Capitolo 8 :: Cartes sur table !

Pubblicato: 15-04-06 - Ultimo aggiornamento: 15-04-06

Commenti: Merçi pour toutes vos reviews ! Et voilà le chapitre que vous attendez toutes ! Bises & enjoy it

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Chapitre VIII : Cartes sur table !  

Kaori et Eriko entrèrent donc lentement dans le Cat’s ; elles sentaient, en effet, cinq paires d’yeux qui les scrutaient et tentaient d’analyser leurs faits et gestes.  

Eriko avait beau eu s’essuyer les yeux, ses joues étaient encore rougies et ses yeux encore gonflés par le flot de larmes qu’elle avait versé.  

Néanmoins, à cet instant précis, devant le regard de toute la bande c’était bel et bien elle qui paraissait la plus calme, la plus sereine. Kaori avait beau cacher ses émotions du mieux qu’elle le pouvait, ses appréhensions aurait pu être vu même de la part d’un aveugle. Son corps était rigide telle une statue de marbre, ses yeux éteints et son visage n’exprimait aucunes expressions.  

Et c’est cela qui donna des sueurs froides à Ryô il ne l’avait JAMAIS vu ainsi. Kaori était une boule d’énergie, une boule de vie ; elle était toujours dans l’excès d’un coté comme de l’autre ; et de la voir ainsi prostrée, comme un condamné attendant son jugement, prouva à Ryô qu’il avait un cœur et qu’il battait réellement, car ce dernier avait du s’arrêter durant un ou de battements lorsqu’il l’avait vu ainsi.  

Kaori avait beau rester des plus stoïque, tout en elle criait à l’aide et tout son corps suintait la colère, la détresse, le désespoir, la honte, mais par-dessus tout son corps suintait la peur.  

Ne supportant plus cette situation bien trop pesante à son goût Saeko pris la parole afin d’y mettre un terme.  

- « Bien que je m’en veuille de déranger un moment si particulier, Ryô tu ne m’as toujours pas répondu pour mon enquête… Vas-tu m’aider ou pas ? »  

- « Ecoute Saeko, je te l’ai déjà dis tout à l’heure ce n’est pas le moment ! Et puis de toute façon j’ai déjà du boulot, et tu sais pertinemment que je ne prends jamais deux travails à la fois. Quand je fais quelque chose je le fais bien ou ne le fais pas ! »  

Pendant ce temps les deux jeunes femmes s’étaient rapprochées du comptoir ou Miki leur avait servi une tasse de café. Les dossiers de Saeko étaient encore éparpillés dessus et les photos se trouvaient mis en évidence car la bande les regardait il y avait encore quelques secondes.  

Un détail attira et l’attention de Kaori et l’attention d’Eriko ; il s’agissait de la photo de la dernière victime ou l’on distinguait un pin’s accroché à son blouson. Cela tira un hoquet de stupeur de la part d’Eriko et Kaori recula de quelques pas ; tout cela n’échappa pas aux autres, et surtout pas à Ryô.  

Ce dernier avait vu sa partenaire se reculer après avoir regarder une photo, et ce n’était pas vraiment cela qui le gênait ; Kaori était une personne sensible malgré les apparences et qu’elle soit choquée en voyant ses photos était tout à fait compréhensible, la jeune femme avait était battu à mort et son visage ne ressemblait vraiment plus au visage d’un être humain. Mais le problème était là, Kaori n’était pas choquée, non, elle avait seulement peur, une peur irrationnelle et froide qui vous envahit aussi bien le cœur, le corps et l’esprit. Les deux jeunes femmes se regardèrent et on pouvait aisément comprendre qu’a travers cet échange de regard elles communiquaient, une sorte de conversation avait lieu et cela n’avait pas l’air d’être des  

Plus agréable.  

- « Ok, très bien, ça suffit maintenant, vous allez jouer carte sur table ! ! Vous allez tout nous raconter ! Je veux savoir ce qu’il s’est passé tout à l’heure et je veux savoir ce que vous avez vu sur cette photo pour qu’elle vous mette dans un état pareil !... Carte sur table MAINTENANT ! » Tonna t’il d’une voix caverneuse.  

Voyant que Kaori ne semblait pas être décidée à parler Eriko se ressaisit, pris une profonde inspiration et commença son récit. Pour la première fois depuis très longtemps se n’était plus elle qui se reposait sur Kaori et se faisait réconforter mais bel et bien l’inverse. Aujourd’hui les rôles devaient être inversés.  

-« Bon… et bien… pourquoi ne pas s’asseoir à un table ? On sera… mieux ? » Tout le monde pris donc place autour d’une table du café, cependant les deux jeunes femmes essayaient d’éviter au maximum le contact avec les autres ; elles s’assirent donc toutes deux en bout de table. Une fois cela fait elle repris.  

« Bon… commençons par les photos… Vous avez du remarquer que l’une des jeunes femmes avait un pin’s accroché à sa veste. » Dit elle en jetant un regard circulaire autour de la table, ou différentes paires d’yeux s’élargissaient.  

« Ce… ce pin’s à une… tulipe, une tulipe noire en son centre. C’est sa marque de fabrique, sa façon de signer en quelque sorte ce… ce qu’il… ce qu’il fait. C’est comme ça… »  

- « Il ? Mais qui ça Il ? » La coupa Mick.  

- « Darcia… Darcia Toboe. » Repris t’elle sous le regard déconcerté des autres.  

- « Comment ça ? Monsieur Toboe… le directeur de HFC Prod. ! Ce n’est pas… » Saeko fut coupée par Kaori qui était maintenant secouait d’un rire hystérique.  

- « Hahaha… Monsieur Toboe… Hahaha Monsieur Toboe ? Et bien dit moi Saeko… Darcia a du te sortir le grand jeu dit donc ! Méfie t’en, méfie t’en vraiment Saeko.» Sa phrase se termina par une voix cassée.  

- « Je me disais bien que ce non me disait quelque chose quand tu nous en a parler Saeko. » Renchérit Mick.  

- « Continue Eriko ! » Tonna une nouvelle fois Ryô, mais cette fois ci c’était plus pour recentrer la conversation.  

- « Euh… Oui… Donc euh… Humm je crois qu’il faut que l’on remonte un peu en arrière pour compr… »  

- « Eri ! Non tu n’as pas à faire ça, tu n’as pas à revivre ça ! Ce n’e… »  

- « Arrêtes donc te toujours t’en faire pour moi Kaori-chan, ça va je n’ai pas de problème à leur le raconter !  

Donc comme je disais il faut remonter environs onze ans en arrière, c’est la que pour nous deux tout a commencé !  

Darcia était élève au même lycée que nous, c’était le fils d'une richissime héritière américaine et de l'homme d'affaire Tsume Toboe. D’après ce que Kaori m’a dit vous l’avez déjà rencontré tout à l’heure, et vous avez pu donc constater que ce dégage de lui un charme, une présence et une prestance hors du commun. Cela en était de même au lycée… il était en quelque sorte le garçon que la plus part des filles voulaient ; nombreuses sont celle qui sont tombées sous son charmes… et malheureusement pour moi j’en faisait parti !  

Darcia était quelqu’un de très solitaire qui ne se liait d’amitié avec personne mis à part Kenji… Kenji Kiba était son meilleur ami et lui à l’instar de Darcia était le fils d’un couple de modeste commerçants ; il n’avait n’y l’argent, ni la charme de Darcia mais… peut importe ! Kenji est vraiment dérangé, et je ne dis pas cela de manière péjorative, non, il souffre réellement d’un problème de Schizophrénie. Mais cependant ce n’est pas le plus dangereux des deux… à coté de Darcia il parait presque aussi doux qu’un agneau ! …Kenji est celui qui le soir ou nous avons été agré… »  

- « Plus tard Eri, raconte de manière chronologique… cela sera plus simple. » Dit Kaori d’une faible voix.  

- « Oui, oui… Très bien… Donc voilà, humm, lorsque j’était au lycée j’était… humm amou… amoureuse de Darcia. Un jour il est venu me trouver à la fin des cours et m’a dit que le sentiment était réciproque et m’a demander si je voulais aller avec lui filmer un peu le collège. Il avait toujours sa caméra sur lui et était pratiquement constamment en train de filmer quelque chose ou quelqu’un. Sans trop réfléchir j’ai accepté et je l’ai suivit ; après avoir filmé un peu les alentours il m’a entraîné vers les sous bassement du collège… On… on se trouvaient donc sous le gymnase, il a ensuite poussé la porte qui ouvrait la pièce ou se trouvait la chaufferie. Il… il a… ensuite posé sa caméra sur le trépied qui se trouvait posé au centre de la pièce et m’a entraîné vers le fond. La j’ai vu Kenji sortir d’un…d’un des coins de…de la …pièce…et…et »  

Eriko avait du mal à continuer l’histoire des souvenirs douloureux remontaient à la surface, et elle avaient du mal à leurs faire face. Kaori continua donc pour elle.  

- « A ce moment là je me trouait dans la salle de gym, je répétait une chorégraphie de jazz que je devais présenter ; la musique était assez forte alors je n’ai pas entendu ses premiers cris. Mais tout à coup j’ai clairement distingué un hurlement, je me suis donc précipitée vers ce son, et plus je m’avançait plus il devenait distinct. J’ai ensuite reconnu la voix d’Eriko supplier.  

Je me suis donc rapprochée de la porte d’où provenaient les sons ; celle-ci était entre ouverte et c’est la que j’ai vu Eriko les vêtements en sang en train de se faire battre par Kenji et Darcia qui était derrière la caméra en train de filmer.  

Les employés chargés de l’entretient du collège rangeaient leurs affaires par là, j’ai donc pris un gros tuyau de plomb qui se trouvait là et je suis entrée le plus doucement possible dans la pièce. Ni Darcia, ni Kenji ne m’avait vu j’ai donc pu assommer Darcia facilement et je me suis ensuite dirigée vers l’autre… J’ai réussit à lui donner un coup dans le ventre qui lui à fait poser genoux à terre… Eriko et moi en avons donc profité pour partir. »  

- « Tu veux plutôt dire que tu en as profité pour me tirer du mieux que tu pouvais vers la sortie, je… je n’arrivais même plus à avancer toute seule. »  

- « Quoi qu’il en soit nous sommes sorties du collège et avons filé à l’hôpital ; j’ai ensuite appeler Hide et lui ais demander venir de toute urgence. Quand il à vu Eri dans cet état il à appeler ses parents. Hide et moi sommes ensuite rentrer à la maison et il m’a demandé de lui raconter toute l’histoire. Une procédure a été lancée mais elle n’a jamais trouvé fin, les parents de Darcia étaient très influents, cependant pour éviter tout problèmes médiatiques ils ont envoyés Darcia et Kenji étudier aux Etats-Unis. »  

- « Tu ne nous dis pas tout Kaori ! …Raconte moi toute l’histoire ma chérie. » Il lui susurra la dernière partie à l’oreille alors qu’il était venu se placer derrière elle quand elle narrait cette sombre histoire.  

- « A vrai dire elle oublie une bonne partie ! »Enchaîna Eriko  

« Car vous imaginez bien que Darcia ne s’est pas laisser faire comme ça ! Dés le lendemain matin au collège il persécutait elle l’avait frapper et avait ruiné son film ; …et cela à empiré quand il à appris qu’une plainte avait été déposé à son encontre et à celle de Kenji. Quand les docteurs m’ont autorisé à retourner en cours j’ai retrouvé une Kaori que je ne connaissait pas ; et cette Kaori là je ne l’avais jamais revu jusqu'à toute à l’heure quand elle est venue ma chercher au magasin. C’est la Kaori que vous avait du avoir devant les yeux quand elle à rencontrer Darcia dans ce café tout à l’heure… vous voyez donc de quoi je veux parler ?!  

Donc le matin de mon retour au lycée je vois Kaori devant son casier à le fixer durant une bonne dizaine de minutes, je m’approche et l’ouvre donc pour elle… Et là je vois un énorme bouquet de tulipes…de tuli… »  

- « De tulipes noires ! … Au mon dieu je suis désolé Kaori je ne savait pas ! Et moi qui ne faisait que de te parler de ces fleures. » Dit Miki ; tous les yeux se tournèrent vers Kaori à présent, tous (je vous rappelle que Reika était avec les filles lors de la journée cocooning et en a donc parler à sa sœur.) savaient à quoi Miki faisait référence et tous se demandait pourquoi elle n’avait rien dit.  

- « Oui Miki des tulipes noires, chaque matin de nouvelles, accompagnées d’un nouveau mot, plus pervers et dérangé les uns que les autres.  

J’en ai donc parlé à Hide, il savait aussi que la plainte déposée n’allait pas aboutir…il a donc décidé d’utiliser une autre approche. Il est venu un jour au lycée et a demandé à voir Darcia et Kenji, je crois qu’il les a emmenés sur le toit et…et je crois qu’il les a royalement effrayé.  

Tu sais comment pouvais être Hide envers moi n’est ce pas Ryô ? Mais je crois que toute cette histoire l’avait quelque peu remué et il les à menacer régulièrement. Au bout de quelques jours cela à marché et ils ont arrêté leur harcèlement, et du jour au lendemain ils sont parti aux USA ; Hide ne m’a jamais rien dit mais je sais que c’est lui qui était derrière tout ça, je sais qu’il leur à intimé l’ordre de ne pas remettre les pieds au Japon si ils ne voulaient pas finir avec une balle entre les deux yeux. »  

- « Et… ? Parle moi du soir ou vous vous êtes fais agressées ! Je sais que ton histoire n’est pas encore terminée. » Dit Ryô d’une voix plus douce que celle qu’il avait employé au paravent.  

- « Je me suis douté qu’ils étaient de retour en ville ce soir là, je n’ai pas voulus y croire mais petit à petit les preuves se sont amoncelées. Ce soir dans la ruelle c’est Kenji qui m’a blessé avec la dague, je ne l’avais pas reconnu physiquement, ni même le son de sa voix. Je l’ai reconnu quand avant de partir il m’a dénommé comme le faisait Darcia après toute cette histoire… Il m’a dénommé Baby Doll, c’est toujours ainsi que Darcia commençait ces messages : « Ma douce, ma tendre Baby Doll ; ma poupée au visage d’ange… ». Puis le jour à l’institut de beauté avant de partir la réceptionniste ma tendue un bouquet de tulipes noires qu’avait soit dis en laissé un monsieur des plus charmant. Et puis il y a eu la rencontre de tout à l’heure, qui au cas ou un doute subsistait la complètement et irrévocablement annihilé.  

Saeko ce n’est pas la peine de chercher ton tueur plus longtemps, je peux déjà te dire leurs noms… Darcia Toboe et Kenji Kiba. »  

- « C’est bien beau tout ça mais je n’ai pas l’ombre d’une preuve contre eux moi. » Dit l’inspectrice.  

- « Tu te débrouillera donc toute seule pour le moment Saeko ; ma priorité et de protéger Eriko et surtout Kaori ! »  

- « Non, non, Ryô je ne crois pas que je craigne quelque chose mais Eriko est véritablement en danger tu dois la pro… »  

- « Tu es bien naïve Kaori, Eriko a été leur jouet mais toi ma chérie tu es leur vengeance ! S’ils s’en prennent à Eriko c’est seulement pour t’atteindre. Mais ils ne savent pas dans quoi ils ont mis les mains, ils vont apprendre qu’il ne faut pas toucher à ma… partenaire sans avoir a en payer le pris. » Durant sa tirade Ryô c’était retenu de ne pas appeler Kaori sa femme mais il ne s’était pas rendu compte qu’il l’avait appeler ma chérie avant.  

- « Rentrons chez nous veux tu Ryô, il faut que je prépare la chambre pour Eriko. »  

Sans un mot de plus Ryô, Eriko et Kaori quittèrent le café accompagnés de Mick.  

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