Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: CHANLYR

Beta-reader(s): Lifetree

Status: In corso

Serie: City Hunter

 

Total: 12 capitoli

Pubblicato: 20-11-05

Ultimo aggiornamento: 24-12-06

 

Commenti: 42 reviews

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ActionRomance

 

Riassunto: Pour les grandes lignes, lisez le défi.

 

Disclaimer: Les personnages de "Ryô au pays des Amazones" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

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   Fanfiction :: Ryô au pays des Amazones

 

Capitolo 7 :: Home Sweet Home

Pubblicato: 17-02-06 - Ultimo aggiornamento: 14-10-07

Commenti: Je tiens à remercier votre soutien, et puis ma star intergalactique, big merci ma Nanou ^_^ et Tam, Saiyuki, Kaoridu95, Kaori-Maki, , Eden, Chouchery, Fauve, Nestor. Bienvenue à Mop dans l'équipe de beta. Je remonte doucement à la surface. Merci à Life pour ne pas avoir craqué. T'es un amour ma Life ^_^. J'ai remis en style CH. C'est sympa de m'avoir dit ce qui clochait. J'insiste pour le côté délirant. J'ai envie de rire et apparemment j'ai un univers particulier. Merci à vous pour avoir essayé et réussi à y entrer. Première partie d'un chapitre qui en compte 4. J'espère que vous avez révisé vos contes, parce que j'y fais référence ;). L'aventure continue. Désolée pour la déprime.

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12


 

 

Le traitement de choc que lui avait administré Doc l’avait remise sur pied en deux jours. Il préférait toutefois la garder une troisième journée pour qu’elle récupère entièrement ses forces. Ayant recouvré son entrain dès la deuxième journée, Kaori n’écouta pas les conseils de Doc et repartit chez elle. Non pas qu’elle n’appréciait pas cette attention continue mais elle préférait de loin la chaleur de leur appartement, … et celle de son occupant.  

 

Elle rentra d’un pas énergique. Le soleil brillait. Une douce chaleur traversait la brise de cette fin d’après-midi. Elle offrit son visage à la caresse du soleil tandis qu’elle passa une main dans ses cheveux. Elle avait l’impression de renaître.  

 

La seconde chose qu’elle fit après avoir fermé la porte et s’être déchaussée fut de préparer un café. Alors que l’eau bouillonnait puis passait à travers le filtre diffusant son arôme fruité dans l’appartement, elle s’allongea par terre, devant la fenêtre du salon, derrière le canapé, au soleil. Le bois, d’abord froid, se réchauffa au contact de son corps. Kaori ferma les yeux un instant. Comme elle aimait cette douce chaleur, elle l’envahissait. Elle captait son énergie. Elle se sentit apaisée. Elle ne pensait à plus rien.  

 

Un cliquetis et la porte s’ouvrit. Une bonne odeur de café chatouilla les narines de Ryô. Kaori Il sourit intérieurement. Il suspendit sa veste sur un cintre, la chercha des yeux mais ne la vit pas au rez-de-chaussée. Il monta l’escalier, serein. Peut-être se reposait-elle dans sa chambre ? Il en ouvrit discrètement la porte. Le lit était toujours aussi impeccablement fait. Il n’entendait pas l’eau couler non plus, ni de clapotis. Elle ne pouvait pas être au sous-sol, il l’aurait entendu dès son arrivée. Il alla vérifier dans sa propre chambre. Peut être que… se dit-il avec un sourire sur les lèvres. Pas de Kaori à l’horizon. Il n’aimait pas ça du tout. Lui jouait-on un tour ? Deux personnes savaient préparer le café comme il l’aimait. Kaori et son frère. Makimura ? Ce n’est pas possible. Il referma la porte de sa chambre. Il se retourna puis se dirigea vers l’escalier, accélérant le pas. C’est alors qu’il la vit, étendue sur le sol. Du moins il ne vit que ses pieds. Il s’inquiéta un peu plus sur l’état de santé de sa partenaire. Elle ne devait rentrer que le lendemain. Il dévala les escaliers, se précipita à sa hauteur, puis s’accroupit. Elle dormait paisiblement, au soleil. Il observa sa respiration. Régulière. Son teint, joliment rosé. Délicatement, il posa le dos de sa main sur le front de Kaori, pas de fièvre. A ce doux contact, la belle ouvrit la bouche pour laisser échapper « Ryô » dans un soupir des plus sensuels alors qu’un tendre sourire vint éclairer son visage. Elle bascula sur le côté, enroulant délicatement ses bras sous sa tête tandis qu’elle fléchissait légèrement les genoux, laissant à Ryô le loisir de souligner d’un regard de feu la courbe de ses hanches, sa taille, ses épaules, son cou, les traits délicats de son visage endormi. Elle était à croquer mais il lui fallait résister à cette gourmandise. Elle mettait ses nerfs et ses hormones à rude épreuve.  

 

« Décidément, tu ne peux pas te passer de moi. » Il sourit à cette idée.  

 

Il se releva et la laissa dormir. Il s’installa sur le canapé. Le soleil déclinait sa course. Les nuits étaient fraîches et le sol allait indubitablement se refroidir. Si elle dormait à même le sol, qui sait ce qu’elle serait capable d’attraper. D’un autre côté, son lit n’était pas défait, les draps froids la réveilleraient, assurément. C’était un risque à courir. Il s’agenouilla, la contempla une derrière fois, sereine dans son sommeil, la prit dans ses bras avec la douceur dont il savait faire preuve puis se dirigea vers sa chambre. Kaori sentit une chaleur l’envahir, elle se blottit davantage dans cette onde protectrice qui l’enveloppait.  

 

Quand la belle sortit de son sommeil, l’aube pointait, éclairant le ciel d’éblouissants sillons jaune or. Tout était silence dans l’appartement à l’exception d’un grondement. Que faisait-elle là ? Dans ce lit ? Un moment de flottement puis elle se souvint. Elle avait préparé le café mais aucune odeur de café ne flottait dans l’air. Elle s’était allongée. Elle avait dû se réveiller et se coucher comme un automate. Puis elle eut la sensation qu’une main s’était posée sur son front. Machinalement, elle leva la sienne qu’elle plaça au même endroit. Ryô ! Ainsi il s’inquiète pour moi. Après ces trois secondes de grandes espérances, elle retrouva sa réalité. Ne t’en fais pas un film ma p’tite, t’es pas son genre ! Et elle baissa la tête de déception pour la relever aussitôt. C’est quoi ce grondement ?  

 

« Ryô ? » appela-t-elle d’une faible voix. Elle se redressa. Pas de réponse. Elle sortit de sa chambre, intriguée par cet étrange bruit sourd. Dès qu’elle atteint le rez-de-chaussée, le grondement augmenta d’intensité. Inquiète, elle avança dans la pénombre, marchant avec circonspection jusqu’à l’origine du son. Penchant la tête par dessus le canapé, elle y vit Ryô, allongé, les bras derrière la tête, ronflant comme un sonneur. Elle ne put résister à la tentation. Le sourire aux lèvres, elle pencha un peu plus le visage vers celui de Ryô, sa bouche laissant un courant d’air chaud parcourir la peau de son partenaire. Ce dernier ne sourcilla pas mais il voyait l’ombre projetée sur ses paupières approcher, ses narines inhalaient son délicat parfum. Plus son visage approchait, plus il sentait les vagues de chaleur onduler jusqu’à son corps. Il frissonna imperceptiblement alors qu’elle poursuivait son irrésistible descente jusqu’au creux de son oreille.  

 

« BOUH !!! »  

 

Il se redressa d’un coup, faignant la peur et prit par surprise Kaori qui, ne s’attendant pas à sa réaction, lâcha un hurlement. Elle s’était redressée mais il la saisit dans ses bras avant qu’elle ne s’échappe, l’y emprisonnant alors que dans le même temps, il poussa un rugissement.  

 

« Je vais te croquer toute crue … Saekoooooo ! avança-t-il d’une voix caverneuse alors qu’il ouvrit la bouche avec l’intention de goûter à ce lobe d’oreille qui s’offrait à la dégustation.  

- Bas les pattes espèce de cannibale ! Je ne suis pas comestible. » Un direct du droit et Ryô se perdit dans les coussins. « Mets des lunettes !!! Un nettoyeur bigleux, c’est le début de la fin ! » conclut-elle tout en s’éloignant, pestant comme un diable contre un tel aveuglement. Elle se frotta le poing légèrement endolori, cela remontait à des lustres, un peu de changement ne faisait pas de mal. Elle en profita pour saisir sa veste avec désinvolture.  

 

« Rejoins-moi à la gare, ça te dégrisera.  

- T’as vu l’heure ? Et ma grasse matinée ? grogna-t-il tout en tapotant le coussin pour le remettre en forme. C’est que j’étais sur le point d’attaquer un délicieux velouté moaaa.  

- Vas-y, te prive pas, régale-toi jusqu’à plus soif ! Les rêves sont faits pour ça !» le coupa-t-elle sur un ton détaché.  

Ryô écarquilla les yeux. Non mais depuis quand elle lui parlait sur ce ton ? Elle est butée cette fille. De la douceur, voilà ce qu’il lui fallait déployer. « du chaaaaarme » chantonna la petite voix devenue crooner qui, dans une glissade des plus maîtrisées, arrivait sur scène sous les feux des projecteurs, tenant lascivement un micro dans une main, tandis que l’autre, d’un claquement de doigt, plongea l’ambiance dans une lumière tamisée.  

 

D’un haussement d’épaule, elle referma la porte et partit en direction de la gare. Elle soupçonnait justement Ryô de ne pas avoir été consulté le tableau et, après tout, c’était son rôle dans l’équipe. La routine, en dépit de ce décalage, reprit bien vite ses droits.  

 

 

A la gare, elle resta un long moment, interdite, des yeux aussi ronds que des billes de billards, à fixer le tableau. X Y Z !!!! Le code semblait être écrit en lettres de feu. Elle sortit mécaniquement son crayon et son carnet de rendez-vous, y nota le message ainsi que les coordonnées du client. Cela faisait si longtemps qu’elle attendait un message que des larmes de joie coulèrent le long de ses joues. Mais sa joie fut de courte durée quand elle s’aperçut que l’écriture était une écriture masculine.  

 

Après maintes hésitations, Kaori décida d’appeler le client pour fixer le rendez-vous.  

 

« Allo ? Bonjour, XYZ à l’appareil.  

- Bonjour, entendit-elle à l’autre bout de la ligne.  

 

Cette voix. La voix de son interlocuteur la troubla. Ce n’était pas possible. Le même timbre de voix.  

 

« Frérot ? » murmura-t-elle si faiblement que son interlocuteur ne l’entendit pas.  

 

Elle était toujours endormie, elle rêvait, elle allait bientôt se réveiller. Pas de panique.  

 

« Allo ? Allo ? Vous êtes toujours là ?  

- Oui, pardonnez-moi. Elle se reprit, cependant elle dut faire un effort pour enchaîner la conversation. En quoi consiste votre demande ? Kaori essayait de garder une voix professionnelle. Elle réussit même à maîtriser son émotion.  

- Il s’agit de retrouver un kidnappeur.  

 

« Enfin un travail sérieux, » pensa-t-elle, soulagée.  

 

- Vous connaissez le kidnappeur ? Qui a-t-il kidnappé ? un proche ? votre enfant ? … votre femme ?  

- C’est délicat. C’est un kidnappeur particulier, il ne kidnappe que des femmes mais je préfère vous en dire plus de vive voix.  

- Encore un Barbe-Bleue qui épouse et trucide ses femmes pour leur héritage ? Kaori poussa un soupir de dégoût.  

- Sérieux ? Barbe-Bleue ? Connais pas. C’est un surnom ? Vous avez déjà une piste ?  

- Pardon, je pensais tout haut, reprit Kaori. Connaissez-vous le café Cat’s Eye ?  

- Non mais je peux le trouver dans l’annuaire.  

- Pas la peine. Voici les coordonnées. Vous trouverez ?  

Son interlocuteur répondit par un signe de tête affirmatif. Kaori interpréta son silence comme une réponse positive.  

- Nous nous y retrouverons à midi.  

- Comment vous reconnaîtrais-je ?  

- Demandez au barman le cocktail XYZ et il vous conduira. »  

 

Le rendez-vous ainsi conclu, elle décida de rendre enfin visite à Miki.  

 

 


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