Capitolo 11 :: Chapitre XI : « Oderint Dum Metuant »

Pubblicato: 12-05-06 - Ultimo aggiornamento: 12-05-06

Commenti: Voilà le nouveau chapitre, un peu plus court que les autres mais c'est un chapitre de transition donc... Encore merçi pour vos reviews. Bises & Enjoy it

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Chapitre XI : « Oderint Dum Metuant »  

Ryô avait calé Kaori confortablement dans ses bras et se dirigeait maintenant, tranquillement vers l’extérieur de l’entrepôt, en direction de la jeep de Falcon.  

Ils traversèrent plusieurs pièces assez sombres, et descendirent plusieurs escaliers avant de se retrouver devant les portes du hangar. D’un pas décidé et assuré le nettoyeur les franchis.  

Une fois arrivé à la voiture il déposa sa partenaire sur la banquette arrière avant de s’y installé également. Comme il avait allongé Kaori sur le coté pour que ses blessures ne la fassent pas trop souffrir il prit sa tête et la posa sur ses cuises. D’un geste emplit de lenteur et de douceur il se mit a lui caresser délicatement les cheveux.  

Ce qui comptait le plus au monde pour lui, ce qui lui importait le plus, lui avait été arraché et durant ce lapse de temps, pendant lequel lui et tous ses amis avaient investigués pour la retrouver il avait cru mourir plus d’une fois.  

Au bout d’un petit moment passé ainsi Ryô releva la tête et croisa le regard de Falcon et celui de Mick ; d’un signe de tête il fit comprendre à Falcon qu’il pouvait s’exécuter.  

- « Allez tête de poulpe, fait ce que tu sais faire le mieux, fais tout péter ! ! » Dit le blondinet.  

- « Qui est ce que tu traites de tête de poulpe espèce de blondinet sans cervelle ! »  

Et contre toute attente ce fut Ryô qui remmena les deux hommes à la raison, quand Kaori était impliquée plus rien n’avait d’importance mis à part elle.  

- « Falcon dépêches toi un peu tu veux ! » Tonna ce dernier.  

D’un mouvement plein de grâce, tout du moins autant que sa carrure impressionnante lui permettait ; le géant se releva, tout en faisant tanguer la voiture de gauche à droite.  

- « Ca va, ça va pas la peine de me le dire deux fois ! »  

Il souleva donc son bazooka et tira à quatre reprises sur l’édifice qui se trouvait en face d’eux, le hangar sous les coups des impactes s’effondra aussi facilement qu’un château de carte face à une bourrasque de vent.  

Dés que cette tache fut accomplit il démarra la jeep et se dirigea vers la maison du Doc.  

Les pneus de la voiture crissèrent sur la cour qui devançait la maison du professeur, et la jeep n’était pas encore arrêtée que Ryô sauta de celle-ci avant de prendre une nouvelle fois Kaori dans ses bras. Il l’emmena jusqu'à l’intérieur ou le Doc et Kazue les y attendaient déjà.  

Kaori fut donc emmenée dans une chambre ou le vieux docteur constata que bien que ses blessures avaient du être des plus affreuses et des plus douloureuses elles n’étaient cependant pas d’une gravité extrême. Celui ou ceux qui lui avaient fais ça savaient exactement ou entailler la chaire pour que cela soit des plus insupportable pour la jeune femme, savaient comment utiliser les instruments chirurgicaux et connaissaient surtout l’art de la torture.  

Elle avait saigné, beaucoup même mais à aucun moment ses jours n’avaient été mis en danger, du moins pas immédiatement, ils avaient tout fait pour la garder en vie, quelque temps du moins.  

Kaori s’en sortit tout de même avec un bon nombre de points de sutures, un dos maculé de crème et une bonne dose de morphine pour atténuer la douleur.  

Néanmoins, cette fois ci le Doc ne la laissa pas sortir ainsi et malgré les plaintes perpétuelles de sa patiente il ne lâcha pas prise. De plus ce dernier avait le soutient non seulement du groupe mais surtout de Ryô. Celui-ci ne voulait pas que sa partenaire sorte trop tôt, elle avait traversé un bon nombre d’épreuves ces derniers temps et se reposer ne lui ferait que le plus grand bien.  

Alors que sa partenaire se reposait depuis la veille chez le Doc, Ryô en profita pour aller récupérer un certain objet que Mick avait récupéré dans le hangar. Il se rendit donc chez son confrère américain et lui demanda la caméra que possédait Darcia, celle avec laquelle les deux bourreaux de Kaori avaient filmé chaque seconde de son calvaire.  

- « Tiens Ryô, je l’ai re-visionné hier au soir et tout est bon. » Dit Mick avec un air des plus sérieux.  

- « J’en doute pas ! Allez j’y vais j’ai des courses à faire ! »  

- « Attend tu crois pas que tu vas aller t’amuser tout seul je viens avec toi mon vieux ! Et puis moi aussi je veux les faire ses courses ! »  

- « Comme tu veux mais dépêches toi la blondasse ! Je t’attends dans la voiture ! »  

- « Hé mais qui tu trai… Et voilà il est déjà partis, et moi maintenant je parle aux murs…ça devient grave ! »  

Mick se dépêcha donc de prendre son arme, car même s’il ne faisait pas mouche à tous les coups, un type avec une arme c’est tout de même impressionnant. Une fois fait il se hâta de rejoindre Ryô dans la mini Austin.  

Les deux nettoyeurs prirent alors la direction du centre ville.  

Durant une bonne partie de la journée ils sillonnèrent les rues de Shinjuku, de Tokyo et de ses banlieues alentours. S’arrêtant de temps à autre devant une maison ou un bar pour y déposer un paquet.  

Le soir venu, alors qu’ils avaient finis leur journée marathon Mick et Ryô se rendirent à la « clinique » du Doc pour aller voire comment allait Kaori. Ryô se sentait un peu coupable d’avoir laissé sa partenaire toute seule durant toute une journée, et bien que Kaori était sa priorité il devait faire ce qu’il avait à faire, cela était nécessaire.  

- « Alors Doc comment va-t-elle ? » Demanda Ryô  

- « Ca va elle se remet tout doucement. Un peu de repos ne peut que lui faire du bien ! Physiquement elle cicatrice plutôt vite mais c’est le mental qui prendra plus de temps, elle a endurer pas mal, non seulement c’est deux derniers jours mais depuis quelque temps aussi.  

Elle ne veut pas parler de ce qui c’est passer dans cette pièce pour l’instant et c’est normal, il lui faudra du temps et du soutient ; mais ce qui me gène c’est son rapport au corps, …je ne sais pas on dirait qu’elle entretient un rapport assez conflictuel avec celui-ci. …Mais avec le temps ça ira comme on dit « Le temps cicatrice toutes les plaies, mais les plus profondes ». »  

- « Quand est ce que tu vas la laisser sortir, je suis sure qu’elle ira mieux quand on se retrouvera chez nous. Eriko est reparti chez elle aujourd’hui Kaori sera donc tranquille à l’appartement et… »  

- « Et de cette manière tu pourra gardé un œil sur ta petite femme ! Hein c’est ça ! Hein ! Hein ! » Lui répondit le Doc.  

- « Mais pas du tout qu’est ce que tu vas cherché toi encore, ce n’est absolument pas comme ça que… »  

- « Mais oui Ryô ! Tu sais tes excuses à deux yens ne marcheraient même pas sur un sourd, aveugle et muet, handicapé du mokkori ; même lui saurait dire que tu es éperdu de la petite brune qui partage ton appart’ ! Mais bon vraiment si tu ne veux pas de Kaori moi je peux me dévouer et je saurais lui montrer toute la vigueur d’un véritable étalon ! » Surenchérit Mick.  

- “ Don’t think ‘bout it sucker ! U want the true ! U’ll have the true ! Kaori is mine, MINE ! U understand ?” lui répondit un Ryô qui commençait légèrement à sortir de ses gonds.  

- “ Bloodyhell ! It’s damn time ! Hummm but she’s sooooooo younger than u... U’re a D.O.M”  

- “ Damn right for the first part of your spitch, but u’re sooooooo rong ‘bout the last ! I ‘m not a D.O.M ‘cause i’m not old enough for this ! I’m a D.Y.M, a Dirty Young Man ! ” Vociféra Ryô tout en bombant le torse tel un coq de basse-cour.  

- « Stop it u two ! Vous êtes dans un hôpital et il y a une malade ici qui a besoin de repos ! Me suis-je bien fais comprendre ? » Dit le Doc d’une voie qui sonnait presque faux ; la vérité est qu’il adorait les voir se crêper le chignons comme des vielle mégères, mais il fallait tout de même penser à Kaori.  

- « Au fait Doc tu n’as pas répondu à ma question, quand est ce que Kaori pourra sortir ? »  

- « Je la garde au moins jusqu'à demain soir pour qu’elle se repose pleinement après ce sera donc à toi de jouer au docteur avec ta patiente ! »  

- « Ne me dit pas que tu as osé la toucher ! Si tu veux garder ta peau sur les os ta réponse devra plutôt être négative ! »  

- « Ne t’en fais pas je me souviens assez de la scène que tu m’a fait il y a à peine quelques semaines de ça ! »  

- « Vous aller un peu vous taire oui ! » Tonna la grosse voie bourrue de Falcon.  

- « Mais qu’est ce que tu fais là toi ? »Demandèrent les deux pervers du japon en même temps.  

- « Miki, Saeko, Reika et moi sommes venus dire bonjour à Kaori. »  

- « Ha heureusement pendant un moment j’ai cru que tu avais une liaison secrète avec le Doc ! »Répondit Ryô, ce qui fit tomber le professeur et Falcon les quatre fers en l’air ; alors que lui et Mick ne se privaient pas pour rire. Ils se dirigèrent ensuite vers la chambre qu’occupait Kaori.  

Pendant ce temps là, c’était l’éfervessance dans le milieu criminel de Tokyo. Toutes les grandes familles, grandes organisations, et même les plus petits dealers avaient reçut un cadeau de la part de City Hunter.  

Le paquet qui avait été déposé devant leurs portes ressemblait à un livre, ou à une cassette vidéo.  

Oui c’était bien ça.  

Une cassette vidéo accompagné d’un message, un simple et petit message qui ne comportait que huit mots.  

« TOUCHEZ LA : VOILA CE QUI VOUS ATTENDS ! »  

La plupart bien que craignant City Hunter ne voulaient pas s’abaisser à ce conduire de la manière que Saeba le souhaitait, ils avaient trop de fierté !  

Cependant, tous sans exception, à la fin du visionnage de la cassette se jurèrent de ne jamais poser une main sur Kaori Makimura.  

Ce qu’ils venaient de voir dépassait l’entendement.  

Même City Hunter dans ses heures les plus noires ne s’était jamais comporté ainsi ; ce qu’ils avaient devant eux n’était pas un homme, ni même une machine à tuer ; car toute machine à ses failles et peut donc facilement détruite.  

Non ce qu’ils avaient en face d’eux sur cette pellicule était la mort elle-même ; et elle rien ne peut la vaincre ; rien ne peut l’arrêter tant qu’elle n’a pas atteint son but, et même après d’ailleurs.  

Bien que la plupart des chefs du milieu criminel étaient des durs de durs, plus d’un ont dus sortir pour se soulager l’estomac.  

Il avaient eu droit à plus de vingt minutes de … ce n’était même pas de la torture, c’était du carnage, une véritable boucherie, de la souffrance à l’état brut.  

Jamais aucuns d’eux n’avaient vu ça.  

Et le message était dés plus claire : prenez vous en à ma partenaire et voilà ce à quoi vous aurez droit.  

Aucuns d’eux, ni le plus petit insignifiant dealer, ni le plus redouté des chefs d’un quelconque cartel, ne souhaitaient se retrouver en face d’un Saeba dans cet état.  

Il était donc clair dans la tête de chacun que Kaori Makimura était devenue INTOUCHABLE.  

Ryô avait réussit son coup : « oderint dum metuant : Qu’ils me haïssent pourvu qu’ils me craignent. »  

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