Hojo Fan City

 

 

 

Data File

Rated R - Prosa

 

Autore: Sheena

Status: Completa

Serie: City Hunter

 

Total: 13 capitoli

Pubblicato: 10-03-06

Ultimo aggiornamento: 19-06-06

 

Commenti: 127 reviews

» Scrivere una review

 

GeneralRomance

 

Riassunto: Le passé ne peut s'effacer, ou disparaitre ; nous pouvons tout au plus l'oublier pendant un temps. Mais un beau jour tout refait surface et il faut à cet instant précis faire preuve de courage pour lui faire face ! C'est ce que Kaori va s'efforcer de faire.

 

Disclaimer: Les personnages de "Que maintenant la vie me sourit !" sont la propriété exclusive de Tsukasa Hojo.

 

Tricks & Tips

What is NC-17 fanfiction?

 

A NC-17 fanfiction is strictly forbidden to minors (17 years old or less). It can contain violence and graphically explicite sexual scenes. We try to set limits to the content of R fanfictions, but we ...

Read more ...

 

 

   Fanfiction :: Que maintenant la vie me sourit !

 

Capitolo 5 :: Journée cocooning

Pubblicato: 25-03-06 - Ultimo aggiornamento: 25-03-06

Commenti: Bon voilà la suite... enjoy it ! ! Et encore merçi pour vos reviews qui me font tres tres tres plaisir ! !

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

Chapitre V : Journée cocooning  

 

La chambre baignait dans le noir, en effet la nuit avait déployé son sombre manteau sur la ville de Shinjuku, et la pièce n’était alors éclairée que par la lumière de l’astre lunaire.  

 

Une douce chaleur émanait de la chambre de Ryô, une chaleur humaine de bonheur et de bien-être qui réchauffe le cœur des âmes égarées. En cette nuit, dans les bras de Kaori l’âme du plus craint des nettoyeurs n’était n’y égarée, n’y perdue, et ne se trouvait pas non plus dans les profondeurs du néant. Son âme était bien encrée à son corps, comme l’est l’arbre dont les racines s’enfoncent inlassablement jusqu’au centre de la terre, pour ne former plus qu’un ave cette dernière ; tel était le lien qui unissait l’âme de Ryô et l’âme de Kaori.  

 

Cependant la quiétude qui régnait auparavant dans la pièce fut vite dissipée. L’un des occupants du lit commença à s’agiter. Une fois de plus Kaori était sujette à un cauchemar. Comme à l’accoutumée elle se réveilla en sursaut, son corps trempé de sueur ; mais ne cria pas. Elle savait que malgré ce qu’elle venait de revivre en rêve, elle était, et serait saine et sauve car Ryô était à ses cotés et que quoiqu’il arrive il la retrouverai et la sauverait.  

 

C’est donc sur ses dernières pensées qu’elle pressa son corps contre celui de son partenaire et qu’elle se rendormit.  

 

Le matin arriva bien vite, et les doux rayons du soleil vinrent réveiller les deux êtres endormis.  

Ryô ouvrit les yeux le premier, et contempla quelques instants sa moitié qui était aussi en train de se réveiller.  

 

- « Bonjours sweetheart, bien dormi ? »  

 

- « Oui très bien puisque j’était dans tes bras… Et toi ? » lui demanda Kaori.  

 

- « Je formulerai exactement la même réponse que toi. Quand je dors dans tes bras, j’expérimente ce que je n’ai jamais eu de toute ma vie, le repos et la quiétude. »  

 

Puis il lui prit ses lèvres afin d’échanger un tendre baiser. Quand celui-ci prit fin Kaori se leva et alla préparer le petit déjeuner contre l’avis de Ryô qui aurait préféré continue son investigation avec le corps de sa partenaire.  

 

Ce fut donc après quelques minutes de bouderies intensives que notre étalon décida de se lever, et de retrouver sa chère et tendre dans la cuisine.  

 

Quand il arriva cette dernière était devant le réfrigérateur, la porte ouverte, en train de sortir des œufs afin de préparer une omelette. D’un pas léger et assuré il se rendit derrière elle, encercla sa taille de ses bras puissant et nicha sa tête dans son coup ou il déposa de petits baisers. Kaori se mit à rougir, il est vrai qu’elle n’avait pratiquement aucune expérience dans le domaine de l’amour et de la séduction, et était des plus timide. Qui plus est elle avait aussi encore un peu de mal à faire face à un Ryô entreprenant.  

 

 

Elle se redressa tout de même et pressa son dos contre le torse de ce dernier. Elle aimait être dans ses bras ; dans cette position elle savait que rien ne pouvait lui arriver. Ses deux bras étaient en quelque sorte un bouclier, une armure qui la préservait des difficultés et de la noirceur du monde extérieur.  

 

Ce qu’elle ne se doutait pas était que ses bras à elle, posés sur ceux du nettoyeur, constituaient également un rempart, un mur des plus solide que rien ne pourrait détruire. En effet tout comme Ryô représentait l’armure de Kaori, cette dernière représentait l’édifice qui s’érigeait de toute sa hauteur entre Ryô et le néant.  

 

L’un sans l’autre ne pouvait pleinement exister.  

 

Ils ne pouvaient pas exister.  

 

Il était celui qui la maintenait en vie, elle était sa vie.  

 

 

Ils restèrent un bon moment comme cela, enlacés dans les bras l’un de l’autre. Et puis comme prise d’une envie subite, d’une impulsion soudaine Kaori se retourna et embrassa passionnément Ryô. Elle l’embrassait avec tout l’amour, toute la tendresse, et tout le respect qu’elle éprouvait pour lui ; celui-ci ressentit tout cela et plus encore.  

 

Ce baiser était des plus paradoxal, c’était quelque chose qu’il n’avait encore jamais expérimenté, c’était nouveau et pourtant, c’était comme s’il se trouvait là où il devait être, avec la personne qu’il fallait. C’était comme si toute sa vie il avait attendu pour cela, comme si c’était la seule et véritable chose qu’il cherchait. C’était la quête éternelle, le saint Graal de tout un chacun ; mais que seulement quelques hommes parvenait à trouver.  

 

Acceptation. Amour. Confiance. Respect. Désir.  

 

Tel était le but ultime ; et Ryô faisait parti des rares chanceux qui étaient parvenus au bout de leur quête, qui avaient trouvé ce qu’un autre cherchera toute sa vie sans jamais peut être l’approcher.  

Et de cela il en était plus que conscient, ce simple baiser lui avait ouvert les yeux sur un horizon qu’il ne connaissait pas, qu’il n’imaginait même pas ; mais qu’il souhaitait dorénavant découvrir plus que tout autre chose.  

 

Le baiser s’acheva donc sur cette dernière pensée, et nos deux coéquipiers commencèrent leur repas. Une fois ce dernier terminer Ryô aida Kaori à débarrasser la table et à faire la vaisselle, il ne faut pas oublier que cette dernière a toujours ses points à l’épaule. Puis ils ; montèrent se préparer.  

 

Une fois de plus Kaori se retrouva plus rouge qu’une pivoine ; en effet son partenaire s’était habillé en un temps record et était retourné dans la chambre de sa partenaire afin de l’aider à s’habiller. C’est donc en petite tenue qu’il la retrouva ; au pris de quelques efforts, Kaori avait réussit à enfiler ses sous-vêtements, et se tenait maintenant devant son armoire afin de choisir une tenue adéquate. Quand cette dernière sentit la présence de son partenaire elle se retourna et tenta de cacher ses formes, or ce dernier ne l’aurait laisser faire pour rien au monde ; un merveilleux spectacle s’offrait à ses yeux et il ne comptait pas en manquer ne serait ce qu’une minette.  

 

Il s’approcha donc lentement d’elle, la déshabilla du regard, puis se tourna vers son armoire.  

 

- « Bon c’est pas tout ça mais aujourd’hui, la tâche s’avère être plus compliquée ! » dit il en faisant référence au choix des vêtements de sa belle.  

 

- « A bon et pourquoi cela ? » dit une Kaori qui avait pris sa remarque comme une insulte et commençait à voir rouge.  

 

- « Et bien oui quoi, tu ne crois pas que je vais te laisser sortir toute seule habiller comme hier ! Les tenues sexy elles ne sont réservées rien qu’a moi d’abord ! Cependant il faut trouver quelque chose qui se passe assez facilement pour ton bras et qui soit aussi confortable… Ah si cela ne tiendrait qu’a moi tu ne sortirait qu’en vieux jean et en pull trop large ! » dit il dans un souffle, or sa partenaire l’avait très bien entendu.  

 

- « Bon voyons voir…Ah ah …oui ça sera parfait ! » dit il en tenant dans une main un pantalon noir et dans l’autre un chemisier rose pale.  

 

Il aida donc Kaori à passer le chemisier puis le lui boutonna, néanmoins cette dernière refusa catégoriquement l’aide de Ryô pour le pantalon ; il était absolument hors de question que ce dernier lui ferma la fermeture éclaire, elle se débrouilla donc tant bien que mal sous l’œil malheureux de son partenaire.  

 

Dés qu’il la vit habillé ainsi, Ryô regretta de suite son choix ; en effet, bien que les vêtements soient des plus simples, ils conféraient à Kaori une véritable beauté, faisant ressortir sa grâce ainsi que son charme naturel.  

 

- « Non, en fait tu ne vas pas sortir comme cela… Ca ne va vraiment pas » lui dit il tout en essayant de cacher la véritable raison ; il s’était déjà trop dévoilé tout à l’heure  

 

- « Ecoute Ryô j’ai déjà eu suffisamment de mal à enfiler ce fichu pantalon alors je reste ainsi, c’est décider » lui rétorqua t’elle d’une voix qui ne tolèrerait aucune autre remarque.  

 

Ils descendirent donc les marches qui menaient au salon, Kaori pris son sac et ensemble ils se dirigèrent vers le Cat’s Eyes où les filles avaient rendez vous.  

Sur le chemin, plus d’une fois notre nettoyeur se contrôla du mieux qu’il pu pour ne pas sauter à la gorge des hommes qui regardaient avec un peu trop d’insistance Sa femme.  

 

Sa femme, c’était ce qu’elle était depuis bien longtemps déjà, tout le monde le savait sauf les deux intéressés qui préféraient appliquer la politique de l’autruche.  

 

Oui Sa femme, maintenant Ryô n’avait plus peur du mot ou même de l’idée, cela lui semblait des plus naturel en fait, en y réfléchissant bien il se surprit même à constater qu’intérieurement cela faisait un bout de temps que son inconscient la dénommait ainsi.  

 

Et il aimait cela.  

 

Ils arrivèrent enfin au café ou les attendaient Miki, Falcon, Mick, Kazue et enfin Reika. Les filles étaient déjà toutes prêtes à partir à leur journée spéciale détente et cocooning ; alors à peine eurent t’ils le temps de mettre un pied dans le café que Kaori se vit entraînée dehors par les autres ; même Mick n’avait pu lui souhaiter un bonjour à sa façon.  

La voyant partir ainsi avec les autres, Ryô eu un pincement au cœur, il savait que quelque chose, là dehors guettait pour sa partenaire ; c’est pourquoi d’un simple regard il avait fait comprendre à Miki et à Reika de veiller sur elle, et que rien ne devait lui arriver.  

 

Une fois qu’elles furent parties, il entraîna les deux autres professionnels vers une table ; en effet il voulait leurs demander de se renseigner au près de leurs informateurs à propos de cette présence qui planait au dessus de leurs têtes, ou tout du moins au dessus de la tête de Kaori.  

 

 

Les filles arrivèrent au centre commercial quelques minutes plus tard, elles garèrent les voitures dans le parking sous terrain prévu à cet effet et se dirigèrent vers une boutique ou l’on pouvait lire sur l’enseigne : « Starlight ». C’était en ce lieu qu’elles avaient rendez-vous.  

 

Elles entrèrent, et se retrouvèrent dans un lieu paradisiaque, les murs étaient peints en bleu azur, et des étoiles fluorescentes se trouvaient accrochées au plafond. Tout en ce lieu criait au calme, à la douceur et à la volupté.  

 

- « Bonjour et bienvenu au Starlight, avez-vous rendez-vous ? »leur demanda une jeune fille se trouvant derrière le comptoir de la réception.  

 

- « Oui, en effet j’avais pris un rendez-vous quatre… » lui répondit Miki.  

 

- « Oui, oui, oui, je vois cela… vous avez réservé pour quatre masseuses et également pour le jacuzzi, le sauna. Très bien suivez moi. »  

 

Les quatre jeunes femmes s’exécutèrent donc, et la suivirent jusqu'à une arrière salle où se trouvaient déjà quatre tables de massage avec quatre masseuses. Les filles firent donc ce qu’on leur demandèrent et passèrent chacune derrière un paravent afin de se dévêtir et de passer un des peignoirs mis à leurs dispositions. Une fois la tache exécutée elles se dirigèrent toutes vers une des tables et s’y allongèrent dessus. Commença alors une tendre et douce torture ; pendant plus d’une heure et demi elles se firent maser de la tête aux pieds et des pieds à la tête.  

 

 

Vint ensuite l’heure du sauna, elles enfilèrent donc chacune leur maillot de bain. Kaori se retrouvait avec un maillot deux pièces rouge qui ne tenait que par quelques ficelles ; en effet Miki lui avait formellement interdit de prendre la moindre affaire, elle et Kazue s’occupaient de tout, c’est du moins ce qu’elle avait dit à cette dernière. Kaori commençait à regretter de l’avoir écouter, selon elle, elle ne portait sur elle rien de plus qu’un bout de tissu aussi grand qu’un timbre poste ;qui montrait beaucoup trop de sa peau.  

 

Après une bonne séance de relaxation, où leurs corps s’évadèrent vers des rives lointaines grâce à l’atmosphère des plus chargé, que dégageait cette pièce confinée ; les quatre amies se retrouvèrent à apprécier les joies du jacuzzi. Comme des gamines découvrant pour la première fois le bonheur de l’eau elles s’y amusèrent durant une bonne partie de l’après midi.  

 

A la fin de cette journée cocooning, nos quatre jeunes femmes pouvaient enfin affirmer avoir pris un moment pour elles, où elles avaient pus s’occuper de leurs corps, et apaiser pendant quelques temps leurs esprits.  

 

Même si tout cela n’était qu’éphémère, n’était qu’une illusions dans le monde dans lequel elles vivaient ; cet instant pour elles, leurs avaient fais le plus grand bien.  

 

Une fois séchée et habillée, Miki alla trouver Kaori pour lui proposer son aide afin que cette dernière puise mettre ses vêtements ; cependant Kaori était déjà habillée, et bien que son épaule l’avait un tant soit peu fait souffrir, elle était parvenue à tout enfiler.  

 

Il faut dire qu’elle était une personne des plus fière, qui ne souhaitait en aucune façon que les autres voient ses failles, et puis selon elle, elle en montrait déjà bien assez.  

Sa dignité en avait déjà pris un coup quand Ryô s’était aventuré dans sa chambre le premier jour de son retour, mais maintenant il ne la laissait plus rien faire. Monsieur était en charge de tout, c’était tout juste s’il ne lui choisissait pas ses sous vêtements. Et bien qu’au début elle avait trouvé cela attendrissant, (mais bien sur ryô ne fait ça que pour t’aider kaori…. Il n’en profite pas du tout….) cela commençait sérieusement à lui porter sur les nerfs.  

 

Kaori et Miki retrouvèrent donc Kazue et Reika en train de régler leur journée à la réception.  

 

Quand nos deux amis s’avancèrent pour en faire de même, la réceptionniste interpella Kaori en lui disant que quelque chose avait été livré pour elle ; elle lui tendit ensuite un énorme bouquet de tulipes noires.  

 

Bien que le sauna avait donné des couleurs à ses joues, à cet instant précis Kaori était plus pale encore que la neige.  

 

Dorénavant il n’y avait plus aucun doute, c’était sûre est certain ; c’était lui, c’était ses fleurs.  

 

Des tulipes noires.  

 

- « Il y a un problème, tu ne te sens pas bien ? Tu es toute blanche tout à coup. » lui demanda Kazue qui s’était rendue compte du trouble de son amie.  

 

- « Non, non, ça va allez ce n’est rien… juste un vieux souvenir d’adolescence. » Ceux que l’on ne préfère pas déterrer ajouta t’elle pour elle-même.  

 

- « Oh mais dit moi Kaori aurais tu un admirateur secret ? Tu ne nous aurais pas caché cela hein dis moi ? »  

 

- « Un admirateur comme ça je m’en passerai crois moi Reika ! » Oh oui je m’en passerai bien, je croyais ne plus les revoir, ne plus avoir à faire à eux. Visiblement je me suis encore une fois fourvoyée.  

 

- « Oui c’est vrai des fleurs noires c’est assez… sombre, pas très gentleman. » rajouta Kazue.  

 

Miki restée silencieuse avait épié les réactions de Kaori à la loupe ; elle avait observé son visage se décomposer petit à petit, elle avait pu constater que sa meilleure amie se renfermait tout à coup sur elle-même. Mais par-dessus tout, et ce qui lui avait fait le plus peur et qu’elle avait vu son regard passé de la colère, de la douleur à l’indifférence, au vide. Kaori semblait être résignée, abattue.  

 

Cependant cet état de fait ne dura que quelques secondes, et bien vite elle se reprit, sur son visage il n’y avait plus aucune trace des tourments qui l’avaient assaillis ; il était redevenu impassible.  

 

Ces donc avec cet infâme bouquet dans les bras, et sans que ses amies se doutes de quoi que ce soit, qu’elles se dirigèrent toutes quatre vers les voitures, pour s’en retourner au Cat’s.  

 

 

 


Capitolo: 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13


 

 

 

 

 

   Angelus City © 2001/2005

 

Angelus City || City Hunter || City Hunter Media City || Cat's Eye || Family Compo || Komorebi no moto de