement dans ce lieu. Terrain miné dès qu’une cliente croisait leur chemin, territoire secret où l’ombre de Makimura planait. Il vit tout de suite que la photo de son ancien coéquipier n’était plus sur la commode. Mouillée de pleurs, elle reposait sur le lit, au milieu des draps froissés. Bien qu’elle lui offrait son dos comme tableau, il comprit qu’elle s’essuyait les yeux d’un revers de la main, d’un geste aussi discret que possible, sans baisser le visage.  

 

Pourquoi se cachait-elle ? Exprimer ouvertement de tels sentiments, surtout devant lui, était une marque de confiance pour elle. Ryô usait de sentiments qui l’étonnaient. N’était-ce pas lui qui avait mis un nom sur ce qu’elle éprouvait pour lui ? Mettre un nom pouvait également signifier qu’il en avait, lui aussi, ressenti les symptômes, dans sa vie. Hélas ! Pourquoi ne me sont-ils destinés ? Ce jour-là, elle ne voulait en aucun cas les lui montrer. Sa présence désempara Kaori, elle ne savait pas comment réagir. Ryô était venu à elle, la surprenant dans un moment intime. Il allait encore rire d’elle. Elle tressaillit lorsque Ryô posa sa main sur son épaule. Que voulait-il lui faire comprendre par ce geste ? qu’il s’inquiétait pour elle ? qu’il aimerait savoir ce qui s’était passé ? Se faire pardonner de troubler cet instant d’émotion et de recueillement ? qu’il était simplement là pour elle ?  

 

D’habitude, elle le laissait partager sa peine dès qu’il s’agissait de son frère. Qu’était-il arrivé pour que, soudainement, elle sombre dans cet état et qu’elle lui tourne le dos ? Il savait reconnaître les larmes qu’elle versait, les larmes de colère ou de fierté, larmes de joie ou de tristesse, mais il ne l’avait vu pleurer de chagrin qu’à la mort de son frère. A chaque larme son remède ! avait-il décidé. Leur première rencontre avait été à l’image de leur relation, explosive. Il savait intuitivement qu’une attitude hautaine et blessante provoquerait une contre-attaque vigoureuse de Kaori. Le voulait-il seulement ?! Etait-ce d’ailleurs la cause de son silence ?  

 

Makimura agissait comme un fluide protecteur entre eux. Etait-ce réellement Makimura ? Ou la nature profonde de Ryô qui surgissait, le poussant à vouloir envelopper Kaori de ses bras pour bercer son chagrin et cicatriser une blessure à nouveau ouverte ?  

 

Il la lâcha aussitôt, comme électrisé. Elle se tenait toujours immobile devant lui, la tête droite. Ses yeux dérivèrent sur la nuque de Kaori. Le duvet de sa chevelure à la base de son cou l’attirait irrésistiblement. Il avait l’envie soudaine de passer ses doigts dans la chaleur soyeuse de ses cheveux.  

 

« Embraaaaassssseeeee-moi ! » souffla une petite voix venue de nulle part. Ryô secoua la tête, histoire de se remettre les pensées en place. Voilà qu’il entendait des voix !  

 

« Careeeessssseee-moi ! » susurra à nouveau la petite voix à l’oreille de Ryô dont le self-contrôle commençait dangereusement à lui faire défaut. (ndb : Vas-y Ryo, embrasse la ! Craque mon vieux, craque ! LOL )  

 

Mû par un fil invisible, il se rapprocha d’elle, avec l’intention avouée d’y déposer un baiser innocent et d’attendre sa réaction. (ndb : Innocent ? Mon œil ! ) Kaori pouvait maintenant sentir la chaleur que le corps de Ryô dégageait. Elle eut soudain envie de se reposer sur lui, de se relâcher. Elle avait envie de souffler un peu. Cette impression qu’elle avait de se battre perpétuellement contre un quelque chose dont elle connaissait l’origine, de lutter pour la vie qu’elle désirait la vidait de son énergie par moment. Elle s’autorisa à reculer, juste d’un centimètre. Se rapprocher de lui sans toutefois le toucher et puis soudain,  

 

« Crois-tu en la réincarnation Ryô ? » (ndb : Mais c’est pas vrai ! C’est quoi cette question à un moment pareil !!! Grrrrr )  

 

Ce dernier haussa les sourcils. Non il n’y croyait pas. Il n’avait pas le temps de penser à ces futilités. Elle répondit pour lui.  

 

« Bien sûr, tu n’y crois pas. Suis-je bête ! répondit-elle devant le silence de son partenaire. Mais elle insista. Crois-tu alors que deux personnes puissent se ressembler au point de paraître identiques sans pour cela être jumeaux ou liés par le sang ? »  

 

- Nous avons tous un jumeau quelque part, » répondit Ryô d’une voix laconique.  

 

Le ton de sa voix n’était pas celui sur lequel il avait voulu lui répondre. Chacun se retranchait dans son fort intérieur dès qu’il s’agissait de Makimura, et il lui parut clairement évident que ce qui la troublait avait un rapport avec son frère. Les Makimura avait une drôle d’influence sur lui. Il s’approcha encore plus près. Kaori pouvait maintenant sentir le souffle de Ryô sur sa nuque. Un frisson électrique lui parcourait le corps à chaque fois que le souffle chaud de Ryô rencontrait sa peau. Elle crut avoir la chair de poule mais elle était ni fiévreuse ni frigorifiée. Je suis branchée sur le 110 ou quoi ?! (ndb : MDR !!! ) Contre toute attente, il fit glisser ses deux bras autour de la taille de Kaori, ses mains arrêtèrent leur lente et douce avancée sur son ventre. (Soupir de tendresse)  

 

- Tu as froid Kaori ? Tu trembles ! demanda-t-il alors qu’il essayait de maîtriser sa voix, trop rauque à son oreille tout à coup.  

 

Elle fit non de la tête.  

 

Il ne voulait pas lâcher sa prise. Que leur arrivaient-ils tout à coup ? Jamais il n’aurait pensé enlacer Kaori si facilement, ni que celle-ci se laisse faire. L’étreindre lui procurait un bien incroyable. Pourquoi avait-il attendu si longtemps ! (ndb : Ben ça je me le demande aussi !!) Réalisait-elle ce qui lui arrivait ? Ryô la soutenait. Des larmes s’échappèrent à nouveau et vinrent s’éclater sur les mains de Ryô. Kaori relâchait sa tension. Elle s’affaissa lentement contre Ryô qui en profita pour serrer plus étroitement son étreinte. Elle respira profondément tandis que, le visage à moitié caché par la chevelure chatoyante de Kaori, il se laissa envoûter par son parfum. Instinctivement, les mains de Kaori rejoignirent celles de Ryô. Elle ne pensait pas qu’elles étaient si douces. En fait, elle n’y avait jamais prêté attention dans le feu des missions. C’était plus fort qu’elle ; elle glissa ses doigts entre ceux de Ryô qui, spontanément, les referma sur les siens. (ndb : Trop trop love ce passage !)  

 

« C’est idiot, n’est-ce pas ! » reprit Kaori toujours perdue dans ses pensées. (ndb : Elle le fait exprès ou quoi ???)  

 

Surpris, Ryô desserra son étreinte. « Idiot », voilà comment elle qualifiait son soutien ? Aucun mot ne franchit le barrage de ses lèvres alors qu’une lame finement aiguisée venait de lui lacérer le cœur. Kaori… Est-ce qu’elle le rejetait ? Peut-être était-il allé trop vite ? Ou trop loin ? Avait-il été trop brusque dans sa tentative de réconfort ? Il avait toujours veillé à maintenir une distance, par respect pour ses sentiments, pour ne pas blesser sa fierté, et, il devait bien l’avouer, pour ne pas craquer non plus. Alors, avait-il eu raison de l’enlacer ? D’entrer en contact avec cet être qu’il avait refusé de reconnaître comme femme ? Après toutes ces années de rejet, après tous ces sermons, ce geste avait dû lui paraître grotesque, déplacé, « idiot ». Après tout, pourquoi lui montrerait-il de l’intérêt autrement que pour son statut de sœur de Makimura ? Pensait-elle qu’il profiterait de ce moment de faiblesse ? Avait-elle honte de ses larmes ? Kaori… ! pourquoi est-ce que tu me tortures à ce point ? (ndb : Pauvre Ryo, soupir, sniff à nda : pauvre chou, on va l’plaindre ^_~)  

 

Ce qui suivit le surprit d’autant plus. Pratiquait-elle la raillerie à son tour, à dessein de le punir d’avoir joué tant d’années ? Il se rabroua. Non, elle se moquait de lui comme lui se moquait d’elle. Touché plus que de raison par ce simple mot, Ryô n’en finissait plus de se questionner. Les sentiments naturels ne pouvaient être que faiblesse. En revanche, jouer au chat et à la souris était une activité très stimulante, en particulier quand la souris transpirait d’un amour qu’elle s’évertuait à renier. Il lui donnait bien le change. Bien qu’il comprenne le lien qui unissait ces deux êtres, il en ignorait la puissance. Comme il regrettait son audace ! Un seul élan de tendresse et il se sentait bafoué. Etait-ce peine perdue que de vouloir détrôner l’affection de Makimura dans son cœur ? Makimura…  

 

« Comment mon frère pourrait-il avoir un sosie ? » Elle crut prononcer ses mots pour elle-même, dans sa tête. Mais elle avait parlé à voix haute.  

 

A ces mots, Ryô s’écarta définitivement de Kaori, choqué. Le point faible de Kaori était son frère, elle s’emportait dès qu’il était question de lui, elle devenait irrationnelle, prenant des risques inconsidérés, elle se mettait en danger. Qui en voulait à sa partenaire ? Puis il percuta, enfin, la phrase de Kaori lui résonna en écho dans les oreilles. Il réalisa avec soulagement qu’elle parlait de son frère, que « idiot » qualifiait l’hypothétique existence d’un Makimura, sosie de son frère, et non son geste de tendresse. Elle semblait perdue dans ses souvenirs, dans ses pensées. Redevenu le professionnel, sans rien laisser paraître, Ryô se tenait sur ses gardes. L’aura qu’il avait ressentie l’après-midi et le comportement de sa partenaire face à cette vision ne présageaient rien de bon. Kaori avait déjà été confrontée à une macabre affaire de sosie, par deux fois. Par deux fois, elle avait réagi en remettant en cause leur partenariat. Impossible ! J’ai éradiqué l’organisation. J’en ai même tué le cerveau ! Quant à ce policier, il n’a pas réapparu depuis. Un cerbère serait-il né de leur sang ? Quand donc auront-ils la paix ? Et s’ils partaient pour une destination lointaine dans le plus grand secret ? En Antarctique ! Là où le froid est si piquant que personne n’ose s’y frotter. Ils vivraient comme des Inuits. Ils seraient tranquilles là-bas mais loin de la jungle tokyoïte, il mourrait. Fuir dans ces conditions n’était pas la solution. Lui, ce qu’il aimait, c’était prendre les problèmes à bras le corps. Et là, le problème, c’était Kaori. Il se mit à glousser. (ndb : Prendre Kaori à bras le corps, tss tss Ryo LOL Avoue que tu aimerais faire plus que ça ! ^__~ )  

 

Cruel retour à la réalité.  

 

« Il me manque ! »  

 

Devant ce trouble persistant, il se promit de mener l’enquête à l’insu de sa partenaire.  

 

D’où venait ce froid soudain qui lui glaçait la peau ?  

 

Alors que Kaori sortait de sa léthargie, elle réalisa alors la proximité de son partenaire et d’où provenait cette source bienfaitrice de chaleur qui l’avait enveloppée. Sa peau vira au rouge carmin alors qu’elle s’écarta derechef de quelques pas, plus perturbée par ce contact que par le mystère de cette rencontre. Quant à Ryô, il recula jusqu’à la porte sur la pointe des orteils, ne sachant plus comment réagir face à ces secondes d’intimité. Il se ravisa, il devait lui changer les idées, comme il le faisait dès qu’elle était perturbée. Alors il revint vers Kaori. Arrivé à sa hauteur, il passa une main sur l’encolure de son pull comme s’il balayait l’invisible.  

 

« Kaori, dit-il d’un air grave.  

- …  

- Kaori, reprit-il.  

- Quoi… ? elle sursauta devant la gravité de Ryô.  

- Tu dois être forte ! »  

 

Kaori ouvrait des yeux de plus en plus grand, inquiète devant un tel sérieux.  

 

« Tu as des pellicules.  

- QUOI ? De surprise, elle faillit tomber sur les fesses. Je n’ai pas d’appareil photos, continua-t-elle, ses grands yeux ingénus clignant d’incompréhension. Pourquoi est-ce que j’aurai des pellicules, c’est i… » (ndb : MDR !!!)  

 

Il continuait son geste de balayage. Et simultanément, la lumière jaillit dans son esprit.  

 

« COMMENT ! Répète un peu ?!! » Le ton de Kaori devint menaçant.  

 

Il recula d’un grand pas, la main sur la poignée, prêt à l’actionner. Trop tard ! Ryô aperçut l’étincelle de colère dans le regard de Kaori.  

 

« Qu’est-ce que tu insinues là ! JE N’AI PAS DE PELLICULES MOI MONSIEUR !!!!!! »  

 

Kaori gagnait avantageusement du terrain. Ryô ne pouvait plus battre en retraite, la porte devenait un obstacle imprévu à franchir. Il avala de travers. Pourquoi est-ce qu’elle ne tourne pas cette fichue poignée ? Kaori avait déjà attrapé le tissu de son t-shirt entre ses doigts et commençait un mouvement tournant. Des flammes animaient son regard.  

 

« Kaori, je t’offre le coiffeur ! »  

 

Elle lâcha prise sur le champ. Ouf, sauvé !, pensait-il. Il remit en place son vêtement, lâchant ainsi sa garde un court instant mais c’était son compter l’opiniâtreté de sa partenaire.  

 

« Ts ts ts, tu n’aurais pas dû, » continua-t-elle avec un sourire victorieux.  

 

Il vit d’un seul coup le plancher se rapprocher à grande vitesse puis pencher d’un côté. Le bras levé, les extrémités de ses doigts essayaient désespérément de rester accrochées à la poignée. Kaori le maîtrisait d’une prise de catch personnalisée. Une de ses jambes lui enserra la taille, l’autre le plaquait au sol tandis qu’un de ses bras lui encerclait le cou. La fureur lui décuple les forces, la bougresse. Il commençait à suffoquer.  

 

« Ka-o-ri, lâche-moi tout de suite !!!! Devant l’inefficacité de ces paroles, il crut bon d’ajouter : Tu sais que le catch, c’est pas féminin !  

- Avec quel argent tu comptais m’offrir le coiffeur, hein ? Je te rappelle qu’on n’a plus d’argent et JE N’AI PAS DE PELLICULES ! » lui hurla-t-elle dans les oreilles.  

 

En disant cela, elle avait rapproché son visage du sien. Ils étaient maintenant à moins d’un demi centimètre l’un de l’autre.  

 

Ryô se voyait reflété dans les prunelles noisette. Surtout, ne pas s’y attarder. Il était même urgent qu’il trouve un dérivatif. Se rendait-elle compte de leur position ? La jambe enroulée autour de la taille de Ryô, son bassin qui ne cessait de bouger, millimètre par millimètre, et sa poitrine, ferme, qui jouait au remonte-pente à chacune de ses inspirations. Les doigts de Ryô se crispèrent. Il avait de plus en plus de difficulté à déglutir et il sentait son thermomètre interne chauffer dangereusement. (ndb : Craqueras ? Craqueras pas ? LOL ) Opération Lotus. Zen, je reste zen ! Idéalement, il se voyait assis en position du lotus, les deux mains jointes qui se séparaient pour tracer et aplanir un chemin imaginaire à mesure qu'il prononçait 'zen' mais il voyait ses cheveux de trop près. Ils lui chatouillaient les narines, il les respirait à plein poumon, il sentait l’envoûtant parfum de la vanille. Si près qu’il avait envie de les goûter ; déjà il se léchait les babines. Il n’entendait plus ce que disait Kaori. Il ne voyait que ses lèvres remuer. Des pétales de rose Il n’était pas particulièrement gourmand des roses végétaliennes, cependant il aurait bien dégusté ces pétales là. Et puis, quel parfum avaient-ils ? Il s’humecta les lèvres. Il avait tellement soif tout à coup que s’abreuver à cette source lui parut la meilleure solution. (ndb : Mais tu vas craquer oui ???) Tout à coup, les pétales s’immobilisèrent. Surpris, Ryô eut un mouvement de recul et leva les yeux pour découvrir une expression d’incompréhension assombrir le regard de Kaori.  

 

Qu’avait-il encore fait ?!  

 

Il se ressaisit aussitôt. Elle avait lâché prise, il se mit debout, incrédule et chercha refuge contre la porte. Celle-ci s’ouvrit soudain, lui faisant perdre l’équilibre, le propulsant dans les bras de Kaori. Elle le rejeta avec une telle force qu’il percuta la rambarde en une fraction de seconde alors que ses bras brassaient l’air comme les ailes d’un moulin pour ne pas basculer. Il aurait certainement volé pardessus la rambarde si une main secourable ne l’avait pas rattrapé de justesse en lui empoignant l’avant-bras. C’est avec un étrange soulagement qu’il attrapa à son tour cette main tendue.  

 

Quand ils se redressèrent, leurs regards se croisèrent. Kaori ne lisait plus de moquerie dans celui de Ryô. Ils s’éloignèrent l’un de l’autre dans un même mouvement. Décontenancée, Kaori recula. Désorienté, Ryô se tourna puis descendit les escaliers avant de sortir aussi précipitamment qu’il le pouvait. Sous le choc, Kaori avait les yeux fixés sur ces marques blanches qui imprégnaient sa chair. (ndb : Mince, et moi qui espérait qu’ils allaient craquer et s’embrasser… soupir )  

 

 

 


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