Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: CHANLYR

Beta-reader(s): Lifetree

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 20-11-05

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 42 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Pour les grandes lignes, lisez le défi.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ryô au pays des Amazones" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ryô au pays des Amazones

 

Capitolo 8 :: Cache-cache

Pubblicato: 06-03-06 - Ultimo aggiornamento: 14-10-07

Commenti: merci à Life sans qui cette fic ne serait pas ce qu'elle est, à Mop pour son regard et à vous qui suivez toujours cette aventure ^_^

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

Chapitre 5b – Cache-cache  

 

Malgré ce qu’il dit à Kaori, Ryô sortit peu de temps après elle et suivit la même direction. Arrivé à la gare, il constata que Kaori était déjà repartie. En revanche, il tomba pratiquement nez à nez avec ce qui ne pouvait être que le fameux sosie. Pas étonnant que Kaori ait été troublée à ce point. Ryô décida de se fondre dans la foule abondante à cette heure de la journée, choisissant un emplacement dominant l’esplanade, observa à sa guise les faits et gestes de cet homme.  

 

Déguisé en mendiant, Mikamaru hantait le quartier de la gare, se déplaçant au gré du soleil. Personne ne prêterait attention à un clochard, un de plus ou de moins ne bouleverserait pas le comportement de ces citadins modèles. Pourquoi la gare ? Une intuition peut être. Il aurait très bien pu choisir le centre ville. Un concentré de frêles visages tous plus anonymes les uns que les autres, déambulait, se croisait, se déversait à toute heure de la gueule des trains avant que ces derniers ne referment leur mâchoire d’acier les enserrant comme des sardines, jusqu’au prochain hoquet. Pourquoi en mendiant ? Il craignait de la rencontrer une nouvelle fois. Il ne voulait pas qu’elle le reconnaisse, il voulait observer cette créature tombée du ciel sans qu’elle ne le confonde avec un autre. Mais rester les fesses sur le bitume n’était, finalement, peut être pas une excellente idée. Le hasard l’avait mise sur son chemin, peut-être devait-il laisser le hasard le guider cette fois encore. Après tout, n’obtenait-il pas de meilleurs résultats quand il se déconnectait ne serait-ce que quelques secondes. Ne plus contrôler les manettes pouvait être utile. Quelques secondes pouvaient suffire. Son esprit tortueux créaient les liens lui-même, alors que le corps se mettait en veille.  

 

« Fichue journée ! » maugréait-il. Le seul point positif était le rendez-vous avec ce City Hunter dont il avait entendu parler. Il recherchait son efficacité. Géniale invention les portables. Vibreur, ruelle, et le tour est joué. Ni vu, ni connu.  

 

 

Ce jour-là, le sort ne joua pas en la faveur de Mikamaru qui ne rencontra pas la jeune femme. Il n’avait pas dû se poster au bon endroit. En revanche, il sentit qu’on l’observait. D’un œil discret, il balaya l’esplanade de son regard. Des touristes sirotaient une boisson, assis, à la terrasse d’un café, des employés pressaient le pas pour regagner leur bureau ou pour prendre le train. Des passants vagabondaient, traînant le pied. Il devait s’inquiéter pour rien. L’absence d’indices concrets dans son enquête le mettait à rude épreuve. La matinée filait. Il devait rentrer se changer puis trouver ce café. Il se leva, tout ankylosé, puis rentra à pied chez lui. Toujours cette sensation d’être épié. Au détour d’une ruelle, il se retourna vivement, pensant prendre à défaut son poursuivant. Personne. Devenait-il paranoïaque ?!  

 

Arrivé à la porte de son immeuble, il aperçut une ombre en haut des escaliers. Adossé contre le mur, Ryô, cigarette à la bouche, attendait patiemment que Mikamaru ouvre la porte, monte les escaliers et prenne la parole.  

 

« Qui êtes-vous ? demanda ce dernier.  

 

Ryô tiqua. Le même timbre de voix. Impossible. Il nageait en pleine fiction là !!!  

 

« Qui êtes-vous ? rétorqua-t-il. Le silence fut sa réponse. Les secondes s’égrenaient à mesure qu’augmentait la tension. Pour un mendiant, vous habitez un quartier plutôt cossu non ?! continua Ryô en plissant les yeux.  

-Je n’suis pas intéressé par votre saloperie. Fichez le camp. »  

 

D’une lenteur intentionnelle, Ryô décolla son dos du mur. Il se tenait droit, le dominant de toute sa hauteur, dans toute sa splendeur, devant Mikamaru, pas le moins du monde impressionné.  

 

« Que voulez-vous à ma partenaire ? »  

 

Mikamaru haussa les sourcils, interrogateur.  

Partenaire ? partenaire de quoi ? de danse ? sexuel ? professionnel ? Pourrait pas préciser sa pensée ? J’suis pas devin moi. pensait-il alors qu’il émit un soupir d’exaspération. De qui parle-t-il ?  

Ses neurones fonctionnaient à plein régime.  

Mais oui mais c’est bien sûr … la jeune femme mystérieuse  

 

« Comment avez-vous découvert où j’habitais ? »  

 

Ryô resta silencieux, attendant que ce ‘sosie’ lui réponde.  

 

« Elle court un grave danger, » se décida-t-il enfin à poursuivre.  

 

Au moins il saisissait rapidement.  

 

- Elle court toujours de graves dangers, répondit Ryô, laconique.  

- Elle risque de se faire enlever, poursuivit-il en haussant légèrement le ton.  

- Elle est coutumière du fait. Rassurez-vous, elle s’en tire très bien, acheva-t-il tout aussi calmement, même si sa voix glaciale indiquait le contraire.  

- Ecoutez, je ne connais pas votre histoire mais quelque chose dans l’inflexion de votre voix et dans votre regard, en dépit de ce que vous laissez paraître, me disent que vous vous inquiétez vraiment pour votre « partenaire », quelque soit la nature de ce partenariat d’ailleurs. »  

 

De quoi se mêle-t-il celui-là !  

 

Il ouvrit la porte de son appartement.  

 

« Entrez, on y sera mieux pour parler. »  

 

Circonspect, Ryô accepta l’invitation et suivit ce sosie un peu trop ressemblant à son défunt partenaire. L’appartement frappa Ryô. Le même mobilier, le même agencement des meubles. Dans la pièce qui servait de salle à manger, près de la cuisine, quatre étagères murales, sur lesquelles des portraits encadrés, des boîtes, des livres, et des bibelots divers, reposaient rigoureusement alignés sans la moindre trace de poussière, ornaient le pan de mur. Une fée du logis. Une Kaori n°2 !!! Quelle association d’idée o_O Tout à coup, cette pensée le fit frémir. Une petite sœur allait-elle apparaître au haut des escaliers ? Il devait se méfier de tout aujourd’hui. Il pouvait très bien se trouver face à un produit de la génétique. Ne faisait-on pas des prodiges au niveau cellulaire ? Mikamaru ne travaillait-il pas à la brigade des mœurs ? Il était l’homme à abattre, ses ennemis se comptaient par millier, les ruses se valaient toutes. Au milieu de cette pièce trônait une table en bois, entourée de deux bancs. Dans la cuisine, un autre pan de mur où une galerie de photos de jeunes femmes étaient scotchées.  

 

Mikamaru, voyant le regard sérieux et inquisiteur de Ryô, leva son bras et pointa du doigt ce panneau d’un geste vif.  

 

« Le portrait de votre partenaire risque d’orner ce mur !  

- Quel tableau de chasse ! Et ma partenaire serait le prochain trophée ? …  

 

Après quelques secondes de silence, les yeux rivés aux portraits, il ajouta :  

 

- Vous en avez des goûts bizarres vous ! »  

 

Mikamaru tomba à la renverse, il n’en revenait pas. Mais à quoi pensait cet homme ? A quoi jouait-il dans un moment pareil ?!!!  

 

« Mais non, calmez-vous, je plaisante ! ajouta Ryô devant la mine déconfite de son interlocuteur. Expliquez-moi ça. »  

 

*-*-*-*-*  

 

Mikamaru avait coutume de lire la presse quotidienne le matin, entre son café et sa brosse à dents. Il portait un intérêt particulier aux petites annonces. Devancer la police était devenu un principe chez lui. D’abord anodines, celles-ci lui parurent étrangement inquiétantes quand il réalisa qu’au rythme d’une annonce par semestre, une jeune femme portée disparue faisait l’objet d’un avis de recherche. Une chasse à l’indice était lancée. Le plus anormal, lui semblait-il, était que ni les journaux ni la police n’avaient porté leur attention sur ces disparitions successives. S’ils avaient tiré des conclusions, ils ne les avaient pas ébruitées. Etait-ce par crainte d’apeurer la gente féminine ? C’était trop facile à son goût.  

 

Comme cet homme, enquêteur d’assurance de profession, gardait les journaux un certain temps, il lui prit la fantaisie de découper, par une belle soirée d’automne, le portrait de ces dames.  

 

Blondes, brunes, rousses, cheveux teintés ou décolorés, aucune distinction. Elles portaient du sportswear au tailleur. Apparemment, les disparues n’avaient aucun lien entre elles. Elles ne fréquentaient pas le même cercle social non plus.  

 

Il passait des heures devant ce panneau mural, à en loucher pour y dénicher un quelconque indice. Il s’attardait sur leur visage. La couleur de leurs cheveux était différente, la forme du visage différente, la couleur et la forme des yeux différentes, nez différent, oreilles différentes. Ce quelqu’un qui les capturait, car il en était intimement persuadé, appréciait les oreilles en forme de choux, les nez aquilins comme les nez crochus, les yeux marrons pas comme les cochons tout comme les yeux verts pas comme les vipères, les bouches sensuelles comme les bouches en cul-de-poule. Certaines de ces jeunes femmes étaient communément belles, pour d’autres très belles. Son attention commençant à se relâcher, ses yeux descendirent d’un cran et s’arrêtèrent au niveau des mains. Non, non, rassurez-vous, il ne cherchait pas à résoudre le mystère des mains de la Joconde, et puis le mystère de la Joconde, c’est son sourire, ne nous égarons-pas, restons concentré ; mais évitons la tomate parce qu’il y a déjà eu overdose ^_^. Il regardait, contemplait, scrutait ces mains, mains manucurées, mains dont la peau s’apparentait à celle du crocodile tant elle était rêche et crevassée. Son regard glissa sur l’extrémité des doigts. Ongles naturels, ongles vernis, ongles collés. Il grimaça. Ce kidnappeur devait prôner l’égalité des chances.  

 

« Eurk, que c’est moche ! »  

 

Non vraiment il ne trouvait pas. Il bascula sur sa chaise, les bras croisés sur sa nuque, ferma les yeux l’espace de quelques secondes. Il en avait assez. Il n’aboutissait à rien. Ils les avaient fixés avec une telle intensité que l’image négative de tous ces portraits défilaient devant ses paupières closes. Et quelque chose se détachait auquel il n’avait pas du tout prêté attention auparavant. Il se leva alors d’un bond de sa chaise qui tomba les quatre pieds en l’air.  

 

« EUREKA ! J’ai trouvé. »  

 

C’était évident, quoique. Il explosait de joie.  

 

« C’est un peu tiré par les cheveux, j’m’l’accorde mais ça pourrait être une explication. » se disait-il, alors que ses yeux plissés ne demandaient qu’à se fermer, et que sa main ne cessait de monter et de descendre le long de sa joue, en proie à l’indicible doute d’avoir trouvé la solution de cette énigme.  

 

L’image de l’inconnue qui avait failli lui fracasser le bras lui revint en mémoire un millième de seconde. Elle pourrait correspondre au critère qu’il avait trouvé. Mais il n’avait aucun souvenir de ses mains.  

 

« Nom d’un petit mousse ! Pourquoi n’ai-je pas fait attention ! Comment et où je vais la retrouver maintenant ? »  

 

*-*-*-*-*  

 

Après avoir exposé le résultat de son brainstorming, Mikamaru attendit la réaction de Ryô.  

 

« MWAHA HA HA HA... Le rire tonitruant de Ryô qui venait d’éclater résonna dans le creux de l’oreille de Mikamaru. Il riait à gorge déployée, il en avait même les larmes aux yeux.  

- Non mais vous saisissez la gravité de la situation là ? lui reprocha Mikamaru, criant par dessus le rire de Ryô.  

- Arrêtez, j’ai mal aux côtes.  

- Vous êtes inconscient ou vous le faites exprès ? continuait-il furieux. S’était-il trompé sur cet homme ?  

- Kaori ne sera pas le prochain portrait de ce tableau de chasse. »  

 

Que voulait-il dire par là ? Son attitude l’énervait. Il en avait assez de ces phrases énigmatiques que lui seul comprenait.  

 

Sur ce, Ryô partit, laissant une impression des plus déplaisantes à Mikamaru qui lui hurlait à travers la porte fermée.  

 

« Je la protégerais malgré vous, contre votre volonté, vous m’entendez !!! »  

 

*-*-*-*-*  

 

Sur le chemin du retour, Ryô ne put s’empêcher de se questionner quant aux motifs des enlèvements. Mikamaru avait également mentionné la rubrique nécrologique. Aucune des victimes n’étaient décédées. Il dut s’avouer qu’une telle épée planant sur la tête de sa partenaire était tout à fait plausible, elle les attirait comme un aimant.  

 

A l’appartement, Ryô reprit son poste d’observation, adossé contre le dormant de la fenêtre. Une silhouette familière tournait le coin de la rue et se dirigeait d’un pas soutenu vers l’immeuble. Ne pouvant s’en empêcher, un éclair traversa son regard devenu taquin, il se précipita à toute allure dans la douche.  

 

Quand elle rentra à l’appartement, Kaori était toujours perplexe, Ryô sortait de la douche, se frictionnant les cheveux, une serviette négligemment nouée autour des hanches, accentuant outrageusement le sculpté de son corps.  

 

Effet assuré. Un sourire béat ne quitta plus le visage de Ryô devant le pourpre qu’affichait celui de Kaori.  

 

Avec ses cheveux mouillés, rebelles, chatoyants, il était encore plus craquant à ses yeux. Qu’est-ce qui lui prenait tout à coup ? Elle voulut détourner ses yeux de cette sculpture vivante mais c’était plus fort qu’elle. Son regard croisa une gouttelette qui captait les rayons du soleil, hypnotisant dans la seconde son regard. La gouttelette perlait de la tempe droite de Ryô, se jouant des reliefs de son visage. Sur le menton, elle vacilla, s’allongeant dans le vide, irrésistiblement attirée par le sol. Mais c’était sans compter sur le brusque effet provoqué par le mouvement que lui donna Ryô lorsqu’il bascula la tête en arrière, faisant mine de regarder le plafond dans le plus grand désintérêt. Qu’avait-elle à le regarder comme ça, semblait-il dire à Kaori. Les yeux noisette ne pouvaient se détacher du menton qui se levait, des muscles du cou qui se tendirent soudainement, ni de la gouttelette d’eau qui s’engagea dans le précipice de son cou où la veine jugulaire palpitait de plus en plus rapidement, avant de s’incurver dans le creux de sa clavicule. Elle sembla y arrêter son infernale descente, mais voilà que Ryô leva ses bras pour, semble-t-il, se coiffer les cheveux en arrière l’obligeant à reprendre son parcours, à contourner le modelé de ses pectoraux. Kaori vit la goutte vaporeuse lentement précipiter sa course et perdre de la vitesse avant d’onduler au rythme de ses abdominaux, ces pleins et déliés brillamment sculptés par des années d’exercices, plus bas encore, elle poursuivait sa course en direction de l’aine, et se noyait dans la serviette. Elle semblait voir de la vapeur émaner de la goutte d’eau, ou était-ce du corps de Ryô ? Ou était-ce un effet d’optique, une vision vive par la morsure du soleil qui déformait les moindres contours en de torrides mirages ondoyants. Il faisait terriblement chaud dans le salon tout à coup. Que se passait-il ? Elle se racla la gorge aussi discrètement que possible et Ryô criait victoire.  

 

« Tu sors maintenant ? » lui lança-t-elle, d’une voix aussi légère que pouvait le permettre son trouble. Mais sans attendre la réponse, elle enchaîna,  

 

« Ryô, est-ce que je suis bien réveillée ? »  

 

Ses paroles lui paraissaient sans queue ni tête mais elle continua son questionnement à haute voix.  

 

« Et puis comment savoir si je suis bien réveillée ou si je rêve que je suis éveillée en train de poser une question ? »  

 

Ses paupières papillonnaient, à la recherche d’une réponse.  

 

Ryô la regardait, un voile d’inquiétude assombrit un instant son regard. Etait-elle repartie dans ses divagations ? Kaori. Puis une étincelle coquine jaillit à nouveau dans ses prunelles. N’avait-elle pas cédé à la gouttelette ?!  

 

« En voilà une question existentielle de bon matin. Tu veux un indice ? »  

 

Kaori tourna alors vers Ryô un visage angélique, son regard de biche énamouré le fixant d’un air candide. Elle se demandait la raison d’une telle question, Hein ? mais qu’est-ce qu’il raconte ?!, avant de réaliser qu’elle avait réfléchi à haute voix. Elle le vit s’approcher, le sourire aux lèvres, près, de plus en plus près, trop près. Pas de panique, pas de panique ! La scène de la goutte d’eau surgit devant elle et elle s’empourpra à nouveau. Elle recula cependant d’un pas, inclinant le buste en arrière, mais il suivit son mouvement. Il se tenait à un centimètre de son oreille, sa joue frôlait la sienne, ses cheveux noirs de jais lui chatouillaient les narines et ce lobe d’oreille qu’elle avait elle-aussi envie de goûter se tenait là, effrontément, à portée de bouche. Ses yeux la trahissaient. Comment pouvait-elle agir de la sorte ? Tout à coup, elle tressaillit. Voilà qu’une des mains de Ryô se posait avec douceur sur sa taille, l’enveloppant, l’attirant à lui inéluctablement. D’une caresse voluptueuse lentement elle se déplaça dans son dos, remontant le long de sa colonne vertébrale. Elle pouvait sentir sa peau s’embraser au contact de ces doigts de feu qui s’écartaient maintenant à la base de son cou, poursuivant leur lente ascension pour envelopper la base de son visage. Cette chaleur, cette douceur qui irradiait de cette main, de ce corps et qui s’insinuait en elle. Kaori inclina légèrement la tête en arrière, instinctive, les paupières closes, entrouvrant ses lèvres et laissa échapper un soupir primitif dont elle ignorait l’origine. Ce n’était pas possible, ce n’était pas elle. Elle ne se maîtrisait plus.  

 

« Tu me rends dingue. Je n’ai qu’une envie, c’est de te faire l’amour, encore et encore, à en rendre pâle de jalousie les adeptes du Kama Sutra ! » lui susurra-t-il au creux de l’oreille d’une voix profonde, soudainement chaude, avant de retirer avec une douceur amoureuse sa main et d’éloigner son visage du sien pour mieux apprécier la vue de sa partenaire qui découvrait avec lui les délices des prémisses.  

 

Kaori vira une nouvelle fois à l’ultraviolet.  

 

 

 


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